Présidentielle mauritanienne : l’opposition veut un second tour

Quatre candidats à l’élection présidentielle du 22 juin 2019 en Mauritanie ont rejeté, dimanche à Nouakchott, la possibilité de remporter le scrutin dès le premier tour.Sidi Mohamed Boubacar, Biram Dah Abeid, Mohamed Sidi Maouloud et Kane Hamidou Baba ont indiqué que les informations dont ils disposent démontrent l’impossibilité d’un candidat de passer dès le premier tour pour lequel plus d’un million cinq cent mille électeurs étaient appelés aux urnes.

Ils réagissaient ainsi à l’annonce faite, ce dimanche à l’aube, par le candidat de la majorité, Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany qui s’est autoproclamé vainqueur dès le premier tour

Les quatre candidats de l’opposition ont qualifié l’auto-proclamation de Ghazouany de « détournement de résultats non encore annoncés officiellement par la partie compétente » et condamné sa sortie.

Le taux de participation au scrutin présidentiel en Mauritanie est de 62,67%.

Présidentielle mauritanienne : un taux de participation aux alentours de 55%

Le taux de participation au scrutin présidentiel organisé samedi en Mauritanie était aux alentours de 55% au moment de la fermeture des bureaux de vote à 19h (heure locale et universelle), a appris APA au sein de certains membres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).En dépit de la fermeture des bureaux, les opérations de vote se poursuivent dans certains bureaux de vote.

Selon la loi électorale, toute personne qui se trouve en position devant les bureaux de vote à 19h (heure de fermeture des bureaux de vote) est admise à remplir son devoir citoyen quel que soit le temps que cela prendra.

Pendant ce temps, les opérations de dépouillement ont commencé au niveau de certains bureaux de vote.

Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé dans le calme en dépit de plaintes exprimées des candidats de l’opposition sur des irrégularités portant essentiellement sur la partialité de la CENI en faveur du candidat de la majorité présidentielle, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani.

Aucune estimation de délai n’a encore été fournie pour l’annonce officielle des résultats dont le principal enjeu est, dans cette phase, l’existence ou non d’un second tour.

  

 

 

Présidentielle mauritanienne : l’opposition décèle des « signes peu encourageants »

L’ancien Premier ministre Sidi Mouhamed Ould Boubacar, un des cinq candidats de l’opposition à la présidentielle mauritanienne, a déclaré samedi, peu après son vote, avoir constaté des « signes peu encourageants » du scrutin, là où un autre opposant, Mohamed Ould Mouloud, a posé des conditions avant de reconnaître un quelconque résultat.« Les candidats de l’opposition et moi-même sont entrés dans ce processus avec la volonté de participer de bonne foi. Mais malheureusement, nous décelons certains signes peu encourageants », a dit Ould Boubacar, candidat jouissant du soutien du parti islamiste Tawassoul, principale force de l’opposition.

Il dénonce un parti pris de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), soulignant qu’elle est « déséquilibrée » vis-à-vis des camps de l’opposition et de la majorité.

« Certaines personnes influentes ont réussi à placer à la tête de certains bureaux de vote des personnes qui ne sont pas du tout en faveur de la transparence », a déploré Ould Boubacar, ajoutant que ces mêmes personnes ont également empêché à des représentants de candidats de l’opposition de siéger.

Par ailleurs, « nous avons aussi noté le refus d’inviter les observateurs internationaux et des violations de la loi en matière d’impression des bulletins de vote. Le plus important marché a été attribué à un imprimeur qui est le principal bailleur de fonds du candidat du pouvoir », a-t-il indiqué, appelant ainsi « vivement » la Ceni « à donner suite à (leurs) recours ».

Toutefois, des observateurs de l’Union africaine ont été aperçus ce matin dans certains centres de Nouakchott. Leur chef, Philémon Yang, avait déclaré à la presse qu’il attendait le compte-rendu de ses représentants sur les autres régions du pays pour pouvoir donner son appréciation générale du déroulement du scrutin.

Pour sa part, le candidat Mohamed Ould Mouloud, soutenu par l’opposition historique incarnée par Ahmed Ould Daddah, a déclaré : « Si la fraude ne prend pas une dimension excessive, nous souhaitons que l’heureux gagnant soit accepté par tout le monde. Et nous serons les premiers à reconnaître les résultats des élections ».

Toutefois ce matin, le candidat du parti au pouvoir sortant, Mouhamed Ould El Ghazouani, s’était dit « fier » de l’expression et du déroulement « du climat démocratique » dans son pays après avoir « accompli (son) devoir citoyen ».

 

 

Présidentielle : le candidat Ghazouani « fier du climat démocratique en Mauritanie »

Mouhamed Ould El Ghazouani, candidat de l’Union pour la République (UPR), le parti au pouvoir sortant en Mauritanie, a félicité samedi, jour du scrutin présidentiel, le peuple mauritanien, se disant par ailleurs « fier » de l’expression et du déroulement « du climat démocratique » dans son pays.« J’ai accompli mon devoir citoyen. Je suis fier de ce climat démocratique en Mauritanie. C’est  un climat de sérénité, de calme », a constaté l’ancien ministre de la Défense après son vote qu’il a effectué peu après 12h, faisant suite à son arrivée mouvementée au centre du stade olympique de Nouakchott, tout de blanc vêtu et sous bonne escorte.

« Je félicite le peuple mauritanien pour sa maturité politique, son éveil pendant la campagne électorale qui a été calme », a poursuivi l’ex-général, assailli par de nombreux journalistes et caméramans auxquels il s’est adressé en arabe.

Mouhamed Ould El Ghazouani, proche du président Mohamed Ould Abdelaziz qui termine son dernier mandat en août, est l’un des favoris de cette présidentielle qu’il dispute avec cinq autres candidats : Ould Boubacar, Biram Dah Ould Abeid, Mohamed Ould Mouloud,  Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Baba Hamidou Kane.

Ouverts depuis 7h, les bureaux de vote n’ont pas reçu une forte affluence dans la matinée. Mais selon une source proche de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni), le taux de participation s’élevait « à 30% à midi ».

Le fichier électoral mauritanien compte « plus d’un million » de personnes là où les bureaux de vote sont estimés à près de 5000.

La Mauritanie, pays de près de 4 millions d’habitants souvent marqué par des coups d’Etat, s’apprête à travers cette élection à la remise démocratique du pouvoir.

Présidentielle mauritanienne : faible engouement des électeurs dans la matinée

Le scrutin pour l’élection présidentielle en Maurtanie, démarré ce samedi à 7h locales et pour lequel 1,5 millions délecteurs sont appelés à choisir entre six candidats, ne suscitait pas en milieu de matinée un réél engouement, notamment à Nouakchott, la capitale, où les rangs devant les bureaux de vote sont clairsemés.

Devant le bureau de vote 8 du centre du stade olympique de Nouakchott, une file d’électrices vêtues en «meulfeu», tenue traditionnelle des Mauritaniennes, est assis à même le sol. Comme pas levées du bon pied ou juste par habitude en adoptant cette posture en ce samedi matinal, ces femmes font face à un autre fil d’électeurs qui sont par contre debout. Des hommes pour la plupart dans grand leur boubou traditionnel.

A l’intérieur, les mouvements sont partagés entre les votants, les représentants de candidats et le président du bureau de vote, sans compter le personnel de sécurité à l’entrée.

Toutefois, beaucoup d’électeurs peinent à trouver leur bureau de vote, demandant à tout va.

Cette élection met aux prises six candidats dont le candidat du parti au pouvoir, Mouhamed Ould El Ghazouani, attendu vers 12h, selon une source. Il votera dans ce centre qui regroupe plus d’une dizaine de bureaux.

Trouvé assis dans un des compartiments de cette enceinte sportive, Abdoulaye Dieng, 21 ans, vient voter « pour la première fois », mais n’arrive pas encore à trouver son bureau.  Malgré une voix un peu chancelante, il ne semble pas pour le moins s’inquiéter puisqu’il estime attendre un appel téléphonique l’édifiant dans ce sens.

Par ailleurs, le jeune homme est très ouvert quant au choix qu’il fera, en la personne du militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid. Avec celui-ci, il espère qu’il y aura moins de « discrimination » et de « racisme ». Aussi, les richesses du pays, « en mer, en or et en pétrole », seront partagées équitablement pour tous les Mauritaniens. « J’ai confiance en lui » et en ses chances, déclare Abdoulaye.

Tout près de lui, l’étudiant en master Cheikh Anne a déjà voté mais il garde secret le choix qu’il a fait même si son « candidat est un opposant ». Puisque « je milite pour le changement ».

« Si le candidat du parti au pouvoir (Ghazouani) gagne, ce sera alors la perpétuation du régime », a-t-il souligné, craignant par ailleurs pour « la transparence » du scrutin.

Sur ce plan, le chef de la mission de l’Union africaine (UA), Philémon Yang, a déclaré à la presse, peu après le début du vote, que « ce qu’on a vu était bien ».

Toutefois, il précise ne pas pouvoir faire une appréciation large de la situation vu qu’ils viennent d’assister à l’ouverture. Ils attendent ainsi de « voir beaucoup plus » à partir des équipes déployées « un peu partout » sur le territoire mauritanien.

Début du vote pour la présidentielle mauritanienne

Les Mauritaniens ont commencé à voter samedi dès l’ouverture des bureaux à 7H (heure locale et universelle) pour choisir leur nouveau président de la République, a constaté APA.De très longues files se sont formées rapidement devant les bureaux de vote installés dans des édifices publics comme les écoles sous la protection de forces de sécurité.

La course au fauteuil présidentiel est disputée par 6 candidats : Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany (candidat de la majorité), Sidi Mohamed Boubacar Boussalev, Birama Dah Dah Abeid, Mohamed Sidi Maouloud, Mohamed Lemine El Mourteji Wavi et Kane Hamidou Baba.

Le nombre de bureaux de vote s’élève à 3.862 sur l’ensemble du territoire mauritanien.

Le scrutin est observé par des équipes dépêchées par l’ONU, l’Union Africaine, le Centre Carter International et les chancelleries occidentales à Nouakchott, en plus d’organisations locales de la société civile.

La Mauritanie à l’heure des préparatifs pour élire un nouveau président

A quelques heures de l’élection présidentielle du 22 juin 2019 de la Mauritanie, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se dit fin prête pour un bon déroulement du scrutin, au moment où dans plusieurs quartiers de Nouakchott, la capitale, l’ambiance d’une élection peine à se faire ressentir… malgré cette échéance décisive pour l’avenir du pays qui met à l’épreuve six candidats.Debout devant un mortier et des briques de construction, Oumar Dia et Malick Sall, deux collégiens de 19 ans, sont venus faire le métier de manœuvre dans ce chantier en ce début de vacances scolaires. Avec leur visage qui en dit long sur leur jeune âge, ces primo-votants n’en sont pas moins conscients sur ce qui doit se décider demain pour leur pays. Et ils vont bien y participer, parmi les « 1,5 million d’électeurs » mauritaniens, dans le but de « changer les choses ».

Voulant devenir « médecins » à la fin de leurs études, ces deux bonhommes ont déjà leur candidat en la personne du militant anti-esclavagiste, Biram Dah Ould Abeid, qui par ailleurs semble bénéficier de plusieurs sympathisants dans la communauté noire.

« Il faut sonner la fin de la discrimination et que les Mauritaniens soient mis au même niveau d’égalité au point de vue des postes à pourvoir », a soutenu Oumar Dia en face d’une grande affiche de Mouhamed Ould El Ghazouani, le candidat du parti au pouvoir, dans cette rue de Tavragh Zein relativement calme.

Comme partout ailleurs dans la capitale de ce pays de près de quatre millions d’habitants, répartis entre les arabo-berbères, les haratines (descendants d’esclaves) et les afro-mauritaniens d’ethnies subsahariennes (wolof, peul et soninké), c’est cette ambiance anecdotique qui fait la loi. A côté, l’image de Ghazouani, ex-général et ancien ministre de la Défense, est omniprésente comme Big Brother dans « 1984 » de Georges Orwell.

Par ailleurs, cette ambiance est toute « naturelle », selon Saidou Dia, laveur de voitures. Il soutient « qu’il n’y a même pas eu de campagne ».

Nourrissant toutefois l’espoir de voir « un bon président » pour son pays, ce père de famille a lui, par contre, un penchant pour Hamidou Kane Baba, journaliste et candidat malheureux à la présidentielle de 2009. Ce dernier avait assisté à l’époque à l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz pour son premier mandat au pouvoir, qu’il va céder en août au vainqueur du scrutin dont le premier tour est prévu demain samedi.

Par ailleurs, M. Dia, qui voit pour la première fois « deux candidats noirs » dans une présidentielle en Mauritanie, réclame lui aussi plus de justice et d’équité de la part du futur chef de l’Etat.

Dénonçant le « racisme » et la discrimination dont les noirs sont victimes dans le pays, il note que ceux-ci ne sont pas assez unis pour combattre ce fait. Il souligne que certains leaders parmi eux font tout pour perpétuer le système à cause des avantages qu’ils y tirent, déplorant de ce fait « les salaires de misère » que les personnes de son genre ont auprès des berbères.

« Dans le village d’où je viens, le maire peul de la localité a demandé aux habitants de voter pour Ghazouani. Il a dit que ce pays ne sera jamais dirigé par un noir », a-t-il confié, notant déjà que « les achats de voix » ont commencé.

Toutefois, Khadim Koné, un électricien du bâtiment, croit bien en la possibilité d’un « second tour ».

Rencontré au détour d’une rue, ce bambara va voter pour Biram Abeid même s’il déclare avoir « plus d’affinités » pour Hamidou Kane Baba, « du côté surtout de ma mère qui est halpulaar ». Mais ce qui fait la différence pour lui est que le militant antiesclavagiste, emprisonné plusieurs fois pour ses prises de position, « est plus proche de la population des discriminés. Tout le contraire de l’autre qui ne se présente qu’en ces moments ».

Malgré tout, il veut que les choses changent et « que le pouvoir quitte enfin la main des militaires pour celle des civils » dans ce pays qui a longtemps vécu avec les coups d’Etat.

La campagne électorale a pris fin hier vendredi pour les six prétendants à la succession d’Abdelaziz, dont l’ancien Premier ministre Ould Boubacar qui est l’un des plus connus. Ce dernier jouit du soutien du parti islamiste de Tawassoul, principale force politique d’opposition.

Mohamed Ould Mouloud est soutenu pour sa part par l’opposition historique incarnée par Ahmed Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), atteint par la limite d’âge de 75 ans.

Le moins populaire se trouve être Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi, expert financier et haut fonctionnaire du Trésor mauritanien.

Centrafrique : la présidentielle fixée au 27 décembre 2020

Julius Gouade Baba, le rapporteur de l’Autorité nationale des élections (ANE) en Centrafrique a informé, mercredi à Bangui, que le premier tour de la présidentielle, qui sera couplée aux législatives, aura lieu le 27 décembre 2020.S’exprimant lors d’une conférence de presse, Julius Gouade Baba a ajouté que le second tour de l’élection présidentielle est prévu le 14 février 2021. Le rapporteur de l’ANE a reconnu que la tenue de la joute électorale nécessite un financement conséquent pour notamment l’enrôlement des électeurs et l’acquisition des matériels électoraux.

Cependant, le compte de l’ANE logé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), n’est approvisionné par le gouvernement, a renseigné M. Baba. A en croire le rapporteur de l’ANE, même si un financement annuel de 500 millions F CFA est inscrit dans le budget, le gouvernement n’a rien versé depuis 2017.

Par conséquent, il a indiqué que l’ANE ne dispose pas de ressources financières indispensables à l’organisation des élections. Pour l’heure, l’Union européenne (UE) a promis une aide à la Centrafrique.

Guinée-Bissau : la présidentielle fixée au 24 novembre prochain (décret)

Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mário Vaz, dans un décret publié mardi soir, a fixé, la date de l’élection présidentielle au 24 novembre prochain, soit un décalage de 24h par rapport à la date retenue auparavant par la Commission nationale électorale.La Commission nationale électorale, dans son calendrier remis au président de la République, avait en effet prévu l’organisation de l’élection présidentielle le 3 novembre et le deuxième tour, en cas de besoin, le 8 décembre.

La Guinée-Bissau traverse depuis plusieurs mois une crise politique du fait de la non désignation d’un Premier ministre à l’issue des élections législatives. Aucun parti n’a obtenu la majorité absolue pour hériter du poste de Premier ministre et les formations politiques n’arrivent pas à nouer les alliances nécessaires pour former un gouvernement.

Une mission de l’Union africaine (UA) est à Bissau pour examiner avec les autorités politiques bissau-guinéennes et la société civile les moyens de surmonter cette impasse.

Une mission interministérielle de la CEDEAO, dirigée par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, arrive également ce mercredi à Bissau. Elle devrait rencontrer les partis politiques et les députés en vue de résoudre le différend concernant la formation du bureau du Parlement et la nomination du premier ministre.

Présidentielle mauritanienne : Ould Maouloud promet de régler le passif humanitaire

Le candidat à l’élection présidentielle de samedi prochain en Mauritanie, Mohamed Ould Maouloud a promis de régler le passif humanitaire et de rendre justice à ses victimes, dans un discours lors d’un meeting à Sélibaby (500 kilomètres au sud-est de Nouakchott).Il a considéré que le régime du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas réglé les problèmes des mauritaniens rapatriés du Sénégal depuis 1989.

Ould Maouloud a également exprimé son intention, s’il est élu, d’unifier les différentes couches de la société mauritanienne au sein d’un Etat civil.

Il faut que les fils émigrés de Sélibaby obtiennent leurs documents civils dans leurs lieux de travail, a-t-il prôné, assurant qu’il examinera la question des demandes de double nationalité.

Le candidat a expliqué que l’insouciance manifestée par l’Etat à la situation de ces émigrés préjudicie leurs investissements qui représentent une ressource économique et une source de devises pour le pays.

Ma candidature vise à rendre justice aux citoyens défavorisés, aux agriculteurs, aux éleveurs et aux pauvres qui ont tant souffert pendant la dernière décennie, a-t-il aussi dit.

Selon lui, cette catégorie de citoyens n’est plus capable aujourd’hui de satisfaire ses besoins par le revenu de son travail à cause des politiques du régime en place.

Ould Maouloud a annoncé un plan d’urgence consistant à baisser les prix, à venir en aide aux éleveurs et agriculteurs, à augmenter les salaires des fonctionnaires et à doubler ceux des enseignants, à réformer l’enseignement, à promouvoir la santé et à créer des emplois pour les jeunes.

Présidentielle mauritanienne : Ould Ghazouani veut promouvoir le tourisme

Le candidat à l’élection présidentielle du 22 juin 2019 en Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani a promis, en cas d’élection, de promouvoir le secteur touristique dans le pays.Il a fait cette promesse lors d’un meeting à Atar, haut lieu du tourisme en Mauritanie, avec ses villes historiques, ses oasis verdoyantes et ses paysages splendides.

La promotion du tourisme permettra d’améliorer le niveau de vie des populations de cette wilaya (province), a-t-il dit, s’engageant à apporter un appui conséquent aux oasis et à doter la ville d’Atar d’une usine de traitement des ordures.

Ould Ghazouani a également exprimé son intention de mettre en œuvre une stratégie claire de lutte contre la pauvreté et d’éradication des disparités et de toutes les formes d’injustice et de marginalisation.

Il a prévu, s’il gagne l’élection, de créer une agence nationale de protection sociale dotée d’un budget étatique de 200 milliards d’ouguiya sur 5 ans, avec pour mission d’appuyer les pauvres en vue d’améliorer leur vécu quotidien.

Le candidat a en outre prôné une distribution plus juste des richesses, précisant que son programme électoral se caractérise par l’ambition, l’objectivité et une vue globale pour les solutions des problèmes posés.

Evoquant l’enseignement, il a dit que l’école retrouvera son véritable rôle, celui des valeurs républicaines et de la consolidation de l’unité nationale à travers des réformes radicales du système pédagogique.

Un tel système, a expliqué Ould Ghazouani, offrira à tout enfant en âge de scolarisation l’opportunité d’accéder à une école publique moderne pour préparer les générations de l’avenir à assumer leurs responsabilités envers le pays et à accompagner les mutations de l’époque.

Présidentielle mauritanienne: un candidat promet l’autosuffisance alimentaire

Le candidat à l’élection présidentielle du 22 juin 2019 en Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Boubacar a promis de transformer les zones arables dans la région de Rosso en champs agricoles capables de nourrir tous les Mauritaniens.Il a considéré, dans un meeting samedi soir à Rosso, que le secteur agricole a beaucoup souffert au cours de la dernière décennie et que la région en général a été marginalisée pendant le régime du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le candidat a ajouté que l’agriculture a été privée de financements, ce qui a provoqué sa détérioration. « Si vous m’élisez le 22 juin, je transformerai cette terre en champs nourrissant tout le monde », a-t-il lancé à ses sympathisants.  

Ould Boubacar a par ailleurs souligné qu’il est le candidat de tous les Mauritaniens et non d’un parti politique, en dépit de son soutien par les islamistes de Tawassoul, plus grande formation politique de l’opposition.

Présidentielle mauritanienne: Ould Maouloud veut réduire les pouvoirs du président

Le candidat à l’élection présidentielle du 22 juin 2019 en Mauritanie, Mohamed Ould Maouloud a promis, en cas d’élection, de réduire les prérogatives du président de la République.S’exprimant lors d’un meeting tenu samedi à Tidjikja (plus de 600 kilomètres au nord-est de Nouakchott), Ould Maouloud a aussi promis de renforcer les pouvoirs du Premier ministre.

Il a également promis de doubler les salaires et les pensions des retraités et de prendre des mesures urgentes pour corriger les nombreux déséquilibres hérités du pouvoir sortant.

Le candidat s’est en outre engagé à baisser les prix des biens de consommation nécessaires et à mettre en œuvre un plan national de développement de l’élevage et de l’agriculture.

Il a ajouté que son programme électoral prévoit le déblocage de 2 milliards d’ouguiyas (54 millions de dollars US) pour l’emploi des jeunes et l’appui aux petites et moyennes entreprises qui recrutent la main d’œuvre.

« J’œuvrerai à la réhabilitation de toutes les couches de la société mauritanienne et à la révision du système pédagogique dans le pays », a poursuivi Ould Maouloud.

Un observatoire électoral détecte des violations en Mauritanie

L’Observatoire électoral relevant de l’organisation Pour la Mauritanie a indiqué avoir détecté un certain nombre de violations au cours de la première semaine de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 22 juin 2019.La première de ces violations est la participation personnelle du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz en faveur de l’un des 6 candidats, en l’occurrence l’ex ministre de la Défense, Mohamed Ould Ghazouani, lors de l’ouverture de la campagne à Nouadhibou, a dit l’Observatoire dans un communiqué.

Une circulaire du premier ministre a accordé une autorisation électorale automatique de plus de 6 mois à tous les fonctionnaires, a poursuivi le communiqué rendu public samedi à Nouakchott.

Le texte a souligné que cette circulaire signifie la paralysie de l’ensemble de l’administration, y compris les institutions pédagogiques.

Il n’est pas normal que l’administration s’arrête à l’occasion de chaque échéance électorale, a déploré l’observatoire, dénonçant le fait que cette administration, notamment les services centraux et les ministères, appuient automatiquement le candidat soutenu par le pouvoir.

Le communiqué a en outre dit avoir noté l’utilisation des équipements relevant de l’administration, des établissements publics et des forces de sécurité entrain d’exercer des missions de campagne.

Il a par ailleurs dénoncé les violations répétées de certains candidats de la charte d’honneur qu’ils ont signée et qui stipule l’interdiction d’attiser les tendances tribales.

Réforme de la CEI: les groupements qui boycottent les discussions invités à y participer avant juin

Le gouvernement ivoirien a réitéré son invitation à tous les acteurs à participer aux discussions sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) avant la fin de ce processus fixé au mois de juin.Dans un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité , Sidiki Diakité , transmis à APA , l’on note «à ce jour, huit rencontres dont quatre avec des Plateformes d’organisations de la société civile, et quatre autres avec les partis et groupements politiques »  dans le cadre  du « réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l’arrêt de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ».

Toutefois, le PDCI-RDA ( Parti démocratique de Côte d’Ivoire) , et le groupement EDS  ( Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ) , sur les neuf partis et groupements politiques attendus, évoquant des préalables, n’ont pas pris part aux séances du Comité restreint, cadre de discussions unanimement adopté après les séances plénières », regrette le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

 Ainsi le Gouvernement, soucieux d’aboutir, au terme du processus, à un consensus national sur la question de la composition de la CEI, réitère son invitation à tous les acteurs à participer à ces concertations.

M. Diakité , «rappelle que, tenant compte du calendrier électoral de 2020, les travaux devront s’achever, impérativement, au cours du mois de juin 2019, pour permettre au Premier Ministre d’en soumettre les résultats au Conseil des ministres ».

C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse  à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.

Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne,   étaient très attendues.

Tchad : la CENI annonce des législatives en 2019

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodi Mahamat a déclaré, lundi à N’Djaména, que son « institution s’engage à travailler avec méthode, célérité et dans la rigueur pour la tenue d’une compétition loyale en vue du renouvellement de la représentation nationale ».Depuis sa mise en place il y a deux mois, l’équipe dirigeante de la CENI qui faisait face à la presse, a évoqué pour la première la tenue des élections législatives en 2019 sans donner, ni le mois ni une date exacte.

« L’année 2019 est belle est bien une année électorale », a lancé Kodi Mahamat, avant d’ajouter que « le pari d’organiser des élections ne peut être tenu que si tous les différents acteurs du processus électoral collaborent activement avec la CENI pour réunir les conditions favorables à une compétition loyale ».

Tout en rassurant que le pari sera tenu à la satisfaction de tous, M. Kodi a reconnu que « le chronogramme des élections n’est toujours pas prêt pour des raisons de préparation ».

Face à la contestation de sa personne et des autres membres de l’institution, M. Kodi a appelé tous les acteurs politiques à s’engager aux côtés de la Ceni dans le processus enclenché et qui est désormais irréversible.

De ce fait, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se dit prête à recevoir toutes suggestions, propositions et sollicitations pour la bonne marche du processus électoral.

Thabo Mbeki conduit la mission d’observation électorale du Commonwealth au Malawi

L’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, a été désigné pour diriger la mission d’observation électorale du Commonwealth dans le cadre des élections générales au Malawi du 21 mai 2019, a appris APA.S’exprimant à son arrivée à Blantyre dimanche, M. Mbeki a déclaré que le mandat de sa délégation est d’observer, sans prendre parti, le déroulement du scrutin dans l’ancienne colonie britannique devenue indépendante en 1964.

 Les Malawiens sont appelés à se choisir, mardi, leur pour les cinq prochaines années, après la fin du premier mandat du président sortant Peter Mutharika du Parti progressiste démocratique (DPP), au pouvoir.

 Mutharika fera face à la concurrence farouche du principal candidat de l’opposition, Lazarus Chakwera, un ancien pasteur, dont le Parti du Congrès du Malawi constitue la deuxième force politique au parlement derrière celle de la mouvance présidentielle.

 Un nouveau parti, le United Transformation Movement, dirigé par le vice-président de Mutharika, Saulos Chilima, est également très populaire auprès des jeunes et pourrait ravir des voix au DPP, selon un observateur à Lilongwe, la capitale du Malawi.

 Outre les partis susmentionnés, il y a deux autres candidats à l’élection présidentielle et un seul candidat indépendant, ce qui porte à sept le nombre total de candidats à la présidentielle.

 M. Mbeki et ses observateurs du Commonwealth superviseront également les élections des membres du parlement et des conseillers municipaux des collectivités locales.

 

Mauritanie : l’UE enverra des observateurs pour la présidentielle

L’Union européenne enverra une mission d’observation à l’élection présidentielle en Mauritanie, prévue dans la deuxième moitié du mois de juin prochain, a annoncé jeudi soir son ambassadeur à Nouakchott, Giacomo Durazzo.Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par la représentation diplomatique de l’UE à l’occasion de la Journée de l’Europe qui coïncide avec le 9 mai de chaque année.

M. Durazzo a également promis un appui aux organisations de la société civile mauritanienne qui souhaitent participer à l’observation de cette présidentielle.

Ce scrutin verra la participation de six candidats, dont l’ex-ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani qui défend les couleurs de la majorité.

Les dernières élections mauritaniennes n’avaient pas reçu d’observateurs étrangers, le gouvernement ayant estimé à l’époque que la pratique démocratique dans le pays est à même de garantir la transparence des scrutins.

L’observation étrangère est une vieille revendication de l’opposition qui a l’habitude de participer massivement à l’élection, même si c’est souvent en rangs dispersés.

L’opposition souhaite par ailleurs assister à la réalisation de la parité entre la majorité dans la constitution de la commission électorale chargée de superviser le processus.

La quasi-totalité des membres de l’actuelle commission appartiennent à des formations politiques favorables au candidat de la majorité.

Togo : les élections locales prévues le 30 juin prochain

Les élections locales togolaises auront finalement lieu le 30 juin 2019 sur toute l’étendue du territoire national d’après un décret dont APA a reçu copie ce jeudi.Selon le décret lu mercredi soir à la Télévision nationale (TVT), la révision des listes électorales se déroulera du 16 au 18 mai. La campagne électorale est, quant à elle, prévue du 14 au 28 juin. 

De son côté, le président de la République Faure Gnassingbé a déclaré, le 26 avril dernier, qu’« avec les élections locales à venir, une étape importante sera franchie pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base ». 

Par conséquent, le chef de l’Etat a estimé qu’il faut saisir « l’occasion de ce rendez-vous très attendu pour effectuer un saut qualitatif dans la gestion des affaires publiques, en imprimant aux collectivités territoriales une dynamique nouvelle, au plus près des réalités de chaque milieu ».

En outre, M. Gnassingbé a indiqué qu’« il est important, à l’issue de ce scrutin, que l’exercice des responsabilités locales reflète la diversité des talents et compétences nationales et réponde aux attentes des populations ». 

Au Togo, les dernières élections locales remontent en 1987.

Les FPC (ex FLAM) soutiennent Hamidou Baba Kane à la présidentielle mauritanienne

Les Forces Progressistes du Changement (FPC), qui se sont substituées politiquement aux Forces de libération des Africains de Mauritanie (FLAM), ont exprimé leur soutien à Hamidou Baba Kane à l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie.Cette position se justifie par « l’engagement constant et honnête des FPC en faveur de l’unité et de la solidarité des forces progressistes nationales pour la prise en charge effective des problèmes de discriminations et de marginalisation de la majorité des populations mauritaniennes », ont-elles indiqué dans un communiqué.

Les FPC dirigées par Samba Thiam se sont également référées aux « résultats de l’assemblée générale de la coalition « Vivre ensemble » en date du 6 avril 2019.

Cette coalition est composée de partis ou mouvements plaidant essentiellement en faveur de la cause de la communauté négro-africaine de Mauritanie.

M. Kane est un chef de parti politique dissous par la force d’une récente loi exigeant la participation aux deux derniers scrutins municipaux et l’obtention d’un score supérieur ou égal à 1% des suffrages exprimés.

Il affrontera le candidat de la majorité, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani, et trois autres candidats issus des rangs l’opposition ou appuyés par certaines de ses formations.

Ces derniers sont l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid et le militant de gauche Mohamed Ould Maouloud.

Présidentielle sénégalaise : bon déroulement du vote à l’école Malick Kaïré Diaw de Thiès ouest

Le scrutin présidentiel se déroule normalement à la mi-journée à l’école d’application Malick Kaïré Diaw située à Thiès ouest où il y a au total 19 089 électeurs répartis en 50 lieux de vote et 61 bureaux de vote.« Nous avons commencé le travail à 8 heures. Nous n’avons noté aucun problème. Le matériel a été réceptionné à 7 heures. Les forces de l’ordre étaient déjà sur place. Des représentants des cinq candidats, seuls deux manquent à l’appel. Il s’agit de ceux de Madické Niang et d’Ousmane Sonko », a informé Assane Ndiaye, le président du bureau de vote N°6 de l’école d’application Malick Kaïré Diaw.

M. Ndiaye participe à l’organisation de l’élection présidentielle pour la 4ème fois d’affilée puisqu’il était en mission en 2000, en 2007 et en 2012. Ce professeur de français au Collège d’enseignement moyen Mamadou Diaw, dans la commune de Thiès, a indiqué que « pour le moment, les électeurs viennent en masse. Le vote s’arrêtera à 18 heures sauf si des inscrits se présentent devant la porte du bureau à ce moment-là ».

Fatou Mbaye Fall a déjà fait son choix. « Je suis venue vers 7 heures et j’ai accompli mon devoir civique à l’ouverture des bureaux. Je prie pour que mon candidat ait une victoire éclatante ce soir. Je souhaite que tout se passe dans le calme », a fait savoir la dame.

En outre,  cette couturière a exprimé le vœu de voir, le vainqueur de l’élection d’aujourd’hui, s’occuper des personnes démunies et faire ce qu’il y a de mieux pour tous les Sénégalais. Il doit aider les femmes et favoriser l’emploi des jeunes ».

Agé de 25 ans, Khadim Mbacké Guèye, a affirmé qu’« il n’y a aucne perturbation à déplorer. Les gens sont disciplinés et accomplissent sereinement leur devoir civique ». Ce chauffeur attend beaucoup du futur gagnant de cette joute électorale.

« Quand les candidats briguent le suffrage des Sénégalais, ils déclinent leur programme mais une fois arrivé au pouvoir, ils ne les mettent pas en application. Si le vainqueur de cette présidentielle tient ses promesses de campagne, il n’aura aucun problème », a analysé ce jeune homme qui a voté pour la première fois aux législatives de 2017.

De son côté, El Hadj Faye, contrôleur de la Commission électorale départementale autonome (Ceda) de Thiès a renseigné que « tout se passe très bien. Il n’y a aucun incident notable ». Installé au bureau de vote N°1, il a estimé qu’ « au rythme où se déroule le scrutin dans (s)on bureau, le taux de participation dépassera certainement 70 % à la fin de la journée ».

C’est à l’école d’application Malick Kaïré Diaw (Thiès ouest), que le candidat Idrissa Seck, tout de blanc vêtu, a accompli, à 10 heures, son devoir civique. A 13h15, Siré Dia, le Directeur général de la Poste est aussi venu dans cet établissement du primaire pour voter. 

Malgré la chaleur et le vent sec de Thiès, les électeurs rejoignent leurs lieux de vote respectifs afin de choisir un président pour le Sénégal durant les cinq prochaines années. A l’exception de l’entrée principale des centres de vote, il y a peu de monde dans les rues de la « ville aux deux gares ».

Présidentielle nigériane : l’opposant Atiku Abubakar a voté dans l’État d’Adamawa

Le candidat du Parti démocratique populaire (PDP) à la présidentielle nigériane, Alhaji Atiku Abubakar a voté, samedi matin, dans l’État d’Adamawa.Selon la chaîne de télévision nigériane Channel Television, l’ancien vice-président du Nigeria et son épouse ont été accrédités à 10h01 et il a voté quelques minutes plus tard.

S’exprimant après avoir voté, le candidat du PDP s’est dit impressionné par le taux de participation des électeurs. De son côté, le candidat à la vice-présidence du PDP, Peter Obi, s’est dit satisfait du processus électoral.

Obi a déclaré, après avoir voté à Umudinma Kafi dans la circonscription d’Agulu 2, dans la zone d’administration locale d’Anaocha, dans l’État d’Anambra : « J’ai confiance dans le processus, mais cela ne signifie pas que le processus est parfait ».

Il a indiqué qu’il lui a fallu trop de temps pour examiner le processus.

« Eh bien, je ne suis pas tendu, mais le système présente encore des failles pour beaucoup de gens », a-t-il dit.

M. Obi, qui est également le gouverneur sortant de l’État d’Anambra, a déclaré qu’il est trop tôt pour évaluer les résultats des élections.

Il a conseillé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’examiner certains problèmes liés au matériel électoral.

Commentant le harcèlement de certains chefs du PDP par des agents de sécurité hier soir, M. Obi a déclaré que la plupart des gros bonnets de son parti, y compris lui-même, avaient été harcelés.

« Je ne sais pas s’ils ont été arrêtés, mais la plupart d’entre eux ont été harcelés, y compris moi. Je m’attends à des élections permettant aux Nigérians de déterminer leur avenir. Le harcèlement est une source de problèmes pour le pays », a poursuivi M. Obi.

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Élections locales: les avocats français du Pdci dénoncent des « fraudes caractérisées et avérées »

Emmanuel Massigny et Romain Dupeyre, deux avocats français du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont dénoncé dimanche à Abidjan « des fraudes caractérisées et avérées » à l’endroit de leurs clients lors des élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.« Au regard des informations et des pièces qui nous ont été  communiquées, il y a effectivement des faits de fraudes caractérisés et  avérés », a dit Romain Dupeyre, avocat au barreau de Paris et de  New-York, face aux caméras, au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan). 

Certains  pourraient craindre que la justice ne fonctionne pas ou qu’elle se  montre partiale, mais « il est hors de question de faire quelque procès  d’intention que ce soit, il y a des fraudes avérées, il y a la loi qui  prévoit des recours, le Pdci se place dans un processus de légalité et  il ira jusqu’au bout », a-t-il ajouté.  

«  Quand les décisions seront rendues, nous verrons leur motivation et à  partir de là, nous pourrons en tirer les conséquences en fonction, mais  nous avons confiance en la justice ivoirienne et nous sommes sereins  parce que nous avons des dossiers extrêmement solides », a fait savoir  Me Dupeyre. 

« Des fraudes avérées et  extrêmement graves ayant pour certaines amené jusqu’à la mort d’hommes,  ont fait que le Pdci, accompagné par ses avocats historiques, ont  souhaité donner à ce contentieux une dimension internationale, c’est la  raison pour laquelle nous sommes venus (les) appuyer et aider », a  souligné Me Massigny. 

Dans ce combat, le  Conseil français du Pdci compte notamment « faire respecter la loi  électorale ». Et ce, afin que le processus démocratique en Côte d’Ivoire  puisse être respecté en vue d’établir les conditions d’élections libres  au regard des échéances présidentielles de 2020. 

«  Ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et que  surtout la justice de ce pays fonctionne et constate les irrégularités  constatées » afin que « la Côte d’Ivoire puisse sans aucune difficulté  préparer les prochaines échéances dans le plein respect de la loi »,  a-t-il renchéri.  

Au-delà de ses propres  intérêts et de la défense de ses candidats « dans ces élections qui  malheureusement pour certaines leur ont été volées » le Pdci veut «  faire en sorte que les Ivoiriens puissent s’exprimer normalement de  manière démocratique », a poursuivi Me Massigny. 

Dans  la commune du plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, « les  observateurs internationaux ont pu constater des irrégularités qui ont  fait que les résultats faux qui allaient être proclamés ne l’ont pas été  », a-t-il fait remarquer,  justifiant ainsi leur présence. 

Les  avocats français du Pdci comptent « apporter avec beaucoup d’entrain et  de vigueur (de leurs) compétences juridiques pour faire en sorte que ce  combat judiciaire soit loyal et qu’il permette aux candidats malheureux  du Pdci de recouvrer la légitimité qui leur a été donné par les urnes ».

Muhammadu Buhari promet des élections libres et transparentes en 2019

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a promis d’organiser des élections libres, transparentes et régulières en 2019.Dans un discours télévisé diffusée lundi à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Nigéria, le président Buhari a dit sa détermination «à faire en sorte que les élections soient pleinement participatives, libres, transparentes et régulières et que la Commission électorale nationale indépendante soit exactement indépendante ».

Il a noté que le développement d’une démocratie prospère n’est pas une tâche facile et qu’il ne peut y avoir de solutions rapides ou de raccourcis, ajoutant que « ce sont les leçons les plus importantes que nous avons tirées au cours de nos 58 années d’indépendance ».

M. Buhari a par ailleurs salué les progrès réalisés par l’armée et les agences de sécurité nigérianes dans la lutte contre l’insécurité dans le pays, avertissant les forces perturbatrices et corrosives des médias sociaux de renoncer à leurs actes ou à faire face à la justice.

Sur le plan économique, M. Buhari a déclaré que le gouvernement s’est engagé à diversifier l’économie pour passer d’une dépendance au pétrole à une capacité de production accrue, au développement des minéraux solides et à l’agriculture.

La Centrafrique bientôt dotée d’un nouveau code électoral

Un nouveau code électoral consensuel pour l’organisation des élections transparentes et crédibles en Centrafrique est au menu d’un atelier, organisé jeudi à Bangui, et qui a réuni une soixante de personnes issues des partis politiques, de la société civile et des pouvoirs publics.Initiée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la rencontre permettra de discuter des 294 articles de la nouvelle version du code électoral.

« L’élaboration d’un code électoral républicain aujourd’hui exige qu’on enlève tout ce qui fait référence à la transition », a expliqué à la presse, Marcel Loudégué, président du comité d’organisation de l’atelier de validation du nouveau code électoral.

Selon lui, avec une nouvelle constitution qui intègre de nouvelles exigences, le projet du nouveau code électoral devrait s’aligner sur cette dynamique.

A deux ans des prochaines élections en Centrafrique, la révision du code électoral promet d’éviter les nombreuses irrégularités enregistrées lors des derniers scrutins de 2016 afin que le pays puisse avoir des élections apaisées et sans contestation.

Lettre épiscopale: « Une mentalité nouvelle pour un Mali nouveau»

A deux mois de la présidentielle prévue le 29 juillet 2018, les évêques du Mali ont publié ce 9 mai, à la veille de la fête de l’ascension une lettre à l’attention des Maliens. A cette « communauté catholique et à tous les Maliens de bonne volonté », la Conférence épiscopale des évêques du Mali, souhaite « une mentalité nouvelle, pour un Mali nouveau».

Comme à la veille de chaque scrutin crucial depuis 1997, les évêques du Mali s’adressent à la communauté dans une lettre pastorale afin de contribuer à un climat apaisé et serein pour la tenue des prochaines élections. Cette communauté désignée « Théodule», qui veut dire « Serviteur de Dieu, Esclave de Dieu », est invitée « à laisser Dieu façonner (en elle), une mentalité nouvelle pour un Mali nouveau». Cet appel pressant, selon le texte, a deux raisons : la première est que 2018 marque le cent trentième anniversaire de l’Eglise au Mali, une Eglise qui « a apporté à sa contribution à la construction de l’édifice national à travers son engagement, ses actions et ses messages de paix». La seconde raison est  que 2018 est également année d’élections générales, importantes « d’autant que tu marches sur des braises depuis 2012 », poursuit la Lettre.

Des pas positifs

Sans occulter les difficultés du moment, la Conférence note « les avancées », notamment la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, la mise n place des autorités intérimaires dans certaines régions du Nord du Mali, la collaboration positive entre les parties signataires de l’accord ou encore la collaboration  positive avec les organisations internationales et les pays amis pour la sortie de crise. Des avancées qui ne doivent pas faire perdre de vue l’immensité des défis à affronter. Ils ont pour nom détérioration de la situation sécuritaire sur tout le territoire, menace de plus en grande sur la laïcité, corruption grandissante, conscience citoyenne en régression  et violence grandissante qui « terrorise les filles et les fils, dans les rues, à l’école (…) et même dans les médias surtout les réseaux sociaux », poursuit le texte.

L’engagement de tous les acteurs

Pour affronter ces défis, la Lettre exhorte à « se convertir » et s’adresse à tous les acteurs. Aux partis politiques, elle demande le respect de la loi électorale. Compte tenu de l’engagement qui est le leur de « soigner les maux et promouvoir le bonheur de ses concitoyens », la politique est « un métier noble». Aux organes électoraux dont la mission est de « veiller à une bonne organisation des élections », les évêques sollicitent « un investissement pour la paix » avec un  respect des «  principes sacrés inviolables : impartialité, probité, transparence. » Les parties prenantes de l’Accord pour la paix et la réconciliation », sont aussi invitées à « donner vie à l’Accord par des actes concrets. »

Aux femmes sans « qui le Mali ne serait pas et qui ont payé un lourd tribut à la crise », il est demandé un engagement pour « la défense d’un scrutin crédible, pour une paix durable et un développement équitable. » Quant aux jeunes qui constituent « le présent et l’avenir » et qui sont frappés par les maux comme le chômage, l’insuffisance de formation et d’encadrement, la migration irrégulière …, il leur est recommandé de ne pas se laisser «manipuler par les politiciens(…) pour satisfaire leurs intérêts, et de votez selon votre conscience. Mettez votre force et vos talents au service de la Nation d’abord.»

Aux leaders religieux qui doivent se rappeler que « la religion est au service de l’homme », la Lettre des évêques rappelle que leur mission consiste à promouvoir « une saine laïcité, qui signifie l’accueil et la diversité religieuse au Mali et le respect des convictions de l’autre. »

Destinée à défendre les intérêts de la population et par « définition apolitique », la société civile est malheureusement « devenue plus politique que le politique lui-même », constate la Lettre des évêques. Elle est donc invitée à « revenir à son rôle premier et à ne pas se dévoyer. »

 

Régulation en période électorale: La HAC s’outille

La Haute autorité de la communication (HAC) du Mali, organe de régulation de l’audiovisuel au Mali, s’organise pour jouer pleinement son rôle lors des prochaines élections, en particulier la présidentielle de 2018. Ayant pour mission, entres autres, de garantir une couverture impartiale et responsable ainsi que l’égal accès aux médias des candidats, la HAC tient du 13 au 15 novembre une rencontre sur « la régulation des médias en période électorale ». La manifestation  réunit des participants venus des pays membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) représenté à Bamako par son secrétaire exécutif, Adam Boni Tessi.  Elle a pour objectif de contribuer à  l’organisation d’lections libres, transparentes et crédibles à  travers une régulation indépendante et équitable des médias.

Ouvert ce lundi 13 novembre à  l’Hotel Radisson Blu par le Premier ministre, la rencontre est surtout un cadre d’échanges pour les autorités de régulation représentées. Elles y évoqueront les bonnes pratiques en termes de régulation des médias en période électorale et dégageront des recommandations qui serviront de feuille de route à  la HAC Mali et les instances des nombreux pays africains pour qui les prochains mois recèlent de rendez-vous électoraux. Abdoulaye Idrissa Maiga, le Premier ministre malien a appelé les instances de régulation à  s’outiller pour être des « tuteurs bienveillants », garants de la mise en place d’un cadre d’action sain et contrôle pour les médias. Ces derniers sont également appelés à  plus de professionnalisme, « seul gage de survie des entreprises de presse », selon le chef du gouvernement. La communication inaugurale a été présentée par le président du Conseil supérieur de la communication du Niger, Abdrahmane Ousmane sur le thème « Quelle régulation pour la couverture des élections par les médias de l’audiovisuel».

Les travaux en ateliers permettront aussi de voir avec les médias et les partis politiques les bonnes pratiques pour mener à  bien les élections prochaines. Il s’agit entre autres, de la formation sur le traitement de l’information et du monitoring du discours politique en période électorale. A noter que ce séminaire international sera suivi d’ateliers nationaux qui permettront à la Haute Autorité de la Communication d’échanger et partager avec les structures nationales en charge des élections.

RDC: Electeurs en question

La tenue des élections en République démocratique du Congo (RDC), maintes fois repoussées et dont on ne connaît pas la date à laquelle elles se tiendront, continue de susciter des tensions. Au centre la nouvelle polémique, les nouveaux chiffres du collège électoral.

C’est le Rassemblement de l’opposition congolaise qui met en doute les chiffres produits par la Commission électorale. Cette dernière, après les opération d’enrôlement des électeurs, a en effet annoncé un accroissement jugé « anormal » du nombre d’électeurs par rapport aux précédentes élections, en 2006 et 2011. Cette hausse ne concerne que certaines provinces de RDC et a poussé l’opposition a en  appelé aux Nations unies et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour faire une véritable évaluation des chiffres présentés par la Céni.

L’enrôlement des électeurs est presque terminé en République démocratique du Congo, à 98 % selon la Commission électorale nationale indépendante. Mercredi 30 août, la Céni a officiellement lancé un processus d’évaluation, en forme de bilan, avec le gouvernement à Kananga, au Kasaï central.

Mais pour le Rassemblement des forces politiques et sociales de la RDC acquises au changement, cette évaluation de la Commission électorale ne suffit pas. Il faut que le l’ONU et l’OIF prennent leur responsabilité et fassent une véritable évaluation des chiffres présentés par la Céni.

« On est en train de dire que le Sankuru a plus de 4 millions d’habitants »

A l’aide d’un tableau du nombre d’électeurs province par province, circonscription électorale par circonscription électorale, en 2006, 2011 et 2017, avec des progressions de 60% par endroits, le Rassemblement de l’opposition (Rassop) veut démontrer que « la question de la crédibilité» se pose. Il cite l’exemple  du chiffre de 1 million 126 282 électeurs pour le Sankuru. « Les spécialistes de l’OIF vous diront que dans une population donnée, il faut prendre 44 % d’électeurs. Alors là, on est en train de nous dire que le Sankuru a plus de 4 millions d’habitants. Ce n’est pas possible ! », affirme Martin Fayulu, coordonnateur des actions du Rassop.

La Commission électorale se défend de toute fraude. Elle assure que ces chiffres prennent en charge les « laissés pour compte » des précédents recensement. Une autre raison serait l’enrôlement systématique et par anticipation des mineurs de 16 à 18 ans et la multiplication des centres. Pour la CENI, les critiques de l’opposition sont prématurées, la liste des électeurs n’ayant toujours pas été officiellement publiée.

Le chronogramme électoral au coeur des discussions

Le ministre de l’administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, a tenu hier mardi 30 mai, le traditionnel cadre de concertations avec les partis politiques afin de partager avec ces derniers la proposition du nouvel agenda électoral de 2017.  Etait inscrit à l’ordre du jour deux points : l’élaboration du calendrier électoral 2017 et la révision constitutionnelle engagée par les plus hautes autorités du pays.

Les élections locales et communales partielles dans les 59 communes restantes initialement prévues pour le 28 mai dernier et les élections référendaires couplées avec les régionales pour le 9  juillet 2017, ne peuvent plus avoir lieu suite à l’indisponibilité du ministre Tièman Hubert  Coulibaly. Le ministre s’est excusé auprès des responsables des partis politiques pour  de la lenteur de l’organisation de la concertation. « Depuis ma nomination, compte tenu de mon agenda très chargé, nous n’avons pas pu tenir cette réunion avec les acteurs impliqués dans l’organisation des élections » à t-il déclaré.

Selon lui, la non convocation de l’Assemblée nationale en session extraordinaire afin qu’elle planche sur la lecture partielle du code électoral et la relecture du code des collectivités territoriales, prenant en compte la création des régions de Ménaka et de Taoudéni  ainsi que la tenue de la Conférence d’Entente Nationale (CEN), ont été les principales causes du non-respect de ce calendrier électoral.

Pour le moment, aucune date n’a été donnée,lors de la concertation, pour le nouvel agenda des élections de 2017 . Les nouvelles dates feront l’objet d’un communiqué après consultations de toutes les parties concernées. Les élections référendaires sont prévues pour le 9 juillet prochain, les élections de conseillers des cercles couplées avec les communales partielles et les régionales sont prévues respectivement pour le 29 octobre et le 26 novembre.