Akon s’investit pour l’Afrique

A l’état civil, il se nomme Aliou Badra Thiam. Mais pour le monde entier, C’’est « Akon ». Le chanteur et producteur de renommée internationale a décidé de se lancer dans une croisade contre les ténèbres du sous-développement de son continent d’origine. Il est en ce moment en tournée, non pas pour chanter, mais pour faire la promotion de l’électrification de l’Afrique. Ce voyage le conduira dans neuf Etats africains à  savoir le Sénégal (dont il est originaire), la Guinée, la Gambie, le Burkina-Faso, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo, la Côte d’Ivoire et le Mali. A Bamako, Akon a présenté son initiative lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à  l’Hôtel Radisson. Face à  la presse, il a expliqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de la « Tournée d’Akon en faveur de l’électrification de l’Afrique ». Accompagné de ses partenaires africains et chinois, l’artiste a pris son bâton de pèlerin afin de « mobiliser au cours de sa tournée les chefs d’Etats africains autour de son projet d’électrification ». Mais il ne s’agira pas seulement de belles paroles. l’initiative est soutenue par un projet qui réunit outre la société de l’artiste AKON Corp, les entreprises Solektra International, Byd Solar, Azuri Technologies Uk, Nari (membre du groupe chinois Grid), Cij, l’Ong Give1project ainsi que les gouvernements des Etats africains partenaires. Ce projet consistera à  l’installation d’équipements solaires dans les ménages et les lieux publics pour promouvoir une autosuffisance énergétique. Ce qui permettra aussi à  des millions d’enfants d’avoir accès à  l’électricité et ainsi améliorer leur éducation grâce à  des heures d’études prolongées. Akon a rappelé lors de sa conférence de presse de Bamako que l’énergie était au centre de tous les défis actuels de développement et constituait un pari à  gagner à  tout prix pour une éducation de qualité, des industries compétitives et des infrastructures durables. Son rêve, aider les Etats à  parvenir à  un niveau d’électrification soutenu en Afrique. La première étape sera de fournir de l’électricité à  un million de foyers en Afrique d’ici fin 2014.

Mamadou Kané, et la lumière fut à Garalo

A Garalo (région de Sikasso, cercle de Bougouni, 10 001 habitants), les plus vieux l’appellent « Machini Madou » (Madou, le machiniste). C’’est en effet ainsi qu’il a d’abord été célèbre dans sa bourgade et alentours, pour sa dextérité pour redonner vie aux vieux moteurs de moulins. Sa profession de mécanicien, Mamadou Kané l’a apprise avec les pères protestants dans les années 50 à  60. Il commence à  l’exercer quand un oncle lui demande de venir s’occuper bénévolement de la pompe du village. Un travail à  plein temps, non rémunéré. Sans hésiter, il dit oui ! Ainsi commence une vie entièrement dévouée au bien-être de sa communauté. Mamadou Kané a aujourd’hui 79 ans sonnés. « J’ai en fait 80 ans, nous confie-t-il. Je suis de 42. Mais sur mon jugement (document suppléant l’acte de naissance,ndlr), on a écrit 43 ». Mais C’’est d’un pas alerte qu’il nous accueille dans la cour de « Garalo Bagani Yelen ». Cette unité de production d’électricité, C’’est lui qui en a rêvé. « Tu sais, quand Dieu veut faire quelque chose, il passe forcément par quelqu’un pour le réaliser. La nécessité d’amener l’électricité dans mon village m’est apparue en rêve ». De ce rêve naà®tra une obsession. M. Kané ira de bureau en bureau, de direction en direction, de Bamako à  Bougouni en passant par Yanfolila pour soumettre son projet : de la lumière pour Garalo. Partout, on lui fera la même réponse : Impossible ! « Je leur ai dit que moi, J’aime l’impossible, parce que tout ce qui est possible est déjà  réalisé. J’aime les défis ! » raconte-t-il dans un grand rire. Parce que pour lui, développer sa communauté, lui donner les moyens d’aller de l’avant, d’éduquer ses enfants, de soigner ses femmes et ses vieux, cela passe par quatre piliers : l’eau, l’électricité, l’information et les routes. Le premier est acquis depuis plus d’une dizaine d’années et C’’est d’ailleurs Mamadou Kané qui gére les équipements. Un grand rêveur l’électricité, ça n’a pas été évident. La ville la plus proche raccordée à  l’électricité, Bougouni, se trouve à  une cinquantaine de kilomètres. Pas moyen de faire un branchement depuis là . Le solaire ? pas pérenne, répond Kané. Alors, il se creuse les méninges pour trouver une solution, sans beaucoup d’aide ni de soutien, les gens chez lui le traitent de fou et les autorités de rêveur. Et, un jour, « je tombe sur un monsieur grand de taille dans les locaux de la direction de l’énergie. Il s’appelle Ibrahim Togola et coincidence, J’ai été élève de son père. On me le présente et J’apprends qu’il travaille dans les énergies renouvelables et qu’il étudie en ce moment la possibilité de faire de l’électrification avec de l’huile de pourghère. Je lui dis « C’’est toi qui va amener la lumière chez moi à  Garalo! »» raconte-t-il. On lui demande de cultiver à  grande échelle le pourghère, ou jatropha (Bagani en bambara) pour fournir du biodiesel pour une hypothétique centrale. Qu’à  cela ne tienne, il s’y lance aussitôt et parvient même à  convaincre quelques autres personnes dans le village. Il est vrai que le bagani est un arbuste connu depuis toujours dans la localité comme un peu partout dans le pays. Il sert surtout de clôture pour les champs, ses épines en éloignent les ruminants. l’aventure «Electricité du pourghère à  Garalo » débute en 2006. Les sceptiques convaincus Aujourd’hui, 325 ménages ont accès à  l’électricité grâce à  une génératrice de 300 kW installée par l’ONG Mali Folkecenter en partenariat avec l’AMADER(Agence Malienne pour le Développement de l’Electrification Rurale). Et ce de 16heures à  1 heure du matin tous les jours. Les enfants peuvent étudier la nuit et les habitants se promener sous l’éclairage public sans craindre les morsures de serpents. Mais plus important encore, de nombreuses activités se sont développées, permettant une amélioration substantielle des conditions de vie des populations. Administration, hôpitaux, écoles, commerces, tous bénéficient de l’électricité de la centrale. Les sceptiques ont été convaincus et aujourd’hui, « on reçoit tout les jours des demandes de raccordement ». Mamadou Kané voudrait renforcer les capacités du réseau d’adduction d’eau et fournir plus de familles. Seuls 20% de la population ont accès à  l’eau et il voudrait bien avoir une autre pompe et un château d’eau plus grand pour que tous aient de l’eau potable. «Je vous avais dit que pour la vie, il y a quatre piliers. l’eau, l’électricité, C’’est bon. J’ai aussi obtenu l’installation d’un relais de l’ORTM (radio et télévision publique) et des deux opérateurs de téléphonie mobile. Aujourd’hui, Garalo est au courant de tout ce qui se passe dans le monde. Nous sommes sortis de l’ignorance. Il me reste seulement une chose maintenant, C’’est la route » affirme le vieux monsieur qui dit prier pour que « Le Bon Dieu » lui donne de réaliser cela aussi pour sa localité. « J’ai même reçu une promesse d’un homme politique » ajoute-t-il sur le ton de la confidence. Ibrahim Togola, le Président de l’ONG Mali-Folkecenter, qui est devenu un ami de Mamadou Kané au fil des années, dira « si tous les villages maliens avaient un homme comme lui, C’’en serait fini de la misère depuis bien longtemps »…

Electrification rurale : Kébila dotée d’une centrale au biocarburant

Kébila est une commune rurale du cercle de Kolondiéba. l’inauguration de la centrale est prévue pour février 2011. Sa construction coûtera 180 millions de Fcfa.l’installation qui sera alimentée avec de l’huile de pourghère, est financée par l’ONG Malifolkcenter et ses partenaires. Le président de l’ONG Malifolkcenter Ibrahima Togola a expliqué que la centrale ne fournira pas que de la lumière. Elle permettra aussi de booster le développement local en facilitant la transformation des produits locaux. Sans compter que les paysans qui se lanceront dans la production du pourghère, auront un débouché sûr. Déjà , la commune compte 84 ha de pourghère. Mais cela ne suffit pas pour que le village abrite une unité d’extraction de l’huile du pourghère. Ibrahima Togola a expliqué que si Kébila veut recevoir cette unité de transformation, pourvoyeuse d’emplois locaux notamment, les habitants doivent planter au moins 1500 ha de la plante oléagineuse. « Vous êtes en compétition avec d’autres localités », a-t-il averti les habitants des 31 villages de la commune de Kébila qui se sont engagés par la voix de leur maire à  relever le défi.La centrale électrique sera composée de 2 groupes capables d’électrifier 150 familles en plus de l’administration. Pour s’abonner, chaque famille doit s’acquitter d’une somme 15.000 Fcfa. Le kwh coûtera 195 Fcfa. Ibrahima Togola a averti que ceux qui ne paieront pas leurs factures, se verront priver du service de l’électricité. « La pérennité de l’opération dépend du paiement des factures », a-t-il précisé. Quant au ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, il a lui aussi insisté sur l’importance du paiement des factures. Il a rappelé ensuite que ce projet de Malifolkcenter cadre bien avec le programme d’électrification du gouvernement en direction des zones rurales. Le ministre Sangaré a exhorté les habitants de la commune de Kébila à  se battre pour accueillir l’unité d’extraction de l’huile de pourghère. « Vous réussirez à  abriter cette unité en plantant le maximum d’arbres », leur a-t-il lancé. La transition était toute trouvée pour parler du programme spécial de reboisement que son département a lancé à  l’occasion du cinquantenaire. Dans son plaidoyer pour participation de tous les citoyens au reboisement, Tiémoko Sangaré a demandé que chacun de nous plante son arbre du cinquantenaire. « En plus de cela, vous pouvez associer l’arbre à  chacun de vos événements heureux. Celui qui se marie, peut planter un arbre en symbole de son union. Celui qui a un enfant peut planter un arbre en signe de son amour pour son bébé », a-t-il expliqué. Le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement a également mis en garde contre la coupe abusive du bois, les feux de brousse. Il a annoncé que dans les cercles de Bougouni, Yanfolila et Kolondiéba, l’exploitation du bois d’œuvre est désormais interdite. « Toute personne qui se présentera à  vous avec un papier dans ce sens, quelque soit la signature apposée sur le document, rejetez le. C’’est du faux. Ce genre de permis n’est plus délivré », a-t-il assuré en demandant aux bergers d’éviter de mutiler les arbres pour nourrir leurs animaux.

Tournée d’ ATT en 5è région : Bandiagara, Djenné et Sofara illuminées

Inaugurées le 22 février 2010, les installations de Bandiagara concernent la réalisation d’un réseau de 11 000 m de longueur, la pose de 270 lampadaires pour l’éclairage des voies et lieux publics et à  l’installation d’un groupe électrogène de 400 kilowatts. Le coût total de ces travaux s’élève à  258 622 125 de Fcfa (hors taxes). Résoudre le problème d’eau et d’electricité Au cours de la cérémonie inaugurale, le Maire de la Commune urbaine de Bandiagara, M. Mousseà¯ni Saye, a invité le Président ATT à  s’atteler à  la résolution définitive du problème d’eau à  Bandiagara. Selon l’élu, malgré les investissements consentis par l’Etat, Bandiagara manque d’eau depuis 12 mois. M. Saye a également demandé au gouvernement de poursuivre les efforts d’extension du réseau électrique et de la réaliser la route Bandiagara-Ningari-Tedie-Douenza. En réponse à  la requête du Maire Mousseà¯ni Saye, le Ministre de l’Energie et de l’eau, dira que la pénurie d’eau à  Bandiagara, s’explique par l’irresponsabilité des élus sortants et entrants. Pour preuve, indiquera-t-il, à  Bandiagara, il n’y a même pas de comité de gestion des installations hydrauliques réalisées à  coût de millions (plus de 700 millions de Fcfa). Afin de palier à  ce problème, des travaux d’urgence seront réalisés dans 10 jours. Ce qui «Â augmentera de 10m3/h la quantité d’eau disponible et de 30 m3/h dans les 15 prochains jours », a déclaré le Ministre. Aussi, le Ministre a invité les populations de la Commune urbaine de Bandiagara à  s’approprier des nouvelles installations. Mais aussi à  prendre une part active dans leur pérennisation. Notamment, en payant les factures d’électricité et en veillant rigoureuse sur les ouvrages et équipements. Répondant au Maire, le Président de la République, pour sa part a indiqué qu’il n’a pas besoin d’être motivé par qui que ce soit pour faire quelque chose à  Bandiagara. Car C’’est dans cette ville que repose en paix la mère de notre Président, il y a 55 ans de cela. «Â Je suis de Bandiagara, C’’est pour quoi J’inscris Bandiagara sur la liste des bénéficiaires des plus grands projets du gouvernement que sont la construction des logement sociaux, l’éclairage public, les aménagements… », a ajouté ATT. En poursuivant, le Président dira qu’ «Â ici, à  Bandiagara, il y a des responsables qui ne sont pas des responsables. C’’est pourquoi le problème d’eau persiste. ». Il a d’ailleurs pris l’engagement de faire ce problème d’eau, une affaire personnelle. Par ailleurs, le Président a annoncé la réalisation de 50 logements sociaux à  Bandiagara dans les prochains jours. Djenné : que la lumière soit ! Après Bandiagara, ce fut l’étape de la ville historique de Djenné (23 février 2010). Par inauguration il s’agit aussi des installations de Djenné. Ici, les travaux ont consisté en la réalisation d’un réseau électrique de 11 000 m et la pose de 240 lampadaires pour l’éclairage public. Le coût total de ces travaux s’élève à  260.547.850 Fcfa (hors taxe). Pour le Maire de la Commune urbaine de Djenné, M. Bamoye Sory Traoré, la réalisation de ces deux projets contribuera sans nul doute à  améliorer les conditions socio-économique des populations locales. Il a par ailleurs, sollicité l’appui du gouvernement pour l’extension du réseau électrique, la construction des locaux du lycée et d’un complexe sportif. Le PDES en marche Pour sa part, le Ministre Mamadou Diarra a rappelé que ce projet est un chantier du PDES qu’il et s’inscrit dans le cadre du projet d’éclairage public des 7 localités du Mali. Il est financé par la Banque Islamique de Développement (BID) et le budget d’Etat à  hauteur de 3,2 milliards de Fcfa et 258 millions de Fcfa respectivement. «Â Il me plait de faire remarquer que la mise en service très prochaine de la nouvelle centrale électrique de Djenné sur financement de l’EDM-SA permettra d’améliorer le qualité du service, pour le bien être des usagers de l’électricité dans cette citée historique », a ajouté le Ministre. Selon le Président ATT, l’éclairage public C’’est la sécurité, la commodité et l’économie nocturne. Par ailleurs, le Président a annoncé la liste des projets que le gouvernement entend réaliser à  Djenné dans les prochains jours. Il s’agit de la construction du lycée de Djenné en 2011 dont le financement est déjà  acquis. Il y a aussi la construction d’un centre de santé (début 2011) et de 50 logements sociaux cette année. Aussi, le chef d’Etat a remis un chèque de 10 millions de Fcfa au Préfet de Djenné pour l’aménagement du terrain de football et de basket-ball. En outre, le Président a promis aux femmes de Djenné un centre d’éducation cette année. l’étape de Sofara De Djenné, ATT s’est rendu à  Sofara, dernière étape de cette série d’inauguration. Réalisé par la mairie de Fakla dont Sofara est le chef lieu, en collaboration avec la Société de Production et de gestion d’Electricité (SPGE) le projet d’électrification de Sofara porte sur l’alimentation en électricité de 570 clients domestiques, socio-communautaires et productifs. D’un coût total de 203 millions de Fcfa dont 152 millions de subvention de l’AMADER et 51 millions de Fcfa de contribution personnelle du Projet SPGE et la mairie de Fakala, le projet s’inscrit dans le cadre de son partenariat avec l’AMADER. La longueur totale du réseau de distribution est 9 km en basse tension pour une puissance installée de 200 KVA : « l’inauguration de ces installations est la preuve que le PDES est en marche dans la commune rurale de Fakala », a déclaré le Maire, M. Allassane Guindo au cours de la cérémonie inaugurale. Ce dernier a, par ailleurs, exhorté l’AMADER à  poursuivre ses efforts d’extension du réseau électrique.Pour le Ministre, cette cérémonie inaugurale est la concrétisation d’un volet essentiel de la vision du Président ATT pour le développement de notre pays, à  savoir la valorisation du secteur rural. Pour M. Mamadou Diarra, des dispositions sont en cours pour étendre ce réseau à  toutes les zones non encore couvertes. « Je suis fier des actions posées par la mairie de Sofara et je participerai à  toutes les actions que ladite mairie entend mener », a souligné, le chef d’Etat. Aussi, le Président a remis un chèque de 5 millions de Fcfa au sous préfet de Sofara. Les sous perçus serviront à  aménager le terrain de foot de ladite localité, ainsi que l’achat de 2 ballons et d’un carton de chaussures à  la jeunesse de Sofara. l’AMADER, pour étendre le réseau d’électrification Notons que l’AMADER est créée en 2003. Elle a initiée le présent projet et les 127 électrifications rurales. En tant qu’outil du gouvernement, n’a ménagé aucun effort pour jeter les bases de son programme d’électrification rurale, en partenariat avec des opérateurs nationaux et étrangers du secteurs privé, et de concert avec les populations des localités concernées. Elle apporte un concours financier sous forme de subventions aux opérateurs pour la réalisation des projets d’électrification rurale. De même, les actions de l’AMADER ont permis de porter le taux d’accès à  l’électricité en milieu rural de moins de 1% en 2004 à  plus de 12% en fin 2009. Partout o๠le Président est passé, C’’est une foule immense qui l’a accueilli. Les installations vont certainement booster les activités génératrices de revenus dans ces localités. Pour la circonstance, le chef de l’Etat malien était accompagné de personnalités dont le Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Mamadou Diarra, le Président du Conseil d’Administration de l’EDM-SA, M. Issoufi Maà¯ga, le PDG de l’AMADER, M. Ismaà¯l O Touré, a inauguré, du 22 au 23 février dernier, les installations électriques de Bandiagara Djenné et Sofara. A noter que, pour la circonstance le chef de l’Etat malien était accompagné de personnalités dont le Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Mamadou Igor Diarra, le Président du Conseil d’Administration de l’EDM-SA, M. Issoufi Maà¯ga et le PDG de l’AMADER, M. Ismaà¯l O Touré,.