Tournoi UEMOA: les Aigles n’iront pas en finale

Cette fois-ci non plus ne sera pas la bonne. Les Aigles du Mali ne joueront pas la finale de la 6è édition du tournoi de l’UEMOA. L’équipe nationale a été éliminée hier, suite au match nul 1-1 face au Togo. C’était pourtant les Maliens qui ont dominé la rencontre, emmené par le capitaine Soumaà¯la Diakité très en forme. L’ouverture du score par les Aigles est donc logique en fin de 1ère période, but marqué par Adama Traoré à  la 41è minute. Si les choses en étaient restées là , la qualification était assurée pour la sélection malienne, puisqu’au même moment, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso étaient à  égalité 0-0 dans l’autre match du groupe. Les dieux du stade ne l’entendaient malheureusement pas de cette oreille. Dès la reprise, la défense malienne se verra trompée par les Eperviers qui marquent par l’intermédiaire de l’attaquant togolais, Kondo Ariaiyawou (55è min), le but qui mes qualifient. Zéro défaite pour les Aigles Un deuxième but aurait pu ramener l’espoir dans les rangs des supporteurs maliens, qui priaient en même temps pour que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso fassent match nul ou que les Elephants gagnent leur match. Malheureusement, les Eléphants et les Etalons du Faso se quitteront dos à  dos au stade Robert Champroux (2-2), mais les joueurs de Djibril Dramé ne parviendront jamais à  marquer ce deuxième but qui leur aurait ouvert les portes de la finale. Le Mali quitte ainsi la compétition sans perdre (3 matches, 1 victoire, 2 nuls, 2 buts marqués, 1 encaissé soit 5 points), terminant deuxième du groupe derrière le Burkina Faso qui compte le même nombre de points mais avec une différence de buts favorables (+5 contre seulement +1 pour les Aigles). Les Etalons du Faso connaà®tront leurs adversaires de la finale ce jeudi à  la fin de la troisième et dernière journée de la poule B. Le Niger, le Sénégal et le Bénin sont en lice pour la place.

CAN 2012 : Le lion de la Téranga ne rugira pas

C’’en est fini de la CAN 2012 pour Amara Traoré et ses hommes. Le Sénégal a été éliminé hier mercredi de la Coupe d’Afrique des nations (2-1) par une Guinée équatoriale organisatrice et qui ne veut pas faire de la figuration dans la compétition. 156ème équipe mondial au classement FIFA, la Guinée-Equatoriale qui participe à  son premier grand tournoi international passe pour le second tour. Ce « petit poucet » de la CAN jouera même le juge d’arbitre dans l’attribution du dernier billet, contre la Zambie dimanche qui part favorite. Déjà  battus en ouverture par la Zambie (2-1), les Sénégalais eux n’ont donc plus aucune chance de voir les quarts de finale et leur dernier match, face à  la Libye dimanche, se déroulera pour sauver l’honneur. Les « zéros »Â… A Dakar comme dans tout le pays et dans la diaspora, on est très amer. «Le Sénégal n’a pas d’entraà®neur ; nous avons des bons joueurs qui sont très mal utilisés » indique un supporter interrogé par koaci.com dans les rues de Yoff. Analysant le match, il laisse entendre que le sélectionneur ne sait pas utiliser ses hommes. « Il nous faut un animateur dans le jeu :C’’est ce qui manque à  cette équipe » martèle un autre supporter. La presse a descendu en flammes l’équipe et le sélectionneur national. « Le peuple sénégalais a nourri le rêve d`accueillir, à  l`issue de la CAN, les +Lions+ en héros. A la place, ce sont des +Zéros+ qui ont réussi l`exploit d`être éliminés au premier tour. (…) Pathétique », affirme Sud Quotidien, qui titre à  sa Une: « Les +Zéros+ rentrent à  la maison ». Le sélectionneur lui défend ses joueurs et appelle les supporters à  la compréhension et à  la patience. « J’ai un sentiment de frustration parce qu’on était venu avec des ambitions » déclare Amara Traoré. Pour lui, il y’a une nouvelle génération qui est là  et qu’il faut laisser grandir. Un effectif qu’il entend conduire pour les prochaines compétitions. Le malheur des uns… Et pendant que le peuple sénégalais pleure à  chaudes larmes, les clubs européens et surtout français sont tout contents de cette fin brutale de l’aventure équato-guinéenne des Lions. Et pour cause ! Leurs effectifs s’étaient considérablement appauvris depuis l’appel en sélection de joueurs comme Souleymane Diawara (Marseille), Kader Mangane (Rennes) ou encore Cheick M’Bengue (Toulouse). Ce jeudi, dans le groupe B, l’Angola rencontrera le Soudan, et la Côte d’Ivoire, le grand favori de cette poule, son voisin du Burkina. Espérons pour les supporters ivoiriens que Didier Drogba et autre Yaya Touré ne soient pas trop pressés de rentrer dans leurs clubs !

Afro basket « Libye-2009 » : la débâcle des Aigles

Le 25ème Championnat d’Afrique des nations de Basket-ball masculin devrait connaà®tre son épilogue aujourd’hui avec le match final qui opposera l’Angola à  la Côte d’Ivoire. Sur 8 matchs disputés, le Mali n’a en remporté que 4 à  savoir les matchs contre l’Egypte, le Mozambique, la Côte d’Ivoire et la Lybie. Et pourtant les Aigles du Mali étaient partiS grand favori de cette compétition, et qui a regroupé les leaders du basket africain. D’ailleurs, au cours d’une interview, l’entraà®neur des aigles du Mali, Hugues Occansey, a rappelé « tout l’engagement » de ses poulains. Ainsi, au nombre des succès de l’équipe malienne, il faut noter sa victoire (du vendredi 07 août) sur l’Egypte par le score de 67-47. Ce match était la 2ème victoire des aigles en trois sorties. Selon certains observateurs de nombreuses failles ont émaillé le système de jeu de l’équipe malienne. « Les Aigles ont commis beaucoup de fautes, dont de nombreuses pertes de balles qui ont profité à  l’équipe adverse. Ils doivent corriger leurs lacunes. Toute fois, ils ont eu droit à  une préparation digne de ce nom. Ce qui a certainement fait que, d’entrée de jeu, ils ont fait douter l’indécrottable équipe Angolaise, quintuple championne en titre et grande favorite de la compétition, en s’inclinant par une courte de 5 buts, soit 74-79. En effet, les notres tenaient tête aux grands favoris tels l’Angola, le Sénégal, la Cote d’Ivoire. Par ailleurs, il faut noter que le niveau de la compétition était très élevé, et à  vrai dire, le niveau des équipes africaines progresse à  chaque compétition.