JCI Bamako Élite offre des kits scolaires à Badalabougou

Connu pour être dynamique grâce à  son implication dans le cadre de la solidarité et des actions humanitaires, la JCI Bamako à‰lite a sacrifié une fois de plus à  sa traditionnelle activité humanitaire ce samedi 9 avril à  l’école Fadi N’Gourou à  Badalabougou. Ils étaient nombreux les parents d’élèves, les membres de JCI Mali à  être présents à  cette cérémonie inscrite dans le plan d’action 2016 de l’organisation locale. Il faut rappeler que c’est avec la collaboration du collectif plus jamais ça que la JCI Bamako élite a initié ce projet. En effet, ce sont plusieurs cartons de cahier et bics qui ont été remis au directeur de l’école qui n’a pas caché sa satisfaction, « c’est une fois de plus un plaisir de recevoir ces kits scolaires qui faciliteront l’éducation des élèves », a-t-il dit. Des enfants ont également été parrainés par certains membres qui se sont engagés à  prendre en charge les frais de scolarité de ceux-ci. Quant à  la représentante du président local de la la JCI Bamako élite empêché, elle dira que son organisation souhaite apporter sa pierre à  ‘édification du Mali notamment dans le cadre de la formation. Une remise symbolique a mis un terme à  a cérémonie.

JCI Bamako Elite solidaire des orphelins pour l’Aid

La jeune chambre internationale Bamako Elite a ce jeudi, la veille de la fête de l’Aà¯d El-Fitr, procédé pour la cinquième fois à  la remise de dons aux enfants orphelins et aux personnes démunies. Cette 5è édition de remise des dons s’inscrit dans le cadre de la JCI Solidarité. Composé de plusieurs paquets de thé, des kilos de la viande de bœuf, des bouteilles d’huile et des sacs de riz, mil et haricot, la remise des dons a été possible grâce a l’apport infatigable de son parrain, Sory Kemesso, a témoigné Abdel Karim Konaté, président de la JCI Bamako élite. La cérémonie a débuté avec la lecture du coran suivi du discours de quelques membres de l’organisation notamment Abdel Karim Konaté qui n’a pas hésité de mettre en exergue l’égalité de tous. Cette remise est faite a l’égard des enfants orphelins qui n’ont pas eu la chance d’avoir les parents en vie mais qui ont le droit de célébrer les moments de fête telle que celle de la fête de Ramadan, a t-il déclaré. A tour de rôle, chaque intervenant remerciera les partenaires stratégiques dudit projet. Deux grandes remises aux orphelinats, ASHED( association pour le soutient des handicapés et des enfants démunies) et ASE (association pour la sauvegarde de l’enfance) seront effectuées par le parrain accompagné du président de la JCI-Bamako élite. Un geste symbolique et notoire qui mettra fin à  la cérémonie.

Reconquête du nord Mali : les bérets rouges incontournables

Le 33ème régiment des commandos para est un corps d’élite de l’armée malienne. Communément appelés bérets rouges au Mali, ces hommes ont fasciné beaucoup de jeunes maliens qui voulaient devenir commandos para. Avec le leadership des bérets verts, les bérets rouges ont perdu de leur aura. Et pour cause, l’échec de leur tentative contre coup d’état du 30 avril a porté à  conséquence. Certains furent arrêtés, d’autres portés disparus. En bref le 33è régiment commando para n’existe plus dans le rang de l’armée malienne. Mais avec l’imminence d’une intervention de la communauté internationale au nord du Mali, le rôle des bérets rouges est largement revisité dans les milieux militaires et politiques. Boubacar Doumbia, ancien béret rouge témoigne : « le régiment des commandos para créé au lendemain de l’indépendance en 1961 a été au C’œur des défis auxquels les forces de défense et de sécurité ont eu à  faire face au Mali ». Ce vieux sexagénaire explique que ce régiment commandos para est composé d’éléments aguerris, formés pour les missions difficiles et doit au plus vite être restauré pour retrouver toute sa place au sein de l’armée malienne. Qui peut devenir un commando ? Face à  la complexité de la situation du Nord Mali, la reconquête du nord nécessite ces hommes formés pour occuper les premières ligne de front, poursuit notre interlocuteur, à  la retraite. Toujours, selon le lieutenant Boubacar Doumbia, le bataillon des commandos para est un corps de troupes aéroportées qui intervient dans ses situations difficiles. Dans ce corps d’élite, les candidats sont sélectionnés après la formation militaire de base de six mois. Ensuite ils sont soumis à  un test physique et moral pour intégrer le régiment. « Les candidats retenus sont ensuite soumis à  une formation rigoureuse de 45 jours à  deux mois appelée formation commandos ». Après ces différents étapes, les futurs commandos au cours de la formation doivent réussir six sauts (largage par avion) pour avoir le brevet de parachutage. Les éléments ainsi formés sont aptes et prêts à  intervenir sur tous les terrains et dans toutes les conditions pour accomplir n’importe quelle mission. La restauration de corps d’élite est une nécessité. Le président de l’assemblée nationale Younoussi Touré, lors de la session d’octobre 2011 avait souhaité l’unité de l’armée pour la reconquête du nord Mali.

La JCI Bamako Elite appelle tous les jeunes à l’unité nationale

Comment avoir la bonne information et mieux comprendre le conflit au Nord du Mali ? Comment distinguer le vrai du faux depuis qu’a éclaté la rébellion du MNLA le 17 janvier dernier. Comment avoir les clés pour agir en tant que citoyen dans le contexte de crise au Nord Mali ? Pour répondre à  toutes ces interrogations, la branche Bamako Elite de la Jeune chambre internationale (JCI) Mali a initié une conférence débat, avec pour invité d’honneur Soumeylou Boubèye Maiga, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération internationale. Les thèmes développés lors de ce débat s’articulaient autour de la gestion de la crise du Nord et du rôle de l’Union Africaine dans le conflit. A cette conférence présidée par la Présidente Nationale de la Jeune Chambre Internationale Mali, Maiga Adjaratou Thiam, et Mme Camara Assa Diakité, présidente de l’OLM Bamako Elite, étaient réunis d’autres experts de la question du Nord. Claude Tounkara, Chargé des relations avec l’Union Africaine au Ministère des Affaires étrangères, Kissima Gakou, conseiller technique au Ministère de la Défense, Mamadou Diagouraga, Directeur national de la police, et plus inattendu, Moulaye Ahmed, un ancien membre de la rébellion. Avec un tel panel, le ton a été donné très vite, sur le rôle du gouvernement dans ce conflit. Le spectre des vieilles rébellions Si Mamadou Diagouraga, Directeur national de la police évoque d’abord la première rébellion de 1963 et qui a éclaté sous Modibo Keita, en soulignant le conséquences de cette dernière, il précise également l’importance des frontières tracées par les colons. Alors, d’o๠est venue l’idée d’indépendance des peuples du Nord ? Des années 90 ? Lors de la deuxième rébellion ? Les accords de Tamanrasset en 1990 et le Pacte National en 1992 ont pourtant contribué à  étouffer ces velléités qui ont resurgi à  nouveau en 2006 lors de la troisième rébellion. Suivirent les Accords d’Alger, du 4 juillet 2006 qui constituent un nœud aujourd’hui dans la restauration de l’unité nationale, face à  son application. Le problème a resurgi, le 17 janvier dernier avec les attaques de Ménaka puis celles d’Aguelhok o๠un massacre fut perpétré par les éléments du MNLA, le mouvement National de Libération de l’Azawad sur l‘armée Malienne. Le Nord, une région poreuse Pour Soumeylou Boubèye Maiga, qui n’aime pas parler de Nord Mali, puisque cela lui fait penser au Sud Soudan, il faut plutôt mentionner les régions nord du Mali. Pour des raisons historiques et géographiques, 4 causes définissent la situation de ces régions vulnérables. Premièrement, ce sont des zones d’économie informelle, structurellement vulnérables et lieux d’anciennes rébellions, soumis à  toutes sortes de trafics et d’échanges parfois liés à  la fraude. De là  sont nées des revendications territoriales liées à  des désaccords communautaires. Le ministre cite ensuite le trafic de drogue qui sévit dans la région. La criminalité transfrontalière qui agite la bande sahélo-saharienne de façon générale. Le Sahel étant une passerelle du trafic de drogue provenant d’Amérique Latine . On estime à  environ 50 000 tonnes, la drogue ayant transité dans la zone, à  savoir 1/3 de la consommation européenne. Troisième point faible du Nord, la présence d’AQMI dans la zone. Un présence qui a contribué à  installer une base logistique de groupes liés à  Al Qaeda. Avec les enlèvements, les attaques et le trafic de drogue. Enfin, Soumeylou Boubèye Maiga mentionnera le problème de gouvernance qui se pose au Nord. Avec une superficie de 800 000 km2, le nord du Mali constitue à  lui seul 62% du territoire national, comment administrer un région constituée par moins de 10% de la population et faire en sorte que cette population participe au développement local ? Des défis qui n’ont pas trouvé toutes leurs réponses. Les conséquences de la crise libyenne De manière générale, il faut une connaissance physique du territoire national pour comprendre ce qui se passe au Nord, rappelle le ministre. Mais d’après Boubèye Maiga, les conséquences de la crise libyenne sont évidentes : « Nous n’aurions jamais connu ces attaques rebelles et il n’y aurait jamais eu un tel déploiement d’armes et de matériel militaire sans le retour de ces combattants de Lybie. Sinon, comment comprendre que ces gens qui ont fui une guerre, viennent nous en imposer une autre ? ». Quant à  l’indépendance de l’Azawad, rappelle Soumeylou Boubèye Maiga, elle ne repose sur aucune réalité, ni sociale, ni économique, cette revendication n’est point fondée. Et de réaffirmer qu’on « ne négocie point l’intégrité du territoire national. Quelle légitimité a le MNLA à  réclamer la libération d’un territoire ? » Pour appuyer le ministre dans ses propos, Moulaye Ahmed, un touareg, ancien membre du Front Islamique de Libération de l’Azawad (FILA), qui a assisté à  l’élaboration du Pacte National en 1991, et partisan de l’Unité nationale affirme : « A Tombouctou, nous n’avons peur de personne, ni du MNLA, ni de qui ce soit et jamais nous ne ferons la partition du pays, le nord du Mali, ce sont des Touaregs, des peuls, des sonrais, aucun d’entre eux ne peut dire, je réclame la libération de l’Azawad…». « Nous ne pouvons encourager ceux qui veulent séparer le territoire sur la base de revendications identitaires et portées par les armes.. », ajoutera Soumeylou Boubèye Maiga. Et cela d’autant que ceux qui parlent au nom du MNLA, le font depuis l’étranger, dira Mamadou Diagouraga. La conférence organisée par la JCI Bamako Elite a fait consensus autour de ce concept d’Unité national. Face aux questions des journalistes, chaque intervenant a pu étayer son propos et rappelé que la communication en temps de crise est très compliquée. Si l’on a reproché au pouvoir son silence sur les tueries d’Aguelhok, le ministre Maiga, ancien directeur de la Sécurité d’Etat, précisera que toue information n’est pas communicable au grand public. Les médias ont donc leur rôle à  jouer dans la diffusion de l’information mais avec prudence. Tout comme les initiatives de dialogue et de recherches d’informations sont les bienvenues comme celle organisée par la jeune chambre Bamako Elite. « Je le répète, nous sommes à  votre service, C’’est là  même notre devoir, servir les citoyens de ce pays », a précisé Boubèye Maiga. Pour parachever cette campagne d’information et de sensibilisation, la Jeune Chambre Bamako Elite compte lancer dans les jours à  venir une campagne nationale d’affichage sur l’Unité Nationale comme l’illustre l’affiche et le slogan qui y figure : « Je suis Malien…». Une manière de faire passer le message selon lequel, chaque citoyen, est impliqué dans la question du Nord. Et les jeunes qui composent la JCI de Bamako, n’entendent pas rester les bras croisés et agir à  leur manière, ce dont s’est félicité, Soumeylou Boubèye Maiga, à  l’issue de la conférence tenue le 25 février à  l‘hôtel Radisson de Bamako.