Recrutement dans la fonction publique : le concours lancé

C’est ce 03 janvier  2022 que commence la réception des dossiers de candidature au concours direct de recrutement dans la  fonction publique de l’Etat. C’est ce qu’a annoncé la ministre du Travail de la fonction publique et du dialogue social, madame Diawara Aoua Paul Diallo.

Au total, ce sont 883 emplois qui sont mis en compétition. Toutes les catégories (A, B2, B1 et C) et tous les secteurs d’activité sont concernés. Les centres de concours sont ceux de  Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Bamako. Les candidats des autres régions peuvent s’inscrire sur les sites de leurs choix. Les dossiers de candidature qui sont reçus pour les candidats de Bamako au centre national des concours pour la fonction publique et au niveau des gouvernorats pour les régions, le seront jusqu’au 1er février 2022.

A noter désormais un changement dans l’âge des candidats. Alors que le minimum est de 18 ans pour toutes les catégories, il est de 43 ans pour la catégorie A, 38 ans pour les catégories B et 35 ans pour la catégorie C.

Les concours se dérouleront les 19 et 20 février et les 26 et 27 février 2022 dans les centres régionaux et le District de Bamako. Aussi cette année en raison de l’insécurité persistante sur le tronçon Mopti Tombouctou, la région de Tombouctou est désignée comme centre de concours.

Emploi : Ces secteurs qui recrutent

Vers quoi s’orienter pour trouver un emploi ? En dépit de la crise généralisée du marché professionnel au Mali, certains secteurs font de la résistance et proposent des postes à pourvoir. Selon les données du cabinet Macconsulting, spécialisé en gestion de ressources humaines et qui se fixe comme crédo « Un jeune, un emploi », le secteur commercial est le plus dynamique. Les commerciaux sont très demandés par de nombreuses entreprises, même si les types d’offres ont pour la plupart une durée très limitée et que les conditions salariales ne sont pas toujours des plus optimales. À côté, informaticiens, développeurs ou encore web designers sont aussi des profils recherchés. Le BTP recrute aussi. Il est en quête de plus de main d’œuvre, sans jeu de mots. C’est un secteur en plein essor, en témoignent les nombreux chantiers dans la ville de Bamako et ailleurs. Dans les mines, selon le cabinet, il est aussi difficile de trouver du personnel. Les études dans cette filière étant très coûteuses. Sur la toute nouvelle plateforme Malibaara lancée par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), les offres pour les mines, regroupées dans la même catégorie que l’industrie et la production, sont les plus nombreuses. Suivent de près l’éducation (ONG très souvent), le triplet transport – transit – logistique, l’administration, les BTP et le commerce. Évolution des techniques de l’information oblige, le secteur des NTIC est aussi recruteur.

B.S.H.

Emplois au Mali: Le collectif BiTon se remobilise

C’est à la faveur d’une conférence de presse tenue ce 10 octobre 2017, le collectif BiTon relance sa campagne sur la problématique de l’emploi au Mali. Il envisage un meeting le samedi 14 octobre 2017. Pour rappel, le collectif BiTon  est une association qui lutte pour une éducation pour tous et pour une liaison entre  les études  et les emplois.  Il a été créé le 13 juillet 2015 suite à la promesse de 200.000 emplois promis par le président de la république. « BiTon est un espace de rencontre pour les demandeurs d’emplois et nous  les aidons à avoir de l’emploi » explique Sega Diarra, président du collectif Biton. Qui s’interroge sur le système éducatif malien et rappelle que selon le dernier rapport de l’Unesco, le taux de scolarité au Mali était de 89 % contraire de 75% en 2011. « Le système éducatif a démarré sur une bonne base, c’était une éducation de qualité et une formation qui aboutissait à un emploi.  Compte tenu du taux de scolarisation des enfants qui augmentent d’année en année. «  Nous devons  tous réfléchir pour résoudre ce problème de formation –emploi » a déclamé Sega Diarra.

« Le collectif a décidé  de ne pas mettre tout le fardeau sur le gouvernement » nuance M. Diarra. Il ira donc à la rencontre des jeunes demandeurs d’emploi de Kayes à Kidal pour échanger et dégager des pistes pour arriver au plein-emploi au  Mali. « Nous organisons le samedi 14 octobre 2017 au palais de la culture un meeting à 09H00 », informe BiTon qui invite les jeunes à participer à cette rencontre d’information.    

 

Economie: « Emplois verts », qu’est ce que c’est?

Journaldumali.com: Qu’est ce qu’on appelle « emploi vert »? Mohamed Y. Sokona: Une économie verte est une économie qui permet d’avoir le plus petit impact possible sur l’environnement. Et tous les secteurs sont concernés, que ce soit l’agriculture, l’industrie, l’énergie et même l’administration. Les emplois verts ce sont ceux tous ceux qui permettraient de mettre en place cette économie verte. Pouvez-vous nous donner des exemples? On commencera évidemment par les emplois qui sont dans le secteur des énergies renouvelables. Comme par exemple la fabrication, la distribution et le montage de panneaux solaires qui sont utilisés pour produire de l’énergie sans polluer. Il y a également le secteur des audits énergétiques. Ce sont des gens dont le travail consiste à  évaluer la consommation d’énergie d’une activité ou d’une construction et à  proposer les meilleures solutions pour en économiser. Ils proposent aussi des solutions pour réduire les émissions de carbone qu’une activité avait causé par des actions de reverdissement comme par exemple, la plantation d’arbres. Il y a aussi ceux qui travaillent sur l’hydraulique, particulièrement l’utilisation des eaux de pluie qui sont récupérées pour plusieurs usages. Et puis, il y a un emploi vert que nous connaissons déjà , C’’est la collecte de déchets. Les collecteurs de déchets travaillent pour que nos villes et villages restent propres et vivables ! Il y a aussi des emplois que l’on ne considère pas comme verts, mais que l’on peut verdir. Par exemple, au niveau administratif, quelqu’un qui construit un building administratif, peut inclure dans son dossier que le bâtiment doit être construit suivant des normes environnementales, eh bien, il crée de l’emploi vert. Le « verdissement » des économies est un terme en vogue, surtout dans les pays développés. En Afrique et particulièrement au Mali, o๠en sommes-nous? Nous avons de grands potentiels pour verdir nos économies. Déjà , en termes d’énergie, nous utilisons une très petite part des énergies renouvelables (eau, soleil, vent) dont nous disposons. Et le résultat est que notre facture énergétique est plus élevée que celle des pays développés. Je peux dire que nous ne sommes pas encore vraiment dans la dynamique du verdissement des économies africaines, même si des efforts sont faits. Mais le potentiel est là . Et surtout, il y a des expériences qui marchent et que nous devons dupliquer. Par exemple, dans le domaine de l’agriculture et de la maitrise de l’eau, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie arrivent aujourd’hui à  récupérer plus de 90% des eaux de pluies, au Mali nous n’avons même pas les 1%, alors qu’on pourrait faire comme les autres et arroser nos champs sur une plus grande période. 15 et 60 millions d’emplois verts en 2020, C’’est le chiffre avancé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Comment y arriver? Je parle beaucoup de l’agriculture parce que C’’est le moteur de nos économies. Mais, en réalité, il y a aussi la gestion des déchets, et dans le secteur administratif également, il y a des méthodes que l’on peut mettre en place pour verdir certains emplois. C’’est pourquoi, je ne crois pas trop quand on dit qu’on va créer des millions d’emplois. à‡a va en créer, cela est indéniable mais je crois surtout que la révolution sera que les emplois d’aujourd’hui qui fonctionnent sur un mode polluant, se transformeront en emplois verts. En réalité, à  la base, toute économie est verte, parce qu’elle dépend de la nature. l’agriculture vient de la nature, les énergies fossiles également, maintenant, le défi, C’’est de limiter au maximum l’impact que l’on a sur elle quand on utilise tous les produits qu’on y prélève. Et ce, dans tous les domaines. Ce sera donc quitter un cercle vicieux pour un cercle vertueux? C’’est cela exactement. Utiliser certains outils comme moyens pour verdir les autres secteurs. Il faut sortir du cercle vicieux d’utilisation de la terre avec les impacts négatifs, pour rentrer dans une utilisation plus sobre et plus adaptée aux impacts des changements climatiques qui, cela est indéniable, frappe aujourd’hui nos économies de plein fouet.

Plan social à la Sotelma : des centaines d’employés en attente

Depuis le 31 juillet 2009, date de la cession de la Sotelma à  la société Maroc Télécom, plus de 600 employés (toute catégories confondues) ont mis la clé sous les verrous. Ainsi, ils ont jeté l’éponge non pas par frustration, mais plutôt avec la satisfaction de profiter de la manne financière proposée par le plan social. En effet, ce sont près de 800 agents qui avaient souhaité partir en bénéficiant du plan social que le Gouvernement avait négocié avec la société Maroc Télécom… à  hauteur de 15 milliards de francs. Il faut tout de même rappeler que ledit plan social a mis beaucoup de temps avant adoption. De sources concordantes, il nous est revenu que C’’est cet aspect (plan social) qui serait à  la base du grand retard accusé dans le processus d’adjudication de la Sotelma. Au finish, la pactole des 15 milliards, dégagée à  cet effet n’a pu prendre en charge que 610 travailleurs de la société au lieu d’environ 800 agents à  l’origine. Un plan pour les employés techniciens Aux dires du Secrétaire général du Comité syndical UNTM de la Sotelma, ce sont les employés exerçant des métiers « improductifs », qui ne sont pas directement liés aux activités de la société (C’’est-à -dire, les techniciens en bâtiments, les électriciens…), les malades et les agents proches de la retraite qui ont été priorisés par le plan social. Il faut noter que les 51% des actions de la Sotelma ont été cédés (à  la société Maroc Télécom) à  180 milliards de F CFA. Ainsi, les 19% des actions de la société étaient destinés au grand public, tandis que 10% étaient réservés aux salariés de la société et 20% à  l’Etat. Aussi, au 31 décembre 2007, la société présentait un chiffre d’affaire de 70 milliards de F CFA. Elle se portait relativement bien avant cession au géant marocain.

Nord Mali : Insérer 10000 jeunes à Kidal

l’ADN est un établissement public à  caractère administratif. Elle a été créée en 2005 et a pour mission principale d’impulser le développement socio-économique des régions de Tombouctou, Gao et Kidal par la consolidation et le parachèvement de la mise en oeuvre du pacte national ; l’établissement de la mise en œuvre des projets et programmes de développement interrégional. Les interventions de l’agence sont axées sur des domaines prioritaires : réalisations d’infrastructures socio-économiques de base identifiées par les collectivités territoriales ; promotion de la micro- finance ; organisation de cadre de concertation entre les acteurs du développement, entre autres. Plusieurs domaines d’intervention Ousmane Ag Dalla a expliqué dans sa présentation que l’ADN a réalisée dans chacune des régions du Nord-Mali des infrastructures socio-économiques dans les domaines prioritaires de l’hydraulique, de l’éducation et de la santé animale. Concernant la promotion de la micro finance, l’assistant du DG a fait savoir que l’agence a mis en place 7 caisses d’épargnes et de crédits dans les localités suivantes : Gourma-Rharous, Goundam et Niafunké dans la région de Tombouctou ; Ansongo, Bourem et Ménaka (Gao) et Aguel Hoc (Kidal). Le coût total de réalisation de ces caisses s’élève à  401.537.000 F CFA avec 1.157 adhérents. l’ADN a ainsi organisé six cadres de concertation entre les acteurs du développement des régions de Gao et de Tombouctou. Le coût total de ces rencontres s’est élevé à  48.000.000 F CFA. Sans oublier la mise en place d’une base de données informatique ; d’un répertoire des acteurs du développement ; d’un suivi- évaluation de projets et programmes et d’appui à  des initiatives de sécurité régionale. l’organisation d’un forum interrégional sur la sécurité comptera également. Le développement du Nord Mali reste timide… Répondant aux questions des journalistes, le directeur général de l’ADN, Mohamed Ag Mohmoud a expliqué que le budget alloué à  l’ADN a varié de 1.140.000.000 F CFA en 2007 à  1.200.000.000 F CFA en 2008. Il a en outre, soutenu que l’accompagnement de l’Etat est indéniable dans les régions du Nord –Mali. Avant de reconnaà®tre que malgré les efforts, le développement des régions du Nord reste toujours timide. Il faut mettre davantage en route des projets et programmes structurants à  savoir, les forages, les routes et les barrages. Car développer les régions du Nord, C’’est aussi développer le Mali a déclaré le directeur général de l’ADN. Il a aussi rappelé que, depuis la création de l’ADN, le gouvernement du Mali a consenti beaucoup d’efforts pour le développement du Nord-Mali.