#LibresEnsembles pour un meilleur «Vivre Ensemble»

« Libres Ensemble suscite l’enthousiasme de la jeune génération parce que cette campagne renvoie aux droits et aux valeurs fondamentales de liberté, de fraternité, de partage, et de solidarité qui constituent le fondement de la Francophonie» a écrit le 10 mars dernier sur page officielle de Facebook Michaà«lle Jean, première femme élue secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette date, il faut le rappeler, marque également le lancement officiel de la campagne #LibresEnsembles dont l’objectif tel que décrit par Michaà«lle Jean est de réaffirmer les valeurs de paix, fraternité, solidarité portées par la Francophonie. Mais surtout, inciter les jeunes à  faire entendre leur voix et à  partager leur notion du vivre ensemble. La parole étant donc donnée aux jeunes francophones qui refusent le repli sur soi, le rejet de l’autre, il leur appartient désormais de faire entendre leurs voix afin de partager leur notion du vivre ensemble. Comment ça marche? C’est tout aussi simple que le slam de Michaà«lle Jean dans le clip de campagne tourné à  Bruxelles, Casablanca, Dakar, Marseille, Montréal et Paris par des personnalités et anonymes rappent sur le thème du « libres ensemble». Pas besoin de préciser que la vidéo a fait le tour du monde. Pour participer à  la campagne, il suffit de partager en vidéo un message de solidarité, de fraternité, ou un projet citoyen qui vous tient à  C’œur. La vidéo sera ensuite publier sur le site officiel de l’OIF pour être ensuite soumise au vote du public. Pourquoi participer? La genèse de ce projet est une raison suffisante pour les jeunes ressortissants des pays francophones de s’approprier de ladite campagne car il est né de la vague d’attaques terroristes qui continue de toucher le monde entier notamment les pays francophones (Tunisie, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire etc.).Il est donc possible aujourd’hui grâce à  cette initiative de l’OIF de pouvoir sensibiliser le monde sur l’importance de l’autre, du voisin, de l’ami etc. mais surtout de mettre en lumière la notion universelle du « vivre- ensemble » dans la diversité.

« Ensemble pour le Renouveau du Mali » : l’heure du bilan

Cette ultime réunion qui se tient à  Bamako ce mardi 17 février fait suite à  celles organisées respectivement le 7 novembre 2013 à  Bamako, le 5 février 2014 à  Bruxelles, le 15 mai 2014 à  Bamako et le 30 septembre 2014 à  Paris. Lors de la conférence des donateurs « Ensemble pour le Renouveau du Mali » à  Bruxelles en mai 2013, 56 pays et institutions ont annoncé une aide financière en faveur du Mali d’un montant de 3,285 milliards d’euros (soit environ 2155 milliards de francs CFA) pour appuyer les réformes et les programmes de développement afin de faire face à  la crise multidimensionnelle que le pays a traversé entre 2012 et 2013. Les dons constituent les 3/4 des décaissements Sur les 3,285 milliards d’euros d’annonces faites, les engagements, à  la date de la dernière réunion de suivi de Paris, ont été estimés à  73% et les décaissements à  51%. Les dons représentent les trois quarts des décaissements. La France, pour sa part, avait promis à  Bruxelles un appui sur deux ans de 280 millions d’euros. « Elle a tenu et même dépassé son engagement. Fin 2014, C’’est un total de 310 millions d’euros que la France aura engagé en faveur du Mali, à  travers de l’aide-projets dans tous les secteurs de la vie économique et sociale, notamment via l’Agence française de développement, mais aussi à  travers des appuis sous forme d’aide budgétaire, notamment à  la faveur du déblocage de la situation avec le FMI à  la fin de l’année dernière » a indiqué Annick Girardin, Secrétaire d’Etat au Développement et à  la Francophonie. Cette dernière rencontre de suivi du processus de Bruxelles coà¯ncide avec la fin du Plan de Relance Durable du Mali (PRED) conçue pour la période 2013-2014. C’est aussi l’occasion de faire à  nouveau le point des engagements mutuels du gouvernement et de bailleurs, de tirer un premier bilan détaillé de la mise en œuvre du PRED, et d’évoquer les perspectives de coopération entre le Mali et la communauté des partenaires, notamment en rapport avec le processus de paix et de réconciliation. Le PRED a été identifié sur la base de douze priorités. Il s’agit entre autres d’assurer la paix, la sécurité et l’intervention des services de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la réponse aux urgences humanitaires et aux conséquences de la crise, la relance de l’économie par l’appui au secteur privé, l’éducation, etc. « A date d’aujourd’hui, l’essentiel des 34 mesures du programme économique et financier ont été réalisées par le gouvernement du Mali » a déclaré le Premier ministre malien Modibo Keita. « Le processus de Bruxelles a donné de bons résultats et il importe aujourd’hui de se concentrer sur la question de l’efficacité» a conclu Mme Girardin.

Réconciliation: lancement d’une plateforme pour la paix

l’objectif global de cette plateforme est de soutenir le processus de réconciliation nationale, et la cohésion sociale dans notre pays. Pour gagner ce pari, plusieurs activités sont prévues sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit entre autres, des conférences au sein de nos universités sur le thème l’unicité des peuples du Mali, des concours de dessin et de poésie sur le thème de la paix dans les lycées; la confection d’un livret intitulé : « La Paix vue par les enfants ». Les journalistes membres de la plateforme ont réalisé un micro-trottoir vidéo sur la portée de « Ensemble nous sommes un peuple ». Sans oublier le sport, vecteur de paix et de cohésion sociale à  travers l’organisation des matchs de football, des sketches de sensibilisation et enfin la réalisation d’un album musical sur le dialogue et la cohésion sociale. Selon Coumba Bah, conseillère de ladite plateforme, elle a comme mission de contribuer au dialogue, à  la bonne gouvernance, etc. Au cours de la présentation de la plateforme, Awa Diop et Ngomo Yvette, toutes deux, porte-paroles, ont souligné que depuis 2012, le Mali traverse la plus grande crise sociopolitique et sécuritaire de son histoire. Malgré le retour à  l’ordre constitutionnel, avancent-elles, les conflits persistent et le processus de réconciliation nationale connaà®t beaucoup de difficultés. ‘’Pour soutenir ce processus une trentaine d’organisations de jeunes, issues de la société civile malienne et de la diaspora, se sont réunies autour d’une Plateforme de la Paix, dont l’œuvre majeure est la campagne nationale de sensibilisation intitulée: « Ensemble Nous Sommes un peuple » », ont-elles précisé. Rappelons que cette plateforme a été initiée par le Programme d’Appui à  la Transition au Mali (PAT-Mali) à  travers l’USAID. « Ensemble Nous Sommes un peuple », entend intervenir sur toute l’étendue du territoire national. La première phase de ses activités durera 5 mois (du 03 juin au 30 octobre 2014).

L’ensemble Instrumental National du Mali a illuminé le BlonBa

Le palais de la culture, Amadou Hampate Bah, les Editions Cauris et Blonba présentent l’ensemble instrumental national du Mali. Dans un spectacle inédit, pour revivre les moments de grandeur de cet ensemble, qui a formé plusieurs artistes musiciens de notre pays. Ecole de l’excellence, symbole de l’unité artistique et culturelle du Mali, l’Ensemble instrumental national est un monument de la musique malienne. Le groupe a longtemps été le passage obligé vers une carrière artistique. A part Salif Kéita, Kar-Kar et Ali Farka Touré, presque toutes les stars maliennes y sont passées (Sidiki Diabaté et Batourou Sékou Kouyaté, Fanta Damba Koroba, Waldé Damba, Nantenindiè Kamissoko, Saranfing Kouyaté, Mogontafé Sacko, Orakya Kouyaté, Djelimadi Diabaté, Hawa Dramé, Fanta Damba, Kandia Kouyaté, Amy Koà¯ta, Tata Bambo Kouyaté, Dogomani Dagno, Bako Dagnon…). L’histoire d’un ensemble qui ne cesse de faire honneur à  ce pays depuis sa création. En plus du spectacle, le public aura droit au film, la génération 60, c’est la première génération de l’ensemble instrumental. Ce film est une réalisation d’Alioune Ifra N’Diaye. L’ensemble Instrumental National du Mali, une formation historique Créé au lendemain de l’Indépendance, l’Ensemble Instrumental National est un groupe de musique traditionnelle et chorale. Il a pour mission de prospecter, répertorier et mettre en valeur l’héritage prodigieux du Mali dans le domaine de la musique et de la chanson. Encadré par le Maestro Massamou Welle DIALLO, Professeur de musique au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasseké KOUYATE et ancien chef de cette formation artistique, l’Ensemble Instrumental National du Mali dispose d’un riche répertoire dont les titres ont partout émerveillé les mélomanes des cinq continents du monde. L’histoire de l’EINM a commencé avec des virtiosités comme Sidiki Diabaté, Batourou Sékou Kouyaté, Bréhima Kouyaté, Loutigui Diabaté, Solo Diabaté, Saran Kanouté, Fanta Damba Koroba, Waldé Damba, Nanténindiè Kamissoko, Saranfing Kouyaté, Mogontafé Sacko, Orakya Kouyaté, Djelimadi Diabaté. Beaucoup de ces pionniers se sont aujourd’hui éclipsés de la scène de la musique ou même de la vie. Heureusement, à  partir des années 70, ils ont eu le temps de passer le flambeau et surtout leur ferveur pour cette noble et exaltante mission à  la toute nouvelle vague non moins talentueuse et composée des Tata Bambo Kouyaté, Hawa Dramé, Wandé Kouyaté, Ami Koà¯ta, Kandia Kouyaté, Coumba Sidibé, Maà¯mouna Damba, Djéli Mady Sissoko… Des stars bien connues de la musique malienne managées à  l’époque par Harouna Barry venu de la troupe de Kayes pour assumer la direction technique. En 1987, Harouna Barry passe le sceptre du management artistique au maestro Massambou Wélé Diallo. Le diplômé du master en musique poursuit la saga avec les Babili Kanouté et Mamadou Kouyaté (Kora), Modibo Diabaté (Balafon), Binèfou Koà¯ta (N’goni), Mamadou Diallo (flûte), Mahamane Cissé (soku = violon), Siriman Sissoko (dundunba), Mohamed Tounkara (dundunba et djembé) et Abdoulaye Koné (n’tamani). La section vocale est animée par Nafissatou Maà¯ga « Fissa », Souadou Soumano, Saranfing Kouyaté, Mbamakan Doumbia, Djénéba Doumbia, Bintou Sidibé, Adama Sacko, Amy Diabaté, Bintou Kouyaté et Diawoye Soumano. Distinction et récompenses pour 50 ans d’existence La technique est assurée par Youssouf Sissoko. Ce qui lui a valu plusieurs distinctions honorifiques au nombre desquelles : La Médaille du Folklore au Théâtre des Nations à  Paris ; La Médaille d’or au premier Festival des Arts Nègres à  Dakar au Sénégal; La Médaille d’or au premier Festival Panafricain des Arts à  Alger (Algérie) ; La Médaille d’or de la Mélodie à  Johannesburg à  l’occasion de la Foire Afro-Arabe, pour ne citer que ceux-ci. Ajourd’hui encore, l’Ensemble Instrumental National constitue la pierre angulaire et la marque de l’authenticité de la musique malienne avec son chœur et ses instruments de musique purement traditionnels comme la kora, le ngoni, le violon, la flûte, le Ntamani ou encore le Ndunun. Un évènement en partenariat avec le Palais de la Culture et Cauris Editions.