Bienvenue au Phiphi Show !

Un décor rouge et or aux couleurs du Phiphi Show, un public invité à  prendre part à  l’enregistrement live, une animatrice pleine de peps et des intermèdes surprises, C’’est la recette du Phiphi Show, un concept, une idée originale de la jeune et talentueuse Nana Diaby, dite Phi Phi pour apporter un petit plus, à  l’univers audiovisuel. Be+ Stay+ ou restez positifs, peut-on traduire, C’’est le leitmotiv de celle, qui a décidé de révolutionner son monde, en apportant sa touche personnelle, ses conseils avisés et toute son énergie à  ce show, qui se veut novateur, loin des débats classiques que l’on peut voir sur la télévision nationale. A l’entrée du Magic Cinéma(ex cinéma Babemba), un tapis rouge vous accueille et la séance photo Call pour immortaliser votre participation à  l’émission. Ensuite, rendez-vous dans la salle o๠le public est prêt à  prendre part à  l’aventure. Top départ, Phiphi apparaà®t et accueille ses invités avec art. Sur la scène du Magic Cinéma o๠le show a été enregistré en prime time, il y avait Mme Simpara Assitant Keita, patronne de Kissima Industries, une société de transformation du « balanites » ou «Zéguéné », en thé, infusions ou jus. Fatou Sidibé, promotrice de E-Market Africa, entreprise implantée en France depuis 2013 et qui facilite le quotidien des familles africaines avec un service de livraison de courses mensuelles à  domicile. Sans oublier l’expert Cheikh Oumar Soumano, coach et Entreprenariat et Business (Cabinet COS Solutions). De toutes ces expériences sur l’entreprenariat au féminin, une discussion franche est née sur la difficulté à  se lancer en affaires, à  obtenir un crédit bancaire, à  pérenniser un business, sans oublier les aspects normes et qualités, le conditionnement des produits, l’exportation, un véritable parcours du combattant comme l’a si bien mentionné Mme Simparan sur son expérience. Intermèdes surprises, le Phiphi Show, C’’est aussi la pause café humoristique, avec cette fois ATT Junior, ou encore les conseils Pro de Phiphi sur la confiance en soir, la projection de la rubrique «Pourquoi, C’’est comme ça ? », o๠l’on a pu voir des images de Bamako, confrontée à  l’insalubrité et à  l’hivernage. Et pas des moindres, le portrait de Salimata S. Coulibaly, cette jeune femme mécanicien, rencontrée par Phiphi herself. Avant le cocktail de fin de soirée dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Le Phiphi Show, C’’est une bouffée d’air, un show rafraichissant qui aborde des questions de fonds dans l’univers médiatique malien et qui très vite devrait être diffusé sur les chaà®nes nationales ou panafricaines. En attendant, rendez-vous sur les fans pages Facebook et Twitter du Phiphi Show Online.

Comment libérer le potentiel entrepreneurial africain ?

En Afrique, nos paysans travaillent dur. Ils se lèvent très tôt, traient leurs vaches, vont au champ la binette à  la main, vont à  pied faire paà®tre leur bétail. Les plus chanceux récoltent cinq sacs de maà¯s – chanceux parce qu’ils n’appliquent en réalité que très peu d’ingéniosité à  déterminer la récolte. Nous connaissons nos travailleurs urbains : eux aussi se lèvent tôt, vont travailler à  pied sur des chantiers ou des ateliers informels, pour revenir le soir après avoir gagné 1 $ dans la journée. Il y a aussi les cols blancs qui très souvent travaillent selon une routine prévisible. Mais il y a une autre catégorie d’Africains, ceux qui sont très vigilants et réceptifs à  des opportunités qui ne sont pas perçues par les autres. Ils scrutent l’horizon, prêts à  faire des découvertes. Le résultat de leur travail est toujours une surprise pour le grand public : la solution que ces entrepreneurs présentent sur le marché semble généralement facile et évidente après coup. Généralement, de tels individus ne travaillent pas durement mais intelligemment. Or, en Afrique, ces individus ne sont pas assez nombreux. En effet, les Africains ont une culture du « travailler dur » qui commence déjà  avec notre système éducatif. Tous les matins nos enfants marchent en moyenne deux kilomètres dans la fraà®cheur de l’aube, passent huit années au primaire, quatre au lycée et quatre à  l’université. Et après leur diplôme, ils se demandent comment ils vont être absorbés par le marché du travail. La mentalité du « travailler dur » est inculquée à  nos esprits aussi par le système éducatif qui donne une large place à  la notation : on cherche plus à  obtenir la bonne note qu’à  être intelligent. La majorité de ceux qui « flairent les opportunités » et les exploitent de manière courageuse ne sont pas des diplômés de haut niveau. Les diplômes n’ont pas grande place dans la définition de ce qu’est l’esprit d’entreprise. Certains économistes définissent cet esprit d’entreprise par la capacité manifeste et la volonté des individus (seul ou dans des équipes ou des organisations) de percevoir et créer de nouvelles opportunités économiques (nouveaux produits, nouvelles méthodes de production, nouveaux schémas organisationnels, de nouvelles combinaisons de produits de marché) et d’introduire leurs idées sur le marché et ce, en présence d’incertitude et d’autres obstacles. Pour développer l’attitude entrepreneuriale en Afrique, les individus, les entreprises, les institutions de l’éducation et l’Etat doivent promouvoir un processus compétitif qui génère une émulation entre les individus. Il faut aussi se débarrasser de certaines attitudes voyant des relations « magiques » entre certains phénomènes, et inculquer plus de rationalité. Certains économistes rappellent aussi que certaines valeurs sont essentielles à  l’entrepreneuriat : l’ouverture d’esprit vers les autres cultures, la curiosité, la créativité, l’expérimentation, la persévérance, l’épargne et la volonté de constituer un patrimoine. Enfin, le cadre réglementaire étatique ne doit pas étouffer l’activité entrepreneuriale. Il faut donc que les indicateurs du succès sur le marché soient possibles. Et justement les profits entrepreneuriaux indiquent à  l’entrepreneur s’il a correctement rendu service à  ses clients. Les Africains doivent adopter une attitude entrepreneuriale de manière urgente. En particulier parce que la mondialisation génère des opportunités comme jamais dans l’histoire de l’humanité.

Journées Nationales de l’Entreprenariat jeune (JNEJ) : 2è édition, c’est parti !

Ce sont tous les jeunes de la capitale qui étaient sortis pour prendre part aux Jnej 2010. l’évènement était placé sous la co-présidence des ministres Iba N’Diaye, de l’emploi, et de Ahmadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’Industrie et du Commerce. Avec pour parrain, Mamadou Minkoro Traoré, directeur de l’entreprise EMAMIT (spécialisée dans la menuiserie), l’évènement a rassemblé un important nombre de jeunes promoteurs. s’inscrivant dans le cadre de la Semaine mondiale de l’Initiative privée, les Journées nationales de l’entreprenariat jeune (JNEJ) visent à  promouvoir la création d’entreprises et l’esprit d’entreprenariat des jeunes porteurs et promoteurs de projets. l’insuffisance des capacités entreprenariales des jeunes, le difficile accès au crédit, à  l’information commerciale et technologique, le manque de repères sont entre autres des maux dont souffrent les jeunes au Mali. C’’est pourquoi, pour inverser la tendance, le Gouvernement du Mali, à  travers l’Agence pour la promotion de l’emploi (APEJ), a initié des journées dans le but d’encourager, de stimuler l’entreprenariat des jeunes. Cette année, la commission d’organisation siégeant à  l’APEJ, n’a pas lésiné sur les moyens pour réserver un bon déroulement à  l’édition. Dans son discours d’ouverture, jeudi dernier, le directeur général de l’APEJ, Modibo Kardjoké a souligné que l’organisation de la 2ème édition a été motivée par le succès de la première édition tenue en novembre 2009 sur le thème de « la franchise ». Ainsi, dira-t-il, «l’emploi est l’un des principaux défis auxquels le Mali est confronté depuis une trentaine d’années avec une population à  majorité jeune dont 46% ont moins de 15 ans. Le marché du travail ne parvient pas à  absorber les quelques 100 000 jeunes qui arrivent annuellement sur le marché du travail dont 30 000 jeunes diplômés…, d’o๠l’esprit d’entreprise qui doit être considéré comme un outil essentiel à  la croissance ». Les JNEJ, levier de la croissance économique Ces journées ont pour objectif de sensibiliser davantage les jeunes à  l’entreprenariat, à  leur faire redécouvrir les énormes potentialités de notre pays et les rapprocher des acteurs institutionnels, techniques et financiers intervenant dans le long parcours de la création et de la gestion d’entreprise. Au Mali, les emplois par le secteur formel restent insignifiants puisqu’ils ne représentent que 1%% du total des emplois dont 0, 5% pour le secteur privé moderne et 0,5% pour la fonction publique. Aujourd’hui, il est largement reconnu que les micros, petites et moyennes entreprises font partie des principaux mécanismes de création d’emplois et sont les principaux pourvoyeurs d’emploi. Pour sa part, le ministre Iba N’Diaye a invité les jeunes à  oser entreprendre. « l’emploi existe bel et bien. Pourvu que vous soyez de fins observateurs. Et tirez sur tout ce qui bouge ! ». Les allocutions ont été précédées d’une projection sur les mobiles ayant concouru à  la création de l’APEJ, ainsi les nombreux chantiers pour faire face au problème d’emploi des jeunes. Notons que, les sous commissions qui composent le Comité de pilotage étaient composées entre autres de la sous-commission technique, la sous-commission communication et la sous commission nuit de l’entreprenariat. Par ailleurs, l’APEJ a œuvré pour que des journées régionales de l’entreprenariat se déroulent partout dans les régions. Cette 2ème édition permettra aux jeunes entrepreneurs ainsi que les potentiels promoteurs à  se former et à  s’informer par rapport à  la création d’entreprise.

Journées Nationales de l’Entreprenariat Jeune : la 2ème édition sur orbite

Une édition riche en évènements l’insuffisance des capacités entrepreneuriales des jeunes, le difficile accès au crédit, aux informations commerciale et technologique, le manque de repères sont entre autres maux dont souffrent les jeunes au Mali. C’’est pourquoi, pour inverser la tendance, le Gouvernement du Mali, à  travers l’Agence pour la promotion de l’emploi (APEJ), a initié des journées dans le but d’encourager, de stimuler l’entreprenariat des jeunes. La 2ème édition des JNEJ aura lieu du 25 au 27 novembre prochain au CICB. Déjà  la commission d’organisation siégeant à  l’APEJ, est à  pied d’œuvre pour préparer un évènement riche et novateur. Le point de presse qui s’est tenu ce matin dans la salle de conférence de l’APEJ s’inscrivait dans ce cadre. Animé par le président des JNEJ 2010, Oumar Sy, accompagné du parrain, Mamadou Minkoro Traoré, jeune entrepreneur, ce point de presse a permis de divulguer le programme des activités des Jnej 2010. « L’emploi est l’un des principaux défis auxquels est confronté les jeunes », a indiqué M. Sy. Il invite donc les jeunes à  oser entreprendre pour non seulement se trouver un emploi, mais aussi à  créer de l’emploi pour les autres. Au Mali, les emplois par le secteur formel restent insignifiants puisqu’ils ne représentent que 1%% du total des emplois dont 0, 5% pour le secteur privé moderne et 0, 5 pour la fonction publique. Aujourd’hui, il est largement reconnu que les micro-petites et moyennes entreprises font partie des principaux mécanismes de création d’emplois et en sont d’ailleurs les principaux pourvoyeurs », a indiqué Oumar Sy. Les Jnej décentralisées La Comité de pilotage est divisé en sous-commissions pour une meilleure synergie de travail. Il s’agit entre autres la sous-commission technique, la sous-commission communication et la sous-commission « Nuit de l’entreprenariat ». Selon M. Sy, tout cela s’inscrit dans la dynamique de l’atteinte des objectifs assignés à  la présente édition. Par ailleurs, l’APEJ a œuvré à  ce que des journées régionales de l’entreprenariat se déroulent partout dans les régions. A en croire M. Sy, l’objectif visé est de permettre aux jeunes de l’intérieur du pays de pouvoir y participer. Il convient de signaler que les JNEJ permettent aux jeunes entrepreneurs ainsi que les potentiels promoteurs de se former et s’informer sur le processus de création d’entreprise. Plusieurs organisations de jeunesse sont associées à  la préparation de l’évènement.

Comment booster l’entreprenariat jeune au Mali ?

[I C’’est dans le cadre de la semaine globale de l’entreprenariat, que l’agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) et ses partenaires, a initiée ces journées. Durant trois jours, les participants discuteront au tour du thème : « La franchise, une multitude d’opportunités. » ] [B Promouvoir l’entreprenariat des jeunes ] Par ailleurs, les acteurs nationaux et internationaux, institutionnels, techniques et financiers seront face aux jeunes promoteurs d’entreprises et candidats à  l’entreprenariat. Ces échanges permettront le partage d’expériences à  travers des ateliers, conférences et témoignages. Le directeur général de l’APEJ, Mr Kadjogué estime que la thématique de la franchise semble être d’actualité. Cette formule de l’entreprenariat encadré, présenterait ainsi, de grands avantages. Elle développe selon lui, une symbiose entre un « franchiseur » qui possède un concept d’affaires dont il contrôle l’intégralité d’une part, et d’autre part, un « franchisé » qui utilise ce concept pour en tirer un maximum de bénéfices, tout en minimisant ses risques. Le DG explique : « Nous avons décidé d’organiser, les premières JNEJ du Mali, afin de soutenir les efforts du chef de l’Etat et du gouvernement, en faveur de l’emploi des jeunes et pour l’atteinte des objectifs du programme de développement économique et social (PDES) et de CSCRP en matière d’insertion de cette couche importante. » Lutte contre le chômage Plus de la moitié de la population africaine a moins de 18 ans et e est fortement frappée par le chômage. Signalons que C’’est suite à  ce constat amer que l’union africaine (UA) a jugé nécessaire, d’élaborer des solutions adéquates, afin de faire chuter le taux de chômage. Le mali a pour sa père, élaboré des stratégies de créations et de promotions de la jeunesse, à  travers l’ouverture de certaines structures telles, l’APEJ et l’ANPE. Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mr Ibrahima N’diaye, salue cette initiative de l’APEJ. Il affirme que la jeunesse malienne a sérieusement besoin d’aide et d’encouragement. Les jeunes entrepreneurs qui sont nombreux dans notre pays, méritent donc le soutien des décideurs publics et privés. Opportunités d’affaires Ces journées constituent à  n’en point douter, un portail sur le monde des affaires nationales et internationales. Pendant ces trois jours, les visiteurs découvriront les énormes potentialités inexploitées du Mali. Les jeunes entrepreneurs du pays, apprendront surtout, à  se faire confiance, et à  faire confiance en leur savoir et savoir-faire. A noter que les entreprises nationales ouvriront leurs portes aux jeunes, pendant que des distinctions visant à  récompenser les meilleurs parcours, seront décernées. Plusieurs stands sont ouverts tout au long des journées dont les portes se refermeront samedi prochain. Les exposants sont venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Il y a des artisans, des couturiers, des commerçants de matières premières tels que des amuse- gueules à  base de céréales et de légumineuses, des bijoux, du textile traditionnel malien et des entreprises publiques et privées ec…

Entreprenariat féminin : les femmes handicapées sur orbite

Le projet de développement de l’entreprenariat féminin (RBSA), mis en œuvre avec l’appui du Bureau international du travail (BIT) organise depuis hier (lundi 7 septembre) une session de formation à  l’intention des femmes entrepreneurs handicapées et celles victimes du VIH Sida au Centre du Secteur Privé de Bamako. La gestion d’entreprise pour les femmes handicapées l’objectif visé par cette rencontre est de renforcer les capacités managériales de cette frange féministe, le plus souvent stigmatisée. Pendant dix jours, elles seront une trentaine de femmes handicapées et victimes du VIH Sida, à  bénéficier de la formation. Au finish, ces femmes seront dotées d’une technique managériale sur les micros entreprises, dûment délivrée par le Projet de développement de l’entreprenariat féminin. Le concept GERME (Gérer au mieux leur entreprise ) » Convaincus de la pertinence des modules qui leur seront dispensées, les participantes n’ont pas caché leur satisfaction. A l’image de Mme Salimata Djiré, Chef d’une entreprise de fabrique de savon local : « Cette session de formation est une aubaine pour moi. J’apprendrai à  mieux gérer mon entreprise » . Au cours de la formation, les femmes seront initiées au concept GERME (gérer au mieux leur entreprise). Ce module est, en effet, destiné aux entrepreneurs en activité afin de les doter d’outils spécifiques liés aux différentes fonctions de la gestion d’entreprise. Marketing, Gestion des stocks et ressources humaines etc… C’’est pourquoi la formation abordera des thématiques tel que le marketing, la gestion des stocks, l’approvisionnement, la planification financière, l’amélioration de la productivité, la gestion des ressources humaines…A en croire le coordinateur du projet de développement de l’entreprenariat féminin, Mamadou Landouré, depuis plusieurs décennies, le Mali s’est engagé à  promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes, avec comme volonté réelle de faire de l’entreprenariat féminin un pôle de développement. L’appui du BIT Selon la conseillère technique du BIT, Mme Marie Laetitia, ce projet s’inscrit dans le cadre global de la stratégie de son institution, celle d’un travail décent et la création de la richesses. A noter que ce projet du BIT, envisage aussi de doter le Mali d’un plan d’action de développement de l’entreprenariat féminin.