Niger: La méningite fait 85 morts

Aux grands maux les grands remèdes. Les autorités nigériennes ont décidé de fermées des écoles jusqu’à  la semaine prochaine dans la région autour de la capitale Niamey pour tenter de stopper une épidémie de méningite. Le Premier ministre Brigi Rafini a également lancé une campagne de vaccination pour tous les enfants âgés entre deux et 15 ans. Son pays ne dispose cependant que de la moitié des doses de vaccin nécessaires et a demandé de l’aide à  l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La suspension des cours est une mesure de précaution et une stratégie prise par le gouvernement pour permettre les agents de santé d’aller vacciné les élèves jusqu’à  chez eux à  la maison. Brigi Rafini a appelé la population à  la « vigilance », notamment en « signalant tous les cas suspects ». C’’est dans la capitale que la maladie fait plus de ravage sur son chemin et majoritairement les enfants de 2 à  15 ans qui sont le plus touchés. Au total, environ 900 cas ont été diagnostiqués. l’actuelle épidémie est provoquée par des racines « plus virulentes » de la méningite que celles qui ont été à  l’origine des précédentes vagues au Niger, selon un expert. Le pays est régulièrement frappé par des épidémies de méningite en raison de sa position au sein de « la ceinture de la méningite », qui s’étend du Sénégal jusqu’à  l’à‰thiopie. Très contagieuse, la maladie se manifeste par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.

Ebola : un Institut Pasteur en Guinée pour contrer l’épidémie

En Guinée, la secrétaire d’à‰tat au Développement et à  la Francophonie Annick Girardin, qui était en Guinée la semaine dernière, a apporté au pays, un soutien matériel et financier de la France. Il s’agit de deux tonnes de matériel pour l’hôpital Donka–des masques, des gants, des tenues de protection et des gels antiseptiques–,mais aussi neuf millions d’euros pour mettre en place un nouveau centre de traitement et créer une antenne de l’Institut Pasteur. l’institut Pasteur avait parmi les tous premiers centres à  identifier le virus Ebola en Guinée. En Sierra Léone, o๠sévit l’épidémie, 165 médecins et infirmiers cubains ont été envoyés pour tenter de contrer l’épidémie dont le bilan officiel est d’environ 2400 morts. En outre, si les pays touchés ont besoin d’assistance, d’autres font de la prévention. Au Sénégal, o๠l’unique cas de fièvre Ebola, a été déclaré guéri, les autorités sénégalaises se félicitent de la prise en charge rapide de cet étudiant. Ce qui selon la ministre Awa Marie Coll Seck, montre qu’un système de santé et de prévention efficace est la solution. La Chine apporte de l’aide au Mali De retour de Chine, avec une aide de 80 millions de francs CFA de matériel médical destiné à  la prévention de l’épidémie de fièvre Ebola au Mali, le président malien a salué l’appui des partenaires asiatiques. Fournie sous forme de don, l’aide chinoise au gouvernement malien se compose de 1.000 pulvérisateurs, 1.000 combinaisons stériles, 30 tentes d’isolement médicalisées, 600 masques stériles, 600 bottes et de 1.000 thermomètres. La presse malienne avait rapporté ces derniers jours les doléances du personnel médical déployé dans une gare routière de Bamako qui accueille les passagers en provenance de la Guinée-Conakry, un pays voisin du Mali particulièrement touché par la maladie. Ce personnel se plaignait de son total dénuement et de son manque de moyens de protection face aux risques de contagion. Le Mali, contrairement à  d’autres pays de la sous-région ouest-africaine, n’a pas fermé ses frontières avec les pays touchés, mais a mis en place un système de prévention à  ses frontières ainsi que dans des gares routières et à  l’aéroport international de Bamako-Sénou.

Ebola: près de 2300 morts

Selon le dernier bilan publié par l’OMS et arrêté au 6 septembre, la fièvre hémorragique Ebola a fait 2.296 morts sur 4.293 cas confirmés, probables et suspects. Le précédent bilan, publié vendredi 5 septembre par l’OMS et arrêté au 5 août, faisait état de 2.105 morts sur 3.967 cas signalés en Afrique de l’Ouest.Selon les chiffres publiés mardi 9 septembre, l’OMS a dénombré 1.224 morts au Liberia, 555 en Guinée et 509 au Sierra Leone. En outre, le Nigeria a déclaré 21 cas (confirmés, probables et suspects), dont 8 mortels, alors que le Sénégal a fait état de trois cas, dont un seul confirmé. Des milliers de nouveaux cas sont à  craindre Dans les trois principaux pays concernés, 47% des cas mortels et 49% des nouveaux cas ont été signalés ces derniers 21 jours. La progression des cas continue de s’accélérer dans les pays o๠la contamination se fait sur une grande échelle et de façon intense : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone », a signalé l’OMS. Lundi 8 septembre, l’OMS avait averti que plusieurs milliers de nouveaux cas étaient à  craindre dans les trois prochaines semaines au Liberia, un pays qui n’a plus de lits disponibles pour accueillir des malades atteints du virus. L’épidémie d’Ebola qui touche actuellement l’Afrique de l’Ouest est la plus grave jamais survenue.Le virus Ebola, qui provoque des fièvres hémorragiques, tire son nom d’une rivière du Nord de l’actuelle République démocratique du Congo (RDC). Son taux de mortalité varie entre 25 et 90% chez l’homme. Une autre épidémie d’Ebola sévit actuellement dans une région reculée du Nord-Ouest de la RDC, ayant causé la mort de 32 personnes en près d’un mois.

EBOLA : le virus entre au Sénégal

Tout a commencé le 27 Août, lorsque les services du Ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal ont reçu des équipes de surveillance épidémiologique opérant en République de Guinée, une information faisant état de la disparition depuis trois (03) semaines d’un cas contact des personnes infectées par le virus Ebola, et qui se serait rendu au Sénégal. Toujours selon le communiqué du ministère sénégalais de la santé, des investigations ont ensuite été menées et le cas en question, a été localisé au niveau de la Clinique des maladies infectieuses de l’hôpital Fann de Dakar. Ce vendredi 29 Août, Awa Marie Coll Seck, la ministre sénégalaise de la Santé, a confirmé que la personne était bien porteuse du virus Ebola après les tests effectués, qui se sont révélés positifs. Il s’agit d’un jeune étudiant guinéen, qui s’est présenté en consultation au CHN de Fann, le 26 Août, mais ne portant aucune trace des symptômes de la maladie, tels que l’hémorragie. Le jeune homme a également dissimulé l’information selon laquelle il a eu plusieurs contacts en Guinée. Comprenant l’urgence de la situation et l’extraordinaire vitesse, à  laquelle le virus se propage, des prélèvements ont été effectués sur le patient par l’Institut Pasteur de Dakar et qui se sont révélés positifs. Pour le Sénégal, qui avait depuis le 21 Août fermé ses frontières avec la Guinée Conakry, la signalisation de ce cas est de nature à  créer une panique au sein de la population. La ministre de la santé, qui a animé un point de presse ce vendredi, a révélé que toutes les dispositions avaient été prises pour éviter la dissémination de la maladie à  partir de ce cas importé du voisin guinéen et dont l’état est pour le moment satisfaisant. Un dispositif de surveillance et de riposte à  la fièvre hémorragique accompagnent ces mesures :  » Nous sommes entrain de reprendre tout l’itinéraire du patient et les personnes avec qui il a été en contact », a précisé Awa Marie Coll Seck, qui appelle l’ensemble de la population à  la sérénité et au respect strict des mesures d’hygiène recommandées. Rapide propagation du virus Après la Guinée Conakry, la Sierra Léone, le Libéria, le Nigeria, le Sénégal est le 5è pays à  être concerné par le virus Ebola. Il y a quelques jours, la RDC voyait également le retour de l’épidémie, même si selon des experts, cette nouvelle souche du virus n’a rien à  voir avec l’épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi la propagation rapide du virus inquiète les autorités sanitaires des pays touchés mais aussi celle des pays voisins. Selon l’OMS, il y a à  ce jour 3 069 cas, dont 1 552 décès dus au virus Ebola. Et ce chiffre, ajoute l’organisation mondiale de la santé, pourrait s’élever à  près de 20 000 cas si l’épidémie n’est pas rapidement maà®trisée. Vaccins en tests Si l’épidémie d’Ebola semble pour le moment incontrôlable dans la sous région, un candidat vaccin contre le virus Ebola est disponible et des tests sur des volontaires annoncés dans moins de 20 jours, informa Sud Quotidien. Si ces premiers volontaires vaccinés au cours de l’étude menée par Oxford montrent une bonne réponse et qu’aucun effet adverse n’est observé, l’essai sera étendu aux bénévoles d’une unité de la Gambie, après approbation des autorités compétentes. Selon un communiqué, C’‘est après que commencera à  Bamako, au Mali, la seconde phase ouest-africaine de l’étude, dirigée par le Professeur Myron M. Levine du Centre pour le développement des vaccins de la Faculté de médecine de l’Université du Maryland et par le Professeur Samba Sow du Centre pour le développement des vaccins au Mali.

EBOLA : Jusqu’où ira l’épidémie ?

Le Dr Sheik Humarr Kahn, qui a soigné une douzaine de patients en Sierra Léone en est mort le 29 juillet dernier. Son décès vient s’ajouter à  la longue liste des personnes emportées par la fièvre Ebola. Depuis le début de l’épidémie en Guinée, selon l’OMS, le nombre de décès a atteint un pic de plus de 700 personnes, dont 339 en Guinée, 233 en Sierra Leone, 156 au Libéria et un au Nigeria. « Jamais une épidémie d’Ebola n’avait été aussi grave», prévient un spécialiste au Centre pour le contrôle des maladies d’Atlanta (Géorgie). En outre, sur les 57 nouveaux cas, figurent deux américains, le Dr. Kent Brantly et Nancy Writebol, toux deux infectés par le virus et dont l’état selon les dernières informations se détériore. Les autorités ont donc décidé d’en rapatrier un à  l’hôpital universitaire d’Emory d’Atlanta et l’ont annoncé jeudi en précisant qu’il serait soigné dans une unité spéciale pour maladies infectieuses. Une première pour un patient atteint du virus Ebola. Ce qui fait craindre une propagation de la fièvre hors du continent africain, du coup, le Centre pour le contrôle des maladies d’Atlanta a aussi mis en garde les ressortissants américains en déconseillant tout voyage dans ces trois pays d’Afrique subsaharienne. Basé à  Atlanta, dans l‘état de Géorgie, le CDC ou « Centre for Disease Control » d’Atlanta est une institution gouvernementale de santé publique et qui a plusieurs branches en Afrique de l’Ouest, centrale et Australe, notamment au Nigeria, Zimbabwe, Ghana mais aussi au Rwanda ou en Ouganda. Le centre est unanimement reconnu pour le contrôle et la prévention des grandes pandémies comme le Sida ou le paludisme qui affectent l’humanité. Pour le docteur Kaplan, le centre est un pôle d’expertise qui dispose des données les plus récentes pour aider les pays à  apporter une réponse rapide aux épidémies. Pour la fièvre Ebola, nous avons interviewé le Dr Barbara Knust, épidémiologiste au Centre pour le contrôle des maladies d’Atlanta. Journaldumali.com : Que pouvez-vous nous dire de l’avancée de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, d’autant que l’OMS vient de signaler que le nombre de décès a dépassé le chiffre de 700 ? Barbara Knust : Selon l’OMS, il y a aujourd’hui plus de 1300 cas de personnes infectées par le virus Ebola et un peu plus de 700 cas de décès. Et la situation évolue. Aujourd’hui, il y a une réponse globale qui est donnée à  l’épidémie qui touche ces trois pays et particulièrement la Sierra Léone et avec nos équipes sur le terrain, qui recensent les cas, il y a de fortes chances que ces chiffres évoluent. Mais grâce à  un travail minutieux, nous pouvons repérer rapidement o๠se trouvent les cas et tenter de maà®triser la transmission du virus de l’homme à  l’homme. Journaldumali.com : Comme vous le savez, le virus est d’abord apparu en Afrique centrale avant l’Afrique de l’Ouest, comment le virus a-t-il pu se propager ailleurs ? Nous pensons que le virus qui est porté par les chauves-souris a été été déplacé car ces chauves-souris peuvent vivre dans plusieurs milieux d’Afrique. Le virus a donc pu être présent en Afrique de l’Ouest depuis longtemps sans pour autant se déclarer et causer une épidémie de l’ampleur actuelle. En Guinée, on nous a rapporté que des personnes y consomment régulièrement cet animal. Ensuite la transmission humaine s’est faite par le contact avec des personnes décédées ou par le fait de soigner les personnes qui sont infectées. Journaldumali.com : Y a-t-il une chance de stopper cette épidémie d’ici la fin de l’année ? Oui cela est possible. Chaque épidémie que nous avons eu à  stopper, nous l’avons fait grâce à  des mesures simples et rapides. Identifier les cas, les isoler, et empêcher toute transmission supplémentaire. Nous travaillons donc dans les différents pays touchés par l’épidémie à  recenser les cas d’infection et à  collecter les données sur le terrain pour pouvoir mobiliser des ressources afin de préserver les autres. Evidemment, avec l’épidémie actuelle, il faut un effort plus grand. Etes vous optimiste ? Oui, C’’est un défi. Nous devons remonter le maximum d’informations et les plus fiables sur la transmission et la prévention, ainsi que la sensibilisation des communautés, sans alimenter la peur et la désinformation. Il faut une compréhension rapide de la maladie et encourager chacun à  agir de la meilleure façon pour l’endiguer. Comment se passe la coopération entre les antennes du CDC dans les pays et les autorités de santé publique en Guinée ou ailleurs ? Les pays ont les ressources nécessaires sur le terrain et nous leur apportons notre expertise et nos données. La coopération doit se faire de la meilleure façon puisque que les acteurs varient d’un pays à  l’autre. Aujourd’hui, il y a un centre de contrôle en Guinée pour observer les trois pays concernés par le virus Ebola afin de s’assurer que la réponse à  l’épidémie est parfaitement coordonnée et les informations correctement transmises d’un pays à  l’autre.

Le virus Ebola toujours aussi inquiétant

Alors que la psychose semble avoir reculé au Mali, l’inquiétude augmente chez les voisins qui essaient de venir à  bout de l’épidémie d’Ebola. Une réunion des experts de la santé, initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’ouvre ce mercredi à  Accra, capitale du Ghana, pour se pencher sur les nouvelles stratégies de lutte contre la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest. Selon le ministre ghanéen de la Santé, le colonel Remy Lamah, cette réunion sous-régionale qui prendra fin jeudi verra la présence à  Accra pendant 48 heures des responsables des services de santé de 11 pays de la Communauté économique de développement des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Vers une réponse commune au fléau Des questions aussi variées comme celles concernant les mesures à  prendre pour enrayer la maladie dans les trois pays contaminés ? Comment éviter la contamination dans les pays encore conservés ? Comment se préparer à  faire face à  une éventuelle arrivée du virus dans des pays comme la Guinée Bissau, La Côte d’Ivoire, le Mali ou encore le Sénégal ? Qui va financer ? seront au centre des débat deux jours durant à  Accra. l’un des facteurs de la non maitrise de la maladie jusqu’à  ce jour est le manque et partage d’information de la part les pays contaminés. Les autorités Guinéenne ont mi du temps à  demander l’aide internationale et donner des informations fiables sur la maladie. Une situation qui a favorisé la progression de l’épidémie. Malgré les dispositions prises dans les pays limitrophes comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Mali, aucune stratégie commune n’avait été réfléchie pour lutter contre le virus. 759 cas dont 467 décès C’est le bilan pour la sous-région de la maladie dont les premiers cas sont apparus au mois de mars en Guinée Conakry. l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé le 1er juillet avoir recensé 759 cas de contamination par le virus Ebola en Afrique de l’ouest. Ainsi, le nombre de décès causés par l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone était de 467 lundi. Le précédent bilan de l’OMS du 24 juin faisait état de 599 cas dont 338 décès. Ce qui dénote d’une hausse de la pandémie, poussant l’OMS à  publier, pour la première fois depuis le début de l’épidémie, en mars 2014, les statistiques détaillées différenciant les cas confirmés, suspects et probables dans les trois pays affectés. l’organisation indique que la Guinée, d’o๠l’épidémie est partie, est le pays le plus affecté avec 413 cas de fièvre hémorragique, dont 293 cas confirmés Ebola. Ce pays a enregistré un total de 303 morts. Quant au Liberia voisin, il y a été dénombré 107 cas dont 52 confirmés. La Sierra Leone a de son côté enregistré 239 cas, dont 199 confirmés, engendrant 99 morts. Au Mali les autorités demandent à  la population de s’impliquer d’avantage dans la prévention.

Communiqué du gouvernement sur l’épidémie de fièvre Ebola

Suite à  la déclaration d’une épidémie de fièvre hémorragique à  virus d’Ebola dans la région forestière de la République de Guinée, le Gouvernement du Mali a très vite pris la mesure de la situation et informe la population que des dispositions pratiques sont prises pour éviter l’introduction et la propagation de cette maladie au Mali. A ce jour, aucun cas suspect de fièvre hémorragique à  virus d’Ebola n’a été signalé sur le territoire malien. Toutefois, les services techniques de la santé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé sont mobilisés pour l’application du plan d’action adopté. Il s’agit entre autres : – De renforcer le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières ; – De renforcer la surveillance épidémiologique, particulièrement les cas de fièvre accompagnée de saignement, de vomissement, d’ictère ; – D’informer les communautés et les prestataires de soins sur les mesures de prévention ; – De renforcer les stocks de médicaments pour la prise en charge des cas ; – De mettre en place le matériel de protection du personnel et pour l’acheminement des prélèvements ; – De préparer les formations sanitaires à  la mise en place d’unités d’isolement et de prise en charge ; – De renforcer les capacités du personnel sur la prévention et la prise en charge d’éventuels cas. Le Gouvernement demande à  la population de rester sereine et lui donne l’assurance qu’elle sera tenue informée de l’évolution de la situation. Le Gouvernement du Mali exprime sa solidarité avec le peuple frère de Guinée en souhaitant le contrôle total de la situation. Le Gouvernement du Mali informe la population que la fièvre hémorragique d’Ebola dont l’épidémie est actuellement en cours en République de Guinée est une maladie grave et très contagieuse. Elle se manifeste par une poussée de fièvre accompagnée de diarrhées, de vomissements, de fatigue intense et parfois de saignements. La transmission se fait par contact direct à  travers le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés. Le contact avec les cadavres d’animaux sauvages (singe et chimpanzés, chauve-souris entre autres) et les dépouilles des sujets infectés lors des rites funéraires constituent aussi des facteurs de risques élevés. Or, à  ce jour, il n’existe aucun traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie. C’’est pourquoi, le gouvernement invite la population au respect strict des mesures de prévention édictées par les services de santé. Il conseille aussi d’éviter tout déplacement non essentiel dans les zones épidémiques. Il lance un appel également au personnel de santé pour respecter et à  faire respecter scrupuleusement les mesures de protection individuelle indispensables à  la prévention de la maladie. Bamako, le 23 Mars 2014 Le Gouvernement

L’épidémie d’Ebola a atteint Conakry, le Mali inquiet

Selon l’UNICEF, « sur les 80 personnes qui ont contracté la maladie à  ce jour en Guinée, au moins 59 sont mortes ». C’est le dernier bilan de l’épidémie de fièvre virale hémorragique qui est apparue début février dans le sud du pays. Ces derniers jours, la fièvre hémorragique mortelle s’est rapidement répandue des préfectures de Macenta, Guéckédou et Kissidougou (sud) à  la capitale, Conakry », toujours selon l’Unicef qui a publié un communiqué ce dimanche. L’épidémie a été diagnostiquée à  Lyon, en France, comme étant une fièvre Ebola, a expliqué samedi le chef de la division prévention au ministère de la santé et de l’hygiène publique guinéen, le Dr Sakoba Kéita. « Dans la journée [de vendredi] nous avons eu les premiers résultats venus de Lyon qui nous ont annoncé la présence du virus de la fièvre Ebola comme étant à  l’origine de cette flambée de fièvre fébrile en Guinée forestière principalement », a-t-il déclaré. « Ebola est une maladie extrêmement grave et l’Unicef a pris immédiatement des mesures pour réduire les risques pour les enfants de Guinée », a ajouté le Dr Ag Ayoya. En collaboration avec le ministère de la santé guinéen, l’Unicef a rapidement livré dans les zones les plus affectées cinq tonnes de médicaments et d’équipements médicaux tels que des gants, nattes plastiques, couvertures, protège-nez, et des solutions de réhydratation orale et intraveineuse pour protéger le personnel médical et traiter les malades. L’organisation a aussi « accentué la communication sur le terrain pour informer et sensibiliser le personnel médical et la population sur les mesures à  prendre afin d’éviter de contracter Ebola », a encore indiqué le médecin. La maladie est particulièrement dévastatrice parce que les personnels médicaux sont parmi les premières victimes, ce qui menace le déroulement des soins dans un pays qui souffre déjà  d’un manque de personnel médical. « Au moins huit agents de santé ont été tués à  ce jour », a indiqué l’Unicef. Réunion et consignes à  Bamako le ministère de la santé et de l’hygiène publique malien s’inquiète de la situation chez le voisin. Dans un communiqué publié ce dimanche, le département fait état d' »informations concordantes font état de l’éclosion d’un foyer d’épidémie de fièvre Ebola dans un pays voisin ». En guise de prévention, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a convoqué pour ce dimanche à  15 heures GMT une réunion de crise. « Le ministre Ousmane Koné entend mettre en état de veille son staff, et ses services techniques contre toute possibilité de pénétration de cette épidémie au Mali », poursuit le communiqué. En attendant la stratégie nationale à  mettre en place, un devoir de vigilance est attendu de tous. Le département appelle à  la prudence face à  cette menace qui doit être prise très au sérieux. « Restez tous vigilants! C’est à  ce prix qu’on pourra préserver notre pays contre ce fléau qui a déjà  fait une soixantaine de victimes dans un pays frontalier du Mali », conclut le communiqué .

Focus Guinée : Urgence choléra à Conakry

En cette période hivernale, l’inquiétude est grande à  Conakry. A la date d’aujourd’hui, 8 préfectures et la ville de Conakry ont enregistré 1814 cas de choléra et 59 décès. Rien qu’en un mois, Conakry a enregistré 1200 cas de choléra pour 12 décès. Dans les autres villes du pays comme à  Forécariah, 307 cas pour 25 décès ont été enregistrés, répartis entre 46 localités. Les autorités et les organisations de la société civile sont à  pied d’œuvre pour maitriser cette propagation. Urgence choléra Pour stopper la propagation, un comité de gestion des urgences des épidémies et catastrophes a été mis en place depuis le début de l’épidémie? présidé par le Dr Naman Keita, ministre de la santé et l’hygiène publique. En cause, la rupture probable des médicaments avec le rythme d’évolution des cas, la faible participation des leaders religieux à  la sensibilisation des populations et surtout, la difficulté de gestion des décès communautaires. 1.400 000 francs guinéens, C’’est le montant qu’aurait débloqué le gouvernement pour l’achat des médicaments de lutte contre le choléra. Les partenaires du pays ont eux lancé des commandes de médicaments pour augmenter leur contribution à  la prise en charge des cas. La gestion des décès communautaires de la ville de Conakry a été confiée à  la Croix Rouge Guinéenne et à  l’ONG Action Conte la Faim. Un mécanisme de santé a également été mis en route pour faciliter la mobilisation des agents de la Croix-Rouge pour la désinfection rapide des corps et leur enterrement. Sans oublier la campagne de distribution des kit d’hygiène dans 8 quartiers de Conakry ayant enregistré le plus grand nombre de cas de choléra.

Gao : le cholera est sous contrôle

34 cas, 2 décès, c’est pour l’heure le bilan de l’épidémie de choléra dans l’aire de santé de Wabaria à  une dizaine de Kilomètre de la ville Gao. Cette information diffusée la semaine dernière a provoqué une vague d’inquiétude quand on sait la situation patriculière que vivent les populations de cette zone. C’est donc pour donenr plus de précisions et surtout rassurer l’opinion que le DIrectuer National de la Santé a donné un point de presse. Sans eau potable, les familles boivent l’eau du fleuve Le cholera est une toxi-infection digestive aigué due à  l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par les bacilles du vibrio cholérae. Les bacilles décrètent dans l’intestin la toxine cholérique, qui provoque la perte d’eau et d’électrolytes (jusqu’à  15- 20 litres par jour). Les fortes concentrations de la population, associées à  une hygiène du milieu défectueuse, favorisent l’apparition et le développement des épidémies de choléra. La maladie se contracte en consommant de l’eau ou des aliments contaminés. C’’est le cas de Wabaria situé à  10 km de la ville de Gao o๠les populations en manque d’eau potable se sont rabattues sur l’eau du fleuve. Le représentant de la société malienne de la gestion de l’eau potable (Somagep) explique que la situation insécurité à  Gao empêche tout approvisionnement de la population en eau potable. Les deux pompes à  wabaria sont tombées en panne. Selon Mamadou Namory Traoré, à  la date du 5 juillet, 34 cas suspects dont 2 décès ont été enregistrés soit un taux de létalité de 5,88%. « Des prélèvements de selles examinés au laboratoire national de référence (INRSP) se sont révélés positifs au vibrio cholerae 01, sérotype Ogawa, le 04 /07/2012, d’o๠la déclaration de l’épidémie par les autorités nationales » explique t-il. La situation est sous contrôle Le représentant de l’OMS a quant à  lui avancé les chiffres sur la sous-région ouest africaine. Il a signalé que plus de 2000 cas de l’épidémie ont été enregistrés au Niger l’année dernière. Face à  l’urgence, Massambou Sacko, représentant l’OMS au Mali, a invité les acteurs à  vite agir pour arrêter le cholera. Et cela à  travers la sensibilisation de la population sur les bonnes pratiques. En en croire le directeur national de la santé, la riposte contre cette maladie a été rapide depuis l’éclatement de l’épidémie, car dit-il, les désinfectants ont même été envoyés à  travers le couloir humanitaire dans les régions du nord. Grace aux efforts des agents de santé, la maladie a été rapidement circoncise. A Wabaria un lazaret a été mis en place pour une meilleure prise en charge des cas. On peut noter également la mobilisation d’une vingtaine d’agents de santé pour appuyer les activités de lutte dans les localités touchées, le renforcement des stocks de médicaments et désinfectants au niveau régional. « Nous avons distribué des comprimés aquatabs pour désinfecter l’eau des domiciles. Le lundi dernier nous avons envoyé les médicaments et les produits désinfectants à  Gao. Et puis les traitements des puits des villages de l’aire de santé de Wabaria ont été faits par les référents dans la localité » a conclu le directeur national qui appelle à  plus de vigilance et au respect des bonnes pratiques d’hygiène pour éviter de nouveaux cas.

Urgence Choléra : l’épidémie aux portes de Bamako

Aujourd’hui, les autorités tirent la sonnette d’alarme sur cette épidémie qui touche le pays, malgré les dispositions prises pour la circonscrire. Les derniers cas ont été enregistrés à  Ségou dont 3 décès. l’épidémie de choléra s’est répandue très vite au Mali . Apres la citée de 333 saints(Tombouctou) et la Venise malienne(Mopti), C’’est dans la cité des balanzans (Ségou) que la maladie a été dernièrement signalée.. Environ 32 cas dont deux décès, voila le bilan depuis le 13 aout dernier dans la région de Ségou. Le deux foyers ont précisément été signalés à  Niono et Macina. Selon le quotidien malien «Â le combat » les autorités locales de Ségou se sont déjà  mobilisés pour faire face à  la menace. En clair l’épidémie à  déjà  fait 36 morts avec 703 cas enregistrés sur l’ensemble du territoire malien. l’hivernage, facteur d’aggravation ? Selon l’OMS, le choléra est lié à  l’eau. Au mali, la pandémie est due aux conditions d’hygiène précaires caractérisées par un faible accès à  l’eau potable et les mauvaises conditions d’élimination des déchets humains. En milieu rural, le phénomène est favorisé par l’utilisation des eaux de surface : fleuve, lacs et mares par les ménages. Mais aussi celle des puits traditionnels comme autre source de contamination. Les puits traditionnels restent tributaires de la pollution fécale. A cela s’ajoute les comportements et pratiques inappropriées en matière d’hygiène en cette période hivernale. Ainsi, la source de l’infection est donc l’homme malade et le porteur sain. Par ailleurs, il y a choléra lorsque la personne touchée est atteinte de diarrhée et de vomissement répétés. En l’absence d’un système de contrôle sanitaire de l’eau et des denrées alimentaires, sans oublier la gestion inappropriée des eaux usées et vannes, la prolifération des déchets et autres vecteurs, le choléra fera ses ravages … les premiers cas constatés de l’épidémie sont parmi des populations riveraines qui consomment l’eau du fleuve. Au Mali, le choléra est apparu plusieurs fois au cours des 20 dernières années : ( en 1984, 1985 ,1986, 1987, 1995 ,2001, 2003, 2004 ,2005). Au total au moins huit épidémies ont couté la vie à  près de 3014 personnes parmi 21 559 cas enregistrés.

Le Choléra de retour au Mali

C’est désormais établi. Notre pays fait face à  une hausse des cas de choléra. En l’espace de deux mois, plus de 400 personnes ont été touchées. Les services de santé se veulent rassurants. Le Dr  Mamadou Namory Traoré, Directeur National de la Santé, a donné un point de presse ce matin pour faire le point sur la situation. Selon lui, 10 district sanitaires des régions de Mopti et Tombouctou sont touchés avec, à  la date 03 Août 2011, 419 cas dont 23 décès soit un taux de létalité de 5,48%.  Le tout premier cas a été détecté mi-juillet à  Youwarou dans la région de Mopti.qui a enregistré à  elle seule 247 cas dont 12 décès. Les populations ont peu d’informations sur les mesures à  prendre lorsqu’une personne est touchée et cette ignorance est également propice à  la propagation rapide de la maladie. C’est surtout le non-respect des règles d’hygiène et la consommation d’eau du fleuve non-traitée qui sont à  l’origine de l’épidémie. Selon le Dr Traoré, une mission d’investigation s’est rendue sur le terrain ces derniers jours. Elle avait dans ses bagages des produits désinfectants comme l’eau de javel ou l’aquatab qui ont été distribués dans les familles des villages concernés pour le traitement de l’eau de consommation. Par ailleurs, la mission a conseillé le traitement des latrines et le respect scrupuleux des règles d’hygiène comme le lavage régulier des mains au savon. «Â Nous avons demandé que tout cas de diarrhée et/ou de vomissements soit signalé aux services de santé » a ajouté le Directeur en demandant à  la population de ne pas céder à  la panique. Si les consignes données sont respectées, la situation sera totalement sous contrôle dans quelques jours.

SIDA : L’épidémie ralentit

l’espoir peut-il renaà®tre? Le nombre total de personnes séropositives a sensiblement baissé en 2009 par rapport aux 33,4 millions de l’année précédente, et 56 pays au moins ont stabilisé ou fortement réduit la proportion de nouvelles infections par le VIH. Mais si plus de cinq millions de personnes atteintes ont accès aux médicaments antirétroviraux, les deux tiers de celles qui habitent des pays pauvres (15 millions) ne peuvent pas se les procurer. Les toxicomanes et les prostitué(e)s les obtiennent beaucoup moins facilement que d’autres, selon le rapport 2010 du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida). « Pour la première fois, nous pouvons dire que nous brisons la trajectoire de l’épidémie de sida. Nous l’avons stoppée et commençons à  la faire reculer », a dit Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, alors qu’était publié le rapport. Depuis l’apparition de l’épidémie dans les années 1980, plus de 60 millions de personnes ont été contaminées par le VIH et près de 30 millions y ont succombé. Moins de nouvelles infections Le virus de l’immunodéficience humain acquise qui cause le sida peut être contrôlé par une combinaison de médicaments, mais on ne possède pas de remède proprement dit. Selon le rapport de l’Onusida, les nouvelles infections par le VIH ont diminué de près de 20% ces dix dernières années. Chez les personnes jeunes de quinze des pays les plus affectés, les taux de VIH ont reculé de plus de 25% grâce à  l’adoption de pratiques sexuelles plus sûres. Michel Sidibé a noté que l’écart diminuait entre prévention et traitement, mais il a souligné qu’on était loin de pouvoir se targuer d’une « mission accomplie » face au sida. Il s’est dit préoccupé par le ralentissement des octrois de fonds destinés à  combattre la maladie, les investissements des donateurs internationaux ayant stagné pour la première fois en 2009, et par les obstacles auxquels se heurtent les groupes marginalisés comme les toxicomanes en matière de prévention. Selon l’Onusida, un montant de 15,9 milliards de dollars était disponible en 2009 pour la lutte mondiale contre le sida, soit 10 milliards de moins que ce qui était nécessaire. « La demande surpasse l’offre. La honte, les discriminations et les lois inadaptées continuent à  barrer la route aux personnes qui vivent avec le VIH et aux personnes marginalisées », a déclaré Sidibé. Dix millions de personnes nécessitant un traitement contre le VIH/sida n’y ont pas accès, dit le rapport, selon lequel un décès sur quatre liés au sida est causé par la tuberculose, maladie évitable et curable. En Afrique subsaharienne, la région la plus durement touchée par le VIH et le sida, on a enregistré 1,3 million de décès liés au sida en 2009 et 1,8 million de personnes y ont contracté le virus VIH.

Grippe A en Afrique : huit cas identifiés au Mali

L’information a été donnée lors d’une conférence de presse à  la Direction nationale de santé. Conférence animée par le professeur Toumani Sidibé, Directeur national de la santé, Samba sow, Directeur du Centre National d’appui à  la Maladie, Massambou Sacko de l’OMS. Résultats confirmés par les laboratoires Selon le professeur Samba Sow, ces résultats sont rapportés par le laboratoire du centre pour développement du vaccin (CDV) et ont été confirmés par des laboratoires d’Atlanta, de Baltimore et du Maryland aux Etats Unis. Pour éviter toute panique au Mali, le conseiller technique du ministère de la santé a affirmé que toutes les dispositions étaient déjà  prises pour faire face à  cette situation. Pour les cas confirmés par la Direction Nationale de la santé et l’organisation mondiale de la santé(OMS), les dispositions nécessaires pour leur prise en charge par le traitement de Tamiflu ont été prises. Soigner avec le Tamiflu Massambou Sacko a assuré que les stocks importants de médicaments Tamiflu sont disponibles à  travers des sites sentinelles capables de détecter les cas éventuels de grippe A : « Le tamiflu est un médicament préventif et curatif ». Investigation des services techniques pour identifier tous les cas suspects Devant cette situation, les services techniques du Ministères (CNAM, DNS) et l’OMS ont lancé une opération le 8 janvier 2010. Il s’agit d’identifier les cas suspects de grippe A (H1N1) en vue d’appliquer les mesures de surveillance, de prévention et de prise en charge. Il s’agit aussi d’analyser les facteurs explicatifs de l’expansion de l’épidémie de grippe A/H1N1 en commune I du district de Bamako. Enfin, proposer des mesures de prévention et de lutte pour juguler l’épidémie. Les méthodologies utilisées par les investigateurs «Tous les membres de familles qui répondaient à  la définition des cas suspects de grippe A ont été soumis à  un prélèvement médical et mis sous traitement au Tamiflu », affirme par le professeur Samba Sow. l’existence de cas de syndromes grippaux dans l’entourage du cas sert aussi de méthodes de détection. Sur 257 personnes enquêtées dans 18 familles maliennes, 36 soufraient d’un syndrome grippal et d’une prévalence de 14 % (36/257). 11 familles étaient touchées et 2 personnes ont présenté un syndrome grippal. Mesures recommandées Pour maitriser la situation, le ministère a recommandé certaines mesures. Renforcer la surveillance dans l’ensemble des formations sanitaires du district de Bamako et des régions du Mali. Mettre en œuvre les directives de surveillance, de prévention et de prise en charge de tout cas suspect. Renforcer la sensibilisation de la population sur les mesures de prévention. Envisager une enquête plus élargie en commune I pour la détection des cas éventuels. Réviser le protocole de l’étude du CNAM ou élaborer un autre protocole pour élargir les sites sentinelles. Enfin, vacciner si possible la population du district de Bamako contre la grippe à  Influenza A de type (H1N1)

Epidémies de grippe : la Croix-Rouge prépare son personnel

Cette formation organisée par le projet H2P (un programme sanitaire initié par la croix rouge) a permis à  tout le personne de mieux cerner les questions relatives aux différentes grippes. Comment prévenir ? Comment se comporter pendant la maladie ? Comment se soigner ? Telles sont quelques questions développées pendant la formation. Entre théories et pratiques, les participants ont pu maà®triser tous les contours de la question. «Â Nous voulons à  travers cette formation, renforcer les capacités et les compétences du personnel de la croix rouge et l’ensemble de son réseau de volontaires pour qu’ils puissent riposter contre les grippes pandémiques de façon générale et en particulier la grippe H1N1 qui se propage dans le monde », a expliqué le Dr Aliou Alkaya Touré, Coordinateur du projet H2P. Mieux vaut prévenir que guérir La croix rouge est une structure qui intervient auprès des populations en situation difficile. En cas de catastrophes naturelles ou d’épidémies, elles apportent son appui aux populations affectées. Pour se faciliter le travail sur le terrain, elle forme régulièrement son personnel sur tous les aspects de secours. Face à  de situation telle la menace de la grippe A, elle prend toujours le devant en formant son personnel qui a pour rôle d’informer et de sensibiliser les populations. C’’est dans cette optique que se situe cette formation de deux jours sur les grippes humaines. Comme à  l’armée ! La deuxième partie de la formation consistait pour les participants à  élaborer une stratégie d’intervention et un mécanisme de coordination avant, pendant et après la pandémie. à‡à  se passe à  côté, dans une ville virtuelle. La grippe frappe, une partie de la population, que doit-on faire informer et sensibiliser les populations atteintes et non atteintes ? Que faut-il faire en matière de formation à  l’endroit du personnel socio-sanitaire ? Quelle disposition doit-on prendre pour faciliter l’accès des populations à  l’eau, à  la nourriture et aux soins de santé ? C’’est autour de toutes ces questions qu’il y eu des échanges entres le personnel de la croix rouge. «Â Ce n’est pas pour semer la panique, mais pour contribuer à  la prévention contre la maladie », a martelé Yaya Kaba, un des formateurs. Après les échanges, chaque participant est passé à  la phase pratique en utilisant un kit composé de gel désinfectant, de masque à  nez et de blouse et gans. Ce dernier exercice consistait à  évaluer les «Â stagiaires » sur comment porter et comment enlever ce dispositif seul habiliter à  protéger l’homme en cas de grippe.

 » Aucun cas de grippe A/H1N1 au Mali, mais il faut vulgariser les mesures de protection « 

C’’était lors d’une conférence de presse initiée par le réseau des communicateurs en santé. l’objectif de cette conférence, est d’impliquer les hommes de medias afin d’informer le public sur la prévention de la grippe. La Grippe A/H1N1 est une maladie contagieuse qui se transmet d’homme à  d’homme par voie aérienne et contact direct. Cette maladie peut se manifester par la fièvre, les maux de tête, le rhume, la toux, les douleurs articulaires et musculaires ainsi que des troubles digestifs. La protection de base Les mesures de protection de base contre cette pandémie sont entre autres : Se couvrir le nez et la bouche quant on tousse ou éternue. Jeter les mouchoirs à  la poubelle immédiatement après usage. Se laver les mains systématiquement à  l’eau et au savon. Se tenir à  une distance d’au moins deux mètres par rapport à  un sujet suspect, pour éviter d’entrer en contact avec les gouttelettes sécrétées. Limiter autant que possible les contacts avec les suspects. Les voyageurs présentant des signes suspects doivent se présenter au poste de santé à  l’entrée (aéroport, auto gare, etc.). Devant tout cas de symptômes de type grippal, consulter immédiatement un médecin, signaler les cas de décès suspects aux autorités sanitaires et ou à  toutes autres autorités compétentes. Dispositions frontalières Au delà  de ses mesures, le Docteur Touré a ajouté que d’autres dispositions sont prises au niveau de 20 points d’entrée du pays (aériens et terrestres) mais l’attention est focalisée sur l’aéroport, point d’entrée et risques de contamination rapide. « Deux cas confirmés en Côte d’Ivoire, qui fait frontière au Mali, les mesures de surveillance épidémiologique doivent être renforcées » insiste t-il. Tout cas de suspect sera référé au CHU du point G précisément au service d’infectiologie. Propagation rapide A noter que C’’est un virus dont la propagation est plus rapide que la grippe aviaire mais la mortalité n’est pas élevée. La grippe aviaire elle se propage lentement avec une mortalité élevée. Les confrères n’ont pas tari des questions pour exprimer leur préoccupation. «A quant le vaccin au Mali ? Existe t-il des stocks de médicaments en cas de suspects, quelles sont les mesures prises pour les lieux publics tels que le terrain de foot, les marchés, l’écoles etc… L’OMS renforce le dispositif de prévention En réponse, Dr Kandioura a assuré que 16 boites de Tamiflu (médicaments) ont été donnés par l’OMS au Ministère de la santé, avec du matériel de protection pour faire face aux cas. Quant au vaccin, M. Touré a avoué que les vaccins inventés par les chinois ne répondent pas aux besoins des occidentaux et des Américains à  plus forte raison les Africains. Néammoins, le Mali a fait des commandes.