Le Rwanda, pays hôte de la prochaine conférence eLearning Africa

Le Centre des congrès de Kigali va accueillir, du 11 au 13 mai 2022, la plus grande conférence et exposition d’Afrique consacrée à l’apprentissage assisté par les technologies.Durant trois jours, des responsables politiques, des investisseurs et des experts en matière d’éducation et de technologies participeront aux débats dans la capitale rwandaise.  Rebecca Stromeyer, fondatrice et PDG d’eLearning Africa, a déclaré, dans un communiqué reçu mercredi à APA, que son ambition est que la conférence contribue à « un nouvel objectif pour l’enseignement » en favorisant des discussions approfondies sur « le monde d’après-Covid ».

Puisque « la pandémie a entraîné de nombreux changements dont certains seront permanents », elle a affirmé que l’accent doit à présent être mis sur « l’adaptabilité, la résilience et la durabilité dans le secteur de l’éducation ».

De l’avis de Rebecca Stromeyer, « un agenda africain est nécessaire, pas seulement pour l’Afrique, mais parce que le monde a tant à apprendre (d’elle) ». À cet effet, a-t-elle ajouté, « l’expérience africaine et les traditions du continent, telles que la philosophie   » Ubuntu « , reviendront au goût du jour. De même, les conceptions africaines de communauté et de partenariat avec la nature porteront l’Afrique au firmament, et la feront de plus en plus reconnaître comme un haut lieu du savoir, de l’expérience et de l’éducation dans le monde ».

La conférence eLearning Africa 2022 sera organisée sur le thème « Un Nouvel Objectif pour l’Enseignement » décliné en plusieurs thématiques : les défis auxquels feront face les pays africains à l’issue de la pandémie, l’adéquation des modèles internationaux au contexte africain, la réorientation du secteur éducatif en vue de répondre aux besoins futurs des pays africains, l’usage des technologies par les pays africains pour répondre aux besoins spécifiques, la mise en place d’un marché unique africain, ainsi que des opportunités et des exigences des employeurs y afférentes et la contribution de l’Afrique à l’apprentissage et à la résolution de problèmes à l’échelle mondiale.

Outre les sessions plénières, les séminaires, les ateliers…, une exposition majeure mettra en valeur certaines des dernières technologies et solutions pour l’éducation.

Afrique de l’Est: Bolloré s’engage pour le développement durable

Bolloré Transport & Logistics et la société de services en chaîne logistique Czarnikow concourent au développement durable en Afrique de l’Est, à travers le programme Vive.Ledit programme est conçu pour créer des chaînes d’approvisionnement entièrement durables, dans lesquelles tous les acteurs s’engagent à s’améliorer durablement. Bolloré Transport & Logistics renforce grâce à sa participation au programme Vive son empreinte d’acteur d’un commerce entièrement durable.

Dans un communiqué, Will Rook, responsable du programme Vive, déclare : « Le programme VIVE s’engage à aider ses participants à atteindre leurs objectifs de durabilité grâce à une vérification par un tiers et à des plans d’amélioration sur mesure. Nous sommes fiers de soutenir Bolloré Transport & Logistics par le biais de notre module de chaîne de contrôle, développé pour assurer la transparence des marchandises circulant dans la chaîne logistique. »

Dans le cadre de ce programme de développement durable basé sur l’amélioration continue et piloté par Czarnikow et Intellync, Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est va bénéficier d’un audit de durabilité et d’un plan d’amélioration sur trois ans. Les filiales kényane et tanzanienne de Bolloré Transport & Logistics prendront part à cette initiative.

Le programme Vive que rejoint l’entreprise va renforcer la stratégie de développement durable de l’entreprise. En 2018, la division logistique de Bolloré Transport & Logistics a lancé sa stratégie RSE « Powering Sustainable Logistics » pour répondre aux enjeux ESG de ses activités.

Cette stratégie reconnue par les agences de notation extra-financière a permis à l’entreprise d’intégrer des mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique, de développement des alternatives à faible émission de carbone, et de mobiliser les parties prenantes de l’entreprise.

Jason Reynard, CEO de Bolloré Transport & Logistics, région Afrique de l’Est, soutient : « En tant qu’entreprise, Bolloré Transport & Logistics s’efforce d’améliorer en permanence ses opérations afin de répondre aux préoccupations actuelles et futures de nos clients et de nos parties prenantes, ainsi qu’aux problématiques générales qui émergent dans notre secteur. »

Climat au Kenya : Greenpeace Africa plaide pour un système d’alerte précoce

La branche africaine de l’organisation militant pour la protection de l’environnement estime que l’approche proactive pourrait atténuer les effets du réchauffement climatique sur l’agriculture kényane.Année après année, le Kenya subit de « récurrentes périodes de sécheresse et d’inondations », a souligné, dans un communiqué reçu mercredi à APA, Claire Nasike, chargée de campagne à Greenpeace Africa.

Selon des organisations humanitaires, 1,4 million de Kenyans ont besoin d’une aide alimentaire à cause de ces phénomènes climatiques extrêmes. En Afrique, ces faits naturels seront de plus en plus « imprévisibles et intenses » dans les décennies à venir, a averti Greenpeace Africa. 

Au Kenya, l’anticipation des risques imminents devraient protéger les petits agriculteurs qui produisent 80 % de la nourriture consommée dans le pays. Pour Greenpeace Africa, le gouvernement gagnerait à construire des infrastructures comme les barrages. Objectif : constituer des réserves en eau qui permettront aux communautés de survivre aux sécheresses.

Celles-ci dévastent le bétail kenyan d’où la nécessité pour l’organisation environnementale d’indemniser les éleveurs affectés. Si Greenpeace Africa a loué la politique nationale d’assurance agricole en vigueur au Kenya, elle a également appelé l’Etat à supprimer son plafonnement et à augmenter les sommes versées parce que censées « couvrir les pertes subies ».

Ethiopie : fin du « cessez-le-feu unilatéral » au Tigré

L’Ethiopie a annoncé mardi la fin d’un « cessez-le-feu humanitaire unilatéral », au moment où les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) intensifient les combats dans les régions d’Amhara et d’Afar.Ce revirement des autorités s’explique par le fait que gouvernement éthiopien fait face à la forte pression de l’opinion publique parce que le TPLF est accusé d’avoir tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes, dans ces deux régions.

Dans ce qui semble être une réponse à l’opinion publique, le bureau du Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le cessez-le-feu était terminé et que l’armée avait reçu l’ordre de lancer une contre-offensive contre le TPLF dans les régions troublées.

« Nos forces de défense, nos forces spéciales régionales et nos milices ont reçu l’ordre de mettre fin une fois pour toutes aux destructions causées par l’organisation traître et terroriste du TPLF et aux machinations de mains étrangères. Le moment est venu pour tous les Ethiopiens capables et en âge de le faire, de rejoindre les forces de défense, les forces spéciales et les milices et de montrer leur patriotisme », a déclaré le bureau du Premier ministre Abiy dans un communiqué.

Le gouvernement avait déclaré un cessez-le-feu unilatéral le 28 juin après avoir pris le contrôle de Mekele, capitale du Tigré, au terme de trois semaines de combats contre les forces du TPLF.

Mais les rebelles du TPLF n’ont jamais déposé les armes. Ils avaient posé plusieurs conditions dont le retrait des troupes érythréennes pour faire taire les armes.

« Il est bien connu que le peuple éthiopien, bien conscient des problèmes au sein du groupe terroriste TPLF, lui a donné de nombreuses opportunités et 27 ans pour s’auto-réformer. Cependant, le groupe terroriste, qui a été conçu dans la conspiration et nourri dans la destruction, est devenu de plus en plus nuisible au lieu de chercher à s’auto-corriger », a ajouté une source du cabinet du Premier ministre.

Vers le rétablissement des relations entre le Kenya et la Somalie

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, se prépare à des entretiens décisifs avec le Premier ministre somalien, Mohamed Roble, attendu à Nairobi ce mardi.La rencontre entre les deux dirigeants est considérée comme l’une des tentatives les plus sérieuses des deux pays pour améliorer leurs relations dégradées depuis plusieurs années.

La visite de Mohamed Roble à Nairobi intervient quelques jours seulement après que Raychelle Omamo, le Secrétaire d’Etat kenyan aux affaires étrangères, s’est rendu à Mogadiscio pour des entretiens avec de hauts responsables de l’Etat, dont le président Mohamed Farmaajo.

L’ordre du jour le plus important de la rencontre Kenyatta-Roble sera sans doute le différend maritime entre les deux voisins dans l’océan Indien, une affaire qui est devant la Cour internationale de justice (CIJ).

La zone litigieuse entre le Kenya et la Somalie couvre 160.000 km² et recèle une riche réserve de pétrole.

La Somalie a assigné le Kenya devant la CIJ en 2014, affirmant que la délimitation de la frontière maritime séparant les deux pays devait s’inspirer de leur frontière terrestre.

De son côté, le Kenya insiste pour que la ligne maritime soit horizontale et commence là où les côtes des deux voisins se rejoignent.

Le président Kenyatta et le Premier ministre Roble cherchent à aplanir les divergences entre leurs deux pays, les Somaliens accusant Nairobi d’interférer dans leurs affaires internationales, le commerce du khat (miraa) et la sécurité régionale étant mis à mal.

Depuis le mois de mai dernier, lorsque l’autorité de l’aviation civile somalienne a décidé d’interdire l’importation d’herbes de khat, qualifiant ce commerce d’illégal, les commerçants kényans de miraa ont subi des pertes s’élevant à des dizaines de millions de shillings kényans.

Le président Kenyatta pourrait user de son influence pour faire annuler cette décision qui porte préjudice aux exportateurs de son pays vers la Somalie.

Les relations entre la Somalie et le Kenya ont été tendues ces dernières années, culminant avec la décision de Mogadiscio de rappeler ses diplomates de Nairobi, invoquant une ingérence dans ses affaires intérieures.

Mogadiscio a accusé Nairobi de s’ingérer dans sa région de Gedo, une allégation que le Kenya a toujours niée.

Ethiopie : l’offensive du TPLF entraîne 300.000 déplacés

Cette offensive des troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) touche les régions d’Afar et d’Amhara dans le nord du pays.Cette vague de déplacés s’explique par l’incursion des combattants du TPLF dans les régions d’Afar et d’Amhara (nord du pays) selon le gouvernement fédéral.

Selon plusieurs habitants, les rebelles tigréens ont pris jeudi, le contrôle de Lalibela, dans la région d’Ahmara. Un site classé au patrimoine de l’UNESCO où se trouvent plus de 12 églises creusées dans la roche (creusées dans le sol) et construites au 12ème siècle.

Un site qui renferme le « testament de la civilisation éthiopienne » et dont les Etats-Unis demandent la préservation.

Devant la presse, le Secrétaire à l’information de la Primature, Billene Seyoum, a déclaré que les forces rebelles ont bloqué les voies d’acheminement de l’aide de l’Afar à Djibouti avant d’en imputer la responsabilité au gouvernement éthiopien.

Cette avancée des rebelles du TPFL souligne l’autorité gouvernemental, a entrainé la mort de plusieurs civils et provoqué le déplacement de plus de 300.000 civils, principalement des agriculteurs.

Malgré l’aggravation de la situation dans les régions voisines, le gouvernement fédéral n’a pas encore mis fin au cessez-le-feu humanitaire unilatéral qu’il a déclaré à la fin du mois de juin 2021.

Selon M. Billene, le gouvernement s’est attaché à garantir un accès sans entrave à la région du Tigré pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Pendant ce temps, le TPLF mène une campagne médiatique de tromperie sur la situation dans le nord.

Corne de l’Afrique : Ahmat Abdelkerim nommé DG de Bolloré

Le Tchadien a pris fonction au mois de juillet 2021 comme Directeur général du cluster Corne de l’Afrique de Bolloré Transport & Logistics.Ahmat Abdelkerim dirigera les activités de l’entreprise sur trois pays : Djibouti, Éthiopie et Érythrée. Il succède à Patrick Gerenthon qui a été appelé à d’autres fonctions au sein de Bolloré Transport & Logistics.

M. Abdelkerim est diplômé de Sup’Management au Maroc et titulaire d’un Master spécialisé en politiques et management du développement obtenu à Sciences Po Paris, informe l’entreprise.

En 20 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics, il a occupé plusieurs fonctions managériales avant d’être promu Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Tchad en 2016.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Ahmat Abdelkerim supervisera le développement des activités logistiques de l’entreprise dans les pays du cluster et contribuera à renforcer sa présence en Afrique de l’Est.

Sa connaissance des métiers opérationnels, lui permettra de développer des solutions innovantes et agiles adaptées aux besoins de la clientèle locale et internationale.

« C’est une grande fierté pour moi de rejoindre les équipes du périmètre de la Corne de l’Afrique et de contribuer avec le soutien des collaborateurs au succès de Bolloré Transport & Logistics. Ensemble, nous allons continuer à développer les activités de l’entreprise en Afrique de l’Est et à offrir à nos clients des solutions compétitives en s’appuyant sur notre savoir-faire et notre connaissance des marchés », a déclaré Ahmat Abdelkerim.

Ethiopie: suspension des activités d’organisations humanitaires

Le gouvernement éthiopien accuse ces humanitaires de violations des lois en vigueur dans le pays.Médecins Sans Frontières (MSF Hollande), le Conseil norvégien pour les réfugiés et la Fondation Al Maktoume sont les organisations dont les autorisations ont été suspendues pour trois mois.

L’agence éthiopienne pour les organisations de la société civile a déclaré que MSF Hollande et le Conseil norvégien pour les réfugiés ont diffusé des informations erronées dans les réseaux sociaux et sur d’autres plateformes, en dehors du mandat et de l’objectif pour lesquels elles ont été autorisées à opérer.

« Ces organisations ont également employé des ressortissants étrangers sans le permis de travail approprié du gouvernement éthiopien pendant plus de six mois », a fait remarquer l’agence.

Elle a ajouté MSF Hollande a importé et utilisé illégalement des équipements de radio satellite qui n’étaient pas autorisés par l’autorité compétente et les employés ont donc été appréhendés par les forces de sécurité pour avoir utilisé ces équipements à des fins illégales.

De son côté, la Fondation Al Maktoume est accusée de ne pas respecter le protocole sanitaire Covid-19 du ministère de l’Éducation et de gestion nébuleuse de son budget au détriment de l’école éthiopienne.

Kigali et Harare veulent renforcer leur coopération sécuritaire

La ministre zimbabwéenne de la Défense, Muchinguri Kashiri, et son homologue rwandais, le général de division Albert Murasira, se sont engagés à renforcer la coopération militaire entre les deux pays.Selon un communiqué publié par le ministère de la Défense à Kigali, les deux ministres ont discuté de la manière de renforcer la coopération bilatérale en matière de défense entre le Rwanda et le Zimbabwe, lors d’une réunion tenue hier lundi à Kigali.

« Notre rencontre d’aujourd’hui avait pour objectif, entre autres, de partager des informations concernant les défis auxquels nos deux pays sont confrontés, y compris les menaces liées au terrorisme dans nos pays, notre région et le continent africain », a déclaré Mme Kashiri après la réunion.

Elle a souligné que le Rwanda et le Zimbabwe entretiennent des relations de longue date qui remontent à 1997, date à laquelle un protocole d’accord a été signé et reste en vigueur.

« L’armée zimbabwéenne est prête à travailler avec la partie rwandaise pour échanger des informations sur ce qui se passe au Mozambique, en particulier à Cabo Delgado où le Rwanda a déployé un contingent de 1.000 militaires et policiers pour rétablir la paix dans cette région rétive », a-t-elle ajouté.

Le gouvernement rwandais explique que ce déploiement de militaires au Mozambique est justifié par les bonnes relations bilatérales entre le Rwanda et le Mozambique, suite à la signature de plusieurs accords entre les deux pays en 2018.

Kigali et Bujumbura veulent redynamiser leur diplomatie

Le Rwanda et le Burundi cherchent à restaurer leurs relations bilatérales, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Dr Vincent Biruta.Selon le chef de la Diplomatie rwandaise, les discussions en cours entre les pays d’Afrique de l’Est s’améliorent, même s’il reste encore  « du travail à faire ».

 « Les chefs des services de renseignements militaires se sont rencontrés à deux reprises. Nous allons continuer à nous engager avec le gouvernement du Burundi. Actuellement nous sommes en train de faire des progrès », a dit Dr Biruta, informant que d’autres actions suivront après la visite du Premier ministre rwandais au Burundi.

Début juillet, le Premier ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente, s’est rendu au Burundi à l’occasion des célébrations du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays. Au cours de cette visite, il a affirmé que Bujumbura était prêt à jouer son rôle dans les efforts visant à rétablir pleinement les liens.

S’exprimant à cette occasion, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a déclaré que la présence d’une délégation rwandaise à l’occasion de la célébration des 59 ans d’indépendance était le signe fort d’un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.

En octobre dernier, Dr Biruta et son homologue burundais, Albert Shingiro, se sont rencontrés au poste frontalier à guichet unique de Nemba pour discuter des voies et moyens permettant de normaliser les relations.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées depuis 2015, lorsque le conflit a éclaté au Burundi et que feu Pierre Nkurunziza a accusé le Rwanda de soutenir les dissidents, une accusation que Kigali a toujours démentie.

Tokyo 2020 : un Ethiopien couronné sur 10.000 mètres

Le jeune athlète éthiopien Selemon Barega a créé la sensation des Jeux Olympiques de Tokyo en s’adjugeant ce vendredi l’or devant le grand favori.Le coureur éthiopien s’est imposé en 27 minutes 43 secondes 22 centièmes devant un duo ougandais composé du grand favori Joshua Cheptegei et Jacob Kiplimo.

C’est le premier grand titre dans la carrière du jeune athlète de 21 ans, arrivé deuxième sur 5 000 mètres aux Mondiaux de 2019 à Doha (Qatar) et ceux en salle en 2018 à Birmigham. L’exploit est d’autant plus monumental, qu’il s’impose devant le recordman du monde de la distance et favori du titre Cheptegei.

Selemon Barega réinstaure l’hégémonie de l’Ethiopie sur cette distance après le doublé de l’athlète britannique d’origine somalienne Mo Farah aux JO de 2012 à Londres (Angleterre) et 2016 à Rio (Brésil)

Avec ce succès retentissant, l’ancien champion du monde juniors du 5000 mètres, intègre un cercle fermé des athlètes éthiopiens couronnés sur cette distance. Il marche sur les traces de Miruts Yifter, premier éthiopien couronné sur 10.000 mètres en 1980 au JO de Moscou (Russie), Haile Gebreselassie sacré en 1996 à Atlanta (Etats-Unis) et 2000 à Sydney (Australie) et Kenenisa Bekele, paré d’or en 2004 à Athènes (Grèce) et 2008 à Pékin (Chine).

Barack Obama, partenaire stratégique de la NBA Africa

L’ex-président des Etats-Unis (2009-2017) s’associe à la ligue nord-américaine de basketball en contribuant aux efforts de « responsabilité sociale » sur le continent noir.La qualité de partenaire stratégique confère à Barack Obama « une participation minoritaire » dans la NBA Africa. L’ancien locataire de la Maison Blanche s’engagera notamment dans des « programmes et partenariats soutenant l’égalité des genres et l’inclusion économique ».

Dans un communiqué, reçu mercredi à APA, le démocrate a affirmé que la National Basketball Association (NBA), « en utilisant ce sport pour créer des liens plus profonds à travers le monde, a toujours été un ambassadeur de choix pour les USA ».

Et en Afrique, souligne le prédécesseur de Donald Trump, le basket a « le pouvoir de promouvoir les opportunités, le bien-être, l’égalité et l’autonomisation ». Barack Obama,  impressionné par l’engagement de la ligue en faveur de l’Afrique, est convaincu que « la NBA Africa peut changer la donne pour beaucoup de jeunes  » de ce continent.

Pour cette perspective, l’ex-sénateur est fier de rejoindre l’équipe de la NBA Africa afin de participer à « un partenariat qui va bénéficier aux jeunes de nombreux pays ». De l’avis d’Adam Silver, président de la NBA, Barack Obama, dont le père est originaire du Kenya, « croit fermement au potentiel de l’Afrique et aux énormes opportunités de croissance qu’offrent les disciplines sportives ».

En tout cas, Victor Williams, Directeur Général de la NBA Africa, est impatient « de travailler avec (lui) et (les) investisseurs stratégiques pour faire du basketball un moteur de croissance économique pour le continent et une plateforme pour l’amélioration de la santé et du bien-être de l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au monde ».

La NBA Africa, pour développer l’écosystème du basket en Afrique, met en œuvre des programmes tels que le Jr. NBA, Basketball Without Borders (BWB) Africa et la NBA Academy Africa. Elle compte parmi ses investisseurs Luol Deng, Dikembe Mutombo ou encore Joakim Noah.

De concert avec la Fédération internationale de basketball (Fiba), la NBA Africa a organisé la première édition de la Basketball Africa League (BAL). En mai dernier, les douze meilleurs clubs du continent se sont affrontés à Kigali, au Rwanda.

En finale du tournoi,  le Zamalek (Égypte) a battu l’US Monastir (Tunisie) sur le score de 76 à 63. La saison inaugurale de la BAL a été diffusée en 15 langues et dans 215 pays et territoires.

Economie : la notation AAA de la Bad confirmée

L’agence de notation internationale Fitch Ratings considère comme « conservatrices » et « excellentes » les politiques de gestion des risques de la Banque africaine de développement (Bad).Le triple A de l’institution financière africaine a été confirmé, le 22 juillet dernier, grâce au « soutien extraordinaire » de ses actionnaires, indique un communiqué reçu mercredi à APA.

La note de crédit à long terme AAA de la Banque africaine de développement (Bad) s’accompagne aussi d’une « perspective stable ». A en croire Fitch, « le risque de concentration est +faible+, les cinq expositions les plus importantes de la Banque représentant 32 % de son portefeuille total à la fin de l’année 2020 ».

Dans le document, l’institution financière « se félicite » de l’appréciation de l’agence de notation « en dépit des défis énormes posés par la pandémie » de coronavirus.

Pour maintenir le cap, Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, compte renforcer « sa politique et sa pertinence fiscales en soutien aux pays africains à mesure que ces derniers seront confrontés aux répercussions mondiales et régionales de la pandémie ».

En outre, le Nigérian a déclaré que la Bad « tout en aidant les économies du continent à se repositionner dans l’environnement de la Covid-19, maintiendra également ses ratios prudentiels et des réserves adéquates ».

Pour sa part, Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Bad, a souligné que « la confirmation montre également combien le mandat de la Banque en matière de politique publique est important, en particulier en ces temps très difficiles ».

Selon le communiqué, la Banque africaine de développement a réussi, en 2020, l’émission de son obligation sociale « combattre la Covid-19 » d’un montant de trois milliards de dollars. Le 15 juillet dernier, elle a émis avec succès un emprunt obligataire à cinq ans de 2,75 milliards de dollars.

Economie : la Zlecaf soutient Made in Africa pour le rachat de Vlisco

Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) trouve « surprenant » le refus de l’offre de 200 millions de dollars de la part de la société textile néerlandaise dont l’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé en Afrique.D’Abidjan à Lagos en passant par Cotonou, le wax est omniprésent dans les rues à telle enseigne qu’on pourrait aisément penser que ce pagne est une création africaine. Il n’en est rien.

Les Pays-Bas sont les pionniers de la fabrication de ce tissu coloré. Peu importe, le refus de Vlisco, une marque hollandaise dont « les ventes sont presque exclusivement centrées sur l’Afrique », d’être rachetée par Made in Africa passe mal auprès du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Car la proposition de Made in Africa, dirigée par Kojo Annan, fils de Kofi, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, a notamment bénéficié du soutien financier de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), partenaire stratégique de la Zlecaf.

Celle-ci, dans un communiqué reçu mardi à APA, tout « en respectant les droits des parties dans le cadre d’une transaction privée », compte peser de tout son poids dans ce dossier parce qu’il s’agit d’ « une question d’intérêt public pour l’intégration du marché africain et la compétitivité régionale et mondiale ».

La Zlecaf, dans le document, rappelle que son objectif est d’accélérer « l’industrialisation du continent africain, de consolider un marché intégré comptant plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars et de placer l’Afrique sur une voie durable en matière de compétitivité régionale et mondiale ».

Et le secteur du textile est, constate la Zlecaf, « au cœur » de cette lutte économique entre Etats et continents. C’est pourquoi son secrétariat suit « de près » cette affaire étant donné que « la vente de Vlisco à Made in Africa servirait les intérêts économiques et commerciaux plus larges de l’Afrique ».

De son côté, Wamkele Mene, le Secrétaire Général de la Zlecaf, déclare : « Nous ne saurions émettre un jugement de valeur sur les motifs du rejet de l’offre de Made in Africa, laquelle était par ailleurs la plus élevée. Nous avons cependant l’intime conviction que lorsqu’une entreprise africaine soumet une offre exceptionnelle pour acquérir une entreprise étrangère qui semble tirer ses bénéfices exclusivement de ventes sur le continent africain, qui plus est soutenue par une banque de financement du commerce africain de premier plan, cette entreprise africaine est légitimement en droit d’espérer conclure la transaction en faveur de l’Afrique ».

En définitive, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine invite instamment l’entreprise Vlisco « à reconsidérer cette décision ».

Génocide rwandais : un ancien ministre va purger sa peine au Sénégal

Augustin Ngirabatware, ancien ministre rwandais, première personne condamnée par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), sera transféré au Sénégal, où il purgera sa peine, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.En 1990, Ngirabatware était le ministre du Plan et il a conservé ce poste dans le gouvernement intérimaire formé le 8 avril 1994, deux jours après l’assassinat de l’ancien président Juvénal Habyarimana.

Il a été arrêté en 2007 à Francfort, en Allemagne, et transféré au TPIR à Arusha, en Tanzanie, un an plus tard. Son premier procès débutera en septembre 2009 alors qu’il faisait face à des accusations de conspiration en vue de commettre le génocide, d’incitation directe et publique à commettre le génocide et de crimes contre l’humanité (y compris le viol).

Selon le tribunal présidé par le juge tanzanien William Hussein Sekule, l’ancien ministre a incité, aidé et encouragé des miliciens de sa commune natale, Nyamyumba (nord-ouest), à tuer leurs voisins tutsis et à violer des femmes tutsies en avril 1994.

L’ancien ministre rwandais a été condamné à 35 ans d’emprisonnement. Cependant, le 18 décembre 2014, la Chambre d’appel l’a acquitté du chef de « viol en tant que crime contre l’humanité » et a réduit la peine à 30 ans.

Ethiopie : la Bad finance de nouveaux projets

Le Groupe de la Banque africaine de développement et le gouvernement éthiopien ont signé deux accords de subvention d’un montant de 118 millions de dollars pour de nouveaux projets économiques.Les dons relèvent du guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque, le Fonds africain de développement, informe le communiqué de l’institution financière parvenu ce vendredi à APA.

Ils iront au projet d’amélioration de la productivité à l’appui des parcs agro-industriels et de l’emploi des jeunes d’une valeur de 47 millions de dollars, et au projet de deuxième interconnexion électrique Éthiopie-Djibouti de 71 millions de dollars, qui vise stimuler les échanges d’électricité entre l’Éthiopie et Djibouti voisin.

Le projet de parcs industriels et de jeunesse verra le développement d’infrastructures d’irrigation et de gestion de l’eau autour des parcs agro-industriels intégrés, offrant aux « agri-entrepreneurs » diplômés des opportunités de créer des entreprises agro-connexes et commercialement viables.

Dans le cadre de ce programme, 12 607 ha de terres irriguées seront aménagés et environ 3 000 jeunes recevront une formation en agronomie/agriculture et en développement commercial.

L’infrastructure d’irrigation renforcera les associations d’usagers de l’eau ; protéger les bassins versants autour des périmètres irrigués ; aller vers la formation des agriculteurs et des jeunes agro-entrepreneurs sur les pratiques de conservation des sols et de l’eau, la production agricole, la valeur ajoutée et la commercialisation ; et aider les jeunes PME établies à accéder au crédit.

Le projet sera mis en œuvre sur une période de cinq ans (2021-2026) sous la tutelle du ministère de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie et de la Commission de développement de l’irrigation du pays.

Le deuxième projet d’interconnexion électrique Éthiopie-Djibouti fait suite à un précédent projet d’interconnexion électrique financé par la Bad entre les deux pays et s’appuie sur les avantages accumulés au cours des 10 dernières années.

Il permettra la construction d’environ 300 km de lignes d’interconnexion, 170 km de lignes de transmission pour renforcer le réseau en Éthiopie, ainsi que la construction et l’extension de nouvelles sous-stations dans les deux pays.

A Djibouti, les bénéfices attendus incluent une augmentation de 65% des connexions clients et une forte réduction de l’utilisation des centrales thermiques de 100% à environ 16%.

En Éthiopie, le projet entraînerait une augmentation des revenus du commerce de l’électricité qui, au cours des 10 dernières années, s’élevait à plus de 275 millions de dollars de revenus provenant des exportations d’électricité.

Une fois terminé, les revenus de l’Éthiopie provenant des exportations d’électricité augmenteront, tout en renforçant l’accès de Djibouti à une électricité fiable, abordable et propre et en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre.

« En renforçant les liens économiques grâce à l’augmentation du commerce transfrontalier de l’électricité et à l’amélioration de la compétitivité économique, le projet contribuera à exploiter la paix et la stabilité régionales et à remédier à la fragilité régionale », a déclaré le directeur général adjoint, Développement régional et prestation d’affaires en Afrique de l’Est, Dr Abdul Kamara.

Malawi : le Procureur général démis de ses fonctions

Le président malawite, Lazarus Chakwera, a licencié Chikosa Silungwe selon la presse locale.Le limogeage du Procureur général, survenu mercredi, a été confirmé, à en croire le quotidien The Nation, par des responsables du Bureau du Président et du Cabinet (OPC) et du ministère de la Justice et des Affaires constitutionnelles.

Pour l’heure, les autorités n’ont fourni aucune raison pour justifier cette décision. Mais, début 2021, l’OPC avait ouvert une enquête sur le bureau du Procureur général après une série de fuites de documents confidentiels. Ceux-ci portent notamment sur des conseils de Chikosa Silungwe au président Lazarus Chakwera.

Le maire de Paris Anne Hidalgo en visite au Rwanda

Le président rwandais, Paul Kagamé, a reçu hier mercredi à Kigali, le maire de Paris, Anne Hidalgo.Selon la présidence rwandaise, Mme Hidalgo, qui est aussi la présidente de l’Association des maires francophones, est à Kigali pour les besoins du 41ème Congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) qui doit s’achever ce jeudi 22 juillet 2021.

Lors de l’audience, Mme Hidalgo est accompagnée d’autres maires, dont celui Kigali, Pudence Rubingisa, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr Vincent Biruta.

A la suite de cette visite de courtoisie, Mme Hidalgo a déclaré sur Twitter que cette réunion confirme le renouvellement des liens et des échanges positifs entre la France et le Rwanda.

« J’ai également eu le plaisir de rencontrer de nombreuses personnalités rwandaises, et en particulier Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, que je tiens à remercier pour son accueil et la qualité de nos échanges sur les relations entre nos deux pays », a tweeté Mme Hidalgo.

Anne Hidalgo s’est également rendue au Mémorial du génocide de Kigali et au Jardin du souvenir de Nyanza, dans le quartier de Kicukiro, pour rendre hommage aux victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis.

Elle a rappelé que le rapport de la Commission Duclert a mis en lumière les responsabilités de la France dans le Génocide des Tutsis.

Le 41ème Congrès de l’Association internationale des maires francophones a été officiellement ouvert par le Premier ministre, le Dr Edouard Ngirente, hier mercredi.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Ethiopie : suspension du cessez-le-feu au Tigré

La décision prise par le Premier ministre, Abiy Ahmed, vise à arrêter l’avancée des rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).Dans un communiqué publié mercredi, le chef du gouvernement éthiopien a déclaré que malgré le cessez-le-feu humanitaire unilatéral récemment déclaré au Tigré, le TPLF continue d’utiliser des enfants soldats en les droguant.

Or, « nos soldats sont tenus de protéger ces enfants. Le gouvernement éthiopien a montré au monde ses bonnes intentions pour le bien-être de la population de la région du Tigré », a écrit M. Ahmed.

Depuis samedi dernier, le gouvernement central a retiré ses forces des villes d’Alamata et de Korum. Le TPLF a affirmé avoir contrôlé ces zones par la force et tué plus d’une centaine de civils qui sont descendus dans la rue pour dénoncer la décision du gouvernement.

« Le gouvernement fédéral annonce qu’il est prêt à prendre toutes les mesures appropriées pour le bien-être des Ethiopiens et de la nation », a poursuivi el Pm Abiy Ahmed.

Selon lui, le peuple éthiopien a fait efforts en déclarant le cessez-le-feu pour donner une dernière chance à la paix.

« Mais fidèle à lui-même, le TPLF a préféré la violence à la paix. Il a démontré qu’il ne pouvait survivre sans s’engager dans un conflit. Le cessez-le-feu n’a pas pu porter les fruits escomptés en raison de personnes qui ne pouvaient pas apprécier les sacrifices que le gouvernement éthiopien a consentis pour le bien de la population du Tigré », a-t-il déploré.

Sahel : l’UA préoccupée par la dégradation de la situation sécuritaire

L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel.Cette préoccupation a été lancée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans une déclaration publiée, hier mercredi, à l’issue de sa dernière réunion qui a porté sur la situation dans la région du Sahel.

Le Conseil a associé la dégradation de la sécurité et de la situation humanitaire dans la région à l’augmentation des attaques de terroristes, de criminels et de groupes armés opérant dans la région.

Il a également exprimé son inquiétude face aux défis socio-économiques qui sont aggravés par les effets négatifs du changement climatique et l’apparition de la pandémie de Covid-19.

La structure a condamné l’extrémisme violent, la drogue, le trafic d’armes légères et la criminalité transnationale organisée pour leurs effets négatifs sur la gouvernance, le renforcement des capacités institutionnelles et les efforts de construction de l’Etat dans la région du Sahel.

Parallèlement, le bloc panafricain a félicité la force conjointe du G5 Sahel pour son engagement continu en faveur du rétablissement d’une paix et d’une sécurité durables dans la région, malgré les problèmes de capacité auxquels elle est confrontée.

Il a souligné l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour mobiliser un financement prévisible et durable ainsi que les ressources matérielles nécessaires pour permettre à la force du G5 Sahel de s’acquitter plus efficacement de son mandat.

Ethiopie : des réfugiés érythréens détenus au Tigré

Ils sont en détention pour des raisons leur implication présumée dans le conflit au Tigré, a déclaré ce mardi Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).« Nous avons des preuves crédibles que les forces du TPLF sont entrées dans les camps de réfugiés de Mai Ayni et d’Adi Harush et ont commis des attaques généralisées contre les réfugiés érythréens », a dit M. Grandi.

Il a demandé aux responsables du TPLF à Mekele de fournir des explications et de libérer immédiatement les réfugiés.

L’agence onusienne a averti lundi dernier que des milliers de réfugiés érythréens vivant dans la province du Tigré, déchirée par le conflit, ont désespérément besoin d’aide et de protection. Elle a également renouvelé son appel au gouvernement éthiopien pour qu’il puisse accéder aux réfugiés.

Avant le début de l’offensive militaire éthiopienne dans le Tigré, début novembre 2020, le HCR s’occupait de quelque 96.000 réfugiés érythréens dans quatre camps. Depuis lors, il a perdu le contrôle des camps et sa capacité à fournir une aide essentielle aux réfugiés.

Ethiopie : le TPLF reprend la ville de Korum

La ville de Korum, dans le nord de l’Ethiopie, a été reprise par les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) après de violents combats contre l’armée régulière.Après cette victoire, les forces du TPLF avancent vers le sud, dans la région d’Amhara, pour tenter de reprendre d’autres zones qu’elles ont annexées de force à la région de Tigré, en Éthiopie, après leur arrivée au pouvoir en 1991.

Selon des informations parvenues à APA, les combattants du TPLF bombardent des villes comme Alamata, au sud de Korum, à l’aide d’artillerie et d’autres bombardements lourds depuis leurs positions stratégiques sur le mont Gerakasu.

Des témoins affirment qu’il y a eu des victimes civiles dans la ville d’Alamata. Des centaines de civils auraient été tués alors que les forces du TPLF poursuivent leur progression vers le sud.

Mesenbet Assefa, professeur adjoint de droit à la faculté de droit de l’université d’Addis-Abeba, s’est dit déconcerté par le fait que le gouvernement éthiopien ne semble pas pouvoir ou vouloir protéger les civils à Alamata et Raya.

Il a tweeté : « Le gouvernement semble incapable ou peu désireux de protéger ma ville natale, Alamata, et les environs de Raya contre ces terroristes. Nous exigeons une explication sur ce qui se passe là-bas. Mon Dieu, protégez notre peuple ! Le gouvernement a la responsabilité de fournir des informations ».

Dejene Assefa, un militant de la ville d’Alamata, a déclaré hier lundi : « Le TPLF tire actuellement à l’artillerie lourde sur la ville d’Alamata (ma ville natale) depuis le mont Gerakasu. Deux innocents ont été tués, et l’église de la Trinité a été partiellement endommagée. Alors que dans les villes de Bala et Chercher, des centaines d’innocents de Raya ont été massacrés par le TPLF ».

Dans un rapport, le porte-parole du TPLF, Getachew Reda, a déclaré que les forces rebelles contrôlent la ville de Korum, située à environ 170 kilomètres au sud de Mekelle, la capitale du Tigré.

L’agence de communication du gouvernement de la zone de Gondar Nord a diffusé hier lundi un décret de mobilisation, appelant tous les habitants armés de la région à faire face à l’assaut du TPLF.

Législatives éthiopiennes : Abiy Ahmed assoit sa légitimité

Le Premier ministre éthiopien victorieux aux élections parlementaires, peut désormais poursuivre les réformes politiques et sociales déjà entamées.Le scrutin du 21 juin avait une valeur de véritable test pour Abiy Ahmed (44 ans) nommé en 2018. Dans un contexte de guerre au Tigré, le PM avait sollicité l’onction populaire pour poursuivre les réformes en cours.

Samedi, le Parti de la Prospérité (PP) qu’il dirige a largement remporté les élections, ouvrant la voie à un nouveau mandat. Le « PP » a remporté 400 des 436 sièges en jeu dans les circonscriptions où le vote s’est déroulé en attendant l’organisation d’un autre scrutin le 6 septembre prochain dans les circonscriptions manquantes. En effet, ces consultations se sont déroulées dans un contexte tendu avec des arrestations d’opposants et à l’arrivée plus d’un cinquième des 547 circonscriptions n’ont pas pu voter à cause des violences à caractère ethnique.

Dans un contexte politique marqué par la guerre meurtrière au Tigré, cette victoire n’est pas le tournant décisif attendu pour la démocratie éthiopienne. La répression sanglante contre les chefs dissidents du Tigré, les lourdes pertes en vies humaines et les risques de famine ont fini d’entacher l’image réformatrice du Prix Nobel de la paix de 2019, dont les pourfendeurs parlent de victoire à la Pyrrhus.

Malgré le couvre-feu unilatéral décrété le 29 juin par le gouvernement, le Front de libération du peuple du Tigré (TPFL) occupe le terrain et a repris de nombreuses bases à l’armée éthiopienne. Les rebelles ont posé plusieurs conditions à Addis Abeba dont le retrait des forces érythréennes pour faire taire les armes. Dans un système politique basé sur le fédéralisme ethnique, le TPLF, issu de la minorité tigréenne, a contrôlé pendant plusieurs décennies le pouvoir.

Mais, avec l’arrivée d’Abiy Ahmed de l’ethnie majoritaire Oromo, les chefs politiques du Tigré se sont sentis à l’écart avec des réformes politiques et sociales du gouvernement avant de prendre les armes, dénonçant vigoureusement le rapprochement de l’Ethiopie avec l’ennemi historique l’Erythrée.

Soudan : la Bad soutient la gestion des risques de catastrophe

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 8,56 millions de dollars du Fonds africain de développement pour mettre en œuvre le Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRiFi) au Soudan.La Banque africaine de développement vient à la rescousse du Soudan très affecté par les effets néfastes du changement climatique. L’institution financière panafricaine a accordé une subvention de 8,56 millions de dollars à Khartoum pour renforcer sa résilience et sa réponse aux chocs climatiques.

D’une durée de cinq ans (2022 à 2026), le projet ADRiFi sera mis en œuvre pour un coût total de 13,02 millions de dollars. Il comprend des contributions du gouvernement du Soudan ainsi qu’une contribution en nature de la Capacité africaine de gestion des risques, informe le communiqué de la Bad parvenu vendredi à APA.

Grâce à ADRiFi, le Soudan renforcera sa capacité à évaluer les risques et les coûts liés au climat et élaborera des mesures d’adaptation ultérieures pour renforcer la résilience et permettre une réponse rapide aux bénéficiaires touchés par la sécheresse et les inondations.

Le programme comprend une composante complète de renforcement des capacités. Elle est conçue pour aider le Soudan à quantifier et gérer le risque climatique du pays, à améliorer l’efficacité et à prendre des décisions éclairées concernant le transfert des risques sur le marché. Tout cela se fera par le biais de l’assurance, dans le cadre d’une stratégie nationale holistique de gestion des risques.

Pour soutenir la participation du Soudan au projet, la prime d’assurance de première année pour la saison agricole 2021/2022 sera financée par les ressources du Fonds fiduciaire multi-donateurs nouvellement créé et du gouvernement allemand.

« Nous sommes ravis d’avoir ADRiFi Soudan approuvé par notre conseil d’administration. Cela ajoute à l’élan et à l’accent mis sur le Soudan depuis l’apurement de leurs arriérés avec la Banque au cours des derniers mois », a déclaré le directeur du Département des finances agricoles et du développement des infrastructures rurales à la Banque, Atsuko Toda, cité par le communiqué.

Le financement proposé intervient immédiatement après l’approbation récente de l’apurement des arriérés de 413 millions de dollars sur les prêts dus par la République du Soudan à la Banque africaine de développement.

Barrage du Nil: l’Onu pour des négociations menées par l’UA

Le Conseil de sécurité a recommandé que la question du Grand barrage de la renaissance éthiopienne sur le Nil (GERD) soit résolue par des négociations menées par l’Union africaine (UA).Lors de la réunion du Conseil, hier jeudi, des pays comme le Kenya, l’Estonie, le Mexique, le Niger, la RDC, la Norvège, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde ont encouragé l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan à résoudre le différend relatif au GERD par le biais d’un processus mené par l’UA.

Le Représentant kenyan au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur Martin Kimani, a déclaré que les trois pays devaient coopérer pour utiliser le Nil dans leur intérêt mutuel de manière équitable et raisonnable, soulignant la nécessité de rechercher une solution africaine aux problèmes africains.

Le Représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Vasily Nebenzya, a quant à lui exhorté les trois pays à parvenir à un accord global sur le GERD par le biais du processus mené par l’UA, réaffirmant l’engagement de son pays en faveur d’une solution africaine aux problèmes africains.

Le GERD est important pour remédier à la pénurie d’électricité en Ethiopie et servira d’instrument pour renforcer la coopération économique dans la région.

Le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, l’ambassadeur Zhang Jun, a également déclaré que les Africains étaient capables de résoudre leurs problèmes par leur propre mécanisme, appelant à un processus dirigé par l’UA pour résoudre la question.

Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

L’Ethiopie va réduire de moitié ses missions diplomatiques

L’Ethiopie a annoncé son intention de fermer plus de 30 de ses missions diplomatiques à travers le monde.S’adressant au Parlement, hier lundi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la fermeture de ces missions diplomatiques visait à réduire les dépenses publiques.

Il a fait allusion à l’élévation du niveau des missions dévolues aux diplomates, ce qui signifie que les personnes nommées à ces postes pour des raisons politiques n’auront plus leur place dans ces missions.

L’Ethiopie compte plus de 60 missions diplomatiques dans le monde. Cette mesure doit être appliquée après septembre 2021, dès que le nouveau gouvernement aura prêté serment. Aucune indication n’a été donnée quant aux missions qui seront fermées.

Dans les médias sociaux, les Ethiopiens appellent à la fermeture de l’ambassade d’Ethiopie en Irlande. En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Irlande a entamé plusieurs discussions pour exercer une pression diplomatique et politique sur l’Ethiopie en rapport avec la situation dans la région du Tigré

Des allégations de génocide et de famine ont été formulées dans la région. Le gouvernement éthiopien a rejeté ces allégations de génocide et a facilité une enquête par des groupes humanitaires. En termes d’aide humanitaire, le gouvernement a dépensé plus de 100 milliards de birr éthiopiens (environ 2,5 milliards de dollars) en l’espace de huit mois, selon les informations fournies par les organismes gouvernementaux concernés.

Outre l’Irlande, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Haavisto, a mené ce que de nombreux Ethiopiens considèrent comme étant une campagne contre l’Ethiopie.

Lors d’une audience tenue le mois dernier par l’Union européenne, il a affirmé que les autorités éthiopiennes lui avaient dit, alors qu’il était en visite dans ce pays de la Corne de l’Afrique, en tant qu’Envoyé spécial de l’UE, qu’elles allaient « anéantir » les Tigréens. Cette affirmation a indigné les Ethiopiens.

Rwanda/Af’Sud : vers le rétablissement des liens diplomatiques

Les deux pays s’engagent sur la voie de la normalisation des relations diplomatiques.Pour ce faire, une délégation du Département sud-africain des relations internationales et de la coopération (DIRCO) est actuellement en visite de travail au Rwanda.

Dans un communiqué, le ministère rwandais des Affaires étrangères a déclaré que cette visite était « un autre signal de la ferme volonté des deux parties à renforcer les relations bilatérales ».

Au début du mois dernier, le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr Vincent Biruta, s’est rendu en Afrique du Sud où il a eu des entretiens avec son homologue, le Dr Naledi Pandor à Pretoria, sur la normalisation des relations entre les deux pays.

Le dialogue entre les deux ministres fait suite à une rencontre entre les présidents Paul Kagamé et Cyril Ramaphosa à Paris, le 18 mai, en marge du Sommet pour le financement des économies africaines, et au cours de laquelle, les deux chefs d’Etat avaient convenu d’aller vers la normalisation des relations entre les deux pays.

En mars 2014, l’Afrique du Sud avait expulsé trois diplomates du Rwanda, et Kigali avait immédiatement riposté en expulsant six diplomates sud-africains.

L’Ethiopie se dote d’un budget de 13 milliards USD

La Chambre des représentants du peuple éthiopien a approuvé ce lundi 5 juillet 2021 le projet de budget de plus de 13 milliards de dollars que le Conseil des ministres lui a transmis le mois dernier.La Commission permanente du budget et des finances du Parlement a donné des explications détaillées sur le budget alloué pour le prochain exercice budgétaire éthiopien, qui débute le 8 juillet 2021.

Sur le budget total proposé, plus de 3,7 milliards de dollars sont alloués aux dépenses du gouvernement, 4,2 milliards aux dépenses d’investissement, 4,7 milliards au budget des Etats régionaux et 279 millions à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD).

En février dernier, le Fonds monétaire international avait prédit que la croissance économique du pays serait de 2% en 2020-2021, en grande partie à cause des effets de la pandémie, mais qu’elle devrait rebondir à 8,7% en 2021-2022, en lien avec une reprise mondiale.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que le budget prévoit une augmentation de 18% par rapport au budget alloué pour l’année fiscale qui vient de s’achever. 

Pour rappel, l’année dernière, l’Ethiopie avait prévu une croissance économique de 8,5% pour la période 2020-2021.