Ethiopie: l’Onu doute du retrait des soldats érythréens du Tigré

Le Sous-Secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires a déclaré qu’il n’y a aucune preuve que les troupes érythréennes ont commencé à se retirer de la région de Tigré.« Malheureusement, je dois dire que ni l’ONU ni aucune des agences humanitaires avec lesquelles nous travaillons n’ont vu de preuve du retrait des Erythréens de la région du Tigré en Ethiopie », a déclaré Mark Lowcock lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’Onu.

La réunion de jeudi était la dernière d’une série de sessions similaires depuis le début du conflit dans la région éthiopienne du Tigré, où des milliers de personnes ont été tuées depuis novembre dernier.

L’Érythrée va retirer ses troupes d’Éthiopie près de cinq mois après le début du conflit dans cette région du Nord du pays, avait promis le Premier ministre Abiy Ahmed il y a deux semaines.

Pendant des mois, Addis-Abeba et Asmara ont nié la présence de troupes érythréennes dans le Tigré, contredisant ainsi les récits des habitants, des travailleurs humanitaires, des diplomates et même de certains responsables civils et militaires éthiopiens.

Afrique : baisse de 10% des décès liés au coronavirus

L’Afrique a enregistré cette semaine 1.944 décès liés à la Covid-19, soit une diminution de 10% par rapport au taux de victimes de la semaine dernière, annonce le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).Dans son rapport hebdomadaire sur la situation de la Covid-19 en Afrique, le Directeur du CDC, le Dr John N. Nkengasong, a déclaré que le continent avait enregistré un total de 77.000 nouveaux cas cette semaine, soit une augmentation de 4% par rapport à la semaine précédente.

L’Afrique de l’est a signalé le plus grand nombre de nouveaux cas représentant 35% du total des nouveaux cas sur le continent. L’Afrique du nord 24%, l’Afrique du sud 19% et l’Afrique occidentale et centrale ont chacune signalé 11% du total des cas en une semaine.

Le continent a enregistré hier jeudi un total de 4,2 millions de cas de Covid-19, représentant 3,3% du total des cas signalés dans le monde, a précisé Nkengasong

L’Afrique a signalé 3,7 millions de guérisons de la pandémie qui a fait au total plus de 112.000 morts. Le taux de mortalité sur le continent représente 2,7% des décès mondiaux causés par la maladie.

Cinq pays africains, à savoir l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Ethiopie et l’Egypte, portent 65% de la charge de travail de la pandémie à travers le continent.

Nil : l’Ethiopie accuse Khartoum de servir les intérêts d’un tiers

L’Ethiopie a de nouveau accusé le Soudan de servir les intérêts d’une tierce partie dans le cadre de la négociation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Dina Mufti, l’Éthiopie avait répondu à toutes les préoccupations du Soudan concernant le remplissage et la sécurité du barrage. « L’Ethiopie a assuré au Soudan d’assumer la responsabilité du problème qui pourrait survenir en raison de la sécurité et de l’exploitation du barrage », a-t-il ajouté.

La position du gouvernement soudanais sur les négociations sur le barrage de la Renaissance avant et après le différend frontalier est différente. L’opposition soudanaise au barrage est survenue après le différend frontalier avec l’Ethiopie et depuis lors, elle a activement exprimé des vues contradictoires sur le GERD.

En novembre 2020, des affrontements avaient éclaté entre les forces soudanaises et celles éthiopiennes au sujet d’Al-Fashqa, une bande de terres fertiles colonisées par des agriculteurs éthiopiens qui, selon le Soudan, se trouve de son côté d’une frontière délimitée au début du XXe siècle.

L’Ethiopie rejette cette version de l’histoire. Dans un communiqué publié en février dernier, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré qu’il pensait que « le conflit que l’armée soudanaise dénonce sur tous les toits ne pouvait servir les intérêts d’une tierce partie qu’aux dépens du peuple soudanais ».

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a répondu le même jour en déclarant que « la calomnie envers le Soudan et l’accusation d’être un agent d’autres parties est une insulte grave et impardonnable ».

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

Tanzanie : premier remaniement ministère sous l’ère Samia

La nouvelle présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a annoncé la nomination de nouveaux ministres des Finances et des Affaires étrangères.La décision est intervenue dans le cadre du premier remaniement ministériel depuis sa prise de fonction le 19 mars dernier.

Annonçant les détails du remaniement effectué peu après la prestation de serment du vice-président Philip Mpango au Palais de la Nation à Chamwino dans la capitale Dodoma, Mme Hassan a nommé Mwigulu Nchemba comme ministre des Finances et de la Planification en remplacement de Mpango.

Avant cette nouvelle nomination, M. Nchemba était le ministre des Affaires constitutionnelles et juridiques.

La présidente a également nommé Liberata Mulamula au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération est-africaine.

Mme Mulamula, une diplomate chevronnée, remplace ainsi Palamagamba Kabudi qui devient le nouveau ministre des Affaires constitutionnelles et juridiques.

Philip Mpango est nommé vice-président par la présidente Hassan mardi dernier avant que le parlement ne l’approuve.

 La présidente Hassan a nommé Mpango au poste de vice-président pour occuper le poste devenu vacant après sa prestation de serment en tant que présidente suite au décès le 17 mars de l’ex-président John Magufuli.

Différent frontalier: l’Ethiopie pour une pression internationale sur le Soudan

L’Ethiopie a appelé la communauté internationale à faire pression sur le Soudan pour qu’il évacue ses troupes de ses territoires.Dans un communiqué publié mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le Soudan avait occupé de force des territoires éthiopiens depuis le 6 novembre 2020, à un moment où son armée était préoccupée par l’opération de maintien de l’ordre dans la province du Tigré.

Bien que le Soudan soit l’actuel président de l’IGAD (bloc sous-régional), il est regrettable de constater qu’il est le principal acteur dans la mise en péril de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique en envahissant des territoires éthiopiens, en pillant et en déplaçant des civils et en mobilisant des troupes pour occuper encore plus de terres, a ajouté le ministère.

L’Ethiopie est prête à résoudre son différend frontalier avec le Soudan en utilisant les mécanismes existants de résolution des conflits, une fois que le statu quo est maintenu, conformément à l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, et qui interdit le déplacement et la force pour résoudre les problèmes frontaliers, jusqu’à ce qu’une solution à l’amiable soit trouvée, conclut le communiqué.

Rwanda : un jeune écrivain lauréat d’un prix mondial

Obed Imbahafi, un écrivain rwandais de 21 ans, est lauréat de la catégorie écrite pour la narration mondiale des jeunes sur les maladies tropicales négligées (MTN).Le concours mondial de narration pour les jeunes sur les MTN s’ est tenu de décembre 2020 au 8 avril 2021 et a été lancé pour lutter contre les MTN, en partenariat avec la Cour du prince héritier d’Abou Dhabi, l’Union africaine, Channels TV, le Commonwealth Youth Health Network, International Youth Federation, MPJ Youth, TIBA, Institut national de recherche en santé, ASMTH et One million 2021.

Son histoire impressionnante détaille un article du journal de grand-père sur les vers intestinaux, une maladie qui diminue l’aptitude du corps à absorber les nutriments et les vitamines.

Selon Imbahafi, plus d’un milliard d’enfants risquent de contracter des vers intestinaux, dont 82% vivent en Asie du Sud-est et en Afrique.

Selon les organisateurs, le concours a reçu plus de 400 inscriptions de 39 pays. Plus de 50% des candidatures ont été reçues de jeunes à travers l’Afrique où il y a une forte dominance des MTN.

Tous les jeunes du monde entier ont été autorisés à participer et 40 ont atteint la finale, dont deux Rwandais. Les gagnants ont été annoncés dans cinq catégories à savoir le numérique, la musique, la vidéo, l’audio et le texte.

Les juges venaient du Japon, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Costa Rica.

Imbahafi a remporté le premier prix de 2500 dollars et son idée est de développer un site Web de médias sociaux et une application mobile axés sur le traçage de l’histoire de l’Afrique afin de ramener la jeunesse africaine à ses racines.

L’Ethiopie appelle la communauté internationale dans son différend avec le Soudan

L’Ethiopie a appelé la communauté internationale à faire pression sur le Soudan pour qu’il évacue ses troupes des territoires éthiopiens.Dans un communiqué publié mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le Soudan avait occupé de force des territoires éthiopiens depuis le 6 novembre 2020, à un moment où l’armée éthiopienne était préoccupée par l’opération de maintien de l’ordre dans la province du Tigré.

Bien que le Soudan soit l’actuel président de l’IGAD (bloc sous-régional), il est regrettable de constater qu’il est le principal acteur dans la mise en péril de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique en envahissant des territoires éthiopiens, en pillant et en déplaçant des civils et en mobilisant des troupes pour occuper encore plus de terres, a ajouté le ministère.

L’Ethiopie est prête à résoudre son différend frontalier avec le Soudan en utilisant les mécanismes existants de résolution des conflits, une fois que le statu quo est maintenu, conformément à l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, et qui interdit le déplacement et la force pour résoudre les problèmes frontaliers, jusqu’à ce qu’une solution à l’amiable soit trouvée, conclut le communiqué.

Différend frontalier : l’Ethiopie exclut la guerre contre le Soudan

L’Ethiopie et le Soudan sont à couteaux tirés pour le contrôle d’une zone frontalière.Lors d’un briefing mardi, le Lieutenant-Général a déclaré que l’Ethiopie n’entrerait jamais en guerre avec le Soudan et souhaitait résoudre leurs différends par la négociation. A ce titre, il a exclu la guerre comme option pour résoudre le différend frontalier contre le Soudan.

Un conflit avec le voisin soudanais serait destructeur pour les deux nations avertit le général. « Vous pouvez porter le différend frontalier avec le Soudan devant le tribunal international. Ce que vous ne pouvez pas résoudre par la loi, c’est le conflit avec la junte du TPLF », a-t-il déclaré.

En marge du conflit au Tigré éthiopien, l’armée soudanaise tente de reprendre la main sur le triangle d’Al-Fashaga, un territoire agricole disputé par ces deux pays de la Corne.  

Les spécificités de cette frontière ont longtemps été contestées, mais un compromis en 2008 avait permis d’avoir une « frontière calme » dans la région d’al-Fashaga, laissant les communautés agricoles éthiopiennes rester en place.

Les deux voisins ont des perspectives différentes sur le déclencheur des récentes tensions dans la zone contestée. Le triangle d’Al-Fashaga représente un enjeu économique et alimentaire crucial pour les populations locales.

Le Soudan a été accusé d’avoir déjà rassemblé des troupes le long de la frontière commune. Pour le Soudan, Al-Fashaga fait partie intégrante de son territoire, selon la démarcation établie sous la colonisation britannique.

Covid-19 : l’Afrique atteint quatre millions de cas (CDC)

Le Centre africain de contrôle des maladies (CDC) a déclaré que le nombre de cas confirmés de Covid-19 en Afrique a atteint 4.350.512 à la date du lundi 12 avril.Le nombre de décès dus à la pandémie s’élève quant à lui 115.765, tandis que 3.906.408 patients à travers le continent se sont rétablis de la maladie.

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et l’Égypte figurent parmi les pays africains les plus touchés par la pandémie, indique le CDC.

L’Afrique du Sud a enregistré 1.558.458 cas de Covid-19, soit le plus grand nombre de cas parmi les pays africains, suivie du Maroc avec 502.102 cas et de la Tunisie avec 271.861 cas, note-t-on.

Les pays africains ont reçu jusqu’à présent plus de 33,8 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 provenant de différentes sources, principalement de l’initiative Covax et d’accords bilatéraux extérieurs.

Le CDC est une institution technique spécialisée de l’Union africaine qui soutient les États membres dans leurs efforts pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la surveillance, la réponse aux urgences, la prévention et le contrôle des maladies.

Covid-19 : l’Ethiopie lance la vaccination des réfugiés

L’Ethiopie a annoncé le lancement d’une opération de vaccination contre la Covid-19, avec comme cible les réfugiés dans l’un des camps installés dans l’ouest du pays.L’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés a déclaré lundi que la vaccination avait commencé dans les camps de réfugiés de la région de Gambella. A ce jour, 800 réfugiés ont reçu leur dose.

Dans le cadre de sa longue tradition de gentillesse envers ceux qui sont dans le besoin, l’Ethiopie a vacciné les réfugiés et les professionnels de la santé en première ligne, a noté la même agence.

La vaccination est administrée en collaboration avec l’Institut éthiopien de santé publique (EPHI), les gouvernements régionaux, les bureaux régionaux de la santé, le HCR, l’OMS, l’Agence éthiopienne d’approvisionnement en produits pharmaceutiques et les comités des réfugiés.

Il est prévu d’administrer la deuxième dose du vaccin dans trois mois. Dans une deuxième phase, les groupes vulnérables seront inclus, conformément à la stratégie nationale dirigée par le ministère fédéral de la Santé, a indiqué l’agence.

L’Ethiopie s’efforce de fournir aux réfugiés un accès équitable à la vaccination contre la Covid-19 avec les ressources limitées qu’elle reçoit de la communauté internationale, a ajouté l’agence.

L’Ethiopie accueille plus de 800.000 réfugiés, venant essentiellement de l’Erythrée, du Soudan, du Soudan du Sud et de Somalie.

Éthiopie : affrontements interethniques très meurtriers

Au moins des centaines de personnes ont été tuées le mois dernier dans des affrontements impliquant les deux plus grands groupes ethniques d’Ethiopie.Selon le Médiateur en chef de la république Endale Hailé, les violences entre Amhara et Oromo, les deux plus grands groupes ethniques d’Ethiopie, ont commencé le 19 mars et se sont déroulées dans deux zones de la région d’Amhara. Cette zone est dominée par le groupe ethnique du même nom, le deuxième plus grand d’Ethiopie, mais une des zones touchées, la zone spéciale Oromo, est peuplée principalement d’Oromos, l’éthnie la plus nombreuse du pays.

« Nos résultats montrent que le nombre de morts est de 303, les blessés sont de 369 et il y a eu 1.539 maisons incendiées », a déclaré Endale.

Le bureau du Médiateur a recueilli des données auprès des responsables locaux et des membres des forces de sécurité et prévoit de soumettre lundi un rapport aux législateurs, sur les violences.

Les morts ont été pour la plupart tués par balles et comprenaient des civils et des membres des forces de sécurité, a déclaré Endale, sans fournir de détails sur la façon dont les violences ont commencé. Il a aussi refusé de dire combien de décès provenaient de chaque groupe ethnique.

« Nous ne sommes pas disposés à nous identifier en fonction de leur appartenance ethnique. Ce sont des êtres humains, nous devrions donc les considérer comme des êtres humains plutôt que de les classer comme Oromo et Amhara », a-t-il conclu.

Crise du Nil : désaccords persistants entre les protagonistes

L’Egypte et le Soudan, les deux voisins de l’Ethiopie sur le Nil ont catégoriquement rejeté la proposition éthiopienne de partager des données sur le remplissage du Grand barrage.Addis-Abeba avait invité ses voisins à désigner à l’approche de la saison des pluies des opérateurs de barrage pour l’échange de données avant le remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), source d’une vive tension avec ses voisins.  

L’Ethiopie devrait commencer le deuxième remplissage du barrage en juillet et août, une opération qui pourrait être prolongée jusqu’en septembre, en fonction du volume des crues ou des eaux de pluie.

Le Caire et Khartoum ont affirmé qu’elles recherchaient un accord juridiquement contraignant sur les opérations du barrage, une infrastructure de développement qui, selon Addis-Abeba, est cruciale pour sa renaissance économique.

Après la réunion récente entre les chefs des diplomaties du Soudan, d’Ethiopie et d’Egypte à Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo qui assure la présidence annuelle de l’union africaine (UA), l’Ethiopie a souligné que le remplissage de la deuxième année du réservoir du barrage se ferait comme prévu.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a lancé mercredi un dernier avertissement à l’Ethiopie au sujet du risque de conflit au sujet de son barrage géant sur le Nil bleu. Il s’exprimait sur le récent échec des pourparlers de Kinshasa entre les deux pays et le Soudan au sujet du barrage.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de saper la médiation de l’UA

L’Ethiopie a accusé l’Egypte et le Soudan de saper la médiation de l’Union africaine (UA) sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) dans l’intention de faire traîner les négociations indéfiniment.Lors d’une rencontre avec la presse, hier mercredi, le ministre de l’Eau, l’ingénieur en irrigation Seleshi Bekele a déclaré que la tentative de l’Egypte et du Soudan de saper la négociation menée par l’UA sur le GERD est inacceptable.

Sa remarque est intervenue après que les réunions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui visaient à relancer les négociations dans l’impasse sur ce barrage contesté, se sont conclues sans progrès en raison de divergences persistantes.

L’Éthiopie a refusé d’accepter une récente proposition soudanaise d’inviter des médiateurs internationaux pour résoudre ce différend vieux de dix ans.

Le Soudan exige le remplacement des casques bleus éthiopiens à Abiyé

Le Soudan a demandé aux Nations Unies de remplacer le contingent éthiopien de casques bleus à Abyei par des troupes de différents pays.Le ministre des Affaires étrangères Mariam al-Mahdi a fait cette sortie sur la chaîne d’information panarabe Al-Hadath, après l’échec des pourparlers avec l’Ethiopie sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) à Kinshasa

Le ministre a affirmé que l’Ethiopie avait fait preuve d’une « intransigeance inacceptable » dans les pourparlers sur le GERD. Sa décision de procéder à la deuxième phase de remplissage de son réservoir est contraire au droit international, a-t-elle déclaré.

« Il n’est pas concevable d’accepter les forces éthiopiennes déployées dans la profondeur stratégique du Soudan alors que les troupes éthiopiennes se massent à la frontière orientale du Soudan », a martelé Mahdi.

Le Soudan veut reconsidérer ses relations et accords de coopération avec l’Ethiopie, a déclaré la ministre, précisant que les immigrants et les réfugiés éthiopiens ne seraient pas affectés.

Abiyé est une ville d’une superficie de 10 546 Km2. Elle est contrôlée par le Soudan mais réclamée par le Soudan du Sud. La région possède un statut administratif spécial selon le Protocole sur la résolution du conflit d’Abyei de 2004 dans l’Accord de paix Nord-Sud qui a mis fin à la seconde guerre civile soudanaise.

Selon l’Accord, la région d’Abyei, convoitée par les deux États car riche en pétrole, est considérée comme faisant partie simultanément des États du Kordofan du Sud (au Soudan) et de Bahr el Ghazal du Nord (au Soudan du Sud).

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Barrage sur le Nil : une réunion tripartite en RDC

Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan se réuniront à Kinshasa à partir de samedi pour des discussions sur le controversé Grande barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil Bleu.La réunion de trois jours sera accueillie par le président Felix Tshisekedi, qui a pris la présidence de l’Union africaine le mois dernier, selon le ministère des Affaires étrangères et de la présidence de la République.

Début mars, l’Égypte et le Soudan avaient exhorté la RDC à diriger les efforts visant à relancer les négociations sur le projet contesté du GERD, construit pour un coût de 4,6 milliards de dollars.

Le Nil, le plus long fleuve du monde, est une ligne de vie qui fournit de l’eau et de l’électricité aux dix pays qu’il traverse.

Vingt-huit civils tués dans l’ouest de l’Ethiopie

Ils ont succombé aux attaques des forces rebelles du Front de libération Oromo (OLF) qui sévissent dans l’ouest de ce pays d’Afrique orientale.Les victimes sont 12 femmes et 16 hommes, a indiqué la police d’Oromia lors d’un point de presse.

Les personnes de l’ethnie Amhara ont été tuées mardi soir dans la localité de Bone, dans le district de Gambel situé dans la région rétive d’Oromia, où les forces rebelles ont massacré des civils à plusieurs reprises en raison de leur appartenance ethnique.

Le gouvernement régional a déclaré que les forces de l’OLF, soutenues par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), ont commis ces attaques ciblées.

Environ huit millions de personnes de l’ethnie Amhara ont fui leur région. Ils ont été les principales cibles d’attaques à caractère ethnique, en particulier dans la région d’Oromia, depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre, Abiy Ahmed, en avril 2018.

C’est la première fois que le gouvernement régional révèle un tel meurtre de masse avant les rapports des autres parties.

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Can 2021 : tableau quasi complet

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher.Un imbroglio lié au nouveau coronavirus a fait capoter la « finale » du groupe L entre la Sierra Léone et le Bénin prévue le mardi 30 mars.

En effet, peu avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications, six joueurs titulaires du Bénin (dont Steve Mounié ou Jodel Dossou) ont reçu des résultats positifs pour des tests Covid effectués à Freetown.

Les Écureuils crient alors au complot. Car, arguent-ils, l’ensemble de la délégation avait été testé négatif samedi soir à Cotonou. Après plusieurs heures d’incompréhension, le match décisif a été reporté. Il se jouera « en juin 2021
à la prochaine fenêtre internationale de la Fifa », a annoncé le Comité d’organisation de la Can 2021.

Excepté cet accroc, les éliminatoires ont livré leur verdict. Dans la poule A, la Guinée (2e, 11 points) a tué tout suspense en battant le Mali (1er, 13 points) lors de la 5e journée. Le revers du Syli national sans ses cadres en Namibie (2-1) n’a eu aucune incidence au classement.

Le Malawi (10 points) a créé l’exploit dans le groupe B en se classant deuxième au nez et à la barbe de l’Ouganda (3e, 8 points) pourtant séduisant durant la précédente phase finale de la Can. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un petit point pour participer à la grand-messe du football africain, les Cranes ont été défaits sur le score d’un but à zéro par les Flames.

Après 1984 et 2010, le Malawi refait surface sur la scène continentale. Avec douze points au compteur, le Burkina Faso a terminé à la première place de la poule. Les Etalons signent ainsi leur retour puisqu’ils n’étaient pas au rendez-vous égyptien en 2019.

Dans le groupe C, le Ghana (1er, 13 points) et le Soudan (2e, 12 points) sont qualifiés. Dans l’obligation de gagner, les Crocodiles du Nil ont sorti le grand jeu lors de l’ultime journée pour coiffer au poteau l’Afrique du Sud (2-0). Bourreaux de l’Egypte sur ses terres il y a deux ans, les Bafana Bafana retombent dans leurs travers.

La Gambie, logée dans la poule D, a fait sensation dans ces éliminatoires. Indépendante depuis 1965, elle était jusque-là l’unique pays de l’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais goûté à la Can. Avec trois victoires, un nul et deux défaites, les Scorpions ont plié l’affaire le 25 mars dernier à Banjul contre l’Angola (1-0). Le pion d’Assan Ceesay (62e mn) a transporté tout un peuple au septième ciel.  

L’autre place qualificative de ce groupe est occupée par le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang. Absents à la Can 2019, les Panthères ont surclassé les Léopards de la République démocratique du Congo (3-0) lors de l’avant-dernier acte pour composter leur ticket pour le Cameroun voisin.

Dans la poule E, le Maroc (1er, 14 points) a effectué un parcours sans faute ponctué par quatre succès et deux nuls. Les Lions de l’Atlas sont suivis des Mourabitounes ayant glané neuf points. Dans son duel à distance avec le Burundi, la Mauritanie a fait le job en allant s’imposer (0-1) en Centrafrique. C’est la deuxième qualification d’affilée de la sélection entraînée par le Français Corentin Martins.

Pays hôte du tournoi, le Cameroun est le leader du groupe F avec 11 points dans son escarcelle. Le quintuple champion d’Afrique devra néanmoins rehausser son niveau de jeu pour espérer reconquérir le titre. Victorieux en Mozambique (0-1) le 30 mars, le Cabo-Verde (2e, 10 points) a réduit à néant les espoirs de qualification du Rwanda (3e, 6 points). Les Requins bleus, qui en seront à leur troisième Can après 2013 et 2017, ont repris des couleurs suite aux échecs de 2017 et 2019.

Situés au Sud-Est de l’Afrique, les Comores (2e, 9 points) ont frappé fort dans le groupe G au détriment du Kenya (3e, 7 points) et du Togo (4e, 2 points). Le 25 mars, un match nul vierge lors de la réception des Eperviers a suffi au bonheur des Cœlacanthes. Cet archipel de l’océan Indien a obtenu sa toute première qualification à la Can après avoir loupé de justesse celle de 2019. De son côté, l’Egypte a tenu son rang en s’installant à la première place avec trois victoires et autant de nuls.

L’Algérie sur sa lancée

Les champions d’Afrique en titre ont fait un carton plein à domicile et arraché deux nuls et une victoire à l’extérieur dans la poule H. L’Algérie de Djamel Belmadi, invaincue depuis 24 matchs, a conclu sa campagne par un succès convaincant à Blida face au Botswana (5-0).

Battu 0-2 par la Zambie avant-hier, le Zimbabwe de l’attaquant lyonnais Tino Kadewere accompagne les Fennecs. Les Warriors ont assuré leur présence au Cameroun grâce à leur courte victoire au Botswana (0-1) pour le compte de la 5e journée.

Dans le groupe I, le Sénégal (1er, 14 points) s’est qualifié dès la 4e journée tandis que la Guinée Bissau (2e, 9 points) a dû batailler jusqu’au bout. L’équation était simple pour les Djurtus : battre à domicile le Congo (3e, 8 points). Au final, les protégés du sélectionneur Baciro Candé l’ont fait avec la manière. Score final : trois buts à zéro.

Parmi toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires, celle de la Tunisie a enregistré le plus de points. Les Aigles de Carthage ont remporté cinq matchs et concédé un nul dans la poule J. Deuxième avec 9 points, la Guinée équatoriale a acquis sa première qualification sur le terrain. En 2012 (avec le Gabon) puis en 2015, le Nzalang nacional avait bénéficié de son statut de pays organisateur de la compétition.

La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie ont fait la différence dans la poule K. Les Eléphants se sont qualifiés le 26 mars au Niger (0-3). La veille, à Addis-Abeba, les Walya n’ont pas eu froid aux yeux devant les Baréa  (4-0).  Même si une victoire contre le Mena (0-0) lui aurait permis de renverser la vapeur, Madagascar ne s’est jamais remis de cette lourde défaite.  La dernière participation de l’Ethiopie à la Can remonte à 2013.

Enfin dans le groupe L, le Nigeria a assuré sa première place à la faveur de ses triomphes face au Bénin (0-1) et au Lesotho (3-0). La Sierra Léone et le Bénin se disputent le second ticket.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent noir a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

Tanzanie : la nouvelle présidente a prêté serment

Samia Suluhu Hassan, 61 ans, a prêté serment ce vendredi dans la capitale économique Dar es Salam, en tant que première femme présidente de la Tanzanie.Le successeur du défunt président John Magufili, décédé mercredi des suites d’une crise cardiaque, s’est engagée à respecter la Constitution lors d’une brève prestation de serment devant des dignitaires religieux.

« Moi, Samia Suluhu Hassan, promets d’être honnête et d’obéir et de protéger la Constitution tanzanienne », a juré celle qui va devenir l’une des deux femmes au pouvoir avec l’Éthiopienne Sahle-Work Zewde, dont les fonctions sont honorifiques.

Selon la Constitution tanzanienne, la nouvelle présidente va continuer le mandat en cours de son prédécesseur jusqu’en 2025.

Cette musulmane, qui fût la colistière de Magufuli lors des élections de 2015 et 2020, devra à son tour choisir un vice-président qui doit être approuvé lors d’un vote par le Parlement.

Buhari adresse ses condoléances au peuple tanzanien

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Tanzanie suite au décès du président John Pombe Magufuli à l’âge de 61 ans.Le président Buhari a déclaré dans un message de condoléances publié par son assistant principal chargé des communications, M. Garba Shehu, à Abuja jeudi, qu’il était convaincu que l’héritage de patriotisme et de dévouement de Magufuli à l’égard de l’Afrique continuerait de résonner sur le continent.

Le dirigeant nigérian a déclaré que le courage et l’amour du défunt président tanzanien pour son pays ont inspiré diverses réformes que les générations continueront de célébrer.

Parmi ces reformes : la décision difficile de réduire la taille et les frais du gouvernement, l’insistance sur un budget axé sur le peuple, avec des priorités claires en matière d’éducation et de santé et la lutte constante contre la prodigalité et les frivolités dans les dépenses publiques.

M. Buhari a affirmé que l’ancien dirigeant tanzanien a passé la majeure partie de sa vie à servir son pays et l’humanité avec son riche pedigree. Il a travaillé comme instituteur et a gravi les échelons de la fonction publique en tant que député, vice-ministre des Travaux publics et ministre des Travaux publics.

Le défunt président Magufuli a également été ministre des Terres et des Établissements humains et ministre de l’Élevage et de la Pêche.

Le président Buhari a présenté ses condoléances à la famille du défunt dirigeant visionnaire de la Tanzanie, à ses amis et associés, ainsi qu’à tous les citoyens du pays.

L’Ethiopie maintient la date de remplissage du grand barrage

L’Ethiopie respectera la date du remplissage de son immense barrage fixée en juillet prochain et n’a aucune intention de changer ses plans, a déclaré le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, Sileshi Bekele.Sileshi s’exprimait hier mercredi lors d’un forum de consultation sur l’avancement du projet de Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) et sur les négociations concernant le remplissage et l’exploitation de l’infrastructure.

L’Ethiopie procédera à une deuxième phase de remplissage du barrage à la prochaine saison des pluies et il n’y a aucune raison de reporter ce remplissage, a ajouté Sileshi.

Selon le ministre, la construction du barrage est achevée à 79%.

Il y a une semaine, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde l’Ethiopie qui continue de remplir son barrage sur le Nil, lors de sa première visite au Soudan voisin, depuis l’éviction d’Omar el-Béchir il y a près de deux ans.

Le Soudan a officiellement demandé une médiation à quatre sur le bras de fer avec l’Ethiopie sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne, le plus grand ouvrage hydroélectrique, érigé sur le Nil bleu.

Le Premier ministre éthiopien, Abdalla Hamdok, a demandé lundi à l’Union africaine (Ua), aux Nations unies, à l’Union européenne et aux Etats-Unis, dans des lettres officielles, d’aider le Soudan et l’Egypte voisins à conclure un accord juridique avec l’Ethiopie sur le moment et la manière dont le pays devra remplir le barrage.