Somalie: deux morts dans une explosion à Mogadiscio

Deux agents de sécurité ont été tués et plusieurs autres blessés, mardi à Mogadiscio, dans l’explosion d’une bombe dans un complexe militaire.Aucun groupe n’a revendiqué la déflagration qui survient une semaine après que le ministre du Travail et des Services sociaux du pays, Duran Farah Ahmed, a été visé dans l’explosion d’une mine. Son convoi avait emprunté l’un des principaux carrefours de Mogadiscio lorsque l’attaque a eu lieu.

Le groupe al-Shabaab est à l’origine d’une série d’attaques ciblant la capitale depuis que les troupes somaliennes soutenues par une force d’intervention de l’Union africaine ont pris le contrôle d’une partie de leurs bastions à travers le pays.

Le groupe mène une insurrection depuis plus de huit ans pour renverser le gouvernement central et le remplacer par une administration puritaine basée sur la loi islamique.

La Somalie est en proie à l’instabilité depuis le renversement de l’ancien président, général Mohamed Siad Barrie en 1991.

L’Ethiopie accuse les forces du Tigré de « génocide » éthnique

Le gouvernement éthiopien a accusé jeudi les troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) en déroute, d’avoir massacré des centaines d’habitants de l’ethnie Amhara dans la ville de Mycadra, dans la région occidentale du Tigré.La force spéciale et la milice du TPLF auraient commis des crimes éthniques après avoir perdu le contrôle de la ville d’Humera et de son aéroport face à l’avancée des troupes fédérales éthiopiennes. Certains médias sociaux estiment à plus de 500 le nombre de victimes dues au conflit. Des images troublantes montrant prétendument des corps des victimes sont largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce nettoyage éthnique commis par la milice du TPLF n’a pas été largement rapporté, mais les dirigeants du Mouvement national d’Amhara ont déclaré que cela pouvait être dû à la haine, au désespoir ou pour encourager des attaques contre les Tigréens à l’extérieur de la région du Tigré.

Le nouveau chef de l’Etat régional d’Amhara, Agegnehu Tesahger, a publié mardi soir un communiqué sur ces meurtres. « Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral divulgue les détails. Les forces du TPLF ont commis un génocide sur les habitants de l’ethnie Amhara à Mykadri », a-t-il martelé.

La branche régionale d’Amhara du Parti de la prospérité a publié une déclaration qui semble confirmer les informations faisant état de massacres à Mykadra. Le parti estime que les auteurs de ces meurtres devraient comparaître devant la Cour pénale internationale. La branche régionale du parti a également déclaré que ces crimes visaient à déclencher une guerre civile en Ethiopie.

Dans un Tweet publié jeudi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré : « Le soleil se couche pour la junte [TPLF] ».

Qu’est-ce que l’Afrique peut attendre de la présidence de Biden ?

Avec l’élection de Joe Biden comme président des Etats-Unis d’Amérique, devrait-on s’attendre à ce que les relations entre Washington et l’Afrique prennent un nouvel élan de vitalité, après quatre années en berne sous Donald Trump?L’arrivée de Donald Trump à la présidence en 2016 a conduit à des liens parfois froids entre Washington et une grande partie de l’Afrique.

Avec son tristement célèbre slogan « L’Amérique d’abord », Trump n’avait pas fait mystère de sa position qui fait de l’Afrique la moindre de ses priorités.

Aucun président américain depuis Ronald Reagan dans les années 1980 n’avait terminé son mandat sans effectuer une visite en Afrique.

Trump est la dernière exception à cette règle, soulignant ce que les Africains pensent être son manque d’intérêt sérieux pour l’Afrique.

« Donald Trump a un mépris total pour l’Afrique, il n’a pas voyagé ici et s’il était réélu, je doute qu’il se rende sur le continent. Il pense que cela ne mérite pas son attention », estime le professeur John Stremlau, chargé de cours en relations internationales à l’université de Witwatersrand.

La Maison Blanche sous l’administration Trump avait réduit le financement des secteurs de la santé en Afrique, tandis que les activités commerciales avec le continent, dans le cadre de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) étaient en déclin.

L’AGOA a été introduite en 2000 pour que plusieurs produits des pays africains puissent bénéficier d’un accès en franchise de droits au marché américain.

Le fait que les dirigeants africains fassent la queue pour féliciter Joe Biden, alors que Trump conteste les résultats de l’élection présidentielle de la semaine dernière est un signe révélateur.

En réalité, beaucoup de responsables en Afrique pensent que Joe Biden va suivre les traces de son ancien patron Barack Obama dont le lien avec le continent allait au-delà de ses origines kenyanes.

En tant qu’ancien vice-président, il appliquera presque certainement le modèle de l’ère Obama sur les relations avec l’Afrique.

Au cours de sa campagne, Biden avait réservé quelques mots pour l’Afrique, promettant de revitaliser les relations avec le continent dont la population dépasse 1,2 milliard de personnes.

Sous son règne, Washington va accorder un peu plus d’attention au continent, comme le souhaitent certains dirigeants du continent tels que Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, Paul Kagamé du Rwanda et Nana Akufo-Addo du Ghana.

Ces derniers, dans leurs messages de félicitations à Biden, ont clairement indiqué qu’ils s’attendaient à ce que la politique africaine de Washington reflète un revirement radical par rapport à l’indifférence de Trump à l’égard d’un continent avec certaines des économies en développement les plus rapides au monde.

Biden devrait annuler une interdiction de voyager très décriée, qui a été introduite par Trump interdisant aux citoyens de certains pays à majorité musulmane comme le Nigeria, le Soudan et la Somalie de venir aux Etat-Unis.

Peut-être qu’un sommet américano-africain pourrait être une bonne plate-forme pour revoir les relations entre les deux parties, et les Africains montrent déjà à Biden la bonne volonté qu’ils avaient accordée à Trump, à contrecœur.

Conflit éthiopien : l’Union africaine appelle à la cessation immédiate des hostilités

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué parvenu ce mardi à APA, appelle à la cessation immédiate des hostilités dans la région du éthiopienne du Tigré (nord).L’Union africaine hausse le ton face à l’inquiétante escalade de la confrontation militaire en Éthiopie. Les combats se sont en effet intensifiés ces derniers jours dans cette région sécessionniste où Addis-Abeba mène une opération militaire de grande envergure depuis le 4 novembre dernier.  

« (…) le Président appelle à la cessation immédiate des hostilités et appelle les parties à respecter les droits de l’homme et à assurer la protection des civils », déclare M. Faki, cité par la note. Le président de la Commission de l’UA exhorte par ailleurs les parties « à engager un dialogue pour rechercher une solution pacifique dans l’intérêt du pays ».

Moussa Faki a en outre réaffirmé le ferme attachement de l’Union africaine à l’ordre constitutionnel, à l’intégrité territoriale, à l’unité et à la souveraineté nationale de la République fédérale démocratique d’Éthiopie pour assurer la stabilité dans le pays et dans la région.

De plus, il a indiqué que l’Union africaine est toujours prête à appuyer un effort inter-éthiopien dans la recherche de la paix et de la stabilité.

L’Ethiopie en guerre contre les rebelles du Tigré

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a ordonné aux Forces de défense nationale éthiopiennes de lancer mercredi une offensive militaire contre la région nord du pays, après que le parti au pouvoir dans la région a attaqué un camp militaire des troupes fédérales.Dans un message vidéo enregistré, le Premier ministre a déclaré : « Les Forces de défense nationale éthiopiennes, sous la direction d’un poste de commandement, ont reçu l’ordre de mener à bien leur mission pour sauver le pays et la région d’une spirale d’instabilité ».

« Malgré les efforts du gouvernement fédéral pour éviter une confrontation militaire, le Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF) a franchi la ligne rouge en attaquant ce matin la base des Forces de défense nationale éthiopienne située dans la région du Tigré », a-t-il déclaré.

Selon le Premier ministre, le TPLF a également lancé des attaques à Mekele et dans d’autres endroits de la région, ainsi que dans la zone de Dalshah bordant la région d’Amhara.

Abiy a déclaré qu’il a ordonné une réponse militaire aux multiples attaques et appelé le peuple éthiopien à faire preuve de vigilance et à se défendre contre d’éventuelles attaques dans d’autres parties du pays.

« Nos forces de défense ont reçu l’ordre de mener à bien leur mission de sauvetage du pays. Le dernier point de la ligne rouge a été franchi. La force est utilisée comme dernier recours pour sauver le peuple et le pays », a-t-il ajouté.

Le TPLF a également tenté de voler l’artillerie et le matériel militaire du poste de commandement du Nord qui est stationné dans la région du Tigré depuis plus de deux décennies dans les services et la protection de la population du Tigré contre toute menace.

« L’attaque contre le Commandement du Nord a été fondée sur le fait que le TPLF considère les Forces de défense nationale éthiopiennes comme une armée étrangère plutôt que comme une armée qui protège le peuple du Tigré depuis plus de vingt ans. En conséquence, TPLF a choisi de faire la guerre à Dalshah », a poursuivi le Pm éthiopien.

Il a appelé le peuple éthiopien à rester calme, à être vigilant face à un éventuel harcèlement et à se tenir aux côtés des Forces de défense nationale.

Ce mercredi, le Conseil des ministres de l’Ethiopie a décrété un état d’urgence de six mois dans l’Etat régional du Tigré (nord).

Ethiopie: au moins 200 personnes massacrées par des groupes rebelles

Au moins 200 personnes de l’ethnie Amhara ont été massacrées par les rebelles dans l’Etat d’Oromia, dans l’ouest de l’Ethiopie, a affirmé le gouvernement régional dans un communiqué parvenu à APA mardi.L’institution a déclaré que les rebelles du Front de libération Oromo, connu sous le nom de « OLF Shene », ont perpétré les meurtres dans le district de Guliso dans la localité de Qanqa.

Les familles des victimes qui ont échappé à la violence ont déclaré aux médias locaux que les hommes armés ont rassemblé des résidents de l’ethnie Amhara et leur ont tiré dessus sans discernement pendant au moins une heure.

Les massacres, que les forces de l’opposition ont qualifiés de génocide, se sont produits peu après que des membres de la force de défense nationale ont quitté la région.

Les assaillants auraient utilisé des grenades et des mitrailleuses pour faucher les habitants avant de brûler leurs maisons, selon des témoins oculaires.

« Ils nous ont rassemblés et ont dit qu’ils voulaient discuter avec nous ». Soudain, ils ont commencé à tirer à volonté. Même les enfants et les femmes n’ont pas été épargnés, beaucoup ont été abattus à bout portant », a déclaré un témoin parlant sous le couvert de l’anonymat.

Le Premier ministre Aby Ahmed a exprimé son choc et son indignation face à ces assassinats.

« Les ennemis de l’Éthiopie font tout leur possible pour gouverner le pays ou le ruiner. Un de leurs objectifs est d’apporter le désespoir à notre peuple », a ajouté le Premier ministre visiblement désemparé.

Rwanda : Des averses et des crues soudaines font des dégâts à Kigali

Des pluies torrentielles et des crues soudaines ont frappé plusieurs parties de la ville de Kigali et de sa périphérie, provoquant d’importantes pannes de courant et détruisant des propriétés et des infrastructures, ont annoncé jeudi les autorités municipales.Les dégâts sont particulièrement graves à Kicukiro et Nyarugenge, les deux principaux quartiers urbains de la ville. Selon les autorités de la ville, Nyabugogo, l’une des banlieues surpeuplées du marché, a été l’une des plus touchées, du fait de sa topographie et à de d’un système de drainage efficace.

De nombreuses rues et trottoirs ont été inondés et les piétons ont dû sauter par-dessus l’eau pour se déplacer dans la ville. Les averses ont provoqué des glissements de terrain dans certaines zones de la ville de Kigali, endommageant des maisons et des routes.

Au-delà de la ville de Kigali, la circulation a été interrompue sur certaines autoroutes en raison de glissements de terrain dans les districts ruraux, selon la police. De janvier à avril de cette année seulement, au moins 140 personnes sont mortes de catastrophes météorologiques, selon les données du ministère de la Gestion des urgences.

Les rapports officiels indiquent que plus de 3 100 hectares de cultures ont été emportés par les eaux de crue et 3 082 maisons endommagées, laissant des milliers de familles déplacées.

Les experts du changement climatique ont déclaré que les derniers effets des risques d’inondations au Rwanda se sont aggravés alors que la récente croissance démographique et la rareté des terres ont poussé les gens à s’installer dans des zones sujettes aux inondations.

Le changement climatique apporte des régimes pluviométriques plus irréguliers et imprévisibles avec des saisons des pluies plus courtes dans le secteur de l’agriculture en grande partie pluviale.

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Rwanda : Le parc Mukura-Gishwati devient patrimoine mondial de l’UNESCO

Le quatrième parc national du Rwanda, Gishwati Mukura, composé de deux forêts distinctes – les plus grandes Gishwati et Mukura, formant un total de 34 kilomètres carrés plus une zone tampon a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en tant que site naturel, a confirmé une source officielle jeudi à Kigali.La décision d’inscrire cette aire protégée sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a été unanimement soutenue par tous les membres du Comité du patrimoine mondial, indique le communiqué publié par le ministère de l’Environnement à Kigali.

Il a déclaré que cette inscription montrait le ferme engagement du Rwanda en faveur de la conservation du patrimoine mondial. Gishwati abrite un groupe de 20 chimpanzés, qui vivent aux côtés de singes dorés et de singes bleus. Les oiseaux sont également bien représentés avec 232 espèces observées à Gishwati et 163 à Mukura, parmi lesquelles les espèces endémiques du Rift Albertin et les spécialistes des forêts.

Le parc fait actuellement partie d’un ambitieux programme de restauration du paysage. Les activités dans le parc ont commencé en 2019 et comprennent une randonnée guidée dans la nature, un suivi guidé des chimpanzés et des singes, l’observation des oiseaux et une visite des cascades. La zone a été presque épuisée en grande partie en raison de la réinstallation, de l’exploitation minière illégale dans la forêt riche en minéraux, et de l’élevage.

Ce parc national contribue actuellement à améliorer les moyens de subsistance de la population vivant dans les zones environnantes, ce qui à son tour offre à la forêt une meilleure chance de régénération en tandem avec le potentiel d’élever le niveau de vie à plus long terme.

Les activités communautaires comprennent un séjour à la ferme, une danse culturelle en direct, la fabrication d’artisanat, l’apiculture, une visite de la plantation de thé et la possibilité d’apprendre des guérisseurs traditionnels, qui utilisent des plantes naturelles pour soutenir la médecine moderne et les médicaments synthétisés.

Ethiopian Airlines remporte le Prix du voyageur d’affaires 2020

Ethiopian Airlines a remporté le Business Traveller Award 2020 dans la catégorie de la meilleure compagnie aérienne africaine.Les lauréats du prix ont été dévoilés mardi par Panacea Media ; les éditeurs de Business Traveller Magazine. Les gagnants ont été désignés à la suite d’un vote des lecteurs du magazine Business Traveller ; les résultats sont produits par une société de recherche indépendante, et sont largement reconnus comme étant la référence du marché en matière d’excellence.

Il convient de rappeler que Ethiopian Airlines a été élue « Meilleure compagnie aérienne en Afrique » pour la 3ème année consécutive aux Skytrax 2019 World Airlines Awards en juin 2019.

Entre-temps, De Havilland Aircraft of Canada Limited a annoncé la livraison de deux autres appareils Dash 8-400 à Ethiopian Airlines, portant le nombre total de Dash 8-400 de la compagnie aérienne à 30 aéronefs.

Le 30ème avion – MSN 4617 – se prépare à décoller pour le hub éthiopien d’Addis-Abeba, avec l’avion MSN 4615. Ethiopian Airlines a accueilli pour la première fois le Dash 8-400 dans sa flotte en mars 2010. La flotte de plus de 155 avions Dash 8 Series en Afrique comprend plus de 90 avions Dash 8-400.

Dans le monde, plus de 155 compagnies aériennes, sociétés de crédit-bail et autres organisations ont commandé près de 1.300 appareils Dash 8, le selon World Airline News.

Ethiopie : des peines diverses pour les auteurs de la tentative d’assassinat du PM Abiy Ahmed

Un tribunal éthiopien a prononcé mardi des peines de prison allant de 5 ans à la réclusion à perpétuité contre cinq personnes reconnues coupables de la tentative d’assassinat déjouée du Premier ministre Abiy Ahmed.Les contrevenants ont été reconnus coupables d’avoir tué deux personnes et blessé plus de 150 autres en lançant une grenade lors d’un rassemblement organisé le 23 juin 2018 en soutien au Premier ministre Abiy.

En conséquence, Tilahun Getachew, qui a lancé l’explosif en direction du Premier ministre mais qui n’a réussi qu’à atteindre la foule, a été condamné à la réclusion à perpétuité, Les quatre autres individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement sévères allant de 5 à 23 ans. En conséquence, le tribunal a condamné Getu Girma, Brhanu Jafar, Bahiru Tola et Desalgn Tesfaye respectivement à 23, 22, 17 et 5 ans d’emprisonnement.

Le meeting de soutien a été organisé à Addis-Abeba pour remercier le Premier ministre Abiy Ahmed d’avoir introduit dans le pays une réforme exceptionnelle, trois mois après son arrivée au pouvoir. La grenade avait entraîné une forte explosion quelques minutes après que le Premier ministre Abiy a prononcé un discours devant ses supporters.

Eliminatoires CAN 2022: le Rwanda décimé avant d’affronter le Cap-Vert

Le sélectionneur du Rwanda, Vincent Mashami, a écarté sept joueurs pour le match de qualification pour la CAN 2022 contre le Cap-Vert le mois prochain, a rapporté APA mardi.Le Rwanda devrait se rendre au Cap-Vert pour affronter les Blue Sharks (Requins blancs) le 11 novembre, avant d’accueillir le match retour de leur groupe F à Kigali le mois prochain.

Parmi les joueurs écartés figure le duo défensif Emery Bayisenge et Faustin Usengimana qui, dans le passé, étaient des habitués de l’équipe nationale. Ernest Sugira a également été exclu de l’équipe après une blessure à l’entraînement. Ndekwe Felix, Kalisa Rashid Iradukunda Eric, Bizimana Yannick ont également été laissés en rade.

Liste des 23 Rwandais sélectionnés

Gardiens de but: Kimenyi Yves (Kiyovu SC), Kwizera Olivier (Rayon Sports), Ndayishimiye Eric (AS Kigali) et Rwabugiri Umar (APR FC).

Défenseurs : Bayisenge Emery (AS Kigali), Manzi Thierry (APR FC), Mutsinzi Ange (APR FC), Rugwiro Herve (Rayon Sports), Rwatubyaye Abdul (Colarado Springs Switchbacks, USA), Nirisarike Salomon (Pyunick, Arménie), Ombolengaina (APR FC), Imanishimwe Emmanuel (APR FC), Eric Rutanga (Police FC) et Rusheshangoga Michel (AS Kigali).

Milieux de terrain : Bizimana Djihad (Waasland-Beveren, Belgique), Mukunzi Yannick (IF Sandvikens, Suède), Haruna Niyonzima (Yanga SC, Tanzanie), Nsabimana Eric (AS Kigali), Niyonzima Olivier (APR FC), Ngendahimana Eric (Kiyovu SC) , Twizerimana Martin Fabrice (Police FC), Muhire Kevin (El Gaish, Egypte), Ally Niyonzima (Azam FC, Tanzanie), Manishimwe Djabel (APR FC), Niyomugabo Claude (APR FC), Rubanguka Steve (AE Karaikskakis FC, Grèce) et Nshuti Dominique Savio (Police FC).

Attaquants : Meddie Kagere (Simba SC, Tanzanie), Tuyisenge Jacques (APR FC), Byiringiro Lague (APR FC), Kévin Monnet-Paquet (St Etienne, France), Hakizimana Muhadjili (AS Kigali), Mico Justin (Police FC), Sibomana Patrick (Police FC) et Iyabivuze Osée (Police FC).

Après deux tours de matches, le Rwanda est dernier du groupe F, sans un point, après avoir perdu 2-0 contre le Mozambique à Maputo et 1-0 contre le Cameroun à Kigali à la fin de l’année dernière.

Le Mozambique et le Cameroun partagent la tête du groupe avec 4 points chacun, tandis que le Cap-Vert est troisième avec deux points.

Rwanda : Un suspect clé de génocide arrêté aux Pays-Bas

Joseph Mugenzi, l’un des suspects recherchés du génocide rwandais a été arrêté aux Pays-Bas, a annoncé mardi l’International Crimes Team de la police néerlandaise.Le suspect âgé de 71 ans qui prétendait être un ancien employé de banque et propriétaire d’une pharmacie à Kigali en 1994 a été arrêté mardi, a confirmé la police néerlandaise dans un document officiel obtenu par APA à Kigali.

Le Rwanda a demandé l’extradition de Joseph Mugenzi pour des crimes commis lors du génocide de 1994 contre les Tutsi.

Les rapports indiquent que le suspect vit aux Pays-Bas depuis 2000 où il a également assumé différents rôles au sein du groupe d’opposition en exil en tant que président des FDU-Inkingi, un groupe politique non enregistré qui est connu pour avoir ouvertement nié le génocide contre les Tutsi au Rwanda.

Mugenzi a été jugé et condamné par contumace par un tribunal Gacaca pour crimes de génocide. Il est toutefois éligible à un nouveau procès s’il devait être extradé vers le Rwanda, a-t-il précisé.

Selon le parquet néerlandais, le fugitif avait obtenu l’asile en 2000.

En 2013, le Service néerlandais de l’immigration et de la naturalisation (IND) a révoqué le permis de séjour qui lui avait été accordé après que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a publié un message officiel à son sujet.

Le Rwanda avait demandé aux Pays-Bas de remettre plusieurs criminels, pour expliquer leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis et qui a fait plus d’un million de morts.

Le Rwanda met en place des mécanismes de sécurité nucléaire

Le Rwanda a renforcé son soutien technique et développé une équipe professionnelle pour assurer une réglementation indépendante de la sûreté nucléaire et améliorer son efficacité, a déclaré le ministre de l’Infrastructure, Claver Gatete, dans une interview aux médias locaux lundi.Le haut responsable du gouvernement a déclaré que le pays a maintenant commencé à travailler sur son bastion nucléaire en adhérant au traité international qui fournit une assistance en cas d’accidents nucléaires et radiologiques.

L’utilisation de la technologie nucléaire se développe dans toutes les régions du monde. En juin, le Parlement a approuvé un accord entre le gouvernement et une société russe, Rosatom, pour la création d’une centrale nucléaire d’ici 2024

Ce centre permettrait au Rwanda de développer des solutions nucléaires qui feraient progresser plusieurs secteurs de l’économie du pays, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

La technologie sera appliquée à la médecine nucléaire, à la recherche en laboratoire sur les réacteurs et aux rayonnements polyvalents, y compris la radiobiologie et la science des matériaux. Si la convention couvre divers aspects de la fourniture d’assistance, elle charge également les États membres de s’efforcer d’éviter tout incident de ce type.

Les hauts fonctionnaires du gouvernement rwandais ont expliqué que l’agence pourrait être sollicitée pour aider à développer des programmes de formation appropriés pour le personnel chargé de traiter les accidents nucléaires et les urgences radiologiques, ainsi que des programmes, procédures et normes de surveillance des radiations.

« Le Rwanda peut également demander une assistance » relative au traitement médical ou à la réinstallation temporaire des personnes impliquées dans un accident nucléaire ou une urgence radiologique sur le territoire d’un autre État partie », a-t-il déclaré.

Présidentielle aux Seychelles : l’opposant historique Ramkalawan élu au premier tour

L’Archipel des Seychelles a connu une alternance historique dimanche avec l’élection de l’opposant Wavel Ramkalawan au scrutin présidentiel dès la premier tour avec 54,9% des suffrages.La sixième tentative a finalement été la bonne pour le pasteur anglican, Wavel Ramkalawan (59 ans), élu pour cinq ans à la tête de cet Etat de moins de 100 000 habitants. Il remporte la présidentielle devant le  président sortant Danny Faure crédité de 43,5%. 

Candidat du Linyon Demokratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise), Ramkalawan met fin à 40 ans d’hégémonie de l’ex parti unique, le « Lepep » (Le peuple en créole) qui dirigeait le pays depuis l’indépendance.

Le nouvel homme fort des Seychelles s’offre un triomphe total, puisque l’opposition qu’il dirige a aussi remporté les législatives organisées en même temps que la présidentielle en s’adjugeant  25 sièges, soit les deux tiers du Parlement.

Danny Faure a reconnu sa défaite et souhaite « bonne chance » au nouveau président élu qui devrait prêter serment lundi.

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.

Covid-19 : La Chine suspend les vols d’Ethiopian Airlines vers Shanghai

Ethiopian Airlines a reçu l’ordre de l’organisme de réglementation de l’aviation civile en Chine de suspendre les vols d’Addis-Abeba à destination de Shanghai afin de prévenir l’importation de cas de Covid-19.Un total de cinq passagers sur le vol du 6 octobre de la capitale éthiopienne à Shanghai, ainsi que dix passagers sur son vol du 13 octobre, ont été testés positifs au nouveau coronavirus, remplissant les conditions d’une suspension de l’itinéraire de vol, selon à l’Administration de l’aviation civile de Chine.

Conformément à la politique d’ajustement des vols internationaux annoncée le 4 juin, l’administration a publié sa directive dite “Disjoncteur” et annoncé que la suspension de cinq semaines commencera lundi.

Les compagnies aériennes ont annoncé mercredi avoir reçu un avis des autorités chinoises concernant la suspension du vol, comme l’a rapporté Ethiopian Broadcasting Corporation (public). En outre, la compagnie aérienne a déclaré que la décision avait été prise après que des passagers chinois (dont le nombre n’a pas été précisé) à destination de Shanghai, ont été testés positifs à la Covid-19.

Ethiopian Airlines demande aux passagers de présenter des résultats de test de Covid-19 négatifs. La compagnie aérienne a déclaré que les passagers testés positifs à l’aéroport de Shanghai avaient présenté un résultat de test négatif de « l’hôpital général de la route de la soie ».

L’hôpital général de la Route de la soie est un hôpital appartenant à des Chinois dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba qui a été construit en 2017 dans ce qui semble être une poursuite de l’initiative chinoise “Belt and Road” Suite à ce développement, la compagnie aérienne éthiopienne a décidé de ne pas accepter les résultats des tests dudit hôpital.

Le Rwanda et Shelter Afrique signent un accord sur le logement

Shelter Afrique, le financier panafricain du développement du logement a signé un accord avec le Rwanda Social Security Board pour renforcer le développement de logements abordables à grande échelle à Kinyinya, dans la banlieue de Kigali, a indiqué un communiqué officiel publié mercredi dans la capitale rwandaise.La société a déclaré que le protocole d’accord qu’elle a signé avec l’agence gouvernementale rwandaise devrait renforcer son mandat de fourniture de logements décents et abordables dans le pays grâce à un projet de 10.000 logements intégrés et durables à grande échelle à Kigali.

Shelter Afrique est une structure appartenant à 44 gouvernements africains, à la Banque africaine de développement (BAD) et à l’Africa Reinsurance Company.

Les rapports indiquent que la pénurie de logements est un défi social majeur, en particulier dans les grands centres urbains d’Afrique, imputable au coût élevé des terrains, des matériaux de construction et du manque de méthodes de financement innovantes.

La demande croissante de logements à Kigali et dans d’autres grandes villes a exercé des pressions sur les villes voisines où cette offre de services est entravée par l’indisponibilité de terrains viabilisés, a-t-il déclaré.

Le projet devrait coûter environ 400 millions de dollars, dont la TDB a approuvé une facilité d’un montant de 150 millions de dollars à Shelter Afrique pour soutenir les deux premières phases.

Le PCA de Shelter Afrique, Steve Mainda, a déclaré que cette signature faisait partie de ses objectifs stratégiques 2019-2023, qui se concentrent sur la réalisation des deux impacts de développement sur tous les projets de logement à grande échelle, afin de réaliser la création de valeur pour les actionnaires.

« En tant que Conseil d’administration, nous nous engageons à faire en sorte que la société remplisse son mandat de fournir des logements abordables à travers l’Afrique en adoptant des partenariats public-privé viables, tel que le projet de logement Kinyinya Park Estate », a déclaré Mainda.

Le projet sera exécuté en cinq phases sur trois à quatre ans, comprenant 10.000 appartements abordables et 200 unités de points de vente, y compris des écoles, des magasins et des installations commerciales pour le compte du Conseil rwandais de la sécurité sociale (RSSB).

Covid-19: une église rwandaise lance la numérisation de la collection d’offrandes

Suite aux inquiétudes quant aux possibles implications pour l’hygiène de la manipulation d’espèces en temps de Covid-19, l’Eglise adventiste du Septième jour au Rwanda s’est lancée dans la numérisation de la collection d’offrandes, afin de minimiser la possible propagation de la Covid-19, a appris APA lundi auprès du clergé.Désormais, les membres de l’église ayant des smartphones pourront télécharger l’application Mo-Pay et suivre les instructions pour retirer de l’argent de leurs comptes bancaires ou Mobile Money, et faire immédiatement un don ou payer leur dîme à l’église, a déclaré le clergé.

Les responsables rwandais de la santé ont déclaré que la possibilité pour les pièces et les billets de banque de contenir des bactéries a été rapidement reconnue en raison de la pandémie en cours et des risques graves associés à la maladie de Covid-19.

Le Pasteur Hesron Byilingiro, chef de l’Eglise adventiste du Septième jour a déclaré que le monde et le pays en particulier progressaient rapidement vers la numérisation des services et utilisent la technologie pour faire les choses différemment et que l’église ne devrait pas être laissée pour compte.
« Au Rwanda, nous avons vu que la technologie devient de plus en plus le moyen de faire les choses. Il n’y a aucune loi qui dit que l’église doit rester conservatrice et ne pas adopter l’utilisation de la technologie dans ce que nous faisons. Je n’ai jamais vu nulle part dans la Bible où il est dit que nous ne devrions pas faire de progrès en termes de technologie », a-t-il déclaré.

Selon lui, les paroisses adventistes ont clairement besoin d’introduire des installations sans contact et de les rendre disponibles.

Dans le même ordre d’idées, le Rwanda a connu ces dernières semaines une hausse des guérisons et une réduction du nombre de cas actifs de Covid-19.

Les cas actifs dans le pays ont chuté ces derniers jours, passant de plus de 1.600 le 6 octobre à 169 le 17 octobre, selon le ministère de la Santé.

L’Ethiopie connaît une croissance de 6,1%, malgré le coronavirus (Officiel)

L’Ethiopie a connu une croissance économique de 6,1% au cours de son dernier exercice budgétaire qui s’est terminé le 8 juillet 2020, en dépit de la pandémie de coronavirus, a déclaré le Premier ministre Abiy Ahmed.Devant le Parlement national, Abiy a déclaré lundi que les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services figuraient parmi les secteurs les plus en pleine expansion avec une croissance de 4, 3, 9 et 5,3%, respectivement.

Selon le Premier ministre, le revenu par habitant du pays a atteint 1.000 dollars tandis que son PIB a atteint 107,4 milliards de dollars.

Le Premier ministre a déclaré que le secteur minier était le premier secteur en croissance avec une croissance de 91% au cours de la dernière année budgétaire et qu’il devrait largement contribuer à l’ensemble du PIB et à la croissance économique.

Abiy a ajouté qu’à la suite du changement des billets de birr (monnaie nationale), le nombre de citoyens disposant de comptes d’épargne est passé de 37,8 millions à 50,7 millions, ce qui aura un impact positif sur le renforcement de la capacité des institutions financières à accorder des prêts aux investissements.

Les transports, l’éducation et le tourisme ont été parmi les secteurs les plus durement touchés par les effets de la pandémie, d’où une croissance plus faible que ce qui était prévu, a expliqué le Premier ministre.

Le gouvernement a alloué plus de 94 millions de dollars sous forme de prêt pour soutenir les agences œuvrant dans le tourisme et les voyagistes, a-t-il conclu.

L’OIF va envoyer une centaine de professeurs de français au Rwanda

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prévoit d’envoyer jusqu’à 100 enseignants au Rwanda au cours des deux prochaines années dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’enseignement du français dans ses Etats membres, a déclaré lundi à Kigali, un haut responsable de cette organisation regroupant des pays francophones.Lors de la réouverture des écoles prévue en novembre, ces enseignants seront déployés dans des écoles de différentes régions du pays, la majorité d’entre eux dans des collèges de formation des enseignants (TTC), a déclaré Iyade Khalaf, le chef du projet de mobilité des enseignants de l’OIF.

Pendant une période de deux ans (un an renouvelable), ils enseigneront à la fois le français aux étudiants et formeront des collègues professeurs.

On s’attend à ce que pour l’année prochaine, le projet soit étendu à d’autres pays, notamment le Ghana, Madagascar, la Guinée Conakry et le Liban.

Au Rwanda, l’initiative est mise en œuvre par la Francophonie en partenariat avec le ministère de l’Education par le biais du Rwanda Education Board (Conseil de l’Education au Rwanda).

Avant que les enseignants ne se rendent en classe, ils se sont lancés dans une semaine d’ateliers d’orientation et de formation sur le contexte éducatif et sociolinguistique du Rwanda, et d’échanges de pratiques sur l’enseignement du français comme langue étrangère, a-t-il précisé.

Accompagné de l’expertise de l’OIF, le Rwanda va élaborer un plan national d’enseignement et d’apprentissage du français, lié à la stratégie du secteur de l’éducation du pays, a-t-il précisé.

Khalaf a noté que la revitalisation de la langue française pourrait favoriser le développement de l’intégration économique du Rwanda dans la région.

« Le Rwanda a de nombreux pays voisins dont le français est la langue officielle. Ainsi, si vous utilisez la langue française, vous aurez plus d’opportunités professionnelles pour travailler avec ces pays », a-t-il déclaré.

La Covid-19 amplifie les fragilités économiques de l’Afrique (UA)

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré que la pandémie de coronavirus avait révélé les faiblesses de l’Afrique et exacerbé les fragilités de son état d’économie extravertie.S’exprimant mardi lors de la 37ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, Mahamat a déclaré que la pandémie de Covid-19 avait révélé l’incapacité des industries africaines à produire des biens et des services cruciaux pour sauver des vies, telle que la production de médicaments, de kits de test, de masques, combinaisons à usage unique ou multiple, respirateurs, lits de soins intensifs.

La plupart de ces éléments essentiels, a-t-il noté, ont été reçus sous forme de dons ou importés, signalant une dépendance accrue avec ses effets d’entraînement sur les sorties de devises.

« Cette crise sanitaire est donc l’occasion d’une réorientation réfléchie et résolue de nos capacités de fabrication en donnant la priorité à la substitution des importations, à l’heure où nous nous préparons à opérationnaliser la zone de libre-échange continentale africaine », a-t-il indiqué.

La réunion ministérielle de deux jours a longuement débattu des progrès et de l’intensification des actions visant la paix, la sécurité, le développement et l’intégration, telles qu’elles sont énoncées dans l’Agenda 2063 de l’Afrique.

La présidente du Conseil exécutif de l’Union africaine, le Dr Naledi Pandor, a pour sa part déclaré que les pays africains avaient fait d’énormes progrès pour contenir la propagation de l’infection à coronavirus

Naledi Pandor, par ailleurs ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération a déclaré que le continent sous la pandémie de Covid-19 doit continuer à prendre des mesures audacieuses et décisives dans la lutte contre la pandémie, dans une approche collective et coordonnée.

« Les gains que nous avons obtenus jusqu’à présent dans la mise en œuvre réussie de la stratégie continentale conjointe de l’UA devraient nous galvaniser en tant que continent pour continuer à mettre en commun nos ressources jusqu’à ce que le fléau soit vaincu et au-delà », a déclaré la ministre.

Elle a en outre fait observer que les conflits en cours en Afrique demeurent une grave source de préoccupation pour le continent.

Elle a ajouté qu’avec les autres menaces connexes telles que les changements climatiques, le cycle de sécheresses, les niveaux extrêmes de pauvreté et l’augmentation du chômage, qui continuent d’entraver le développement du continent, doivent être traitées avec l’urgence et la vigueur qu’elles méritent, y compris l’allocation de ressources adéquates et fiables pour financer les activités de l’Union.

L’Ethiopie signe un accord de financement de 400 millions dollars avec la BM

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé mercredi un accord de financement d’un montant de 400 millions de dollars pour le projet de filets de sécurité et d’emplois productifs urbains (UPSNJP).L’accord a été signé à Addis-Abeba par Ahmed Shide, Ministre éthiopien des finances, et Ousmane Dione, Directeur national de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan du Sud et le Soudan.

Le montant indiqué de financement de l’Association internationale de développement (IDA) a été approuvé le 30 septembre 2020 par le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale.

La subvention va appuyer les efforts de l’Ethiopie pour l’amélioration des revenus des citadins pauvres et promouvoir l’inclusion des jeunes urbains défavorisés sur le marché du travail dans le cadre de l’UPSNJP.

L’UPSJP fournira une protection sociale ainsi que des services liés à l’emploi à 816.000 bénéficiaires dans environ 83 villes du pays.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mois dernier une subvention de 80 millions de dollars pour aider le gouvernement éthiopien à stimuler la productivité agricole et à améliorer l’accès des petits agriculteurs au marché.

La FAO met le Kenya en garde contre une nouvelle invasion acridienne

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti de l’imminence d’une nouvelle invasion acridienne au Kenya, a appris APA mardiL’agence onusienne a déclaré à ce propos que des essaims de ravageurs des cultures pourraient arriver dans le nord du Kenya en provenance de la Somalie, de l’Ethiopie et de l’Erythrée voisines. Le pays d’Afrique de l’est est toujours en proie à la pire invasion acridienne qu’ait connue le pays depuis 70 ans.

Dans son dernier rapport publié en début d’octobre, la FAO a indiqué que des essaims de criquets migraient du Yémen vers l’Afrique de l’est et pourraient atteindre le Kenya d’ici novembre. Lors de la dernière invasion intervenue au début de cette année, les récoltes ont été détruites dans plus de 20 comtés du Kenya, notamment à Wajir et Mandera.

Éthiopie: Huit migrants tués et jetés dans la mer (OIM)

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a confirmé qu’au moins huit migrants éthiopiens sont morts et 12 autres sont portés disparus au large de Djibouti.Ils sont morts après avoir été forcés de descendre du bateau par des passeurs, selon le rapport de l’agence.

Les victimes – sur un total de 34 migrants principalement éthiopiens et somaliens cherchant à rentrer en Afrique après avoir tenté de trouver du travail dans le golfe Persique – rendent encore plus tragique une vague récente d’Africains arrivant à Djibouti.

« C’était la nuit et les passeurs avaient éteint toutes les lumières du bateau, affirmant que nous étions suivis par des Gardes côtes. Mais ils mentaient », a déclaré à l’OIM un survivant de 19 ans, Galgalou Haji Wacho, d’Oromo, en Éthiopie. « Il n’y avait pas de garde côtière. Ils ont commencé à nous frapper avec des bâtons et des barres de fer.

M. Haji Wacho a déclaré qu’il était dans l’eau pendant près de deux heures, luttant pour distinguer le littoral devant lui. « Je n’ai rien vu », se souvient-il. « C’était noir. Je ne savais pas si j’étais mort ou vivant ».

Lui et vingt-cinq autres, dont certains ont été blessés, reçoivent aujourd’hui des soins médicaux au Centre de réponse aux migrants de l’OIM à Obock.

Alors que des milliers de migrants africains restent bloqués au Yémen, les autorités craignent que certains d’entre eux n’attendent une chance de repasser les eaux dangereuses dont beaucoup ont déjà bravé pour se rendre dans le golfe Persique il y a quelques mois à peine. Ainsi, la perspective grandit de plus de décès dans les semaines et les jours à venir.

Selon Stéphanie Daviot, chef de mission à l’OIM Djibouti, « cette tragédie est un signal d’alarme. Les migrants arrivent en grand nombre à Djibouti en provenance du Yémen. Les gouvernements régionaux et la communauté internationale doivent s’unir pour faire face à une situation de voyages dangereux auxquels sont confrontés les migrants dans la région depuis l’éclosion du Covid-19. Les migrants ne peuvent pas avancer dans leur voyage et n’ont aucun moyen de rentrer chez eux ».

Elle a ajouté : « Au risque de leur vie, face à l’exploitation des passeurs et, dans ce cas, très tragiquement, à la mort et aux blessures, ces migrants se sont engagés dans une activité qui se moque du respect des droits de l’homme et de la dignité des migrants.

Ethiopie : cinq joueurs de l’équipe nationale de football positifs à la Covid-19

Cinq joueurs majeurs de l’équipe nationale éthiopienne de football ont été testés positifs à la Covid-19 avant leur match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations contre le Niger, a révélé lundi un responsable sportif.Les joueurs ont contracté le virus après avoir terminé l’entraînement individuel et avant d’enchainer avec l’entraînement de groupe, a déclaré Bahiru Tilahun, le patron de la Fédération éthiopienne de football.

Ceux qui ont été identifiés comme ayant eu des contacts avec les joueurs en question sont mis en quarantaine, tandis que ceux qui sont porteurs du virus reçoivent des services de conseil.

Depuis que la nouvelle des cas a éclaté, un sentiment d’appréhension s’est abattu sur le reste de l’équipe, a déclaré Bahiru.

En attendant, les décès confirmés de coronavirus en Ethiopie ont atteint 1.222 sur 78.819 cas confirmés.

A ce jour, le pays a enregistré 33.060 guérisons et 44.535 cas de cas actifs dans le pays, dont 285 dans une situation jugée grave.

Le pays a effectué 1.301.570 tests de laboratoire sur une période de sept mois.

L’Ethiopien Shura Kitata remporte l’édition 2020 du Marathon de Londres

L’Ethiopien Shura Kitata a remporté le marathon de Londres Edition 2020, terminant la course en 2:05:41. Un autre Ethiopien, Sisay Lemma, est arrivé troisième.Shura Kitata a battu au sprint le Kenyan Vincent Kipchumba pour remporter ce passionnant alors que le détenteur du record du monde Eliud Kipchoge a été dépassé vers la fin de la course, subissant ainsi sa première défaite depuis 2013.

Dans des conditions froides et humides, Kitata s’est dégagé pour gagner dans une course relativement lente de 2 heures, 05 min. 41 sec.

Kitata a ensuite déclaré : « Kenenisa Bekele m’a aidé pour cette course et il m’a conseillé sur la manière de courir ». Je me suis entraîné pour le même parcours, je suis très heureux de gagner la course ».

L’Ethiopien Kenenisa Bekele, détenteur du record du monde du 5.000 et du 10.000 mètres et vainqueur du marathon de Paris 2014, s’est retiré du marathon de Londres en raison d’une blessure.

Bekele, qui devait courir pour la première fois depuis qu’il a fait 2 heures 01 min 41 sec pour remporter le marathon de Berlin 2019, s’est blessé au mollet.

Le Kenyan Eliud Kipchoge, quadruple vainqueur de l’épreuve et détenteur du record du monde était le favori pour remporter le marathon de Londres.

« Je suis vraiment déçu, car je n’ai pas gagné la course », a déclaré Kipchoge cité par la presse.

« J’ai eu un problème avec mon oreille droite, puis j’ai vraiment eu des crampes et des problèmes de hanche », a poursuivi Kipchoge.

La Somalie publie son nouveau calendrier électoral

La Commission électorale en Somalie a révélé les détails d’un nouveau calendrier des élections, avec des scrutins parlementaires prévus vers la fin de cette année et le vote pour la présidentielle au début de l’année prochaine, a rapporté APA vendredi.Les détails du calendrier électoral ont été convenus après plusieurs réunions entre des responsables du gouvernement fédéral de Somalie (FGS) dirigés par Mohamed Abdallahi Farmajo et les Etats membres de la Fédération (FMS).

Selon une déclaration conjointe publiée jeudi, les dirigeants des cinq gouvernements régionaux du Puntland, Galmudug, Hirshabelle, Sud-Ouest et Jubbaland ont accepté de former des comités électoraux et des circonscriptions électorales.

« Le Comité national de résolution des conflits, qui sera formé avant les élections, comprendra 21 membres », a indiqué le communiqué de la Présidence à Mogadiscio. Selon les termes de l’accord, neuf membres du comité seront nommés par le FGS tandis que 12 seront nommés par les FMS.

« Le comité s’assurera que le quota de 30% alloué aux femmes dans les chambres législatives sera respecté », a-t-il ajouté.

Mogadiscio sera le siège opérationnel du comité, mais les sous-comités seront basés dans toutes les circonscriptions électorales.

Le PM soudanais à Juba pour la signature d’un accord de paix historique

Le Premier Ministre soudanais Abdalla Hamdok s’est envolé pour Juba, la capitale du Soudan du Sud, pour prendre part à la signature historique d’un accord de paix avec les milices qui s’activent dans le pays.Hamdok a quitté Khartoum vendredi et s’entretiendra avec les représentants des mouvements rebelles soudanais qui sont déjà à Juba pour la cérémonie.

Le gouvernement soudanais espère que la signature mettra fin à des décennies de violence armée à travers le pays.

Une série de guerres font rage au Soudan depuis des années, voire des décennies, mais un accord de paix final le mois prochain devrait mettre un terme définitif aux multiples conflits du pays, à en croire les indications fournies par les médiateurs.

Selon une équipe de médiateurs impliqués dans les pourparlers de paix initiaux qui se sont déroulés à Juba en août derniers, les principaux protagonistes des conflits sont sur la bonne voie pour un accord historique qui mettrait fin à toutes les formes d’hostilité.

Le vice-ministre sud-soudanais de la Défense, Ruben Malek, qui est fait partie de l’équipe de médiation, a partagé cet optimisme avec les journalistes.

Il a suggéré que le 3 octobre serait un moment décisif pour le Soudan, étant donné la signature prévue d’un accord historique devant mettre un terme à toutes les guerres et instaurer une paix complète.

D’ores et déjà, les autorités de Juba ont attiré l’attention des dirigeants de la région sur cette date imminente, les invitant à assister à la cérémonie de signature de l’accord.

Depuis que le gouvernement de transition a pris le contrôle du Soudan, il a tendu la main à des factions rebelles disparates dispersées dans toutes les régions de ce vaste pays en vue de conclure « la mère de tous les accords » qui mettraient enfin un terme à des décennies de guerre.

Selon Malek, quelque chose d’inhabituel s’est produit pour arriver à ce qui semblait irréalisable il y a quelques mois. « La particularité de cette médiation est que ce sont les Soudanais qui règlent eux-mêmes leur problème. Notre rôle est simplement de prodiguer des conseils et de donner de l’expérience, mais ils ont négocié leur accord », a déclaré M. Malek.

Le Soudan du Sud, pays natal de Malek a été en proie à ces conflits alors qu’il faisait encore partie du Soudan jusqu’en juillet 2011. La guerre pour l’indépendance a duré près de vingt ans avant que le Soudan du Sud ne devienne la plus jeune nation du monde. Mais d’autres conflits, pour la plupart étroitement liés se sont poursuivis au Soudan, notamment au Darfour occidental, avec des guerres de nature tribale.

Alors que toutes les autres milices armées prennent le train en marche pour la paix, la seule tache dans cette heureuse perspective est peut-être le Mouvement de libération du Soudan d’Abdu Al Wahid Mohamed Al Nuor, qui a jusqu’à présent refusé de souscrire à l’esprit de la longue et quête ardue d’une paix définitive.

Ce n’est qu’en les convaincant de prendre le « train de la paix » que les pourparlers soudanais visant à mettre fin à ses conflits seront une affaire inclusive, a averti Malek.

Les nombreuses personnes déplacées à travers le Soudan ne peuvent pas attendre.

Soudan du Sud: un service d’administration en ligne pour lutter contre la corruption

Le gouvernement sud-soudanais a annoncé l’introduction de services de l’administration en ligne dans le cadre de ses efforts visant à lutter contre la corruption et garantir l’efficacité, a appris APA mardi.L’initiative est un partenariat entre le ministère de l’Information, de la communication, des technologies et des services postaux et Crawford Capital.

La raison des services d’administration en ligne est de trouver un équilibre entre l’objectif économique et les exigences sanitaires dans un contexte de pandémie de coronavirus qui modifie le mode de fonctionnement des gouvernements.

Dans le cadre de ce nouveau partenariat, les citoyens pourront accéder à des services d’acquisition de passeports, de visas et d’autres documents d’immigration en ligne par l’intermédiaire de portails d’administration en ligne.

« Cette initiative permettra de réduire les formalités administratives, d’éliminer la corruption, d’améliorer la transparence, de fournir des services sûrs et pratiques à la population et d’encourager les citoyens à donner leur avis et à participer » a déclaré Bona Nyang Madut, chef de l’unité d’administration en ligne.

Selon le fonctionnaire, ces services réduiront au minimum, voire élimineront, la paperasserie et la corruption tout en améliorant la transparence du gouvernement.

L’actuelle pandémie de coronavirus a eu des effets néfastes sur tous les aspects de la vie au Soudan du Sud, notamment sur l’économie et la gouvernance.