Djénéba Ndiaye, l’étoile montante du basket féminin

Le Mali a battu l’Egypte samedi dernier au Caire en finale 73-65 et s’adjuge ainsi le 5ème trophée après 1996, 2000, 2006 et 2008. La pièce maitresse de ce sacre a été sans doute Djénéba N’Diaye. Auteur de 120 points en 7 matches, soit une moyenne de 17,5 par match, la joueuse du Djoliba a été élue MVP (Most Valuable Player) de cette édition. Elle a été également la meilleure marqueuse de la finale avec 28 points et figure dans le meilleur 5 de la compétition. Selon le sélectionneur national, Mohamed Salia Maà¯ga, « Djénéba N’Diaye » est une joueuse exceptionnelle que tous les entraà®neurs souhaitent avoir dans leur effectif, dit-il. « Quand elle accepte de jouer, elle peut changer seule le cours d’une rencontre. J’avoue que je n’ai pas été surpris de son parcours dans cette compétition ». En Final Four (50-60), l’Egypte n’a pas trouvé la solution pour stopper le Mali, emmené par une énorme Djeneba N’Diaye (25 points, 6 rebonds et 6 passes). Un accueil chaleureux a été réservé aux championnes lundi 29 septembre depuis l’aéroport jusqu’au palais des sports. Représentant son collègue des sports, le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra, a déclaré que « C’’est une équipe qui a montré déjà  ses preuves et elle est digne de confiance et nous n’allons pas faillir de notre côté » . Le président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB) Jean-Claude Sidibé a offert 3 millions de Francs cfa aux joueuses, une enveloppe à  laquelle il convient d’ajouter celle du 2ème vice-président de la Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB), Mahamadou Haà¯dara qui a promis un chèque d’un million de Francs cfa à  la capitaine Mariam Maà¯ga et à  ses coéquipières. Le Mali et l’Egypte représenteront l’Afrique au prochain Championnat du monde qui se déroulera en 2015 à  Moscou en Russie.

Coupe CAF : Stade malien/Etoile sportive du Sahel, une victoire pour se relancer

Si l’Etoile sportive du Sahel dispose de 3 points après deux journées, le stade malien de Bamako aborde ce match dans une très mauvaise posture. Dernier de son groupe pour avoir essuyé deux défaites consécutives face à  Saint George (0-2) et au Club Sfaxien (1-2), les Blancs de Bamako n’ont plus droit à  l’erreur. Ils doivent impérativement gagner face aux Tunisiens de l’Etoile afin de préserver toute chance de qualification pour les demies-finales.  » Ne pas entrer dans le carré d’as serait un échec » martèle Pascal Janin, coach du stade malien sur le site de le CAF. Distancé du Club Sfaxien de 6 points ainsi que de l’Etoile sportive du Sahel et Saint George qui comptent chacun 3 unités, le Stade malien peut encore espérer se relancer dans la compétition. Mais cela passe impérativement par une victoire. « Face à  l’Etoile Sportive du Sahel, qui est une équipe très forte dans le combat et le jeu au sol, il va falloir être plus pragmatique. Marquer sur nos temps forts sera primordial  » continue l’entraineur stadiste, conscient du défit à  relever. Il faudra également gérer au mieux les trois autres matches qui suivent, dont deux déplacements périlleux en Tunisie. Et le technicien français met la barre au plus haut : « l’équation est simple maintenant: il reste quatre matches et il faut absolument gagner. Nous n’avons plus le choix, ce sera désormais une bataille. Pour le reste dont celui de samedi, on est dans l’obligation de gagner pour continuer à  croire à  une place en demi-finale ». Mais dispose t-il d’une équipe capable de relever ce défi ? Disposant de la meilleure équipe locale qui compte parmi elle le meilleur joueur de la L1 malienne, Mohamed Cherif Doumbia et du Keeper-Capitaine Soumbeyla Diakité, les arguments ne manquent pas pour renverser la vapeur. Seul bémol, la fébrilité offensive. Le Stade malien ne dispose pas d’une ligne offensive de niveau africain, comme c’était le cas en 2009, année de leur sacre en Coupe CAF. Lamine Diawara et ses partenaires n’ont inscrit qu’un seul depuis le début de cette phase de poule. C’est peut être là  o๠réside leur principale faiblesse. Le réveil offensif du Stade Malien de Bamako sera très certainement la clé de ce match. Et peut être aussi pour la suite de leur aventure en Coupe CAF, édition 2013.

JCI Bamako Etoile: les jeunes fêtent l’Afrique

A l’occasion de son assemblée générale tenue ce mercredi 8 mai, l’invité de marque de cette rencontre, l’Ambassadeur du Maroc au Mali, a échangé avec les membres et sympathisants de la Jeune Chambre Bamako Etoile sur le thème du panafricanisme. Ce thème avait tout son sens aux yeux de ces jeunes leaders qui sont conscients que dans un monde globalisé, il faut se mettre ensemble pour aller plus loin. Le panafricanisme est un idéal politique voulu par ses pères fondateurs afin de pouvoir fédérer les pays africains sur plusieurs plans. Toutefois, il demeure utopique dans la mesure o๠les Etats africains continuent à  aller en rang dispersé malgré l’existence de certaines structures symboliques à  l’instar de la CEDEAO. En ce qui concerne le Maroc, l’ambassadeur Hassan Naciri a souligné l’implication de son pays dans la création de l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA).« Le Maroc a été présent dans le processus de la création de l’OUA à  coté du Mali, du Ghana et de la Guinée. Notre pays a joué un rôle très important dans la création de cette institution. Les premiers groupes qui ont jeté la base de l’unité africaine ». Malgré ses efforts incommensurables,le Maroc ne fait plus partie de l’OUA devenue actuellement Union Africaine(UA). Le diplomate n’a pas manqué de signaler que le Maroc est le deuxième investisseur du continent africain après l’Afrique du Sud. « Le Maroc offre 12000 étudiants venus de différents pays d’Afrique » a t-il indiqué. La coopération entre le Mali et le Maroc s’élargit dans d’autres domaines à  savoir: politique, économique et militaire. Cette assemblée était aussi consacrée à  la démonstration du club Toastmaster Bamako Elite sur le thème jeunesse et panafricanisme. Ces orateurs hors pair ont émerveillé l’auditoire par leur technique de communication. ToastMasters International (TMI) est une association à  but non lucratif internationale dont l’objectif est d’aider ses membres à  améliorer leurs compétences en matière de communication et de leadership par la prise de parole en public. La mission de TMI est de nourrir la confiance en soi de ses membres et d’encourager leur progression. Les participants se réunissent toutes les semaines pendant une à  deux heures pour apprendre à  pratiquer la prise de parole en public. La particularité est qu’il n’y a pas de formateur : les membres s’évaluent et s’aident mutuellement à  s’améliorer suivant une collaboration communautaire. la rencontre a pris fin par un cocktail. Les jeunes de la JCI Bamako Etoile ont offert à  leurs invités une dégustation de plats africains, pour coller avec le thème de cette Assemblée générale.

JCI: du sourire pour les enfants déshérités

« Souris-moi », C’’est le nom de cette initiative lancée le samedi dernier par l’organisation locale de la JCI. Il s’agit d’un projet qui s’étalera dans la durée et dont l’ambition principale est d’améliorer les conditions de vie des enfants démunis recueillis au sein de l’orphelinat ASHED de Badalabougou. Cette structure accueille une quarantaine d’enfants âgés de 10 mois à  17 ans, enfants abandonnés, orphelins ou issus de familles en situation précaire. Des conditions de vie difficiles C’’est au Musée National du Mali, partenaire du projet que s’est déroulé le lancement co-présidé par le chef de Cabinet du Ministère de la jeunesse et des sports, représentant le Ministre et le Vice-Président Exécutif de la Jeune Chambre Internationale Mali. Selon la directrice du projet, Fatou Faye, il n’était pas possible de « laisser ces enfants vivre dans des conditions aussi déplorables ». La maison qui abrite l’orphelinat est en effet délabrée et aurait besoin d’une rénovation tant au niveau des sanitaires que de l’isolation (les murs prennent l’eau). La literie est quasi inexistante et les enfants dorment pour la plupart à  même le sol. Il s’agit donc, précise Mme Faye, de leur offrir des matelas et de refaire la peinture et les sanitaires dans la maison. Mais l’aspect le plus important pour la directrice du projet est le volet « humain ». Car au-delà  des dons matériels, il est question d’instaurer des « rendez-vous du sourire ». Ainsi, une fois par mois, les membres de la Jeune Chambre Internationale Bamako Etoile, leurs amis de la JCI Mali et leurs partenaires partageront du temps avec les enfants. Des soins de santé au suivi scolaire personnalisé en passant par des sorties récréatives, autant d’activités au programme de ce projet. Promouvoir l’humain La « Maman » de l’orphelinat, Mme Kadia Deme a dit sa gratitude pour cette action au profit des enfants. Orpheline elle-même, elle a créé cette structure il y a déjà  12 ans et a depuis offert le gite, le couvert, l’éducation et l’affection à  des dizaines d’enfants. La Jeune Chambre Internationale Bamako Etoile, à  travers sa présidente Célia d’Almeida a remercié le parrain, l’artiste musicien Vieux Farka Toiré et tous les partenaires pour leur soutien. Il s’agit du Fonds de Solidarité Nationale, des Ordres de Médecins et de Pharmaciens du Mali à  travers l’Association C’œur au féminin, de l’agence de communication Audacity Services et l’Association pour la Promotion de la Culture Africaine. Tous se sont engagés à  participer au succès de cette initiative et d’arriver à  arracher un sourire à  ces enfants déshérités, qui n’ont d’autre recours que la générosité et la solidarité, des valeurs promues depuis sa création par la JCI. Le crédo de l’organisation stipule entre autres que « la personne humaine est la plus précieuse des richesses ». Ce projet à  l’endroit des enfants défavorisés par la vie est une illustration de la mise en œuvre de ce principe par les membres de la JCI Bamako Etoile.

JCI Bamako Etoile : Au service des enfants

C’’est l’école de la République de Bamako, sise à  Bagadadji qui a servi de cadre il y a quelques jours au lancement des projets Solidarité Plus et Green School de la Jeune Chambre Internationale Bamako Etoile. Cette école est l’un des plus anciens établissements du Mali. Construite en 1905, elle a connu d’illustres pensionnaires au rang desquels l’actuel locataire de Koulouba. Et ce n’est pas un hasard si C’’est dans cette école que s’est déroulé le lancement, aux dires du Président de la Jeune Chambre Bamako Etoile, Abdoulaye Yaro. «Bien qu’il soit l’un des plus anciens, bien qu’il ait reçu des grandes personnalités comme élèves, cet établissement, connait beaucoup de difficultés, surtout liées au manque de ressources. Nous avons voulu par cette initiative apporter un petit soutien aux élèves et à  l’encadrement, à  travers cette première édition du projet Green School ». Un important lot de matériels a ainsi été remis au Directeur de l’école Mahamane Mallé Maiga. « Green School » ou école verte en français vise à  assainir le cadre scolaire à  travers des dons de matériels d’assainissement. En plus de cela, une « classe verte » sera organisée avec des leçons sur l’environnement afin de faire des élèves des modèles et aussi des relais auprès d’autres jeunes et des familles sur les questions liées à  l’environnement. Y seront abordés des sujets comme la gestion des déchets, le recyclage, l’importance des arbres, la lutte contre la pollution, le lien entre environnement et santé, entres autres. Solidarité active envers les enfants démunis Il y a cinq ans, la JCI Bamako Etoile lançait en partenariat avec l’association AYAT TAMADILT « Halte à  la mendicité », une initiative dénommée « Solidarité Plus ». Grâce à  laquelle une dizaine d’enfants mendiants ont pu définitivement quitter la rue pour les bancs de l’école. Un montant forfaitaire de 130 000fCFA est versé par enfant pour couvrir les frais de scolarité et la demi-pension assurée par l’équipe de l’ONG. Selon sa Président, Madame Bah, les enfants soutenus par ce projet sont en 6ème année pour le compte de cette année scolaire et sont les meilleurs de leurs classes. Elle a remercié l’organisation pour le chèque qui lui a été remis en cette occasion. Un geste à  saluer par les temps qui courent, dira-t-elle. Les fonds remis à  l’ONG proviennent d’urnes disposés dans des lieux publics comme le Musée National, les Hotels Azalaà¯, que le président de la JCI Bamako Etoile a remercié avant d’appeler tous et chacun à  plus de générosité en faveur de ces enfants défavorisés et pourtant plein de ressources et de talents. La cérémonie de lancement a eu lieu en présence de plusieurs invités et partenaires notamment la direction de l’école de la République, les membres du comité de gestion scolaire, les parents d’élèves, l’amicale des anciens de l’école de la république, les membres de l’association AYAT TAMADILT et des centaines d’élèves qui ont produit des animations pour remercier les bienfaiteurs du jour.

Le projet SOVES contre le VIH Sida

Orienté sur une vaste campagne de sensibilisation des jeunes sur la pandémie du Vih/sida, le Projet « Soves » est la toute première activité de domaine communautaire du mandat 2011 de la Jci Bamako Etoile. Son lancement a rassemblé hier de nombreux membres de la Jeune Chambre Internationale au Carrefour des jeunes de Bamako. Le projet «Â Soves »Â qui se veut une vraie offensive contre le Vih/ Sida a pour partenaires Plan Mali et l’association Oui Pour une Enfance Noble(OPEN Mali). Le thème retenu est « C »est ma vie, c’est mon corps, c’est mon choix ». Il s’agit, selon les organisateurs de sensibiliser la jeunesse sur leur responsabilité face au SIDA, grâce à  une sexualité voulue et maà®trisée. Selon le président d’OPEN Mali, Louis Cheick Sissoko, les jeunes arriveront à  vaincre la pandémie du Sida si seulement ils acceptaient d’en être conscients et d’y faire front. Et ce à  travers la promotion de valeurs sociétales que nous avons au Mali, à  savoir, l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le couple. Le président de la JCI Bamako Etoile, Mamadou Y. Doucouré a signalé qu’un accent particulier sera mis sur la sensibilisation à  travers des émissions télévisée et radiophoniques, un « Balani show »…pour informer les jeunes de la necessité de se préserver du Sida afin de jouer leur rôle dans le développement de leur communauté et de leur pays. Il a également souligné qu’un accent particulier sera mis sur la lutte contre la discrimination. Le représentant de Plan Mali, William Michelet a, dans son intervention,exhorté les jeunes à  assumer leur responsabilité en matière de sexualité. Pour ce faire il préconise les méthodes de prévention. Notons que Plan Mali intervient dans le cadre d’un développement humanitaire centré sur l’enfant. Et c’est dans la continuité de cette action que l’institution internationale œuvre aussi dans la protection et la promotion de la jeunesse. L’honneur est revenu au Président National 2011 de la JCI Mali, le Sénateur Ahmed Salif Camara de lancer le projet Soves 2011. Mais avant il a instruit ses camarades de la JCI Bamako Etoile de partager l’initiative avec d’autres associations. Ce qui, selon lui, permettra d’augmenter l’impact de ce projet et de toucher le maximum de jeunes pas seulement à  Bamako, mais aussi dans tout le Mali et pourquoi pas au delà . La prochaine activité de ce projet consiste en une émission radiodiffusée ce dimanche de 22H30 à  00h30 sur les ondes de Radio Klédu 101.2 FM.

Projet JCI / Olympiades de Bamako Etoile : le décor est planté

«Â Le sport est la plus grande institution qui fait vibrer les C’œurs à  l’unisson ». C’’est forte de cette assertion, que la JCI a décédé de faire vibrer la jeunesse malienne à  travers le projet JCI Olympiades. Pendant 4 jours, la jeunesse brillera à  travers au tour du de tous les sports (course marathon, tournoi de cricket, basket à  3, critérium cycliste…). Piloté par notre consœur de Radio Kledu, Celia d’Almeida, le projet JCI Olympiades de Bamako Etoile a été porté sur fonds baptismaux hier dans la soirée. C’’était en présence du vice président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), Tidiani Niambélé, Celia d’Almeida, et la présidente de Bamako Etoile, Fatoumata Traoré. Selon la présidente de JCI Olympiades de Bamako Etoile, Celia D’almeida, ce projet est l’aboutissement d’une longue période de travail. Pour le président du CNOSM, la nécessité de ce projet s’impose. «Â C’’est une initiative qui mérite le soutien du CNOSM ». Depuis sa création, il y’a 20 ans, le CNOSM ne cesse d’accompagner le sport malien dans toutes ses dimensions. Juste après la cérémonie de lancement du projet JCI Olympiades de Bamako Etoile, les organisateurs ont planté le décor d’une conférence débat. Avec pour thème, «Â le sport, vecteur de bien-être et de développement », cette conférence a répondu à  toutes les attentes car animée par une personnalité très avisée du sport au Mali. Il s’agit de Tidiani Niambélé, vice président du Comité national olympique et sportif du Mali. Le sport pour consolider le savoir En prélude à  son allocution, M Niambélé a tenu à  recadrer le thème de la conférence en y conciliant sport et éducation. « Le sport fait-il, oui ou non, partie intégrante de l’éducation ? », s’interroge-t-il. Mais il répondra par oui, dans la mesure oà¹, le sport procède d’une acquisition de connaissances. Ainsi, dit-il, le sport est une spécialisation dans la vie au même titre les autres domaines. Mieux, C’’est un facteur de développement social. Cependant, déplore Tidiane Niambélé, le sport n’est plus parmi les priorités dans le système scolaire. « La place du sport à  l’école est marginal. Il faut que le sport revienne à  l’école », a-t-il dit. En outre, M Niambélé, est persuadé que le sport à  l’école est susceptible de relever les défis de l’éducation au Mali. Pour que le sport malien s’épanouisse, le vice président, pense que la nécessité du partenariat s’impose à  tous.