La saveur des aliments affectée par le bruit

Pas de goût dans les avions Des convives ont témoigné de la fadeur (manque de sucre ou de sel), de la modification du croustillant et de l’ensemble des saveurs des aliments alors qu’ils se trouvaient dans un environnement bruyant. Ainsi, les sons forts diminueraient les sensations sucrées ou salées tout en augmentant la sensation de croustillant. Cela pourrait être une explication au fait que la nourriture proposée lors des trajets en avion soit considérée comme insipide. »De l’opinion générale, la nourriture servie dans les avions n’est pas fantastique » dit Andy Woods, un chercheur de l’université de Manchester. « Je suis sûr que les compagnies aériennes font de leur mieux, C’’est la raison pour laquelle nous nous sommes demandés si d’autres facteurs pouvaient expliquer pourquoi la nourriture ne paraissait pas si bonne que ça. Une de nos hypothèses était que peut-être l’environnement sonore avait un impact », a-t-il confié à  la BBC. « La Nasa donne aux spationautes des aliments au goût extrêmement prononcé parce que, pour différentes raisons, ils ne perçoivent pas les saveurs aussi fortement qu’ils le devraient. Il en va peut-être de même avec le bruit environnant » précise-t-il. « Si le bruit environnant est élevé, cela peut amener à  diriger son attention vers lui et à  l’écarter de la nourriture » explique Andy Woods. Il indique cependant qu’aucune recherche similaire n’avait été effectuée précédemment et que pour le moment, son équipe s’attache à  vérifier le bien-fondé de cette découverte. Une bonne ambiance pour bien manger l’étude qui a été menée jusque-là  concernait un petit groupe de 48 participants seulement. Ils étaient amenés à  goûter des aliments tels que des gâteaux ou des biscuits apéritifs comme des chips alors qu’ils étaient soit dans un silence total, soit en présence de bruits via des écouteurs. Il ressort de cette étude qu’avec les bruits, les aliments étaient classés moins sucrés et salés qu’en l’absence de son. En revanche, ils étaient considérés comme plus croustillants. Une autre hypothèse émise par le groupe de recherche est que la satisfaction générale que procurent les aliments dépendrait du degré d’appréciation de ce qu’entend la personne. Une recherche plus poussée devrait amener des éléments de réponse. Prenez vos repas dans une belle ambiance musicale ou dans un silence agréable, ils n’en seront que meilleurs…

Baccalauréat 2009 : Des milliers de candidats à l’épreuve

Débuté ce matin, sur toute l’étendue du territoire national, le baccalauréat est l’épreuve fatidique que redoutent bon nombres d’élèves. Ouvrant la voie aux études supérieures, il constitue, à  n’en pas douter, une étape charnière voire incontournable, dans le cursus scolaire. Le centre national des examens et concours, après avoir fait les derniers réglages des préparatifs, estime que les épreuves se déroulent de manière satisfaisante. Toutefois, l’on déplore le nombre croissant d’élèves. « Ce facteur important, nous complique la tache. l’état doit se donner les moyens de pallier à  ce problème en multipliant les centres », déclare un agent dudit centre. Ainsi, pour cette année 2009, ils sont 53 980 candidats à  être inscrits dans 93 centres du pays. Le nombre de centres d’examens prévu pour le district de Bamako s’élève à  47. Citant le nombre de candidat par académie, le directeur du Centre National des examens et concours, le Professeur Sahaloum Ould Youba, a indiqué que Koulikoro compte 1131 candidats, Kati 4380. l’académie de Kayes et celle de Kita compte respectivement 1758 et 1002 candidats. Les académies de Sikasso et Koutiala totalisent 8394 candidats. En outre, les trois régions du nord, comptent au total 2186 (dont 1039 de Tombouctou, 928 pour Gao et 219 à  Kidal). La philosophie d’abord Ce matin, les élèves ont effectué les épreuves de philosophie. Pour le jeune Mahamane Sylla, du Lycée Ibrahima Ly, l’épreuve était abordable: « J’ai choisi le second sujet qui portait sur les problèmes de définitions en philosophie ». Comme on peut le constater, les épreuves auront été abordées avec quiétude et sérénité, sur toute l’étendue du territoire national. Seul problème, la rétention des notes d’évaluation par les enseignants contractuels. Gageons que des solutions idoines y seront trouvées. En tous les cas, sur ce plan, le ministre Salikou Sanogo a été des plus rassurants, lors de son dernier point de presse mardi.