Sanogo arrête sa grève de la faim

Le chef de l’ex-junte malienne est poursuivi dans l’affaire dite «assassinats des militaires bérets rouges ». Pour protester contre son transfert dans un nouveau lieu de détention à  Sélingué, à  140 km de Bamako, il avait la semaine dernière commencé une grève de la faim. Coup de projecteur sur sa nouvelle vie à  Sélingué. Finalement, il y a eu plus de peur que mal. l’ex-homme fort de Kati, a arrêté sa grève de la faim. Un infirmier qui lui a rendu visite estime que sa vie n’est pas en danger, mais qu’il a perdu un peu de poids. Il aurait aussi besoin de beaucoup de vitamines pour retrouver sa forme d’avant grève de la faim. Selon la même source, actuellement des travaux sont en cours, pour rendre plus commode, le bâtiment désaffecté qu’il occupe à  Sélingué, à  140 km au sud de Bamako. Un incident est à  noter tout de même. Un serpent venimeux s’est introduit dans la chambre à  coucher de Amadou Sanogo. Il a retrouvé rapidement retrouvé des réflexes de militaires, et a pu se tirer d’affaire. Sa vie en détention ? Il a trouvé refuge dans la prière, écoute la radio. D’après un de ses avocats, il a confié : « Ici à  Sélingué, C’’est trop dur, je veux retourner à  Bamako ». Tout comme lui, six autres hauts gradés maliens, dont un ancien ministre, également inculpés et arrêtés dans la même affaire, dite « assassinat des militaires bérets rouges », ont été transférés dans des lieux de détention, à  l’intérieur du pays.

Des insectes contre la faim dans le monde

Selon une nouvelle étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présentée lors de la Conférence internationale sur les forêts pour la sécurité alimentaire et la nutrition qui se tient à  Rome du 13 au 15 mai, les insectes constituent une source majeure d’aliments nutritifs facilement accessibles et riches en protéines issus des forêts. Ils sont également riches en lipides, en calcium, en fer et en zinc. Le bœuf par exemple, contient en moyenne 6 mg de fer pour 100 g de poids sec, alors que ce chiffre varie entre 8 et 20 mg pour 100 g de poids sec chez la sauterelle, selon l’espèce et le type d’aliments que cette espèce elle-même consomme. Encourager l’élevage d’insectes «Nous ne disons pas que les gens doivent consommer des bestioles», souligne Eva Muller, Directrice de la division de l’économie, des politiques et des produits forestiers à  la FAO. «Nous disons que les insectes constituent simplement l’une des ressources que fournissent les forêts, et que leur potentiel est plutôt sous-exploité dans l’alimentation, surtout l’alimentation animale. Cependant, à  mesure que les habitats forestiers disparaissent, nous risquons de perdre des espèces avant d’avoir compris comment les utiliser pour réduire la faim», ajoute Mme Muller. Selon la FAO, « d’ici à  2030, plus de 9 milliards de personnes devront être nourries, tout comme les milliards d’animaux élevés chaque année », rappelant que « la pollution des sols et de l’eau due à  la production animale intensive et le surpâturage conduisent à  la dégradation des forêts ». Raison de plus pour encourager l’élevage d’insectes. Alors que deux kilos d’aliments sont nécessaires pour produire un kilo d’insectes, les bovins, eux, exigent huit kilos d’aliments pour produire un kilo de viande, argue-t-elle Toujours selon cette étude, les insectes d’élevage offriraient une solution durable pour éviter toute surexploitation susceptible d’affecter des espèces plus prisées. Certaines espèces, comme les vers de farine, sont déjà  produites à  une échelle commerciale puisqu’elles sont utilisées sur des marchés de niche comme l’alimentation des animaux domestiques, les zoos et la pêche de loisir. Si la production était plus automatisée, cela rabaisserait les coûts à  un niveau o๠le secteur profiterait d’une substitution de la farine de poisson par la farine d’insecte pour nourrir les élevages, par exemple. l’avantage est d’augmenter l’offre de poisson disponible pour la consommation humaine. Apport du secteur privé « Le secteur privé est prêt à  investir dans l’élevage d’insectes. De grandes perspectives se dessinent devant nous», explique Paul Vantomme, l’un des auteurs de ce rapport. «Mais aucune entreprise ne se risquera à  investir dans ce secteur d’activités tant que les textes législatifs n’auront pas été clarifiés et empêcheront même l’essor de ce nouveau marché». D’après les recherches de la FAO, menées en partenariat avec l’université de Wageningen aux Pays-Bas, plus de 1 900 espèces d’insectes sont consommées par les hommes sur le globe. On estime qu’ils s’inscrivent dans les régimes alimentaires traditionnels d’au moins deux milliards de personnes. à€ l’échelle mondiale, les principaux insectes consommés sont: les scolythes (31 %), les chenilles (18 %), les abeilles, les guêpes et les fourmis (14 %), les sauterelles et les criquets (13 %).

Les artistes africains apellent à plus d’engagement contre la faim

Ils sont plus d’une trentaine de musiciens du continent à  s’être joint à  l’Organisation internationale Oxfam pour une campagne d elutte contre la faim. A l’occasion du sommet mondial de la faim qui a lieu à  Londres, ils adressent une lettre ouverte aux dirigeants du monde. En voici la teneur. « Bien que nous réalisions de bonnes œuvres, nous ne devons pas oublier que la vraie solution réside dans un monde o๠la charité sera devenue inutile. » Voilà  ce qu’écrivait le grand homme de lettres africain, Chinua Achebe, dans ses nouvelles « Fourmilières de la Savane » (1987). Notre vœu est que ces mots puissent résonner au plus fort dans les oreilles de ceux qui assisteront au ‘’Sommet sur la Faim » ce dimanche à  Londres ! Des «bonnes œuvres» seront sans aucun doute réalisées durant le ‘’Sommet sur la faim ». Nous saluons d’avance les mesures qui seront prises pour atténuer la souffrance des populations. Au même titre que nous saluons ces initiatives, nous condamnons l’approche dominante – même si elle demeure bien intentionnée – qui consiste à  ne considérer que les solutions de court terme (aide d’urgence) sans jamais s’attaquer aux causes profondes des crises alimentaires à  répétition pour les empêcher de se reproduire. Aujourd’hui, il devient urgent de rafraichir nos idées et de construire une Afrique nouvelle o๠les générations futures ne connaitront la famine qu’à  travers les Contes et les livres d’Histoire. Soyons clairs. Certaines régions d’Afrique sont ruinées par la pauvreté, la faim, la guerre, la corruption et les caprices d’un climat rude et changeant. Mais, aujourd’hui, la faim sévère touche une grande partie de l’Afrique, du Sénégal à  l’Ouest au Tchad, en passant par le Soudan et jusqu’en la Somalie à  l’Est. Plus de 20 millions de personnes souffrent de la faim. Les populations affectées ont besoin de notre soutien collectif. Une aide immédiate est nécessaire. La vérité est que l’Afrique doit être soutenue par des investissements de long terme dans l’agriculture pour aider nos familles en Afrique à  apporter suffisamment de nourriture a leurs enfants, construire leur propre avenir, et résister aux défis climatiques à  venir. Ne nous voilons pas la face, la solution se trouve en Afrique – un continent qui regorge de talents, de courage et de ressources. Les Africains ont besoin d’une relation avec le reste du monde qui les considère pour ce qu’ils sont – sur un pied d’égalité et autour d’échanges équitables. Nous partageons tous sur cette planète des ancêtres communs, bien que lointains. Qu’il s’agisse de ceux qui sont restés en Afrique, ou ceux qui ont traversé les continents il y a des millénaires, nous sommes tous africains ! Ensemble nous pouvons construire un avenir en Afrique, o๠«la charité sera devenue inutile».

Baaba Maal, chanteur engagé contre la faim

«Ce qui se passe dans cette partie de l’Afrique me tient à  C’œur. Les gens souffrent, surtout les enfants. l’ampleur de la crise est telle que je vais hausser la voix pour que le monde réagisse… Je ne saurais rester sans rien faire ». C’’est ce qu’a déclaré le chanteur sénégalais Baaba Maal, après avoir visité, ce 20 février, des communautés mauritaniennes, les plus touchées par la crise qui frappe actuellement le Sahel. Le manque de pluie, de mauvaises récoltes, le manque de pâturages et l’augmentation du prix des denrées alimentaires en sont les raisons de la crise. Baaba Maal qui a rencontré les populations dans le sud du pays, et non loin de Podor (au Sénégal) son village natal, a constaté que « quelques familles n’ont presque rien à  manger, et je m’inquiète de ce qui va leur arriver dans les prochains mois et jusqu’au moment des premières récoltes. » Le chanteur sénégalais, de renommée internationale et reconnu pour son engagement dans le développement de l’Afrique, lance un appel à  la communauté internationale pour une action immédiate: « Nous ne pouvons rester sans rien faire en regardant nos frères et nos sœurs mauritaniens être victimes d’une telle crise. J’ai pu constater que des solutions adéquates sont déjà  en train de se mettre en place. Il faut les appuyer et les renforcer » dit-il. « J’ai rencontré Hamila, mère de 5 enfants, qui venait d’acheter un sac de riz grâce à  l’argent transféré par Oxfam. Cet argent va lui permettre de nourrir sa famille pendant les prochaines semaines. Signalons qu’en décembre dernier, Oxfam et ses partenaires ont déclenché une intervention humanitaire dans le sud de la Mauritanie afin de venir en aide à  30 000 personnes et planifient d’élargir l’intervention pour éviter une crise majeure. En coordination avec le plan d’urgence mis en place par le Gouvernement, l’organisation met en place des transferts d’argent pour permettre aux populations de protéger leurs moyens de subsistance. Des actions visant à  améliorer l’accès à  l’eau potable sont aussi en cours et afin d’éviter la propagation de maladies hydriques qui peuvent être à  l’origine de malnutrition.

Faim dans le monde : les propositions d’Oxfam

Le lancement du rapport «Â Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim : est-ce encore possible ?» coà¯ncide avec l’annonce par la FAO que le nombre de personnes souffrant de la faim a chuté de 98 millions l’année dernière, passant à  925 millions de personnes. Ainsi pour l’ONG Oxfam, la baisse du nombre de personne souffrant de la faim dans le monde est plus due à  la chance qu’à  de véritables actions, et qu’il est encore possible de diviser par deux le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde. Oxfam se réjouit de cette baisse, la première depuis 15 ans, après que 2009 ait connu un pic sans précédent de 1,02 milliards de personnes souffrant de la faim. Pourtant, l’organisation precise que cette baisse imputable à  la conjoncture actuelle, notamment à  deux bonnes années de récoltes ayant récemment entraà®nées une baisse des prix alimentaires, et non pas aux démarches de politique ou à  la hausse des investissements nécessaires pour s’attaquer aux causes profondes de la faim dans le monde. «Â Toute baisse de la faim dans le monde est une bonne nouvelle, mais cela ne signifie pas que la crise alimentaire est terminée. 925 millions de personnes souffrant de la faim, est tout aussi scandaleux », a déclaré  Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam International. «Â Cette baisse tient plus à  la chance qu’à  de véritables actions contre la faim dans le monde. Si les gouvernements ne s’attaquent pas aux causes profondes de la faim, comme la volatilité des prix, des décennies de sous-investissement dans l’agriculture et les changements climatiques, une nouvelle crise alimentaire mondiale pourra survenir à  n’importe quel moment », ajoute J. Hobbs. «Â Cela fait maintenant 10 ans que les leaders mondiaux se sont engagés à  réduire de moitié la faim dans le monde d’ici à  2015 mais sont encore bien loin du but. Nous savons pourtant que cela est possible et nous savons comment faire. La volonté politique est le seul élément manquant dans cette équation. A New York, les leaders devront peser de tout leur poids en faveur d’un plan global d’action qui unira l’ensemble des pays dans la lutte contre la faim », ajoute J. Hobbs. «Â Un plan plus large sur les OMD doit inclure la lutte contre la faim dans le monde. Nous ne pouvons pas exiger d’une mère de famille qu’elle choisisse entre nourrir ses enfants ou les envoyer à  l’école. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser un seul OMD sur le bord de la route ».Notons que dans  moins d’une semaine, les dirigeants du monde se retrouveront à  New York pour passer en revue les progrès des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment l’objectif 1 qui vise à  réduire de moitié la faim d’ici à  2015. Depuis l’adoption des OMD il y a dix ans, la proportion de personnes souffrant de la faim dans le monde n’a baissé que d’un demi-point, passant de 14% en 2000 à  13,5% aujourd’hui.  Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim Pour démontrer que diviser par deux la faim dans le monde est possible, le nouveau rapport d’Oxfam « Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim : est-ce encore possible ? » cite en exemple des pays comme le Vietnam qui ont réussi à  atteindre l’OMD 1 ou d’autres qui sont sur la bonne voie. Ces pays ont réussi à  réduire de manière drastique le nombre d’habitants souffrant de la faim en soutenant les producteurs pauvres/ agriculteurs pauvres et en fournissant des programmes de protection sociale aux personnes ne pouvant pas produire ou acheter suffisamment de nourriture.Oxfam appelle les dirigeants qui se retrouveront à  New York du 20 au 22 septembre à  soutenir le développement d’une stratégie globale d’action contre la faim dans le cadre plus large d’un plan de sauvetage des OMD. Elle devrait notamment soutenir le développement de plan nationaux d’action pour réduire la faim, s’assurer que ces plans soient correctement financés grâce à  une augmentation de l’aide internationale et des investissements nationaux, et développer les politiques globales indispensables pour s’attaquer aux menaces profondes qui planent sur la sécurité alimentaire.

Tchad : la population exposée à la faim !

Le gouvernement tchadien a interdit l’usage du charbon de bois, afin de lutter contre l’abattage des arbres et la désertification. Mais ce combustible est la seule source d’énergie domestique pour 99% de la population. Le gouvernement a interdit l’acheminement du charbon de bois à  N’Djamena, et confisqué tout le charbon de la ville, créant une pénurie en ville. Lorsqu’on parvient à  s’en procurer, le sac qui se vendait auparavant à  6 000 francs CFA (12 dollars) coûte désormais quatre fois cette somme sur le marché noir. l’interdiction imposée par le gouvernement sur l’utilisation du charbon de bois à  N’Djamena, capitale du Tchad, a créé des conditions qualifiées d’explosives. « A l’heure o๠je vous parle, des femmes et des enfants se trouvent à  la périphérie de N’Djamena, et fouillent partout pour trouver des branches mortes, de la bouse de vache ou, éventuellement, des petits morceaux de charbon. Les gens ne peuvent plus cuisiner », a expliqué M. Merlin Totinon Nguébétan, représentant de la branche tchadienne du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT). «Les femmes qui accouchent ne trouvent même pas un seul morceau de charbon pour pouvoir chauffer de l’eau pour se laver», s’est indignée Céline Narmadji, de l’Association des femmes pour le Développement du Tchad. La faute au gouvernement Selon les syndicats et autres organismes de la société civile, le gouvernement n’a pas préparé la population. Encore moins mis d’autres sources d’énergie domestique à  la disposition des citoyens. Pour les représentants du gouvernement, l’interdiction imposée sur l’utilisation du charbon de bois permet d’empêcher l’abattage des arbres pour la fabrication de combustible. « Les Tchadiens doivent chercher d’autres formules pour faire la cuisine et oublier le charbon de bois et le bois de chauffe. Faire la cuisine est une nécessité fondamentale pour chaque foyer. D’un autre côté, avec le changement climatique, chaque citoyen doit protéger son environnement», a récemment déclaré Ali Souleymane Dabye, Ministre de l’Environnement, à  la presse. Selon les autorités, l’interdiction porte uniquement sur le charbon de bois fabriqué à  partir de bois vert, et non de bois mort. Pourtant, l’acheminement du bois et du charbon de bois à  N’Djamena a été totalement interdit pour les habitants. Réprésailles Le 14 janvier, les soldats de l’armée et la police ont dispersé la foule qui s’était réunie dans la capitale pour protester contre les mesures prises par le gouvernement, et plus généralement, contre le coût élevé de la vie. « Ils ont frappé des manifestants, principalement des femmes », a indiqué Mme Narmadji, de l’association de femmes, qui faisait partie des manifestants. « Tant que le gouvernement ne changera pas les choses, nous ne renoncerons pas. Mieux vaut mourir rapidement et en masse, plutôt que continuer à  succomber d’une mort lente, comme nous le faisons actuellement », a-t-elle déclaré. Bibiane Djayou source : Jeune Afrique ContreInfo,

Pays du Sahel : la famine persiste

Plus de 10 millions de personnes en Afrique de l’Ouest font face à  une crise alimentaire dû à  la sécheresse et à  des pluies irrégulières qui ont entraà®né des récoltes insuffisantes et des pénuries d’eau. Ce n’est donc plus un secret pour personne! La famine est une cruelle réalité dans les pays du sahel. Conséquence de cette situation: Hommes et betes sont entrain de trépasser. En effet, dans ces zone, le manque de fonds et des problèmes logistiques sérieux laissent des centaines de milliers de personnes affamés alors que la crise est à  son zénith en Afrique de l’ouest, avertit Oxfam. b Face à  la situation, les ONG ont sonné l’alerte. ] Pour sa part, l’agence internationale Oxfam a prévenu que le manque de fonds et les retards dans l’acheminement des vivres menacent la vie de centaines de milliers de personnes dans la ceinture Sahélienne de l’Afrique de l’Ouest. Pour l’organisation humanitaire, il n’y a aucune excuse à  ce manque de financement adéquat, et à  ses retards, alors que depuis des mois, la communauté internationale avait été avertie de l’ampleur grandissante de la crise. «Nous sommes maintenant au summum des opérations d’urgence et les prochaines semaines seront décisives pour des centaines de milliers de personnes », a déclaré Etienne du Vachat, en charge de la réponse humanitaire d’Oxfam au Niger. « A deux mois des récoltes, cette crise exige une réponse beaucoup plus généreuse et rapide de la part de la communauté internationale. » Selon Oxfam, l’aide actuellement disponible, est réellement insuffisante et ne peut répondre aux besoins à  grande échelle. à€ la fin de Juillet 2010, seulement un tiers des ressources nécessaires pour aider à  sauver des vies avaient été livrés. « Les récentes annonces faites par les principaux donateurs sont les bienvenues et sont nécessaires, mais cela doit s’accompagner d’actes concrètes », a déclaré Kirsty Hughes, responsable du département politique et campagnes d’Oxfam. « C’’est désolant de constater que l’aide soit arrivé aussi lentement, bien que les organismes aient été depuis novembre interpellés sur la gravité de la situation », a indique Mme Hughes. Le PAM alerté Au Niger, le Programme Alimentaire Mondial a récemment annoncé (20 Juillet) qu’il allait accroà®tre rapidement ses efforts afin de nourrir 7,9 millions de personnes cette année. Mais l’insuffisance de financement, et les autres contraintes logistiques et de livraison signifient que cet ambitieux objectif ne pourra être atteint – laissant potentiellement des millions de personnes sans aide. Avec la saison des pluies, et les inondations qui entravent la distribution d’aide, les agences internationales et les donateurs doivent de toute urgence intensifier les efforts d’aide avant qu’il ne soit trop tard, a déclaré Oxfam. Au Tchad, deux millions de personnes sont confrontés à  la faim, avec de nombreux enfants mal nourris. Mais, le Tchad a été oubliée des priorités de la crise du Sahel. Au Mali, Oxfam estime que les gens du nord du pays n’ont pas reçu l’aide dont ils ont besoin face à  la détérioration de la situation. Pour Oxfam, à  ce stade, et selon les besoins, de l’argent et des programmes basés sur la distribution de coupons peuvent être des alternatives plus rapides, moins coûteuses et plus appropriées que l’aide alimentaire. Pour l’Agence internationale seulement une fraction des communautés les plus affectées est actuellement concernée par la distribution d’argent.

Affaire Huicoma : les licenciés observent une trêve de leur grève de la faim

Hier au moment de notre passage à  la Bourse du travail, l’amertume et la désolation se lisaient sur le visage des licenciés de l’Huicoma, l’huilerie cotonnière du Mali. Après 192 jours, soit plus de six mois de sit-ins, de marches, de meetings et de démarches sans succès, les travailleurs sociaux de l’Huicoma, en occupation illimitée à  la Bourse du travail, avaient décidé de prendre leur destin en main, au moyen d’une grève de la faim et ce jusqu’à  satisfaction de leurs points de revendication. Trêve temporaire Selon les explications du chargé à  la communication de la commission de négociation des travailleurs, Sibiri Diarra, « C’’est grâce à  la médiation du président du Haut conseil islamique, Mahmoud Dicko, de Monseigneur Jean Zerbo, archevêque de Bamako, du Pasteur Daniel Coulibaly et l’AMDH que la commission a levé son mot d’ordre de grève de faim illimité ». « Ces chefs d’associations religieuses sont venus nous prier afin de leur permettre de négocier avec le gouvernement », nous a confié le chargé à  la communication. Irresponsabilité de l’Etat, négotiations en berne Pour M. Diarra l’irresponsabilité de l’Etat est à  la base de la défaillance des négociations. « Les négociations piétinent en raison de la mauvaise foi du gouvernement ». Ces négociations piétinent parce que l’Etat ne veut pas élaborer le plan social pour la simple raison que ce plan incombe à  l’Huicoma, donc à  Alou Tomota, PDG du groupe. Pour Sibiri Diarra, ce même Etat devrait être vigilant pour contraindre Tomota à  respecter ses obligations, C’’est-à -dire les clauses du contrat dans lequel figure le plan social et son application. Toujours selon lui, l’Etat a ses administrateurs dans le conseil d’administration de l’Huicoma et dispose donc de moyens pour préserver les droits des travailleurs. Pour sa part, Mme Diakité de la commission de négociation fulmine : « Nous voulons que le gouvernement paye nos droits au lieu de nous donner de l’aumône ». Par ailleurs, faut-il noter, les négociations tournent autour de trois points essentiels à  savoir : La mise en place d’une administration provisoire, le paiement du plan social en faveur des travailleurs et le paiement des arriérés de salaire de janvier à  aujourd’hui.

Huicoma : désespérés, les travailleurs licenciés entament une grève de la faim

6 mois de grèves sans succès «Nous avons perdu notre travail, nos femmes, nos enfants et notre espoir, nous sommes déjà  morts »,fulmine un licencié. « Nous avons plus peur de mourir, la mort vaut mieux que la honte et nous ne reculons plus sans la satisfaction de notre de doléance »martèle un autre. C’’est face à  l’injustice, à  l’irresponsabilité, à  l’impunité, au népotisme et à  l’affairisme de l’Etat dans la gestion de leur situation, l’ensemble des travailleurs de Huicoma et leur collectif de soutien ne savant plus quel saint se vouer. Ce, après 182 jours soit plus de six mois de sit-in à  la bourse du travail. Et, en réaction à  la non évolution de la situation après l’implication souhaitée de la société civile, des chefs religieux, des partis politiques et du président de la République dans le dossier pour une sortie de crise à  travers les marches, les meetings et les démarches. Ces travailleurs ont décidé de faire une grève de la faim en solidarité avec leurs familles qui, depuis six ans, souffrent. Sans satisfaction des doléances, pas de vie digne Selon le président de la commission de négociation, Bakary Berthé, les travailleurs et leur collectif de soutien ont décidé de prendre leur destin en main afin d’abréger leurs souffrances en même temps que celles de leurs femmes, de leurs enfants et de leurs parents. « Nous cessons de nous alimenter jusqu’à  la satisfaction de nos points de revendications », a-t-il déclaré. Ces points sont les suivants : -le retrait de Huicoma au Groupe Tomota pour cause de mauvaise gestion avérée et pour violation du cahier de charge de l’acte de cession des actions de Huicoma –l’ouverture d’une enquête judicaire contre Aliou Tomota et son Groupe –la réintégration de touts les travailleurs à  leur ancien poste et catégorie –la régularisation de la situation administrative des travailleurs –le paiement des arriérés de salaire dont 5 mois pour les travailleurs en activité et 32 mois pour les supposés travailleurs licenciés avec en plus des dédommagements –le renversement des cotisations à  l’INPS et enfin la reprise des activités de l’Huicoma. Mépris souverain des autorités pour les travailleurs La commission de négociation a dénoncé le gouvernement malien et se dit près à  mourir de faim face à  la négligence de l’Etat. «Aujourd’hui vous aurez des martyrs qui ne sont pas morts par les canons de fusils comme C’’était le cas lors des évènements douloureux de mars 1991, mais par les canons de l’impunité, du népotisme, de l’injustice et de l’affairisme d’Etat », a dénoncé le président de la commission de négociation. Pour lui, leur attitude est la conséquence du mépris des travailleurs par le gouvernement Malien, de l’injustice et de l’irresponsabilité. Sinon, continue-il, comment comprendre que les travailleurs de la SOTEMA et de la CMDT qui ont été privatisées après Huicoma, ont bénéficié de leur plan social avec des indemnités négociées. Ainsi, la commission a condamné l’attitude du gouvernement qui, à  leurs dires, a fui ses responsabilités face à  la misère des travailleurs et à  la toute puissance du Groupe Tomota. Elle (la commission) n’a pas manqué d’indexer le premier ministre qui est resté insensible et sourd à  leur appel. Selon la commission de négociation, le secrétaire général de l’UNTM, Saka Diakité, a déclaré le 5 mai dernier, depuis Dakar, que le premier ministre récuse le paiement des indemnités négociées du plan social et rejette l’administration provisoire par crainte que Tomota n’attaque le gouvernement en justice. Faut-il rappeler que depuis le 10 novembre 2009, les travailleurs et leur collectif de soutien sont en occupation illimitée à  la bourse du travail pour réclamer les droits légitimes, expliquer à  l’opinion nationale et internationale la situation qui prévaut au sein de l’Huicoma et des villes de Koulikoro, Koutiala, Kita.

Ouverture du 10ème forum de Bamako : Le défi alimentaire, la faim sur le continent au centre des préoccupations

Sur un milliard de personnes, 265 millions de personnes souffrent de la malnutrition et de faim chronique en Afrique Sub-saharienne. Cela affecte particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Une personne sur six va au lit chaque nuit en Afrique sans manger. Pour ébaucher des pistes de réflexion, les organisateurs de la 10ème édition du forum de Bamako ont choisi de se pencher sur le thème de : « l’Afrique 50 ans :le défi alimentaire, la faim sur le continent ». La faim,un problème de comportement humain Les travaux de la 10ème édition du forum de Bamako, présidés par le Premier ministre Modibo Sidibé, par ailleurs président de la fondation du forum de Bamako, ont débuté ce 16 février au CICB. Ils se dérouleront du 16 au 20 février. Pendant cinq jours, les participants originaires d’Afrique et d’autres continents débâttront sur des thèmes allant dans le sens de la sécurité alimentaire. Afin de trouver des solutions adéquates à  ce fléau. Le vice-président de la fondation du forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly, dans son discours de bienvenue, a laissé entendre que la faim et ses enjeux sont liés à  deux causes essentielles : les causes naturelles et humaines. De son exposé, il ressort que l’Afrique est confrontée à  des contraintes naturelles qui sont, entre autres, les grandes inondations, la sécheresse, la désertification, la faible pluviométrie. Pour lui, le défi alimentaire, la faim sur le continent tire son origine du comportement humain : les guerres commanditées, le boycott économique organisé contre un Etat, la dégradation de l’environnement, la spéculation foncière. « Chacun de ces points est une source de la faim », a-t-il dit. Ainsi selon le vice-président, le forum de Bamako -un espace d’échange et de dialogue- produira une éventuelle solution à  la famine en Afrique. Pourquoi pas à  l’instar de la révolution verte de la Chine ou de l’Inde, à  titre d’exemple. Les Nations Unies saluent l’initiative du Forum de Bamako La représentante du programme alimentaire mondial (PAM), Mme Alice Martin-Daihirou, révèle pour sa part qu’une personne sur six n’a pas accès à  une nourriture suffisante pour être en bonne santé et mener une vie active en Afrique. Et dans son analyse sans concession, « la faim et la malnutrition constituent le risque sanitaire mondial le plus important »., « En tant qu’agent des Nations Unies en première ligne dans la lutte contre la faim dans le monde, le thème de ce 10ème forum intéresse le PAM et les autres agences du Système des Nations Unies, les ONG et donateurs qui œuvrent pour lutter contre la pauvreté des populations ». Avant de mentionner que cette année spéciale, qui marque les 50 ans de l’indépendance de plusieurs pays du continent africain, est le moment de réfléchir ensemble afin de trouver des solutions à  long terme à  cette question de la faim et de la pauvreté sur le continent africain. Par ailleurs, la représentante du programme alimentaire mondial (PAM) s’est réjouie de l’opportunité qu’offre la 10ème édition du forum de Bamako pour jeter les bases afin d’éradiquer la faim, la malnutrition et d’assurer la sécurité alimentaire des populations. Le pari du Forum de Bamako est gagné Selon le Chef du gouvernement, Modibo Sidibé, la problématique du défi alimentaire est d’une grande complexité, entre autres, les infrastructures, l’eau, le foncier, la fertilité des sols, les intrants, le marché, l’environnement, les ressources humaines, le financement, la recherche et la vulgarisation, l’élevage, la pêche, les ressources forestière. Face à  ces questions, à  en croire le Premier ministre, les éclairages du forum seront d’un apport précieux pour les gestionnaires des Etats africains et les acteurs du développement agricole. Pour lui, il s’agit de la nécessité d’assurer aux producteurs africains des revenus décents, qui leur permettent de vivre de leur labeur, et qui garantissent la pérennité d’une agriculture africaine capable de nourrir les populations africaines. Modibo Sidibé a par ailleurs rendu hommage à  l’engagement des initiateurs du Forum de Bamako, qui est au service de la cause de l’Afrique. Avant de saluer l’objectif du forum de Bamako, qui est de constituer un espace de réflexion, de débats et de confrontations d’expériences au seul bénéfice du développement de l’Afrique. Et aussi un espace d’échange entre tous les acteurs tant africains qu’originaires d’autres continents sans aucun complexe, avec le seul souci de la complémentarité, de l’enrichissement et du pragmatisme. Selon Modibo Sidibé, le pari du forum est gagné. à€ signaler que la cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence des diplomates accrédités au Mali, du chef de file des partenaires techniques et financiers, des membres du gouvernement et les présidents des institutions de la République

Le 10è Forum de Bamako débute demain

Le Forum de Bamako fête ses dix ans cette année. Aussi, les orgnaisteurs ont animé un point de presse, avant la tenue prochaine du forum du 16 au 20 février 2010, autour du thème : . Face à  la presse, le premier ministre Modibo Sidibé, président de la fondation Forum de Bamako (FFB), Abdoulaye Coulibaly vice président et le secrétaire général de l’organisation Mr Patrice Renault Sablonière, étaient respectivement les animateurs de la conférence. Le forum de Bamako, « 10 ans de chemin remarquable » Selon le premier ministre l’objectif de cette rencontre de presse était de mettre à  disposition des journalistes des éléments d’appréciation du Forum de Bamako, qui est un espace (organisé par la Fondation du forum de Bamako (FFB) ) de partage, de réflexions entre intellectuels africains et experts étrangers sur les enjeux du développement du continent africain. Toujours selon Modibo Sidibé, président du FFB, le chemin parcouru par le forum (10 ans) est remarquable, « pour une idée qui a été forgée dans un certain pessimisme », a-t-il déclaré. à€ propos du thème de cette année, M. Sidibé pense que son organisation ne pouvait l’éviter d’autant plus que pour lui, la combinaison des (10 ans du forum et les 50 ans de l’Afrique) offre une occasion de réflexion décomplexée sur le parcours de l’Afrique ; car « C’’est aussi ça les défis qui sont posés », a t-il ajouté. Abdoullah Coulibaly, vice-président de la Fondation du Forum de Bamako, a estimé que son organisation, à  défaut d’un bilan inopportun à  l’heure actuelle, est auréolée d’un succès international, succès confirmé par la présence de nombreux médias internationaux comme France 24, RFI ou TV5, CFI ou panafricains comme Africable à  Bamako. La clé du succès étant de croire à  soi-même, le forum de Bamako a réussi le métissage de connaissances et le partage des savoirs dans une approche participative qui suscite chaque année un intérêt grandissant, dixit Abdallah Coulibaly, directeur de l’IHEM, l’institut des Hautes études en Management du Mali. Un forum, espace de dialogue et de tolérance Il faut noter le forum ouvre ses portes à  partir du 16 février pour les refermer au soir du 20 février 2010. Il se saisira de différentes thématiques en 12 sessions, selon l’architecture des communications présentée par le secrétaire général du FFB, M. Témé. Les sessions débattront, entre autres, de la place et du rôle de l’Agriculture dans le développement économique et social de l’Afrique ; Quelle politique de financement pour l’Agriculture ? Expériences croisées de pays etc. D’éminentes personnalités seront présentes à  cette 10ème édition du Forum de Bamako, conformément aux objectifs du forum, qui sont de mettre à  la disposition des cadres africains, un espace de dialogue, de tolérance, et de partage pour l’accès du plus grand nombre au Savoir ; Il s’agit de canaliser les compétences et les ressources disponibles ainsi que les énergies au service exclusif du développement de l’Afrique, entre autres. Le public visé étant les chefs d’entreprises, les décideurs, les universitaires africains et occidentaux, les représentants de la société civile, les partenaires au développement et institutions internationales. Les questions des confrères ont porté sur le bilan de dix ans d’existence du forum, les innovations à  venir et la place de la jeunesse au sein de cette plèbe. A signaler que les étudiants de l’IHEM, l’institut des Hautes études en management, étaient massivement présents à  cette conférence. Une jeunesse qui a un vrai rôle à  jouer dans ce forum, afin de le prévenir d’un élistisme, uniquement réservé aux intellectuels Africains et occidentaux.

Droit de réponse d’Oxfam, LVIA et Action contre la Faim

Suite à  cette publication, Les ONG « Action contre la Faim », « LVIA » et « Oxfam Grande Bretagne », ont souhaité réagir et apporter quelques précisions sur leur positionnement au Nord Mali. Voici leur réponse : Pour rappel, «Action contre la Faim», «LVIA» et «OXFAM-GB » sont des Organisations Non Gouvernementales laà¯ques et apolitiques. La situation actuelle au Nord Mali n’affecte pas les activités des organisations «Action Contre la Faim», «LVIA» et «OXFAM-GB ». Ces organisations ne se sont pas retirées du Nord-Mali, ni ne projettent de le faire. Leurs programmes et activités au Nord-Mali continuent aux bénéfices des populations les plus démunies. Pour OXFAM-GB, Gilles Marion, Directeur National Pour LVIA, Anne Boscher, Représentante au Mali Pour Action Contre la Faim, Patricia Hoorelbeke, Chef de Mission

Sécurité Alimentaire en Afrique : La FAO tire la sonnette d’alarme

Eradiquer la faim dans le monde A l’ouverture du sommet, le directeur général de la FAO, Jacques Diouf est revenu sur les difficultés de ce fléau qui touche plus d’un milliard de personnes dans le monde. Il estime que, l’accès à  l’alimentation est le premier des droits fondamentaux de l’homme. Le pape Benoit VI, qui participe au sommet, insiste de son côté, sur ce droit qui doit être respecté par tous. Il juge inacceptable, l’opulence et le gaspillage dans certaines parties du monde, pendant que la faim ravage ailleurs. Le pape invite la communauté internationale à  s’impliquer sérieusement dans le combat pour l’éradication de la faim, la misère et la pauvreté dans le monde. Sécurité alimentaire au Mali Le président de la république malienne, Amadou Toumani Touré, a expliqué à  ce sommet, l’intention de son gouvernement, de faire de l’agriculture, le moteur de développement du Mali. Cela exige selon lui, d’énormes investissements. Il a insisté sur les potentialités agricoles du pays, expliquant que le Mali dispose de 65 millions de terres cultivables, dont 1.100.000 à  l’office du Niger. On se rappelle qu’en 2004, les chefs d’Etats Africains, demandaient à  chaque pays du continent, de consacrer sur 5 ans, au moins 10 % de son budget, au développement de l’agriculture. Le Mali en cette année 2009, consacre 13 % de son budget au secteur. Par ailleurs, certaines dispositions telles la mise en place du consensus commun de l’agriculture, la création de commissariats à  la sécurité alimentaire (dont dispose déjà  le Mali) et le programme national de sécurité alimentaire, ont été prises. Les chiffres de la FAO sur l’impact de la faim dans le monde sont assez alarmants. Ainsi, plus d’un milliard de personnes souffriraient de faim. Et sur le continent africain, un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes. Sans compter toutes les maladies liées à  la malnutrition. Les grandes puissances boycottent le sommet A l’ouverture du sommet, l’absence remarquable des huit pays les plus riches du monde a fait mouche. Le seul pays membre du G8 présent, est bien entendu l’Italie qui est l’hôte du sommet. Pourquoi les richards ont-ils boudé la rencontre ? Est-ce à  dire qu’ils n’en n’ont rien à  cirer du malheur des pays pauvres ? Ou simplement qu’ils ont d’autres préoccupations comme le climat et sur lequel aucune entente n’est encore trouvée. Certains observateurs estiment que les grandes puissances en ont assez de financer la faim dans le monde. Car les véritables bénéficiaires des fonds alloués pour l’aide au développement des pays dits en voie de développement, sont les dirigeants. Mais au delà  des constats alarmistes sur la crise financière et économique, sur la faim ou les menaces du réchauffement climatiques, n’est-ce pas là  une formidable opoortunité pour les pays Africains de prendre leur destin en main. Initier la grande révolution verte et qui permettra au continent de s’autosuffire une bonne fois pour toutes ?