Amy Sarr Fall, l’intelligence comme leitmotiv

Ses modèles sont d’abord son père, qui lui a permis de faire de brillantes études qui la conduiront de Dakar à  New York. Ensuite, elle s’inspirera de personnages illustres comme Nelson Mandela, Bill Clinton, Mère Theresa, Barack Obama, parmi tant d’autres, pour créer son propre chemin, et tracer la voie pour la jeune génération de femmes sénégalaises. Si sa grand-mère est aussi une source d’inspiration, Amy Sarr Fall comprendra très vite que tout passe par l’éducation et le savoir. l’ouverture au monde. Savoir et expérience A Paris, elle fréquente l’Université américaine(UAP) et se passionne pour le monde de la communication, en suivant une double Licence en communication internationale et Administration des affaires internationales. Grâce à  un stage, elle entre à  la Francophonie o๠elle côtoie des sommités comme Abdou Diouf ou Boutros Boutros Gali, ancien secrétaire général des Nations Unies. Puis direction les Etats-Unis pour mettre en pratique ce qu’elle a appris. Elle y décroche un job de responsable de communication dans une grande entreprise d’IT(Télcommunications) et s’envolera pour New York, et la Floride et d’autres états du pays de l’Oncle Sam. En 2006, une rencontre cruciale avec le président Barack Obama, qui incarne à  l’époque un modèle pour l’Amérique noire, va la convaincre que le changement viendra d’abord des jeunes générations. Elle crée alors un blog : «World for Obama, citoyen du monde » qui va faire le buzz et attirer l’attention de l’influent New York Times. Retour au bercail Mais le meilleur reste à  venir, aime à  dire Amy Sarr Fall, qui décide en 2009, de rentrer à  Dakar pour ajouter sa petite pierre à  l’édifice national. Comme beaucoup de jeunes diplômés, elle rêve de transformer ce Sénégal, ce pays émergent o๠tout évolue et bouge très vite. Au bercail, Amy Sarr Fall, lance des campagnes de communication pour plusieurs projets, dans divers domaines de développement comme la santé, la lutte contre le paludisme avec la coalition HPD-PNLP. Son plus beau projet est sans doute le lancement en 2010 du magazine Intelligences, un concentré de savoir, de personnalités, un Think-tank en quelque sorte, pour promouvoir les leaders, les exemples, les réussites qui font bouger le Sénégal et la planète. l’un des numéros d’Intelligences est d’ailleurs consacré en ce début d’année aux 50 personnalités influentes qui feront le Sénégal en 2014. Intelligences, le magazine des leaders Avec des Unes choc comme celles consacrées à  la disparition de Nelson Mandela ou les entretiens exclusifs avec le président Sud africain Jacob Zuma et le sénégalais Macky Sall, Intelligences est devenu un magazine de référence au Sénégal, o๠les plus grands de ce monde, mais aussi les plus démunis, sont visibles. En 2013, le magazine a même consacré une couverture au président François Hollande en visite au Mali après l’intervention française Serval. En 42 numéros, Intelligences est parvenu à  s’imposer dans le paysage médiatique de la presse sénégalaise. Avec force et subtilité. l’autre aspect magazine, C’’est l’évènementiel qui accompagne la démarche, intelligente du magazine. Amy Sarr Fall ne compte pas s’arrêter à  la version papier et a organisé une cérémonie de consécration inédite des 50 Femmes Sénégalaises Leaders d’Exception ainsi que la tournée du leadership féminin qui la conduira auprès des femmes rurales du Sénégal. La Grande Rentrée Citoyenne, qui en est à  sa deuxième édition, est l’autre grand évènement quelle a organisé et qui a mobilisé plus de 1800 jeunes en 2013 pour promouvoir des valeurs de citoyenneté et d’excellence. Comme quoi, rien n’est trop beau ou trop difficile pour Amy Sarr Fall qui abat les obstacles un à  un pour se hisser au sommet; A tel point que les jeunes étudiantes sénégalaises la citent souvent en exemple et veulent lui ressembler.Marraine de plusieurs évènements et rencontres au Sénégal, Directrice du Club Intelligences qui organise débats et rencontres de haut niveau entre décideurs politiques, économiques, acteurs de la société civile et étudiants, Amy Sarr Fall dont la citation préférée est « Il ne faut pas que nous soyons des citoyens spectateurs, mais des citoyens acteurs de développement» est définitivement une reine des médias au Sénégal.

Birama Fall interpellé par la Sécurité d’Etat

Après avoir été libéré aux environs de 16h, ce samedi 12 Mai, Birama Fall, le Directeur de Publication du Journal Le Prétoire, a convoqué ses pairs à  la Maison de la presse pour rendre compte de son interpellation qui a duré 4H dans les locaux de la sécurité d’Etat : «Â  Ils sont venus aux environs de midi au siège du Journal. Ils étaient trois, un commissaire, un chauffeur et un gendarme. Ils m’ont demandé de les suivre… » On reproche à  Birama Fall des échanges téléphoniques avec un ancien ministre sur la publication d’un article relatif à  l’existence d’un «Â charnier » à  Diago, situé à  quelques kilomètres de Bamako. Ce que nuance Fall : «Â J’ai effectivement eu connaissance d’un charnier dans lesquel des bérets rouges, auraient été enterrés, mais n’ayant pu vérifier cette information, je n’avais pas l’intention de publier quoi que ce soit. Le bihebdomadaire Le Prétoire est dans la profession, un journal réputé critique de l’ancien régime mais aussi des putschistes qui on pris le pouvoir au Mali. «Â Avertissement à  la presse? » l’arrestation de Fall est-elle un avertissement aux journalistes ? Faut-il y voir la main de la junte ? Depuis le putsch du 22 Mars, le CNRDRE a fait procéder à  de nombreuses arrestations de personnalités politiques et de la société civile pour des motifs variés. Complot, tentative de contre putsch. La liste est longue. l’affaire Fall elle, révèle autre chose. Les écoutes téléphoniques sur laquelle sont mises la plupart des journalistes, une autre forme d’atteinte à  la liberté de la presse. «Â Nous devons interpeller les opérateurs de téléphonie, qui se rendent complices de ces arrestations en collaborant avec la junte », s’indigne un journaliste. «Â Rappelez-vous qu’après les évènements du 30 avril, il n’était plus possible d’envoyer des SMS pendant 48h, cela pour éviter de soi-disantes rumeurs…», signale un autre.  » Déclaration de protestation » l’ensemble des organisations et associations de la presse malienne (Union nationale des Journalistes du Mali (UNAJOM), l’Union des Radios et Télévision Libres (URTEL), l’Association des Editeurs de Presse (ASSEP), la Maison de la Presse et le Groupement Patronal de la Presse) ont décidé d’adopter une déclaration sur cette affaire. La presse malienne entende rester vigilante et jouer pleinement son rôle dans ces moments critiques. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Hamadoun Touré sera également interpellé. Dans l’affrontement qui a eu lieu entre les militaires de la junte et les bérets rouges, lors de la tentative de contre-pusch du 30 avril, un bilan officiel faisait état de 27 morts. Un chiffre qui pourrait avoisiner plus de 200 morts, affirme Fall, mais qui n’est pas encore vérifié. D’o๠l’existence de ce charnier ? Affaire à  suivre

Guinée Conakry : L’ancien premier ministre François Fall en lice pour la présidence

Quand diplomatie et politique font bon ménage A 61 ans, le diplomate et politicien guinéen François Lonsény Fall est candidat à  la prochaine élection présidentielle guinéenne, prévue dans un peu plus d’un mois. l’homme a étudié et enseigné le droit à  l’université de Conakry. Il se lance très tôt dans la politique est réputé être un excellent diplomate, d’o๠la raison de sa sollicitude pour le défunt président Lansana Conté. Un diplomate à  la quête du pouvoir François Fall a été pendant quelques années, ministre des affaires étrangères de son pays, avant d’accéder à  la tête du gouvernement. Entre temps, il a crée le front uni pour la démocratie (FUDEC). Parallèlement à  ses postes de ministre, le politicien multiplie ses activités avec son parti qui visait depuis cette époque, la présidence. Ainsi en juin 2002, il sera nommé ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, suite à  un remaniement ministériel du premier ministre d’alors Lamine Sidibé. Deux années plus tard, plus précisément le 23 avril 2004, il sera nommé chef du gouvernement après la réélection de Lansana Conté à  la tête du pays. Démission surprise de François Fall A la surprise générale, le président du Fudec rendra sa démission deux mois plus tard. Il a profité d’une rencontre internationale à  Paris (France), pour dire publiquement qu’il démissionnait parce qu’il lui était impossible de travailler avec le chef de l’Etat. Son départ qui n’avait pas été pas calculé par Conté, laissera le pays sans premier ministre durant quelques mois. Après quelques mois d’inactivité, le diplomate exercera quelques années aux Nations-unies. Suite à  la mort du président Conté en 2008 et à  la prise du pouvoir par la junte militaire, il retourne au pays et soutient ouvertement le coup de force. En 2009, François Fall crée avec les autres hommes politiques guinéens dont Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, la société civile et les syndicats, ce qui va s’appeler les forces vives de Guinée. Ils défendront corps et âmes «les intérêts du peuple de Guinée » et dénonceront les dérives au sein du pouvoir dirigé à  l’époque par le capitaine Moussa Dadis Camara. François Fall était aussi au stade du 28 septembre le jour du sanglant massacre contre leurs militants le 28 septembre 2009. Rappelons que la campagne a officiellement été lancée le lundi 17 mai dernier et la liste devrait être clôturée ce vendredi 21. Le scrutin du 27 juin 2010 s’annonce serré avec une multitude de candidatures malgré le montant élevé de la caution fixée à  40 millions de FCFA.