Fatoumata Sacko dite Djina, dans l’ombre d’ATT

à‚gée d’une cinquantaine d’années, Fatoumata Sacko dite Djina, un surnom qui lui vient de son père qu’elle a perdu à  l’âge de sept ans, est la fille de Mariam Maà¯ga, ex-présidente d’UNFM sous Moussa Traoré. Secrétaire nationale chargée des relations extérieures, elle est la troisième personnalité du Parti pour le Développement à‰conomique et Social. Elle s’est fait connaà®tre, entre autres, dans son combat pour le retour de celui qu’elle considère comme son mentor, l’ancien président Amadou Toumani Touré. C’’est en 2005 que cette détentrice d’un DUTS en économie obtenu en France à  l’Université UETEL en 1991, a décidé de se lancer en politique. Elle y est invitée par un ami d’enfance et camarade de promotion. « C’’est Mamadou Diakité dit Magna qui m’a enrôlée dans la politique. Ensemble nous avons créé le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR) dans le but de soutenir les actions d’Amadou Toumani Touré ». Deux ans plus tard, ce parti se disloque et les militants des premières heures se dispersent. Fatoumata Sacko se retrouve ainsi dans le parti des alliés d’ATT. Le coup d’à‰tat et sa fin de règne mouvementé sont un coup dur dont elle sort pourtant encore plus motivée. Elle est candidate aux législatives de 2013 en commune I mais elle est battue au premier tour. N’empêche, elle continue de se battre pour les causes qu’elle juge justes, comme par exemple la mauvaise gouvernance qu’elle dénonce : « la gestion du pays est une vraie calamité au regard des scandales qui fusent de partout ». Pour elle l’accord d’Alger est synonyme de désintégration du Mali, car, « l’Algérie a toujours voulu faire du nord du Mali son arrière-cour », assure-t-elle. Ces prises de position ont fait d’elle l’une des opposantes les plus virulentes au régime d’IBK. Sarakolé bon teint, Fatoumata Sacko n’est pas qu’une femme politique, elle a également la bosse du commerce. Juste après ses études en 1991, elle se lance dans les affaires et gère une boutique de cosmétiques en France. Rentrée au bercail en 2002, elle investit notamment dans un salon de beauté et des restaurants. Autant d’aventures entrepreneuriales qui lui réussissent et en font aujourd’hui une chef d’entreprise reconnue et respectée. Sportive, Djina préfère la course qu’elle pratique cinq fois par semaine. Elle joue du tennis, aime le catch et le football. C’’est également une amoureuse des belles lettres : « je ne dors pas la nuit, je lis et écris ».

Fatoumata Keita et Samy Tchak, grands vainqueurs de la rentrée littéraire

Elle avait les larmes aux yeux, la voix tremblante. Lorsque le jury du prix Massa Makan Diabaté, du nom d’un écrivain et historien malien, lui a décerné cette récompense prestigieuse de la rentrée littéraire au Mali. « Sous fer », C’’est le titre évocateur du roman de Fatoumata Keita, femme aux mots tendres pour la condition féminine, le poids de l’excision, des traditions, que vivent ses deux personnages. Œuvre moderne, qui puise dans les soubassements de la société malienne, « Sous Fer » est une invite à  la réflexion, à  un appel à  questionner ce qui entrave, encore et toujours, le bonheur et l’épanouissement des femmes. Avec ces hommes à  leur côté. l’histoire est celle de « Fanta et Kanda, mariés sous le régime de la monogamie contre la volonté de la famille de Kanda, en subissent les conséquences tous les jours. Victimes d’une exclusion que rien ne semble pouvoir remettre en cause, ils élèvent leur fille Nana dans un cadre apparemment affranchi des pesanteurs traditionnelles. Destinée à  des études de médecine, protégée de l’excision (la « mise sous fer ») par sa mère dont le travail consiste à  sensibiliser la population sur ses conséquences, Nana semble avoir échappé à  l’emprise d’autrui sur sa vie. Pourtant, les contradictions de chacun de ses parents la mettront au centre de la tension entre respect des coutumes et désir d’émancipation ». Consécration pour Samy Tchak Pour Samy Tchak, la fable de « l’ethnologue et du sage, préfigure une conte moderne. l’auteur, togolais d’origine, qui s’est vu décerné le Prix Ahmed Baba, du nom d’un érudit de Tombouctou, y voit une consécration. Un nouveau souffle à  sa création littéraire qu’il juge désormais questionnée. , publié en septembre 2013 aux éditions Odette Maganga du Gabon, est le huitième et dernier roman en date de Sami Tchak. Pour le blogueur togolais, Anas Atakora, « ce roman de Sami Tchak est un conte merveilleux qui plonge le lecteur dans la vie des contrées paysannes avec ses ferveurs et ses frayeurs, avec ses certitudes souvent ridicules, parfois salvatrices. Loin des « secousses narratives » de ses autres romans, cet écrivain togolais étale ici un schéma narratif et une écriture dans lesquels on a plaisir à  entrer délicieusement. Une écriture par moments éminemment imagée, calquée sur le modèle langagier tem un peu à  la manière de Kourouma avec le malinké, surtout dans le discours du chef, comme cet exemple o๠il s’adresse à  l’ethnologue : Ces deux auteurs ont donc été récompensés des deux plus prestigieux prix de la rentrée littéraire malienne. Le prix du Manuscrit est lui revenu à  Mohamed Diarra, auteur de : « La folle du pont des indigents. Et le Prix du Premier Roman a été remis à  Moussa Koné, pour son ouvrage, « Niamoye, promise de Tombouctou, blessée de l’Azawad »..

Fatoumata Diawara décorée par la France

Ce jeudi 11 décembre 2015, à  la résidence de l’ambassadeur de France au Mali, Fatoumata Diawara a été élevée au rang de Chevalier des arts et lettres de la République française. Elle rejoint ainsi Georges Clooney, Marion Cotillard, ect…. Pour l’entrepreneur culturel Alioune Ifra Ndiaye, c’est une reconnaissance : « Je suis particulièrement fier de cette distinction parce que Fatoumata Diawara fait partie de mon histoire professionnelle. Elle a été à  la hauteur des risques qu’on a pris pour elle. Merci à  toi Fatou de nous avoir rendu hommage, à  Jean-Louis Sagot-Duvauroux et à  moi-même. Merci à  la France de continuer à  reconnaitre nos talents. Peut-être que notre pays fera de même et réduire ainsi les reconnaissances à  titre posthume », écrit’il sur sa page Facebook.

OMS: Dr Traoré Fatoumata Nafo, une candidate expérimentée

Elle a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la santé publique. Directrice exécutive du Partenariat « Faire Reculer le paludisme » (Roll Back Malaria, RBM), Dr Fatoumata Nafo Traoré a travaillé plusieurs années comme responsable santé à  la Banque mondiale et représentante de l’OMS au Congo et en Ethiopie. Au cours de ces 15 dernières années, Dr Traoré Fatoumata Nafo a contribué au renforcement du secteur de la Santé dans plusieurs pays d’Afrique. Non seulement, en tant que membre influent de la communauté africaine mais aussi, comme présidente de l’Assemblée des ministres de la Santé de la CEDEAO et membre du conseil d’administration de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI). Au sein de ces différentes instances, elle a participé à  la mise en œuvre de la « déclaration de Paris » sur l’efficacité de l’aide et de l’initiative « Unis dans l’action ». A la tête du ministère de la santé au Mali, Dr Traoré Fatoumata Nafo a fait un passage remarqué o๠elle a été à  l’origine de nombreuses innovations. Elle y a supervisé un projet de partenariat d’un coût global de 350 millions de dollars US, qui visait à  mettre en œuvre un programme national d’investissement dans le domaine de la Santé. Selon plusieurs sources, la candidature malienne est en bonne position car déjà  elle a obtenu le soutien des 15 pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui représentent 30 % des pays membres de la région Afrique de l’OMS. Plaidoyer des autorités « Nous avons aussi mis à  profit cette 67e Assemblée mondiale de la santé pour plaider pour notre candidate Dr Traoré Fatoumata Nafo qui est candidate du Mali pour le poste de directeur régional zone africaine de l’OMS. C’’était l’occasion pour moi de chercher le soutien des pays qui vont voter pour notre candidate » a déclaré Ousmane Koné, ministre malien de la santé. « Le dysfonctionnement de nos hôpitaux affecte la crédibilité de l’ensemble du système de santé. Les renforcer, les repositionner dans le sens d’une approche holistique afin qu’ils soient en meilleur symbiose et en complémentarité avec l’offre des soins de santé primaires. Cela est un impératif si nous voulons utiliser le peu de ressources à  notre disposition, avec plus d’efficacité et d’efficience » a affirmé Dr Traoré Fatoumata Nafo lors de ladite Assemblée. C’est dire que beaucoup de défis reste à  relever dans ce secteur. Dr Traoré Fatoumata Nafo a reçu la distinction de Chevalier et Officier de l’Ordre National du Mali respectivement en 1996 et en 2007. En tant que médecin spécialiste en santé publique, elle fait également partie de plusieurs associations professionnelles et est l’auteur de nombreux articles et études. Comme on peut le constater, Dr Traoré Fatoumata Nafo dispose de toutes les qualités requises pour succéder à  l’Angolais Luis Gomes Sambo au poste de directeur Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en septembre prochain.

Fatoumata Diawara :  » Il nous faut relever la dignité du Mali « 

Elle détonne par ce sourire large et ses belles dents du bonheur. Héroà¯ne de «Â Sia Yatabaré » ou encore sorcière dans «Â Kirikou », Fatoumata Diawara a bien grandi depuis. Surtout, elle a désormais le Mali à  C’œur, après avoir bourlingué sur les scènes du monde, de Paris à  Londres, en passant par l’Amérique, la jeune femme veut désormais se partager entre le Mali et ses tournées musicales. Pour aider son pays qui traverse une crise sans précédents, elle a regroupé les plus grandes voix de la chanson malienne, pour véhiculer un message d’optimisme, de grandeur, celle perdue du Mali et qu’il faut à  tout prix retrouver. Pour cela, les jeunes comme elles, sont en première ligne pour changer les mentalités. Journaldumali.com : Tu viens souvent au Mali désormais ? Que t’apporte ces voyages ? Fatoumata Diawara : Mon pays traverse une crise. Et il a besoin de ses enfants. Je suis très fréquente ici. Je viens surtout entre deux tournées. Mais là , J’entame une tournée jusqu’en Octobre en Europe, mais dès que J’aurai quelques jours de congés, je viendrai au Mali. C’’est important pour moi de rester connectée avec le pays, les proches, savoir ce qui s’y passe. Le Mali m’inspire, je veux tout savoir de la situation des femmes et des enfants pour mon travail et être une bonne artiste. Journaldumali.com : comment vois-tu le rôle des artistes dans cette crise ? Fatoumata Diawara : Longtemps, on a été en retrait. Mais moi J’ai décidé de plus parler de mon pays. C’’est pourquoi, J’ai voulu mobiliser tous ces artistes pour faire de la sensibilisation. Le Mali pâtit aujourd’hui d’une très mauvaise image partout, dans la presse nationale et internationale. On a même l’impression qu’on ne parle plus du même pays. Alors que le Mali est une terre de grands hommes, ce n’est pas non plus un pays de lâches. Il nous faut donc relever la dignité de ce pays. C’’est aussi le rôle des artistes. Et lorsqu’on retrouvera un peu de paix et de sérénité, les choses vont repartir. Journaldumali.com : C’’est un peu l’objectif de ce single Maliko ? Fatoumata Diawara : Oui il réunit près de 40 artistes maliens. De grandes voix comme Amadou et Mariam, Tiken Jah Fakoly, Bassékou Kouyaté, Oumou Sangaré, Toumani Diabaté, Babani Koné, Habib Koité etC’… « On est tous venu avec notre vision du Mali, et on était tous très tristes de la situation », alors, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. « Sans la musique, le Mali ne serait plus le Mali. Aujourd’hui, il n’y a plus de festival dans le monde s’il n’y a pas un artiste malien ». Journaldumali.com : Comment avez-vous perçu l’arrivée des troupes françaises au Mali ? Fatoumata Diawara : C’’est une bonne chose sinon les rebelles allaient arriver à  Bamako. Vous imaginez ! Mais soyons clairs avec nous même. Nous nous sommes assez reposés comme ça. Et cela suffit ! Parce que désormais, il faut que tous les Maliens soient debout pour la suite. Vous savez en Afrique en général, on ne se soutient pas entre nous. Et cette crise doit nous apprendre à  rester unis, solidaires et ensemble. Journaldumali.com : Vous parliez de la dignité perdue du Mali ? Comment la retrouver ? [Fatoumata Diawara ] : Notre génération, celle des jeunes est en perte de valeurs, de repères. Elle n’a plus le sens patriotique. Nous sommes tous des Maliens et pourtant, il n’y a un manque d’activisme. Personne ne s’est levé pour dire aux enfants : «Â  battons-nous auprès des enfants. Personne n’a rassemblé les enfants de ce pays pour qu’ils se battent. Il y a trop de discours. C’’est vrai, le Mali est une vieille culture, mais un pays parfois trop conservateur. Il y a du bon comme du mauvais. Il faut garder ce qui est positif et jeter le reste. Je parle de la parenté à  plaisanterie, de la solidarité, des valeurs dont nous devons être fiers tout en restant ouvert à  la modernité. Mais aujourd’hui, je lance un appel, il nous faut croire au Mali. Il y a encore de l’espoir…Moi Fatoumata, je témoigne que J’aime ce pays et que je me battrai pour qu’il retrouve la paix. Journaldumali.com : Ca veut dire que vous allez venir faire plus de scènes ici ? Fatoumata Diawara : Oui C’’est clair. Je vais essayer d’être plus souvent au Mali. Beaucoup n’ont pas la chance de sortir du pays. Il faut donc aussi transmettre la réalité de l’extérieur. Journaldumali.com : La femme malienne occupe une place centrale dans vos chansons et depuis toujours… Fatoumata Diawara : Vous savez, J’ai compris que cette femme là  était brillante. Profonde. Elle possède en elle les valeurs de la famille, mais je l’invite à  plus travailler et à  devenir indépendante pour se faire respecter davantage. Sinon l’homme ira prendre une deuxième femme. Aujourd’hui, les femmes maliennes, me semblent un peu découragées et se laissent aller. Pourquoi ne voient-elles que le mariage, les enfants, au lieu d’envisager l’avenir. Une femme peut bien conduire un taxi, être mécanicien ou entreprendre des affaires. Mais la malienne est parfois trop figée dans sa mentalité, et cela la dessert et la rend moins autonome par rapport à  d’autres pays de la sous région. Journaldumali.com : Et côté cinéma, quels sont vos projets ? Fatoumata Diawara : Je viens de finir une production franco-guinéenne. Le cinéma et la musique sont importants dans ma vie. Je chante en tant que femme, en tant que Fatou, pour donner ma vision de la vie. Et lorsque J’entre dans la peau d’un personnage, je suis autre. C’’est une formidable dualité. C’’est très clair et très précis comme émotion. Malheureusement à  cause de la crise, les comédiens ne font pas beaucoup de films en ce moment. La musique elle est toujours là Â…

 » Maliko » : le cri du cœur des artistes pour le Mali

En lançant le projet de faire une chanson avec plusieurs artistes maliens dans le cadre du soutien aux peuples maliens, Fatoumata Diawara lance un vrai cri de C’œur. La chanson s’intitule «Â MALIKO » et réunit plusieurs voix maliennes comme Toumani Diabaté, Amadou et Mariam, Oumou Sangaré, Bassékou Kouyaté, Koko Dembélé, Tiken Jah Fakoly etC’…. Le lancement a eu lieu ce 17 janvier 2013 au Palais de la culture de Bamako. Le choix de cette date n’est pas fortuit et correspond à  l’attaque de Ménaka, le 17 janvier 2012. Ainsi les artistes voulaient que le peuple sache, qu’ils sont bien là  pour le Mali et le seront toujours. Fibre patriotique… Le message principal véhiculé à  travers cette chanson «Â MALIKO » est de susciter l’esprit patriotique en chacun de nous. Avec une diversité culturelle qui réunit toutes les classes d’âge de la chanson malienne, les artistes n’ont pas manqué de remercier tout particulièrement le Président Français François Hollande qui n’a pas hésité à  mettre la force de frappe française dans le but de reconquérir le nord. «Â Nous avions le devoir de soutenir notre pays, à  travers cette chanson. Nous artistes, ne pouvons pas rester indifférents à  ce qui se passe au Mali et devons aider à  restaurer l’esprit patriotique. l’image du Mali a trop été salie, écornée, alors que nous sommes un grand pays et de grands hommes ». Pour Master Soumi un rappeur malien qui a participé à  la réalisation du Clip : «Â les artistes n’ont pas de frontières, C’’est à  eux de sensibiliser le peuple afin qu’ils prennent conscience des choses qui se passent dans leur pays.» Quant à  Koko Dembélé, le reggaeman malien, il s’adresse aux politiciens : «Â Ce n’est plus le moment de nous battre entre nous, il faut plutôt penser à  l’avenir de notre pays » Tout au long de cette conférence, les artistes n’ont cessé de lancer un appel aux maliens afin qu’ils s’entendent et s’unissent pour aider le Mali à  traverser ces moments difficiles.

Les vérités de Fatoumata Siré Diakité

L’armée en prend pour son grade Première cible, les militaires. «Une armée en déconfiture totale qui s’oppose à  l’intervention de la force internationale pour libérer du nord, et prend les institutions en otage », a-t-elle asséné. Autre accusé, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, qui « n’a pas compris les pleins pouvoirs. Pour lui, les pleins pouvoirs sont synonymes d’inexistence du président de la République. Il se croit tout permis comme s’il était en terrain conquis. La preuve , il a changé la liste de la nomination du gouvernement d’union nationale entre l’ORTM et Koulouba », a-t-elle expliqué. Selon elle le FDR aurait en sa possession les copies de deux listes du gouvernement d’union nationale. Celle de Dioncouda Traoré, et celle modifiée par le Premier ministre. Le HCI roule pour Cheick Modibo Diarra Le président du Haut Conseil islamique Mahamoud Dicko n’a pas échappé à  la vindicte de la dame. Elle estime qu’il se cache derrière la religion pour battre campagne en faveur du Premier ministre. Elle en veut pour preuve l’organisation du rassemblement au stade du 26 mars, o๠plus de 60 000 personnes étaient présentes. « Mahmoud Dicko a trompé les musulmans en les invitant pour un meeting de prière pour le Mali transformé à  un meeting de soutien au Premier ministre. C’’est un plan entre eux pour discréditer l’image des hommes politiques », a t-elle dénoncé. Répondre à  la manifestation des anti-Cédéao Au cours de cette rencontre du FDR, il a été évoqué l’organisation d’une manifestation de soutien à  la demande de l’envoi des troupes de la CEDEAO au Mali. Selon les responsables du FDR, C’’est le moment de montrer à  l’opinion publique et internationale que le Mali ne se limite pas à  certains agitateurs opposés à  une aide africaine.

« Femmes en action » contre la pauvreté

l’accès à  la terre est une difficulté majeure pour les femmes au Mali. Bien que de nombreux textes de lois le posent comme acquis, obtenir un lopin bien à  soi et y cultiver ce que l’on veut n’est pas chose aisée. Particulièrement en milieu urbain et périurbain o๠la propriété foncière n’est pas le bien le mieux partagé. Alors, quand viennent s’ajouter des difficultés supplémentaires comme le manque de pluie, par exemple, les choses se compliquent. Les effets néfastes des changements climatiques frappent les paysans, on le sait, avec des conséquences parfois dramatiques sur leur production. Terres brulées, récoltes perdues à  cause du manque de pluie, tel est le spectacle récurrent que l’on peut voir dans les campagnes maliennes. Alors, des femmes ont réfléchi et ont trouvé la solution. Bien qu’elles vivent à  Bamako, elles ont conservé le désir de cultiver la terre. Or, sans terre, sans accès à  un cours d’eau pour irriguer et pire, sans pluie, que faire ? Eh bien, cultiver ailleurs et autrement ! C’’est ce qu’a fait une coopérative de femmes habitant dans un quartier à  la lisère sud de Bamako. La centaine de femmes qui la composent s’est donné le nom de « Femmes en action ». Et être des femmes agissantes, C’’est trouvé des transformer les contraintes en opportunité. Elles ont installé des potagers sur des tables ! Leur initiative s’appelle « la culture sur table » et d’après les initiatrices, cela « donne » comme on dit ici. Ce regroupement est parti d’un petit noyau de 15 femmes et est devenu une force agissante dans la communauté o๠il a rendu de nombreuses familles auto-suffisantes. Dans leur centre de formation situé près du marché de Kalabancoro, les femmes cultivent des fruits et légumes, font de la transformation et de la formation. Dans ce centre, elles font également de l’embouche bovine et caprine. Aujourd’hui, cette infrastructure créée seulement en octobre 2010 est devenu un centre de gros, puisque les femmes viennent d’un peu partout pour venir chercher des produits frais ou transformés. Mme Sirébara Fatoumata Diallo est la présidente de l’association et la directrice du centre. Pour elle, il n’est pas nécessaire d’avoir une parcelle pour cultiver comme elles en ont fait la preuve. «Nous cultivons de tout ici. Laitue, tomates, gombo, piments et même des fruits. Nous cultivons dans des pneus récupérés, sur des tables ou nous installons des planches et nous faisons aussi de la pisciculture hors-sol dans les bacs. Tout cela est 100% biologique et ça prouve qu’on peut avoir un bon rendement même en cultivant sur son toit ! Le sol ne doit pas être un facteur limitant dans l’agriculture encore moins le manque d’eau puisque notre solution nous permet de produire avec peu de etrres et peu d’eau. Adieu donc les effets des changements climatiques, dont tout le monde parle et que nous subissions avant sans pouvoir rien faire». Ce projet financé par le ministère de l’agriculture et le Fafpa (Fonds d’appui à  la Formation Professionnelle et à  l’Apprentissage) En dehors de la culture maraà®chère et de la pisciculture, l’autre activité phare de centre « Femme rurale » est la transformation du poisson en bouillon. Ce produit est très apprécié et commence à  avoir une clientèle qui dépasse même les frontières. De Bamako, Yanfolila ou Mopti, les femmes membres de la coopérative récupèrent les pêches de leurs maris et acheminent les poissons à  Bamako o๠ils subissent un véritable circuit. Nettoyage, séchage, broyage se font avec les moyens de bord. « Ce sont les équipements qui manquent le plus. Nous avons eu un four qui nous a été offert par le ministère de la pêche. Mais par rapport à  la quantité de produit que nous traitons, nous avons besoin de beaucoup plus et surtout d’un moulin. Parce que pour le moment, nous dépendons entièrement du meunier qui peut décider de moudre ou pas notre poisson. Or, C’’est une denrée périssable». Cette expérience de «Femmes en action» a suscité un véritable intérêt. Nombreux sont les visiteurs du centre qui demandent ensuite l’installation d’un « potager sur table » à  leur domicile. « C’’est avec des petits riens qu’on peut faire des grandes choses » a déclaré un grand philosophe chinois. Les femmes de la coopérative le prouvent à  souhait avec le succès de leur projet. Reste maintenant à  les soutenir. Premièrement en les faisant connaà®tre pour que leur expérience porteuse soit dupliquée au profit du grand nombre puis en les dotant de matériels pour augmenter leur capacité de production et améliorer leurs conditions de travail. Deuxièmement en faisant la promotion du « Consommer malien ».

Le Regard de Fatoumata : Quand l’autotune fait fureur

O๠s ‘arrêteront-ils ? l’opinion internationale a pu voir une image positive de ce continent. Les médias ne mentionnent généralement ce territoire que pour parler des guerres et de la misère qui y sont présentes. Des chansons comme Oh Africa , Waka waka (Time for Africa), Africa valorisent mon continent ! Elles parlent d’espoir, de l’histoire de grands guerriers qui aujourd’hui sont oubliés. Elles invitent les africains à  être fiers de leur continent, mais surtout leur donne envie de se surpasser pour aider à  son émergence. En contraste avec ces chansons, 2010 a connu différentes controverses dans le domaine de la musique. Il est courant aujourd’hui dans ce milieu de se faire aider pour chanter juste. l’autotune est l’instrument qui rend cette prouesse possible. Un très mauvais chanteur peut, avec l’aide de cette technologie, donner la chair de poule à  ceux qui l’écoutent. Il est cependant possible de reconnaitre les utilisateurs de cet outil : en live, ils chantent faux ! En plus de cela, en utilisant l’autotune, ces artistes ont soit la voix trop aigue, ou alors, elle nous fait penser à  celle d’un autre artiste. Savoir que la personne qu’on admire à  recours à  cet appareil est assez décevant. C’’est comme un manque d’honnêteté envers ses fans, parce qu’elle se fait passer pour ce qu’elle n’est pas ! Depuis un certain moment, nous assistons à  la dévalorisation de l’image féminine dans des clips musicaux. Dans ces vidéos, elles ne sont plus perçues comme des êtres humains, mais comme des objets. Les féministes de par le monde se sont plaints de ce fait. La cerise sur le gâteau, C’’est qu’actuellement, la plupart des artistes féminines portent des tenues de scènes assez provocantes et dont on pourrait se passer pour comprendre le message de la chanson. Plus une vidéo est provocante, plus elle est visionnée. Faites une comparaison entre le nombre de fois o๠une vidéo de Lady Gaga et une vidéo de Mary J. Blige est visionnée, l’écart est flagrant. La musique n’est plus ce qu’elle était : avant, elle était écoutée et perçue comme une source d’inspiration. Les mélodies traversent les frontières et les visions qu’elles transportent aussi. A change gonna come de Sam Cook en est un bel exemple. Malheureusement, aujourd’hui, elle a une fonction purement divertissante. On ne tire aucun enseignement des chansons. Du moins, celles qui sont diffusées ne nous permettent pas d’avoir une vision critique du monde, parce que la vie ne se limite pas à  faire la fête ! Les chanteurs actuels utilisent toutes sortes d’artifices. l’autotune, le retouchage des vidéos et certains vont jusqu’à  faire des opérations chirurgicales pour mieux vendre leur image. Ce n’est plus la musique qu’un chanteur vend, mais bel et bien une image. Ainsi, chanter revient un peu à  jouer la comédie : il faut s’inventer un personnage. Plus ce personnage est scandaleux, mieux C’’est. Il est coutume dans le milieu people de dire que toute publicité est de la bonne publicité. Donc, on joue sur les apparences. Ces chanteurs n’ont pas vraiment de talents, tout ce qu’ils font le prouve assez bien. Le véritable génie n’a besoin de rien. Heureusement, il existe des chanteurs, des vrais. Ils ne sont pas spécialement beaux, mais ont l’amour du métier. Ces derniers ne sont pas médiatisés parce que la musique est devenue un business et qu’il est risqué de ne pas entrer dans le bon moule. Mon père et moi avons pour habitude d’écouter à  peu prés tous les trois mois un vieil album. Prenez par exemple un album de Bob Marley, à  travers le temps, ses messages restent toujours d’actualité plus de trente ans après sa mort. Pourtant, ils ne répondent pas au style musical en vogue. On s’instruit de ses textes ! Un artiste meurt mais son génie et son œuvre traversent les temps. Ma question est donc très simple : combien de morceaux de 2010 pensez-vous pouvoir écouter en 2015?

Livres: Le Cinquantenaire au féminin par Mme Fatoumata Maiga

Journaldumali.com: Mme Maà¯ga, on vous connaissait comme journaliste et directrice de publication du mensuel féminin SIRA. Vous faites paraitre un livre en cette veille du 8 mars. Parlez-nous de votre ouvrage Fatoumata Maà¯ga: C’’est une publication qui est inspirée du Cinquantenaire de l’accession du Mali à  la souveraineté internationale. A l’occasion de cet anniversaire, beaucoup a été fait pour mettre en lumière les avancées de notre pays dans différents domaines et particulièrement concernant la femme. On a ainsi pu suivre à  la télé, une série de reportage sur la femme ou encore lire des articles dans les journaux. Ce livre est notre contribution à  ce témoignage au courage de la femme malienne, à  toutes celles qui se sont illustrées pendant les 50 dernières années. Nous avons montré à  base d’exemples concrets et de témoignages vivants des aà®nées, ce que la femme malienne est devenue et ce qu’elle a acquis en 50 ans d’indépendance , le rôle qu’elle a joué et qu’elle continue de jouer dans la vie politique, sociale, économique et culturelle. Nous avons également voulu partager quelques questionnements essentiels à  savoir l’évolution du statut de la femme, quelles sont ses priorités qui restent au centre de ses préoccupations, les difficultés auxquelles elle est confrontée et quelles sont ses perspectives d’avenir. Journaldumali.com: Que lira-t-on dans votre livre ? Fatoumata Maà¯ga: Dans le document qui est un travail de collecte d’informations, d’écrits, etc, vous trouverez des sujets relatifs à  un bref rappel historique des principales organisations féminines qui ont marqué les trois grandes périodes du Mali indépendant. Il y également des écrits sur des sujets divers tels que femme et prise de décision, femme et poste électif, femme et diplomatie, femme et presse, etC’… Vous trouverez également le nom de plusieurs personnalités par exemple toutes les femmes qui ont occupé des postes de ministres depuis l’indépendance avec leurs photos, aussi celles qui sont présentement députés à  l’Assemblée Nationale. Il y a aussi les noms des femmes qui ont réussi et qui peuvent être considérées comme des exemples dans plusieurs domaines. Journaldumali.com: Votre ouvrage est en quelque sorte une encyclopédie de la femme malienne ? Fatoumata Maà¯ga: Je n’irai pas jusque-là . C’’est avant tout un travail de journaliste, de recherche individuelle et de compilation consacré à  la femme malienne. J’ai voulu lui rendre un hommage mérité, elle qui est à  la quête permanente de son épanouissement. Journaldumali.com: Nous sommes le 08 Mars. Vous qui avez plongé dans les profondeurs de la lutte des femmes maliennes pour un meilleur statut, quelle est votre appréciation de la situation actuelle ? Fatoumata Maà¯ga: Après les recherches, les entretiens avec les personnes ressources, je me suis rendue compte que le statut de la femme a évolué de manière certaine de l’indépendance à  nos jours. Cela grâce à  la volonté politique affichée des pouvoirs politiques qui se sont succédé mais surtout grâce à  leur propre engagement. Elles ont vraiment évolué, elles sont visibles partout, elles sont dans tous les domaines de la vie de la cité. C’’est déjà  positif. N’en demeure pas moins que des contraintes existent encore et que le combat pour une femme malienne épanouie dans la dignité au profit de sa famille et de son pays. Je les félicite pour ce qu’elles ont déjà  accompli et je leur dis bon courage. Bonne fête.

Conseil des Ministres du 21 Octobre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 octobre 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu diverses communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES 1 – Sur présentation du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Reforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services et organismes publics. Après plus d’une décennie d’application, la loi n° 94-009 du 22 mars 1994 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services et organismes publics a révélé certains problèmes liés notamment à  : – la procédure de création des services centraux et des services rattachés au Secrétariat Général du département ou à  une direction nationale ; – la limitation du champ de compétence des inspections aux seuls services du ministère ; – l’imprécision des critères permettant de déterminer le niveau de rattachement de certains services rattachés. Le projet de loi adopté par le Gouvernement vise à  corriger ces insuffisances en procédant à  : – l’assouplissement de la procédure de création des services centraux qui se fera par décret, le recours à  la loi n’étant pas une exigence de la Constitution ; – l’extension des missions de contrôle, d’évaluation et de conseil des inspections ministérielles à  d’autres acteurs intervenant dans le domaine de compétence du ministère ; – la définition de critères permettant de déterminer les niveaux de rattachement des services. Il introduit en outre, dans les critères de choix des personnes appelées à  diriger les services, un lien entre le grade, le niveau de poste occupé et l’expérience professionnelle. Ainsi il est exigé : – au moins dix ans d’expérience professionnelle pour être directeur national, au moins sept ans pour être directeur adjoint et au moins cinq ans pour être chef de division. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale de l’Emploi. 2°) Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle. Créées respectivement par les lois n° 02-070 et n° 02-071 du 19 décembre 2002, et organisées par décrets pris en 2003, les Directions Nationales de l’Emploi et de la Formation Professionnelle sont chargées de l’élaboration des éléments de la politique nationale dans les domaines de l’emploi de la formation professionnelle et de la coordination et du contrôle des services et organismes qui concourent à  la mise en œuvre desdites politiques. l’audit organisationnel de ces structures a révélé certaines insuffisances dans leur organisation et leur fonctionnement notamment : – l’absence de prise en charge des fonctions d’accueil et d’orientation des usagers entraà®nant un déficit de communication au niveau des deux directions ; – la prise en charge insuffisante de la fonction « suivi du marché de l’emploi » au niveau de la Direction Nationale de l’Emploi. Au niveau de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle, – une organisation structurelle inappropriée ; – l’absence de dispositif permettant de certifier et de valider les acquis de l’expérience ; – l’absence de prise en charge des fonctions de collecte, de traitement et d’analyse des informations permettant le suivi évaluation interne et externe adéquat dans le domaine de la formation professionnelle. 3°) Des projets de décrets relatifs à  la création et au cadre organique des Directions Régionales et des Services subrégionaux de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. La Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle représente depuis 2003, au niveau régional trois directions : la Direction Nationale du Travail, la Direction Nationale de l’Emploi et la Direction Nationale de la Formation Professionnelle. l’audit organisationnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel a révélé que cette représentation au niveau régional de plusieurs Directions Nationales ne relevant pas du même département ministériel par une seule structure constitue un obstacle au bon fonctionnement du service. Les projets de décrets adoptés par le Gouvernement visent à  corriger cette situation par la création des Directions Régionales et des Services subrégionaux relevant du même département. Ils déterminent un cadre organique adéquat afin de permettre aux Directions Régionales et aux Services Subrégionaux de l’Emploi et de la Formation Professionnelle d’accomplir efficacement leurs missions. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Un projet de décret portant affectation d’une parcelle de terrain au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La parcelle, objet du titre foncier n°40884 du Cercle de Kati sise à  Kabala, d’une superficie de 102 hectares 83 ares 89 centiares est affectée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle est destinée à  la construction de la Cité universitaire de Kabala. 2 – Un projet de décret portant autorisation et déclaration d’utilité publique les travaux de construction de la Cité universitaire de Kabala dans la Commune rurale de Kalaban-coro, Cercle de Kati. La construction d’une cité universitaire à  Kabala s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités d’hébergement des étudiants, de l’amélioration de leur performance académique et de l’apaisement du climat social au sein de l’espace universitaire. Le présent projet de décret, qui autorise et déclare d’utilité publique les travaux à  exécuter, est adopté pour constater l’intérêt public lié à  l’opération et pour permettre l’expropriation des biens immeubles atteints par lesdits travaux. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère de l’Equipement et des Transports, procédé aux nominations suivantes : Chef de Cabinet : – Monsieur Modibo BABO, Professeur d’Enseignement Secondaire Directeur de la Cellule de Planification et de Statistique : – Monsieur Aly DIOP, Planificateur AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la Note conceptuelle sur la réforme des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au Mali. En exécution des directives des Chefs d’Etat et de Gouvernement contenues dans le document final du Sommet du Millénaire tenu à  New York en 2005, il a été mis en place un Groupe de travail en vue de réfléchir sur la cohérence des actions du Système des Nations Unies dans les domaines de développement, de l’aide humanitaire et de l’environnement. Le rapport présenté par ce Groupe a recommandé de remodeler radicalement le Système des Nations Unies dans le domaine opérationnel afin d’optimiser ses potentialités et d’aider les pays à  atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Dans le cadre de la mise en œuvre de ces recommandations, notre pays a mené plusieurs activités dont l’élaboration et la validation d’une Note conceptuelle sur la réforme des Nations Unies au Mali, véritable document de référence du processus « One U.N » au Mali. Cette Note formule d’importantes recommandations dont le respect contribuera à  donner une plus grande efficacité du Système des Nations Unies en matière d’assistance pour le développement. KOULOUBA, LE 21 OCTOBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Fatoumata Diawara, la princesse Soninké

C’’est sa tante Djénéba Diawara, une grande actrice malienne, qui l’élève. A 14 ans, la petite Fatoumata accompagne sa tante sur le tournage du long métrage « Tafé fanga » du réalisateur Adama Drabo. Ce dernier lui propose immédiatement un rôle dans le film. C’’était en 1996. Sur ce même plateau, se préparait « La genèse » de Cheick Oumar Sissoko. Fatoumata Diawara est d’emblée sélectionnée pour figurer dans ce film. Là , elle fera la rencontre de Balla Moussa Keita, Salif Keita, et Sotigui Kouyaté. Ensemble, ils vont se concerter pour écrire, une adaptation de la pièce de Jean Anouilh « Antigone » et dont le rôle principal sera joué par Fatoumata Diawara. La voici lancée dans le monde du cinéma. Un succès en continu… En 2001, Sotigui Kouyaté prépare le film de son fils Dani « le rêve du python ». Fatoumata se verra attribuer le premier rôle du film. La princesse soninké Sia Yatabaré. Un film qui la fera connaà®tre au-delà  des frontières africaines et qui tournera pendant deux ans. En 2002, l’illustre compagnie de théâtre française Royal de Lux fait une tournée à  Bamako pour sélectionner de jeunes talents. Fatoumata Diawara passe l’audition avec succès. « Ils ont tout de suite craqué sur moi », précise-t-elle. Commence alors une tournée qui va durer six ans en Asie , en Corée, Viêtnam), aux Etats Unis et en Europe. Fatoumata revient en 2007 à  Bamako pour l’Opéra du Sahel. La même année, elle est récompensée pour son rôle dans « Il va pleuvoir sue Conakry » du guinéen Cheikh Fantamady Camara et qui remporte le Prix RFI du public au Fespaco 2007. Après toutes ces expériences, Fatoumata Diawara se lance dans la réalisation. Elle veut aussi produire son propre film qu’elle est entrain d’écrire. Et qui devrait bientôt sortir… Du cinéma à  la musique… Il y a cinq ans la princesse soninké se découvrait également un talent de musicienne. ‘La musique est venue à  moi naturellement’,.explique t-elle. Au début, elle jouait à  la guitare dans les bars et les petits restos tous les soirs avec des amis. De là , elle s’est fait un public et a écrit son propre répertoire. Le public français est très friand de sa musique car il vient à  ses concerts, notamment au Baiser Salé, une salle parisienne mythique dans le quartier des Halles. Lors d’une tournée au Mexique, Fatoumata Diawara fait la rencontre de la chanteuse américaine D.D. Bridgewater. Elle figurera ensuite sur l’album de la diva du jazz. Entre 2007 et 2008, Cheick Tidiane Seck lui propose d’être sa choriste, car il est littéralement tombé sous le charme de sa voix. Après cette tournée, il l’envoie auprès de Oumou Sangaré, avec qui elle signe quelques titres sur le dernier album. Une artiste engagée Fatoumata écrit elle même ses textes. Elle évoque la situation des enfants victimes d’exploitation, la violence faites aux femmes marginalisées, qui selon elle, sont le pilier de la société malienne… Présente à  Bamako pour le festival Dahoula 2009, initié par la styliste Awa Meité, elle y représentait la diaspora française. C’’est Cheick Tidiane Seck qui lui a proposé de venir montrer ses talents musicaux au public malien, un talent trop exploité par les occidentaux selon le roi du Mandingroove. Fatoumata Diawara vit aujourd’hui France.