IBK à Kara, dit merci au Togo

La tournée sous-régionale du président élu du Mali l’a conduit ce samedi 31 aout au Togo. Ibrahim Boubacar Kéita (IBK)y a rencontré le chef de l’Etat togolais Faure Gnassimgbé à  Kara et a rendu hommage au père de ce dernier, en se rendant au mausolée de feu Gnassimgbé Eyadéma à  Pya, dans le nord du pays. IBK a quitté le Togo dimanche après-midi au terme d’une visite de 24h qui s’est déroulée dans la ville de Kara, à  quelques 600 km de la capitale Lomé. Au cours de son séjour, il a une nouvelle fois exprimé sa reconnaissance au président Faure Gnassimgbé pour l’implication du Togo dans le règlement de la crise malienne. Le Togo participe à  la force de sécurisation du Mali. Il a été l’un des premiers pays à  déployer des militaires sur le terrain, ils sont environ 500 à  être présents aujourd’hui sur le sol malien. « l’envoi des soldats togolais aux côtés de leurs frères maliens a permis de bouter hors de notre territoire ceux qui avaient le projet de l’asservir » a déclaré IBK qui a expliqué être venu au Togo « adresser mes remerciements au président Faure Gnassingbé et à  la population togolaise pour cet engagement panafricain qui honore votre pays ». La visite au Togo du nouveau président du Mali, dont l’investiture est prévu cette semaine intervient dans le cadre d’une tournée sous-régionale de remerciement qu’il a entrepris. Celle-ci l’a mené en Côte d’Ivoire, au Burkina. Après le Togo, IBK se rendra au Niger.

Après Ouaga, Faure fait « escale » à Bamako

Le chef de l’Etat togolais, qui assume la présidence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a effectué une visite éclair ce jeudi à  Bamako. Venant de Ouaga, le président Faure Gnassingbé, avait réitéré tout son soutien à  Blaise Compaoré mis à  mal par les mutineries de soldats et les grèves à  répétition d‘étudiants et d‘élèves, et appelé à  un retour au calme : « Le Togo dans les années 1990 a connu une situation similaire à  celle que vit le Burkina aujourd’hui. La paix est revenue au Togo depuis 2005 grâce à  la médiation du Président Blaise Compaoré et la résolution de ces problèmes doit passer par le dialogue », a déclaré Faure sur place. A Bamako, la visite du président togolais, quelques mois après avoir pris la tête de l’organisation sous-régionale, vise à  préparer le prochain sommet extraordinaire de l’UEMOA, qui devra se tenir à  Lomé et procéder au renouvellement des membres de la Commission de l’Union, jusqu’ici dirigé par le Malien Soumaila Cissé : « Comme le Mali assure la présidence sortante, J’ai jugé utile de venir discuter des dossiers que nous avions évoqué avec le président ATT lors du dernier sommet à  Bamako », a rappelé Faure Gnassingbé . Par ailleurs, d’autres dossiers concernant la situation politique et économique de la sous région, ont été évoqués par les deux chefs d’états, notamment en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Bénin, ainsi que l’impact de la crise en Libye sur l‘UEMOA. Le chef de l’état togolais a surtout insisté sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de s’impliquer dans la résolution des conflits politiques et dans le processus de réconciliation nationale. Au plan économique, l’impact de la crise ivoirienne, selon le chef de l’état togolais est considérable dans le poids économique de l’Union. Et ses conséquences sur les pays de l’Hinterland, qui n’ont pas d’accès à  la mer, sont à  prendre à  compte. C’’est ainsi que le Togo est devenu l’un des partenaires stratégiques du Mali en matière de transit et d’échanges commerciaux des opérateurs maliens. « Cela est d’autant plus réel que le port de Lomé est aujourd’hui l’un des ports par lequel transitent une part importante des marchandises à  destination de notre pays », a précisé un responsable de la chambre de commerce et d’industrie du Mali. A l’issue de sa tournée, le président togolais fera savoir la date de la tenue du sommet extraordinaire de l’UEMOA;

ATT au Togo : « Il faut se donner la main pour faire avancer le continent »

Visite d’amitié pour une coopération durable Le chef de l’Etat malien explique que sa visite est tout à  fait suite à  son absence aux côté de son petit frère et ami Faure Gnassingbé du Togo, lors de la célébration de leurs 50 années d’indépendance. l’évènement ayant coà¯ncidé avec l’exposition universelle de Shanghaà¯. Au cours des ces quelques heures passées à  Lomé, les deux hommes ont évoqué des sujets d’intérêts communs. ATT en a profité pour dit-il, prodiguer quelques conseils à  son petit frère. Il déclare : « Je demande au peuple togolais de préserver un climat de paix, de stabilité et de sérénité. » Ces propos font à  la vague de protestations qui ont suivi la réélection de Faure Gnassingbé à  la tête du Togo. Il estime que ce qui se passe au Togo interpelle le Mali. « Nous souhaitons qu’après les élections, malgré les difficultés rencontrées, que tous les acteurs se retrouvent et se donnent la main pour faire avancer le pays. l’essentiel étant le développement harmonieux du Togo.» Dixit ATT. Main dans la main pour un développement harmonieux du pays Quelques sujets poignants ont émaillé les discussions entre les deux hommes. Il s’agit notamment du port autonome de Lomé, des implantations, la voirie et la comparaison des points de vue sur les différentes marches de commerce au niveau de la CEDEAO et de l’UEMOA dont les deux pays font partie. Ces points de vue sont tout à  fait convergents selon le président malien. Quelques problèmes à  contrer Cependant, il existe quelques contraintes et en particulier au niveau des nouvelles structures de la banque centrale. ATT explique : « Nous avons demandé à  la banque centrale de revoir son mode de fonctionnement. » Il déplore le problème le plus patent et qui touche la majeure partie du continent, l’électricité. l’électricité pose de sérieux problèmes à  un bon nombre de pays africains. Amadou Toumani Touré juge essentiel de s’interconnecter non seulement entre nous, mais aussi avec les autres. La sécurité Alimentaire, un sujet non négligeable Un autre sujet non négligeable concerne la sécurité alimentaire. Selon le dernier rapport du fonds des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la faim et l’insécurité alimentaire menace plusieurs pays de la sous région ouest-africaine dont le Mali. Hors si le mali est touché, les effets risquent de répercuter sur le Togo qui constitue un partenaire important dans le domaine commercial. Les chefs d’Etats estiment donc important de trouver des solutions communes afin de lutter efficacement contre le fléau. Le malien soutien la thèse en prenant exemple sur le coton qui est cultivé dans presque tous les pays d’Afrique subsaharienne. Selon lui, si tous les pays producteurs de coton se donnaient la main, l’Afrique occuperait sans aucun doute, le 1er rang mondial dans ce secteur. Il conclura ses propos en indiquant qu’« il faut que tous les africains se donnent la main pour faire avancer le continent. »

Togo : La cour constitutionnelle confirme l’élection de Faure Gnassingbé

Le 4 mars dernier, les togolais se sont déplacés en masse pour le scrutin présidentiel à  tour unique. Au lendemain du vote, l’union des forces pour le changement (UFC) et le rassemblement pour le peuple togolais (RPT) se sont successivement déclarés vainqueurs. Cependant, le président sortant Faure Gnassingbé du RPT a été proclamé vainqueur le dimanche 7 mars, à  l’issue des résultats provisoires. Cela a suscité le mécontentement dans le camp de l’opposition qui est descendu dans les rues de Lomé. Les manifestations interdites par le gouvernement, ont fait plusieurs blessés. Recours invalidés Les différents recours déposés par certains candidats, après les résultats provisoires ont été invalidés par la cour constitutionnelle. Et pour cause, insuffisance de preuves, selon le président de la cours, Mr Aboudou Assouma qui indique « cette proclamation est définitive et clot toute les opérations électorales. Par conséquent, Faure ayant obtenu le plus grand nombre de voix, doit être élu président de la république.» La cour constitutionnelle confirme Faure Faure Gnassingbé a officiellement été réélu ce jeudi soir, président de la république du Togo, avec 60,88% des voix, contre 33,93% des suffrages pour son principal opposant Jean Pierre Fabre. La dynastie Gnassingbé continue Le défunt président Gnassingbé Eyadema a dirigé le Togo pendant près d’une quarantaine d’années sans partage. Il a initié en 2003, le scrutin unique en modifiant la constitution. Cette décision a fortement été contestée par l’opposition qui l’a toujours jugé injuste et injustifiée. En 2005 donc, son fils Faure prendra les reines du pouvoir après son décès. La même année, sera tenue un scrutin présidentiel qui légitimera son pouvoir. Cependant, les manifestations de contestation de l’opposition se solderont cette année là  par des centaines de morts et plusieurs blessés. Le même scénario se produit presque partout sur le continent et n’aboutit généralement à  aucun résultat plausible. l’opposition a toujours tort quoiqu’il arrive. A 43 ans, Faure Gnassingbé dirigera pour cinq ans encore, ce petit pays d’Afrique occidentale de cinq millions d’habitants. Il a très vite reçu l’appui de ses pairs de l’Union Africaine qui ont jugé crédible, le très contesté scrutin du 4 mars. Par ailleurs, l’opposition ne peut que se résigner cette fois ci encore puisque, aucun autre appel ne peut être fait après la décision de la cours constitutionnelle.

Togo : Double marche à Lomé ce samedi

A l’issue du scrutin présidentiel du 4 mars, le président sortant Faure Gnassingbé a été reconduit à  la tête du pays avec 61% des voix, contre 34% pour son adversaire Jean Pierre Fabre. Dès le lendemain du vote pourtant, les deux hommes s’étaient autoproclamés vainqueurs. l’opposant Fabre déclarait avoir obtenu plus de 55% de voix. La contestation a donc été immédiate après la proclamation de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Première marche interdite de l’UFC Le dimanche 7 mars, l’union des forces pour le changement (UFC), a tenu sa première marche de protestation à  Lomé. Une marche qui, il faut le dire, avait pourtant été interdite par le pouvoir en place. Ainsi, l’UFC était accompagné par toute la crème de l’opposition togolaise ce jour là . La manifestation avait alors réuni plusieurs centaines de personnes et l’on craignait le scénario de 2005 o๠il y eut environ 400 morts et des milliers de blessés pour les mêmes raisons. Cette journée, comme nous vous le disions tantôt, était vraiment à  haut risque. Cependant, il y eut plus de peur que de mal parce que, peu de personnes ont effectué le déplacement comme on s’y attendait. Il y a eu quelques véhicules, maisons et lieux de travail brulés par les manifestants et plusieurs blessés mais, pas de morts. Les forces de l’ordre ont dispersés la foule à  l’aide gaz lacrymogène. Deux marches, deux causes Les marches de ce samedi 13 mars divergent de part et d’autre. D’un côté, l’UFC qui continue de réclamer sa victoire volée, dit-elle par le RPT. Le parti au pouvoir (RPT) d’un autre côté, marche pour témoigner sa joie et son soutien à  son président Faure, reconduit à  la tête du pays.Chaque parti explique que les deux marches ne se croiseront pas puisque, les trajets n’étant pas les mêmes. Néanmoins, il y a de fortes chances que leurs chemins se croisent parce que le RPT terminera sa marche à  la place de l’indépendance et, la dite place se trouve sur la route de l’UFC. Une guerre de générations La situation politique au Togo, est beaucoup plus complexe qu’on l’imagine. Ce pays, à  l’image de nombreux de ses frères africains, vit sous un régime « dynastique ». Les Gnassingbé ont fait plus de quarante de règne. Le défunt président Gnassingbé Eyadema a dirigé d’une main de fer son pays. Préparant pendant ce temps, sa succession comme si l’on se trouvait sous un régime monarchique. Lorsque Eyadema est mort, les généraux togolais ont installé son fils Faure au pouvoir et cela, au mécontentement général de tous. En particulier, celui de son demi frère Kpatcha qui se croyait déjà  «héritier du trône». Les dissensions entre les deux frères, viennent de là  justement. Mais, cela n’empêchera pas Kpatcha de déployer les forces de l’ordre à  Lomé en 2005, après l’élection contesté de son frangin, pour mater la foule en colère. Ces répressions se solderont par des centaines et des centaines de morts. Il réussira donc à  maintenir Faure au pouvoir. Certains ont pour habitude de dire « en Afrique, on n’organise pas des élections pour les perdre.» Autrement dit, un président africain qui se représente au prochain scrutin, fait le maximum pour ne pas perdre la course à  la présidence. Les élections deviennent donc de simples formalités. C’’est le même cas dans de nombreux pays africains (Sénégal, Gabon, Congo…). En plus, cela se fait toujours avec la complicité de la communauté internationale (UE, UA, etc.). Quel dommage pour toi Afrique, qui te considère indépendante après 50 ans !

Elections au Togo : Une journée à haut risque

Le jeudi 4 mars dernier, les togolais étaient dans les urnes pour le choix de leur nouveau président. Rappelons que l’élection présidentielle au Togo, est à  scrutin unique. Les deux principaux candidats en lice étaient, le président sortant Faure Gnassingbé et l’opposant Jean Pierre Fabre. Des résultats contestés Dès le lendemain du vote, l’UFC (union des forces pour le changement) avait déclaré sa victoire avec plus de 55% des voix. Dans le même temps, le RPT de Faure Gnassingbé revendiquait la même chose. Ainsi, la commission électorale nationale indépendante a proclamé la victoire de Mr Gnassingbé avec 61% des voix contre 34% pour Jean Pierre Fabre, ce samedi après midi. l’opposition a catégoriquement rejeté les résultats qualifiés de frauduleux. l’opposition marche contre l’avis du pouvoir l’opposition togolaise tient ce mardi, une marche de protestation contre les résultats du vote. A la question de savoir s’elle ne craint pas de violences, le vice président le l’UFC, Patrick Lawson indique que « lorsqu’on s’engage dans la lutte politique au Togo, il y a toujours des risques parce que nous n’avons pas d’armes. Ceux qui nous attaquent viennent avec l’appui des armes. » Il estime impératif, la tenue de cette marche qui est pour eux, le moyen de montrer l’injustice à  laquelle l’opposition est soumise. Fabre conteste les résultats Le président du parti, Jean Pierre Fabre conteste les chiffres publiés par la CENI. Il explique qu’elle n’a pas utilisé la procédure légale. « Je veux que les résultats véritables soient publiés et si on me vole ma victoire, je ne me laisserai pas faire.» A-t-il indiqué dimanche. Il explique par ailleurs impossible de remettre en question, la marche de mardi. Il est temps selon lui, que l’injustice et la fraude soient bannies au Togo. Mr Fabre explique ne pas vouloir le sang d’innocentes victimes sur la main. C’’est la raison pour laquelle, ils mèneront une marche pacifique, sans armes, afin d’éviter le scénario de 2007 qui a fait plus de 400 morts. C’’est certainement aussi, ce qui explique la faible mobilisation de ses partisans dimanche dernier. Personne ne souhaite mourir, tout le monde tient à  sa vie. Les forces de sécurités déployées partout dans la ville Signalons que le gouvernement a interdit cette marche de l’opposition. Le ministre de l’administration territoriale explique que les marches se font uniquement le week end. Aussi, les marcheurs doivent déposer trois jours à  l’avance, une demande d’autorisation de marche. Une chose qui n’a visiblement pas été faite puisque, le vice président de l’UFC indiquait que ce procédé ne figure nulle part dans la constitution togolaise. Aux dernières nouvelles, les policiers sont déployés partout dans la capitale Lomé. Cela, dans le but probablement, d’éviter des débordements.

Togo : dans l’attente des résultats de la présidentielle

Scrutin à  la normale Dès la fermeture des bureaux de vote hier, le dépouillement a commencé. Aucune indication n’est disponible pour l’instant sur le taux de participation des 3,4 millions de Togolais convoqués à  aller accomplir leur devoir de citoyens. Ils devaient choisir entre sept prétendants celui qui devra prochainement habiter le palais présidentiel, détenu en ce moment par le candidat sortant, Faure Gnassimbé Eyadema. Cette journée était assez importante pour les Togolais qui assistent au comptage public des bulletins de vote. Aucun délai n’a été donné pour l’annonce des résultats. Les forces de sécurité en appellent donc à  la vigilance jusqu’à  la proclamation du vainqueur du scrutin du 4 mars 2010 qui s’est déroulé en présence de près de 80 observateurs internationaux. Ils n’ont signalé pour l’instant, aucune plainte de la part des candidats en lice. Il y a néanmoins quelques incidents mineurs à  l’intérieur du pays relatés par le ministre de la sécurité. Le prédisent de la commission électorale a dû rappeler les conditions de vote pour les électeurs voulant frauder. Les candidats restent donc assez vigilants sur les différentes étapes de cette présidentielle. l’on restera attentif à  la transmission des résultats du dépouillement, leur transmission, et au calcul des votes. A ce sujet, RFI signale que, «l’UFC, l’Union des Forces de changement, le principal parti d’opposition s’est dit inquiet de l’opacité du système de transmission des résultats. Initialement tous les résultats devaient être transmis par un système satellite financé par les Nations unies.» Aujourd’hui ce ne serait plus le cas.