« Les adieux de Winnie à Madiba… » ne sont pas un « fake » !

En effet, nos confrères qui ont repris notre papier ont soigneusement omis de signaler que ce texte provenait du site d’informations Journaldumali.com. Autre information non moins négligeable, que la précipitation à  faire le buzz a du leur faire omettre, jamais il n’a été dit que ce texte était de Winnie Mandela. Sur le site d’origine de ce papier, on y lit bien « l’hommage de Winnie sous la plume de Makhtar DIOP « . Alors, comment comprendre que des journaux en ligne mentionnent comme source « Winnie Mandela »! Grande a été notre surprise lorsque nous avons vu ce week-end un article mentionnant que « l’adieu de Winnie à  son homme » était un fake(fausse information sur le net). Jamais nous n’avons prétendu que ce texte avait été écrit de la main de l’ex-épouse de Mandela. Le journaliste Makhtar Diop s’est « mis dans la peau » de celle qui aura été la compagne de lutte de Mandela pour lui rendre hommage. Il aurait peut-être été judicieux de citer la source de cet article, ou du moins en citer le véritable auteur. Reprendre le texte dans son entièreté en se l’appropriant induisant ainsi en erreur des milliers d’internautes et de lecteurs. Sabine Cessou, qui dénonce le « fake » ivoirien d’Afriquefemme.com, relève bien à  propos que si « elle avait voulu s’exprimer, Winnie Madikizela-Mandela ne se serait pas gênée. Elle est plus encline, cependant, à  critiquer son propre parti ou son ex-mari qu’à  s’épancher sur ses sentiments ». C’est justement cette dernière raison pour laquelle Makhtar Diop, qui est un journaliste reconnu et respecté, a tenté de nous faire vibrer aux émotions qui auraient pu être les siennes. Les images de sa douleur manifeste face la perte de celui qui a été, elle ne l’a pas caché, l' »homme de sa vie » ont été son inspiration. Encore une fois jamais Journaldumali.com n’a prétendu publié un texte écrit par Winnie Mandela.

Pharmacie : des centaines de kilos de médicaments brûlés

Les médicaments périmés sont très généralement ceux dont la date de consommation est dépassée et ceux avariés sont les plus souvent décomposés par leurs conditions de conservation ou par autres effets dus à  la nature. Les produits ont été apportés par plus de 5 camions remplis. Leur valeur pourrait être estimée à  plus de 2 milliards de francs CFA selon l’un des représentant de la Direction de la Pharmacie et du Médicament (DPM). Ceci est déjà  une perte énorme pour les pharmaciens de la capitale et des populations. Rôle de la Commission de destruction La commission a pour rôle principal le suivi de ces médicaments périmés ou avariés dans les magasins de stockage, du contrôle de leur chargement dans les camions, de leur contrôle au lieu de déchargement et de destruction. Elle doit s’assurer après la mise à  feu que tous les produits sont bien brûlés. Cela est normal pour éviter que les populations ne viennent s’en servir à  leur absence. Elle est constituée par des représentants de l’Etat, du privé et de la société civile. La compétence lui relève d’approuver le Procès Verbal ou de le rejeter. La DPM est l’organe mère chargé de la coordination des activités de cette commission. Le Processus Les pharmaciens sont les seuls responsables des médicaments périmés ou avariés à  leur niveau. C’’est dans ce cadre qu’ils sont tenus d’informer la DPM de leurs produits non utilisables et qui doivent être détruits, cette direction étant la seule structure habilitée à  organiser leur destruction. « Les produits prennent du temps dans nos magasins car nous devrons chercher de l’argent pour qu’ils soient détruits par la commission »explique l’un des représentants des pharmaciens. Et de renchérir « C’’est une double perte pour nous ! ».

Faux médicaments: l’ Afrique « cobaye » des industries pharmaceutiques

Un faux médicament est un produit qui a été délibérément ou frauduleusement étiqueté. Ce sont des produits falsifiés, les faux vaccins et les faux dispositifs médicaux, des médicaments de qualité inférieure. Ces produits qui ont un effet nocif sur la santé humaine représentent 10% des médicaments vendus au plan mondial et environ 75 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Ces statistiques prenant une ampleur, il est urgent d’agir. C’’est pourquoi la Fondation Chirac a initié la rencontre de Cotonou pour lancer un appel à  tous les acteurs qui interviennent ou peuvent intervenir dans la lutte contre ce fléau. Le Congo, le Mali, le Burkina Faso, le Libéria, le Nigéria le Sénégal, le Niger,le Chili, le Laos, la Côte d’ivoire, le Togo, Monaco, la Tanzanie, la Corée du sud, la France,la Centrafrique, la Mauritanie, l’Union Africaine, l’Union européenne et les Nations-Unies ont répondu présent à  l’appel de Cotonou. Phénomène inquiétant au Mali Partout à  Bamako, on voit des vendeurs ambulants ou des pharmacies  » parterre » qui font du porte à  porte et trompent la population sur les effets de tel ou tel médicament. l’appel de Cotonou vient à  point nommé pour soutenir la lutte contre la vente illicite de ses médicaments. Le Mali a pris part à  la cérémonie de lancement de l’appel de Cotonou sur le trafic des médicaments illicites par l’entremise du ministre de Santé Oumar Ibrahima Touré pour adhérer à  la convention. Nouhoum Coulibaly a participé à  tous les travaux préliminaires de ce forum en sa qualité de Président de l’ordre des pharmaciens sur la portée de cet appel. Selon lui, l’appel à  Cotonou est un engagement pour faire face à  ce phénomène. La tache n’est pas aisée. Au Mali, le phénomène prend des proportions inquiétantes dans la mesure o๠tout le monde consomme ces médicaments dits de « la mort » sans se rendre compte des effets à  long terme : L’Afrique, cobaye des faux médicaments Selon le Dr Coulibaly, il est difficile de différencier les médicaments de qualité et les contrefaçons car les esprits malins introduisent ces faux médicaments dans toutes les structures de santé. « Ils ne passent pas par les circuits de contrôle classique et évoluent dans l’informel. On les trouve dans les secteurs publics, communautaires, privés, les officines privés, le secteur formel. « Et celui qui vend ces médicaments n’est ni pharmacien, ni médecin et cherche son bénéfice. Les produits vendus sont moins chers et certains agents de la santé les vendent aussi aux Malades dans les structures de santé publique. Ils ingorent cependant que ce sont parfois des produits tests, répandus par les laboratoires pharmaceutiques internationaux. Les populations sont alors des cobayes pour eux. Mais pour beaucoup au Mali, la lutte contre les faux médicaments, c’est du folklore de la Direction régionale de la santé, structure chargée de lutter efficacement contre le phénomène. D’o๠l’organisation de séminaires et de conférences, qui ne suffisent cependant pas à  justifier la lutte. La vraie sensibilisation doit être sur le terrain. Nous n’avons malheureusement pas pu interroger la directrice Régionale de la santé( absente )sur sa structure. l’appel de Cotonou entend alerter sur l’urgence du trafic des faux médicaments dans le Monde. Mais l’Afrique n’a pas attendu Chirac, qui a certes le mérite par sa fondation dinterpeller la communauté Africaine sur le phénomène ! La crise financière aidant, difficile de dissuader un pauvre consommateur démuni d’acheter son viagra contrefait au marché. Reste la sensibilisation et l’appui de nos autorités pour prendre le problème à  bras le corps. Pour le bien être des populations.

Traffic de faux : la brigade territoriale démantèle un réseau.

La Brigade territoriale de Bamako Coura a effectué un coup de force. En effet elle a procédé au démantèlement d’un puissant réseau de fabricants de fausses cartes grises, permis de conduire et plaques d’immatriculation de véhicules. Arrestation d’un homme volant d’un véhicule suspect l’affaire remonte au 19 août dernier, ou la brigade, service de référence du dispositif sécuritaire de la gendarmerie, a été alertée sur un véhicule (en circulation),comportant une fausse plaque d’immatriculation, répondant au sigle S 5113 MD, et repéré au niveau du parking d’Ecobank, au quartier du fleuve. La mission conduite par l’adjudant chef Wouis Dicko a très vite investi les lieux en tendant une embuscade au propriétaire du véhicule stationné. Il a été immédiatement appréhendé par l’Adjudant Chef Dicko et ses hommes. Au cours de l’interrogatoire, les pièces que le propriétaire du véhicule détenait, n’étaient pas conformes au chassis du véhicule. Mais la carte grise semblait être bonne mais suspecte. Remonter la filière… En vue de retracer la provenance des fausses pièces, un certain Abdoulaye Sinayoko (informaticien de formation) a été cité avec l’appui des intermédiaires, que le bureau ou ce dernier opérait, a rapidement identifié. Cet homme dont la personnalité prêtait à  confusion n’était ni plus ni moins que le véritable protagoniste decette affaire. l’opération conduite par l’Adjudant Chef Wouis Dicko, a procédé à  la perquisition du bureau. Là , ils ont découvert la lourde artillerie du suspect dans l’affaire. Lors de la perquisition, un important lot de cartes grises vierges (cachetées) et des cartes grises « dûment remplies » (qui attendaient leurs propriétaires, et d’autres pièces frauduleuses ont été découvertes. Lui-même détenait une fausse carte d’identité doublée d’une fausse carte de gendarme. Aux dires du Commandant de Brigade, Alhadary Maiga, la carte de gendarme que détenait le suspect n’avait en réalité, rien à  envier à  une officielle. Ce joli coup de grappin, bien réussi de la Brigade territoriale, mérite d’être salué car en dépit des maigres moyens logistiques et matériels dont il dispose, ce service de sécurité arrive à  circonscrire des affaires souvent difficiles, et d’une réelle complexité. Ainsi, l’équipe de la brigade a pu mettre la main sur le vrai protagoniste dans cette affaire. Il avait pour démarcheur un certain Mamadou Diarra, (domicilié à  Dialakorobougou) et revendeur de pièces détachées. Le hic est que Abdoulaye Sinayoko et sa bande se faisaient passer (aux yeux des clients) pour des agents de l’office national des transports (ONT). Faux et usage de faux Selon le Commissaire Maiga, le suspect possède un savoir faire impressionnant en la matière. « Et n’eut été les techniciens de l’ONT, les mentions frauduleuses de certaines pièces seraient difficilement établies ». Il se trouve que la plaque d’immatriculation que portait le véhicule, était celle d’un autre véhicule stationné dans un vieux garage et complètement hors d’usage (calciné). Le propriétaire du véhicule calciné a porté plainte contre le réseau de Mamadou Sinayoko. L’affaire est pendante au niveau de la Brigade territoriale de Bamako coura, qui entend réunir tous les éléments pouvant aider la justice à  faire son travail. « Car, notre mission, a dit, le CB Maiga, est de parvenir au démantèlement total du réseau ». Un chef d’œuvre accompli par la brigade territoriale, va plus que jamais alerter les malfrats, car a indiqué le CB Maiga, la brigade entend ouvrir une chasse aux personnes détentrices de pièces contre-faites par ce réseau.