Samuel Diarra, nouveau président de la Fédération de l’URD du District

Il a été choisi par ses pairs lors de la conférence élective à  la Maison des ainés. La rencontre a vu la présence du premier vice-président du parti de la poignée des mains,Salikou Sanogo, du secrétaire général du parti,Madani Traoré et de Me Demba Traoré, son chargé à  la communication. La fédération regroupe l’ensemble des sections d’une même région selon l’article 18 des textes de l’URD. Cette conférence élective concerne la fédération du district de Bamako. Le bureau de 17 membres ainsi mis en place est le lien entre les sections et la direction du parti en rapport avec les coordinateurs désignés par le bureau national. Le nouveau président entend relever le défi des prochaines communales dans la capitale. « Je remercie tous pour avoir placé votre confiance en moi. Je vous rassure que nous allons relever le défi des élections communales prévues au mois d’octobre prochain. La victoire du parti C’’est aussi dans les mairies », a déclaré Samuel Diarra. Le professeur Salikou Sanogo a rappelé aux militants que six mois seulement les séparaient des élections communales. « Notre réussite à  cette échéance constitue le souci majeur de la direction du parti. C’’est pourquoi nous nous attelons dès maintenant, à  la préparation » a-t-il affirmé en appelant à  la mobilisation de tous.

Hockey sur gazon : bientôt une fédération au Mali

l’objectif de cette visite était de visiter les infrastructures sportives susceptibles d’abriter le hockey sur gazon au Mali d’une part et d’autre part, inciter les autorités maliennes à  mettre en place une fédération de hockey sur gazon pour intégrer la fédération internationale. Au cours de leur séjour au Mali, l’Espagnol Negre Leandro et l’Egyptien Hammed Seilf Mahamand Hassan ont rendu visite au président du Comité national olympique et sportif, Habib Sissko au siège du comité. Avec le premier responsable de l’olympisme malien il a été surtout question de la mise en place de la Fédération malienne de hockey sur le gazon pour lancer la discipline dans notre pays. Habib Sissoko se dit très heureux du séjour de cette délégation dans notre pays. «Je suis fier et honoré de recevoir la Fédération internationale de hockey sur gazon au Mali. D’ores et déjà , la Fédération internationale de hockey sur gazon peut compter sur le soutien et l’accompagnement du Comité national olympique et sportif pour le lancement de la discipline au Mali et la mise en place de la Fédération malienne de hockey sur gazon. Le Comité national olympique et sportif du Mali s’engage désormais à  promouvoir cette discipline, déjà  nous avons pris la décision de délivrer l’acte de naissance de la future fédération, dira Habib Sissoko. La FIH, ajoutera-t-il, a promis de nous donner les moyens pour qu’on puisse lancer le hockey sur le territoire national». «Nous sommes très contents de notre séjour au Mali, on a été très surpris de voir beaucoup d’infrastructures sportives qui peuvent abriter le hockey sur gazon, soulignera pour sa part le patron de la FIH. Il faut maintenant mettre en place une fédération nationale qui prendra en main la gestion de la discipline. Je pense que le Mali saura relevé le défi. En tout cas nous au niveau de la FIH on ne ménagera aucun effort pour l’accompagnement de la nouvelle fédération. On est déjà  prêt à  financer la formation des premiers techniciens et entraà®neurs», complètera Negre Leandro qui a remis des équipements au Comité national olympique et sportif. Le lot est composé de crosses et de balles.

Diarra(Femafoot) : « Nous avons demandé une short-list d’entraîneurs parlant français

Passé par l’Allemagne, la France et la Suisse lors de sa tournée européenne entamée le 3 décembre, le président de la Fédération malienne, le Général Boubacar Baba Diarra confirme également que les Aigles sont toujours à  la recherche d’un sélectionneur. Monsieur le président, quels ont été les objectifs de votre tournée en Europe ? Depuis le 3 décembre nous avons entrepris un long périple en Europe qui nous a conduit en premier lieu en Allemagne o๠nous avons rencontré la Fédération allemande de football. Cette rencontre s’est articulée autour de deux idées fortes à  savoir la mise en place d’une partenariat avec notre fédération sœur sur le plan de la formation des acteurs du football malien : entraà®neurs, médecins, éducateurs sociaux et managers de football. Vous savez que l’Allemagne à  une expertise de haut niveau en la matière et nous avons pensé que cela peut être profitable pour le Mali qui possède une très jeune fédération sans grand moyen. Les allemands ont bien accueilli notre démarche d’autant plus qu’ils sont en quête d’un second partenaire africain et nous avons souhaité que ça soit le Mali. Pour l’instant la décision finale n’a pas été entérinée. Quels étaient les autres aspects de cette rencontre ? La seconde idée forte de notre entretien portait sur l’un des projets phares de notre fédération qui est de doter d’infrastructures nos trois régions au nord du Mali (Tombouctou, Gao et Kidal). Nous avons demandé le soutien de la Fédération allemande pour la construction d’un stade dans chacune de ces trois régions. Nos partenaires allemands nous ont orienté vers la coopération allemande qui a le développement du sport inclus dans son portefeuille. Notre projet étant éligible, la Fédération allemande a décidé d’organiser très bientôt une réunion tripartite avec le GTZ afin que notre projet puisse être discuté, voire pris en charge. Sur le terrain ça va se traduire par d’autres échanges ? En marge de ses discussions nous avons proposé la disponibilité du Mali pour l’organisation d’un match amical face à  l’équipe allemande qualifiée pour la Coupe du monde au mois de mars 2014, étant donné qu’elle a un adversaire africain dans sa poule (le Ghana, ndlr). Nous avons également demandé aux Allemands de nous proposer une short-list d’entraà®neurs maà®trisant la langue française, dans la perceptive du choix d’une nouveau sélectionneur pour les Aigles du Mali. Quelle conclusion tirez vous de cette rencontre avec les Allemands ? La Fédération allemande s’est rendue très disponible et a adhéré à  notre politique. Je suis très satisfait de nos échanges et je reste persuadé que notre démarche aboutira a quelque chose de bon pour le football malien. – Retrouvez la suite de l’entretien sur malifootball.com

Du rififi à la Femafoot

Les forces en présence A l’appel à  candidature, lancé le 5 juillet dernier par la Femafoot dont l’élection de son nouveau Comité Exécutif est prévue pour les 5 et 6 octobre 2013 à  Mopti, trois poids lourds du football malien ont fait acte de candidatures le 5 août dernier: le président sortant, Hamadoun Kola Cissé, qui souhaite rempiler, le revanchard Boukary Sidibé dit « Kolon », président du Stade malien de Bamako, qui était par ailleurs son ancien premier vice-président et le candidat malheureux de l’Assemblée générale de Tombouctou en 2009, le général Boubacar Baba Diarra, Président du Djoliba AC. Si dans un premier temps, les candidats Boubacar Baba Diarra et Boukary Sidibé « Kolon » ainsi qu’un grand nombre d’acteurs du football malien s’étaient constitués en « Collectif du 11 juillet » pour protester contre le renvoi de l’Assemblée générale élective à  Octobre 2013 (au lieu de juillet), ce collectif connaà®tra le départ de Boukary Sidibé « Kolon », à  la suite de sa rencontre avec Hammadoun Kola Cissé. Ce qui aura pour conséquence l’apparition de ces trois tendances dont les têtes d’affiches sont les trois candidats précités. Le ping-pong pré-électoral Dès la réception des différents dossiers de candidatures, ceux de Boubacar Baba Diarra et de Boukary Sidibé « Kolon » avaient été rejetés. La commission de recours saisie, validera celui de Boukary Sidibé « Kolon » et rejettera celui de Boubacar Baba Diarra pour un « e » à  la place d’un « a ». Ce qui fera monter au créneau l’équipe de Boubacar Baba Diarra (Kassoum Coulibaly «Yambox», Salaha Baby, Abdoulaye Abba, Mamadou Diallo, Sékouba Diogo Kéita) lors d’une conférence de presse et surtout la saisie de la FIFA, l’instance suprême du football mondial. Lassé de ces multiples interventions dans les affaires du football malien, le Secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, a adressé une correspondance au secrétariat de la fédération malienne de football, les invitant à  recevoir la candidature du général Boubacar Baba Diarra en ces termes: « Nous sommes dès lors d’avis qu’il soit donné à  la liste sanctionnée de corriger ce qui s’apparente à  des erreurs administratives » tout en demandant  » que des élections démocratiques aient lieu avec l’ensemble des acteurs du football malien » dans le courrier datant du 26 août dernier. Il exprimera aussi son incompréhension sur la décision du rejet de la liste du général Boubacar Baba Diarra :  » Enfin, nous ne comprenons pas pourquoi le rejet d’une personne sur une liste devrait forcément invalider l’ensemble de la liste ». Ce courrier de la FIFA remet donc en course le général Boubacar Baba Diarra, qui se dégage comme étant le candidat favori à  la présidence de la fédération malienne de football. De la légitimité des commissions électorales et de recours? L’intervention de la FIFA pour une simple validation de dossiers de candidatures de renouvellement du bureau fédéral sonne comme un désaveux des instances chargées de l’organisation de ces élections. Cela interroge sur la légitimité et l’impartialité de ces instances, dont les décisions viennent d’être remises en question. Il appartient donc à  la fédération malienne de football de veiller à  ce que ces échéances électorales ne contribuent à  raviver des tensions issues des Assemblés générales: de juillet 2009 à  Tombouctou (élection de Hamadoun Kola Cissé) et celle du novembre 2011 (exclusions de Boukary Sidibé « Kolon », Sékou Massiré, Hamalla Nimaga…du bureau fédéral). C’est là  que la phrase du Secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke prend tout son sens et reste à  méditer: « Comme nous l’avons déjà  souligné dans notre dernier courrier du 3 juillet 2013, nous souhaitons des élections sereines et transparentes qui nous paraissent d’autant plus nécessaires à  un moment o๠le football doit également servir d’exemple au vu de la situation actuel du pays »

Les chasseurs du Mali se mobilisent pour la sortie de crise (vidéo)

La Fédération nationale des chasseurs du Mali ne sera pas en marge de la gestion de la crise au nord de ce pays, a annoncé ce week-end Gossi Niakaté, patriarche des chasseurs maliens communément appelés « Donso ». « Nous, chasseurs du Mali sans exception, n’attendons que l’ordre des autorités pour être sur le champ de bataille pour l’honneur de notre pays et pour notre dignité », a dit le vieux Niakaté en faveur d’une assemblée générale extraordinaire devant le monument « Kontron Ni Sanè », dédié à  leurs ancêtres. Celui-ci a précisé que cette assemblée générale est aussi une manifestation de soutien au Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE, junte militaire), qui y était représenté des militaires.

Quelle Afrique pour le jeune avocat ?

Jeunes avocats, autorités judiciaires, bâtonniers, tous étaient présents à  l’ouverture des travaux de ces assises, qui étaient présidées par le ministre de la justice et garde des sceaux, Maharafa Traoré. Cette grande messe des jeunes avocats a été initiée, il y a seulement deux ans à  l’issue du congrès constitutif à  Dakar o๠toute l’Afrique était représentée. Le président Sénégalais, Maà®tre Abdoulaye Wade qui avait signifié tout son soutien à  cette jeune initiative, s’est fait représenter à  la cérémonie par l’ambassadeur du Sénégal au Mali. Ainsi, à  ce premier congrès de Bamako, de nombreux barreaux étaient représentés outre celui du Mali. Il s’agit, entre autre de la Côte d’Ivoire, le Bénin, du Burkina Faso, du Congo, du Togo, du Sénégal, du Rwanda, de la Tunisie… l’Association des jeunes avocats du Mali (Ajam), dirigé par Me Nadia Camara n’a pas lésiné sur les moyens pour réserver à  ses confrères africains un accueil chaleureux. Dans son discours, Me Camara a saisi l’occasion pour présenter l’Ajam contre étant une structure créé depuis 2008. l’avocate estime que C’’est une chance pour le Mali d’abriter cet évènement dont le thème est plein d’enjeux. «Â Nous relèverons le défi », rassure-t-elle. Le Président de la FA-Uja, Me Antoine N’Beye, par ailleurs, président de l’Association des jeunes avocats du Sénégal (Ajas), a lui, justifié le contexte de création de la FA-Uja. Pour lui il était impérieux d’opter pour la création d’une organisation continentale à  même de servir de sentinelle pour les dérapages arbitraires autour des législations. Ainsi dira-il, ces assises permettront de dégager des lignes de vue aidant à  l’harmonisation du droit en Afrique. «Â Il y a une nécessité de structurer le droit pour l’édification d’un système démocratique solide, et consolider l’Etat de droit. Le bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali, Me Issaka Traoré a rappelé toute la nécessité de bâtir une Afrique ayant comme fer de lance les avocats. Les travaux de ce 1er congrès de l’FA-Uja ont abordé plusieurs thématiques dont la lutte contre la cybercriminalité, l’atteinte à  la vie privée, l’arbitrage judiciaire etC’…

Polémique : Des « quotas » pour les joueurs binationaux en France

Le 8 novembre dernier, Laurent Blanc, sélectionneur de l’équipe de France, Erick Mombaerts, sélectionneur des espoirs, François Blaquart, Directeur Technique National, et Francis Smerecki, sélectionneur des moins de 20 ans se réunissent au siège de la Fédération Française de Football à  l’occasion d’une réunion interne pour évoquer les problèmes du football français dont notamment la formation et la question des joueurs binationaux. Au cours de la discussion, des propositions telles que l’instauration d’un quota pour limiter le nombre de joueurs binationaux ou encore le changement de politique au sein des centres de formation pour donner plus de chances aux joueurs techniques sont évoquées sans que leur application soit formellement énoncée. Six mois après, le site internet Médiapart publie un article dans lequel ils révèlent que la FFF veut mettre en place des quotas officieux pour les joueurs binationaux. Si Médiapart ne ment évidemment pas, ont-ils vraiment pris le temps de la réflexion sur ces sujets importants du football français ? Il est vrai que, sortis de leur contexte, les mots sont durs et ont sûrement dépassé la pensée des interlocuteurs. Mais on se doit de dissocier le fond et la forme. Si cette dernière est clairement maladroite, regrettable voire condamnable, le fond ne l’est pas et mérite une analyse un peu plus poussée. Le problème des joueurs bi-nationaux Ce sont des joueurs dont on finance la formation en France, des joueurs qui ont joué dans toutes les sélections françaises de jeunes et qui partent au dernier moment pour aller jouer avec leur nation d’origine. Qui peut donc dire qu’ils ont tort de soulever ce problème ? Prenons l’exemple de l’équipe de France espoirs. Mombaerts a dû mal à  construire une équipe entre ceux qui partent en équipe de France A et ceux qui partent dans une sélection étrangère. Il est donc logique qu’ils se sentent lésés. Certes, la plupart des joueurs qui changent d’équipe nationale avaient peu de chances d’aller en équipe de France. Certes, certains font déjà  leur choix depuis leur adolescence. Mais à  des joueurs qui à  21 ans n’ont pas le niveau pour l’équipe de France, qui peut dire qu’ils ne l’auront également pas à  25 ans (on pense à  Drogba, Chamakh qui ont éclaté à  cet âge-là ) ? Devrons-nous attendre que la France se fasse éliminer par une équipe composée de joueurs formés en France pour que nous comprenions l’importance du problème ? On est dans une logique de concurrence et il est normal que la France ne veuille pas renforcer ses probables futurs adversaires lors de grandes compétitions internationales. Alors oui, bien évidemment que le mot « quota » n’est pas approprié, tout comme le fait de vouloir faire des quotas officieux l’est encore moins, mais la France, comme d’autres pays, subit des règlementations de la Fifa très farfelues. Ils cherchaient des solutions, en ont sorti spontanément sans vraiment y avoir réfléchi et se retrouvent aussitôt catalogués comme racistes (en sachant notamment que François Blaquart a énormément œuvré lorsqu’il était à  l’àŽle Maurice ou que Laurent Blanc met des joueurs comme Samir Nasri ou Alou Diarra capitaine de l’équipe de France). Mais l’autre problème de cette solution proposée est, au-delà  des mots, qu’il sera difficile de préjuger et de prévoir qu’un enfant binational de 12 ans aura le niveau pour l’équipe de France. On ne peut pas non plus demander à  ces enfants de choisir entre la France et leur pays d’origine, C’’est incongru pour leur âge. Le fait même de les différencier et de les « discriminer » dès le jeune âge passe mal. Malheureusement, il ne semble pas y avoir d’autres solutions plus efficaces (peut-être essayer d’inculquer l’histoire de l’équipe de France, ce que représente le maillot des bleus pour faire rêver et donner envie aux jeunes enfants) et tant que ce ne sera pas réglé dans les hautes instances internationales, les discussions et les solutions resteront du niveau de la réunion du 8 novembre. Changement de politique dans la formation Celle-ci a également soulevé un autre problème : la formation des joueurs à  la française. Depuis des années, on fait prévaloir les qualités physiques et athlétiques aux qualités techniques. Comme le dit Laurent Blanc : « Je vois quelques centres de formation: on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. ». Il fait sans doute une généralité puisque il y a évidemment des joueurs blancs costauds et physiques (des joueurs scandinaves tels que le défenseur Petter Hansson de Monaco ou encore le milieu défensif français Jérémy Toulalan) mais on ne peut pas vraiment lui donner tort dans le fond. Des joueurs comme Valbuena ou Griezmann n’entraient pas dans le moule et ont dû partir dans une division inférieure pour l’un, à  l’étranger pour l’autre, pour vraiment émerger et se faire remarquer. Aujourd’hui, on remarque que les équipes qui gagnent sont des équipes qui privilégient les joueurs techniques (Barcelone, Espagne, Pays-Bas ou encore Borussia Dortmund et Lille) et Laurent Blanc veut également primer ces caractéristiques en changeant radicalement la politique de formation des joueurs. Arrêtons donc avec les a priori et les stéréotypes sur les profils de joueurs et concentrons-nous sur les critères de détection vers l’âge de 12 ans : privilégions les joueurs techniques, peu importe leur origine, leur taille, leur poids. Et maintenant ? La sur-médiatisation et tout le pataquès de cette semaine sont plutôt disproportionnés. Des voix se sont même déchaà®nées pour relier cet épisode à  la montée de la xénophobie dans la société française et à  la banalisation totale du racisme. Ce sont donc des conclusions hâtives voire erronées qui sont déversées ces derniers jours sans qu’il y ait vraiment eu des réflexions et des analyses approfondies des questions soulevées par la réunion. D’ailleurs, une enquête demandée par la ministre des sports, Chantal Jouanno, et une enquête interne à  la Fédération devraient être bouclées en début de semaine. Les conclusions de celles-ci orienteront les futures sanctions ou non en sachant que François Blaquart est d’ores et déjà  suspendu de ses fonctions le temps que l’enquête. Laurent Blanc va-t-il démissionner ? Médiapart va-t-il révéler de nouvelles pièces du dossier ? Le football français va-t-il enfin marcher à  l’endroit ? On n’a surement pas fini d’entendre parler de cette affaire.

Les « donzos » font danser Hamdallaye

Pendant deux jours, le terrain de football d’Hamdallaye communément appelé « Commune terrain » a été transformé en véritable salle de spectacle. Parrainé par le président du Rassemblement pour le Mali, (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita, cette manifestation culturelle a regroupé de nombreuses personnes. Les jeunes ont activement pris part à  cet événement riche en couleurs. D’un côté, la mélodie irrésistible du tambour « bara », du balafon, et du « Konin » faisait vibrer les C’œurs. Et de l’autre, un sketch sur le mariage joué par le groupe Gnokolo et la danse des masques n’ont pas laissé le public d’indifférent. Un week-end de miracles Les femmes dans leurs uniformes cousus pour la circonstance, se donnaient à  la danse du « bara » et les chasseurs venus d’ un peu partout à  Bamako, ont tenu le public en haleine jusqu’à  l’aube par les signes de leurs pouvoirs mystiques et démonstrations de force, tels que faire passer une lame sur la langue ou cracher du feu par la bouche. Pour Fodé Moussa Sidibé, représentant du chef du quartier, Fodé Moussa Sidibé, une telle initiative permet de s’unir pour le développement du quartier. En retour, les chasseurs d’Hamdallaye lui ont remis un diplôme de reconnaissance fait d’un tissu en coton et portant un dessin d’oiseau, symbole de progrès et de bravoure. Le président de la sous-section IV de la Fédération Nationale des chasseurs du Mali, Bréhima Coulibaly a demandé à  ses confères de rester solidaires. Ramener l’éducation familiale à  la source ! Au cours de ce week-end culturel, une conférence débat a été animée par le président de l’association « N’go », Mamadou Kéita. Les échanges ont porté sur l’éducation familiale des enfants, la consolidation des valeurs humaines au sein de nos familles. Avec la présence des chefs des familles, de quartiers et des enseignants. Un retour aux sources de tous les africains s’impose pour mettre en avant les valeurs traditionnelles qui s’effritent petit à  petit. Avec la mise en place d’un comité de suivi composé de la Fédération nationale des chasseurs, du conseil du quartier et des acteurs de l’école à  Hamdallaye.

Le Kick Boxing a sa fédération

Le Kick-boxing n’est plus une discipline orpheline au Mali. Et pour cause, elle a désormais une instance dirigeante propre, la Fédération malienne de kick-boxing et Disciplines assimilées (FMKB-DA). Le président de la FMKB-DA, Abdoulaye Coulibaly, que nous avons rencontré hier, nous a fait part de l’Assemblée constitutive qui s’est déroulée dimanche dernier dans la salle de conférence de l’INA, en présence de plusieurs dizaines de pratiquants de kick-boxing dont le tout nouveau président de la fédération Abdoulaye Coulibaly. Etait également présentes à  cette rencontre des représentants des ligues de Koulikoro, Ségou, Sikasso et Gao. l’ordre du jour de la rencontre a consisté en l’élaboration des statuts et règlement intérieur de la nouvelle fédération et la mise en place du bureau, dira Abdoulaye Coulibaly visiblement content de l’aboutissement des démarches effectuées auprès du département de tutelle pour la création de la FMKB-DA. à‰lu pour un mandat de cinq ans, Abdoulaye Coulibaly dirige un bureau de 20 membres dont 4 femmes. Le poste de Directeur technique national est occupé par Karim Diabaté qui est considéré comme le premier kick-boxeur de notre pays. Très ému, M Coulibaly dira qu’ils sont  » heureux de vous annoncer que nous avons reçu le feu vert du ministère de la Jeunesse et des Sports pour la création de la fédération d’o๠la convocation de cette assemblée ». Le kick-boxing, faut-il le rappeler, est un mélange de karaté et de boxe qui a vu le jour en 1964 aux à‰tats-Unis. Les combats se déroulent en trois rounds de deux minutes avec une pause d’une minute pour les garçons et trente secondes de plus pour les filles. C’est un combat violent o๠tous les coups sont permis. Mais, selon les pratiquants, la philosophie même du kick-boxing, C’’est la maà®trise de soi. C’’est d’ailleurs ce que stipule l’article 39 des statuts et règlement intérieur de la FMKB-DA : « Il est formellement interdit à  tout pratiquant de kick-boxing de faire usage de ses connaissances en dehors du dojo, sauf en cas de légitime défense ». Selon, M Coulibaly, l’objectif auquel son équipe fera immédiatement face c’est la mise en place de l’ensemble des ligues régionales et l’organisation du premier championnat national dès cette année. « On a déjà  organisé des compétitions à  Bamako et à  l’intérieur du pays. En principe, on ne devrait pas avoir de problèmes pour le championnat national qui sera qualificatif pour le championnat d’Afrique. Cette compétition se déroule tous les deux ans et nous avons hâte de nous frotter à  l’élite continentale », a-t-il indiqué. Au cours de notre entretien avec le président de la FMKB-DA, il nous est revenu que le Mali compte déjà  plus de 200 pratiquants de kick-boxing. C’est dire que la discipline a de beaux jours devant elle.

Transport au Mali : création de la fédération des conducteurs routiers

Depuis longtemps, le métier de conducteur routier a relevé de l’informel. Aujourd’hui, l’ensemble des conducteurs du Mali, jadis partagés entre deux centrales syndicales (l’Union nationale des transporteurs du Mali et la Confédération syndicale des travailleurs du Mali), ont décidé de se regrouper en fédération. Ainsi, disent-il, l’heure est venu pour eux de quitter l’informel pour le formel. « C’est en cela que les gens nous respecteront. Sans quoi, nous sommes le plus souvent sujets à  des traitements inhumains. Pire, nous sommes piétinés dans notre dignité… », s’est exclamé Mamoutou Dembélé, secrétaire à  l’organisation des conducteurs routiers. Une fédération pour les routiers Les objectifs visés par la Fédération nationale des conducteurs routiers sont multiples. En effet, les membres du bureau plaideront pour l’immatriculation des chauffeurs au niveau de l’INPS, la relecture de la convention collective datant de 1957. En outre la Fédération s’investira dans la formation de ses membres. « Même si dans l’immédiat, nous ne bénéficions pas des avantages liées à  cette organisation, nos enfants en bénéficieront », a indiqué Siaka Traoré, conducteur de Taxi. A travers la création de la Fédération, l’ensemble des conducteurs témoignent ainsi de leur volonté dans la réorganisation du transport au Mali. Comme disait l’autre, « la vie ne peut plus se faire sans ces conducteurs. La preuve, quant il y a une quelconque grève de conducteurs, c’est l’économie elle même qui devient paralysée ».

Mondial 2010 : la révolte des « Bleus » contre la Fédération Française de Football

A la surprise de tout leur encadrement et de Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF présent à  leur côté, les Bleus ont refusé de s’entraà®ner lors d’une séance qui était pourtant ouverte au public. Sous les yeux de spectateurs médusés, Robert Duverne, le préparateur physique, a failli en venir aux mains avec Patrice Evra, le capitaine. Après plus d’une demi-heure de palabres, Raymond Domenech s’est présenté hagard devant des journalistes abasourdis pour lire un communiqué des joueurs. Par ce texte, ils disent protester à  l’unanimité contre l’exclusion de Nicolas Anelka de l’équipe de France la veille en raison d’insultes proférées contre le sélectionneur. La FFF a dénoncé un « mouvement inacceptable » et Jean-Pierre Escalettes a présenté ses excuses pour le « comportement inadmissible » des joueurs. Effondré par cette révolte, Jean-Louis Valentin, directeur de l’équipe de France, a annoncé sa démission immédiate, des sanglots de rage dans la voix. VISITE IMPROMPTUE DE RIBà‰RY à€ Tà‰Là‰FOOT « Par ce communiqué, tous les joueurs de l’équipe de France sans exception souhaitent affirmer leur opposition à  la décision de la Fédération française de football d’exclure Nicolas Anelka », disent les joueurs dans leur communiqué. « A la demande du groupe, le joueur mis en cause a engagé une tentative de dialogue mais sa démarche a été volontairement ignorée. De son côté, la Fédération française de football n’a tenté à  aucun moment de protéger le joueur et a pris une décision sans consulter les joueurs et uniquement sur la base des faits rapportés dans la presse », ajoutent-ils. La FFF a démenti cette version et assuré que la sanction contre Nicolas Anelka « a été prise à  l’issue d’un long entretien avec l’intéressé, en présence du capitaine ». L’attaquant a été exclu pour avoir insulté Raymond Domenech jeudi à  la mi-temps de la défaite 2-0 contre le Mexique, qui laisse peu d’espoirs aux Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial avant leur dernier match dans le groupe A, mardi, contre l’Afrique du Sud. Dimanche matin, Franck Ribéry avait bien effectué une visite impromptue sur le plateau de Téléfoot pour dire en direct sa souffrance face à  la situation des Bleus. Malgré la tension ambiante au lendemain de l’exclusion de Nicolas Anelka et les déclarations d’Evra dénonçant la présence d’un « traà®tre » en équipe de France, tout semblait pourtant normal dimanche après-midi lorsque les joueurs sont arrivés sous un soleil déclinant pour une séance d’entraà®nement en public sur le Field of Dreams, le « terrain des rêves ». DOMENECH S’INTERPOSE ENTRE DUVERNE ET EVRA Chaussés de baskets, ils ont traversé la pelouse pour aller saluer les 200 spectateurs massés sur un talus. Patrice Evra, lui, est resté en retrait pour parler avec Raymond Domenech. Le sélectionneur et son encadrement ont alors appris la fronde des joueurs. Robert Duverne a tout de même installé des plots comme si l’entraà®nement allait avoir lieu puis il s’est dirigé furieux vers Patrice Evra, toujours en discussion avec Raymond Domenech. Pointant du doigt le capitaine, le préparateur physique parlait avec véhémence et il a fallu que le sélectionneur s’interpose entre les deux hommes. Robert Duverne s’est finalement éloigné pour repartir vers le bus tout en jetant son chronomètre par terre. Evra a alors rejoint les autres joueurs redescendus du talus. Au passage, il a tendu une feuille de papier à  François Manardo, l’attaché de presse des Bleus. Les joueurs ont traversé le terrain en marchant pour remonter dans le bus, au grand étonnement de tous, tandis que l’encadrement est resté au bord du terrain, à  attendre sans savoir que faire. Jean-Louis Valentin a alors surgi et s’est éloigné à  grandes enjambées. Pressé de questions par des journalistes accourus immédiatement, ce technocrate, tel qu’il se définit lui-même, a laissé éclater sa colère. « Ce qui se passe cet après-midi est un scandale. Ils ne veulent pas s’entraà®ner. Je suis écoeuré et dégoûté », a-t-il lâché en annonçant sa démission sur le champ. Quelques mètres derrière lui, des négociations se sont engagées entre des joueurs réfugiés dans leur bus et des responsables, comme Raymond Domenech ou Jean-Pierre Escalettes, effectuant des allers-retours entre l’intérieur et l’extérieur du véhicule. Après plus d’une demi-heure de discussions, Raymond Domenech s’est présenté devant la presse pour lire d’un air livide le communiqué des joueurs. Puis le bus de l’équipe de France est reparti, avec toujours sur ses flancs cette inscription: « Tous ensemble vers un nouveau rêve bleu. » Edité par Patrick Vignal 20 juin 2010

Football : comment sortir les Aigles de l’ornière ?

l’ex entraà®neur des Panthères du Gabon, Alain Giresse, 58 ans, est attendu à  Bamako ce jeudi 20 mai 2010. Selon l’intéressé, son choix du Mali est lié au fait qu’il avait de très bons contacts avec les membres de la Fédération malienne de football (Femafoot). Cependant bien avant son installation, il commence à  dénoncer certaines tares de notre équipe nationale. Une sélection pleine de talents internationaux Après la signature de son contrat annoncée par beaucoup de journaux de la place, le français Alain Giresse doit retourner à  Bamako après trois semaines d’absence, pour discuter de certaines choses. C’’est vrai que d’autres pays l’avaient rencontré, mais le potentiel de l’équipe nationale du Mali est considérable. En l’occurrence des joueurs évoluant dans des championnats de haut niveau comme Diarra Mahamadou du Real de Madrid, Mohamed Lamine Sissoko de la Juventus de Turin, Seydou Kéita du FC Barcelone et Fréderic Oumar Kanouté du FC Seville. En dépit de ces atouts, les Aigles du Mali se sont fait éliminer deux fois dès le premier tour de la Can 2008 et 2010 en Angola. Alain Giresse affirme que ce vivier de joueurs talentueux ne fait pas forcément une équipe. Par ailleurs, sera-t-il en mesure de convaincre Fréderic O. Kanouté de revenir sur sa décision. En effet, ce dernier aurait décidé de mettre un terme à  sa carrière internationale. « Il n’est pas certain que Kanouté l’ait annoncé officiellement. Mais, je vais l’écouter et lui parler de mon projet et de ma façon de travailler car, je veux que les choses soient claires», a répondu Giresse. Giresse a du pain sur la planche parce que notre équipe nationale senior connait de sérieux problèmes à  résoudre avant les prochaines échéances. Le français s’est engagé avec comme objectif de qualifier les Aigles à  la phase finale de la Can 2012 et qui doit se dérouler au Gabon et Guinée équatoriale 2012. C’’est à  cette date aussi qu’arrivera à  expiration son contrat. A suivre…

Football : Giresse n’a pas encore signé avec le Mali

l’ancien sélectionneur du Gabon a passé deux jours à  Bamako, o๠il a rencontré ses possibles futurs employeurs. Giresse s’exprime ! Il est un peu agacé par tout ce qu’il entend, et notamment par les assertions de certains médias qui jurent que le contrat entre Alain Giresse et la Fédération malienne de Football (FMF) est une chose entendue. Certes, elle pourrait l’être dans les prochains jours, le temps pour les deux parties de se rapprocher sur certains termes d’un accord en passe d’être scellé. « Je suis arrivé de Bamako mercredi soir, je vais réfléchir un petit peu, et si l’accord se fait, il devrait être officialisé assez rapidement. J’ai été approché par d’autres pays [dont la Guinée, NDLR], mais il n’y a qu’avec le Mali que je suis allé aussi loin », a confirmé l’ancien milieu de terrain de l’équipe de France, joint jeudi après-midi par jeuneafrique.com. « Si je signe, ce sera pour deux ans » Si le volet financier n’est pas encore définitivement réglé, la durée du contrat sur laquelle Alain Giresse s’engagerait a déjà  fait l’objet d’un consensus. « Si je signe, ce sera pour deux ans », a-t-il confié, en précisant qu’il s’installerait à  Bamako afin de suivre de plus près les joueurs locaux. Il s’agira alors pour lui de qualifier la bande de Mahammadou Diarra pour la CAN 2012. Ce qui ne sera pas simple, puisque les Aigles ont hérité avec le Zimbabwe, le Cap-Vert et le Liberia d’une belle brochette d’empêcheurs de tourner en rond. Ils débuteront leur campagne éliminatoire le 4 septembre dans l’ancienne colonie portugaise. Ce jour-là , Giresse sera sûrement dans les parages…

Le Français Alain Giresse, nouveau sélectionneur du Mali

M. Giresse, 58 ans, est de nationalité française. Ancien milieu des Girondins de Bordeaux et international français, il était précédemment sélectionneur du Gabon. M. Giresse au comme mission principale de faire qualifier les Aigles à  la CAN 2012 prévue en Guinée Equatoriale et au Gabon. Dans un communiqué rendu public, le Comité Exécutif de la Fédération malienne de football réitère son engagement à  défendre les intérêts supérieurs du football malien et exhorte tous les partenaires, le public sportif à  soutenir le football national pour de meilleures performances. Profil du nouveau sélectionneur Alain Giresse, né le 2 août 1952 à  Langoiran, est un ancien footballeur français qui jouait en tant que milieu de terrain notamment aux Girondins de Bordeaux et en équipe de France avec laquelle il remporte l’Euro 1984 en France. Il est depuis 1995 entraà®neur de football. Après sa carrière de footballeur, Alain Giresse décide de devenir entraà®neur, il fait ses débuts en 1995 sur le banc du Toulouse FC, il y reste deux ans et demi avant de rejoindre le club de la capitale le Paris SG en 1998, mais après une surprenante élimination en Coupe des Coupes contre le Maccabi Haà¯fa et un début de championnat catastrophique, il sera démis de ses fonctions trois mois seulement après son arrivée. Il retourne alors au Toulouse FC sans grand succès non plus durant neuf mois. En 2001, il prend alors la direction du Maroc et devient l’entraà®neur du FAR Rabat jusqu’en 2003, mais ne remportera qu’un seul trophée : la Coupe du trône 2003. Il se retrouve alors sans club et se tourne vers les sélections nationales, il rejoint alors l’équipe de Géorgie mais devant la difficulté de manager un petit pays et sans réelle perspective de qualification à  une phase finale, il ne restera qu’une année. En mars 2006, il prend en main la sélection du Gabon. En février 2010, il n’est pas reconduit dans ses fonctions, malgré de bons résultats : il hissa le Gabon de la 125ème place au classement FIFA à  la 40ème. Le Gabon sous l’ère Giresse réalisa de beaux exploits en battant le Cameroun, le Ghana, le Maroc,le Togo…et rivalisant avec la Tunisie et la Cote d’Ivoire. Le Gabon pour la première fois de son histoire frôla la qualification pour la Coupe du Monde 2010. Au terme d’une jolie CAN, Alain Giresse quitte son poste et prend, en avril 2010, en main la sélection du Mali.[1]