Communiqué du Conseil des ministres du 17 février 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE l’INTEGRATION AFRICAINE : Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration Africaine, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à  la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako le 19 novembre 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC), pour le financement partiel du projet de construction de la liaison 225 kv double terne Sikasso-Bougouni- Sanankoroba-Bamako. Le Projet de construction de la liaison 225 kv double terne Sikasso-Bougouni-Sanankoroba-Bamako contribuera à  l’accroissement de la capacité de transit du système de transport d’énergie électrique du Mali dans le cadre du projet d’interconnexion Ghana, Burkina et Mali, initié par le système d’Echanges d’Energie Ouest Africain ( EEEOA). Il permettra entre autres : – la réalisation de lignes double terne Sikasso-Bougouni, Bougouni-Sanankoroba, Sanankoroba-Dialakorobougou ; – l’extension des postes 225 kv de Sikasso et Kodialani ; – la construction de nouveaux postes 225/33/15 kv à  Bougouni, Sanankoroba et Dialakorobougou ; – le raccordement des centres isolés de Bougouni et de Sanankoroba. Il permettra également de satisfaire la demande d’énergie électrique de plus en plus croissante au Mali, de contribuer à  la réduction du déséquilibre financier du secteur par l’arrêt de petites centrales thermiques dont le coût de production est très élevé. Le prêt accordé par la BIDC pour contribuer au financement du projet est de 50 millions de dollars soit 30 milliards, 899 millions 206 mille FCfA environ. La ratification est une étape nécessaire pour l’entrée en vigueur de l’Accord. II. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au Marché n°0702/DGMP-DSP-2015 relatif aux prestations pour le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement, en 2 X 2 voies, de la route Bamako-Koulikoro. l’Avenant n°1 au Marché n°0702/DGMP-DSP-2015 relatif aux prestations pour le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement, en 2 X 2 voies, de la route Bamako-Koulikoro est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement CIRA/CID/SAED. Il porte sur le changement de domiciliation bancaire du groupement et est sans incidence sur le montant et le délai d’exécution du marché initial. III. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES : Sur le rapport du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Chambre des Mines du Mali. La Chambre des Mines du Mali est un établissement public à  caractère professionnel créé en 2014 avec pour mission l’organisation et la représentation des personnes physiques et morales exerçant dans les différentes branches professionnelles d’activités des mines. Le présent projet de décret est adopté en vue de corriger les insuffisances révélées par l’application des textes réglementaires relatifs à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’établissement. Il consacre la représentation des différents secteurs et sous-secteurs de l’activité minière au sein de l’institution. Il élargit les compétences de l’Assemblée Consulaire de la Chambre des Mines du Mali en lui conférant le pouvoir d’approuver le programme annuel d’activité du bureau. Il attribue au Ministère des Mines la supervision des commissions administratives chargées de l’organisation matérielle de l’élection des membres de l’Assemblée Consulaire de la Chambre des Mines du Mali. Il renforce également le régime de l’élection des membres de l’Assemblée de la Chambre des Mines du Mali pour plus de garantie en matière de sécurité et de transparence. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : I AU TITRE DE LA PRIMATURE : – Contrôleurs des Services Publics : Monsieur Bakary dit Bô DIARRA, Inspecteur des Services économiques Monsieur Moriké DRAME, Inspecteur des Impôts Madame Fatoumata CISSE, Inspecteur du Trésor Madame KEITA Hawa KEITA, Inspecteur des Finances II AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AGRICULTURE : – Conseiller technique : Monsieur Seydou KEITA, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural III AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT DE l’ASSAINISSEMENT ET DU Dà‰VELOPPEMENT DURABLE : – Chargés de mission : Monsieur Abdallah Ag IDIAS IMICK, Gestionnaire Madame NIARE Mariétou SYLLA, licence en Allemand – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Mohamed SISSOKO, Inspecteur des Finances IV AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰LEVAGE ET DE LA PàŠCHE : – Secrétaire Général : Monsieur Youssouf SANOGO, Professeur d’Enseignement Supérieur – Conseillers techniques : Monsieur Ouayara KONE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage Monsieur Mamadou Sékou DJIRE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage Madame Rokia MAGUIRAGA KANE, Chargé de recherche – Chargé de mission : Monsieur Mamadou TRAORE, gestionnaire V AU TITRE DU MINISTàˆRE DES MINES : – Chef de Cabinet : Monsieur Boubacar SOW VI AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE LA JEUNESSE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE : – Directeur Général de l’Institut National de la Formation professionnelle (INIFORP) : Madame Dembélé Madina SISSOKO, Ingénieur de Génie Civil VII AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SANTà‰ ET DE l’HYGIàˆNE PUBLIQUE : – Conseiller technique : Madame Seynabou TOURE, Magistrat VIII AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : – Conseillers techniques : Madame DIARRA Haby SANOU, Chargée de Recherche Madame DICKO Fatoumata TRAORE, Maà®tre de Conférences IX AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AMà‰NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION : – Secrétaire Général : Monsieur Seydou Moussa TRAORE, Ingénieur de la Statistique – Conseillers techniques : Monsieur Amadou Bocar TOURE, Magistrat Monsieur Mohamed Bana DICKO, Chercheur X AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE : – Conseiller technique : Madame SOW Nana Kadidia TRAORE, Assistant médical Bamako, le 17 février 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des ministres du 10 février 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte, entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE l’AGRICULTURE : Sur le rapport du ministre de l’Agriculture, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Des projets de texte relatifs à  la création, à  l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Office de Développement Agricole du Moyen Bani. l’Office de Développement Agricole du Moyen Bani créé sous forme d’établissement public national à  caractère administratif a pour mission d’assurer la mise en valeur du potentiel hydro-agricole et halieutique, la gestion des infrastructures construites et la poursuite de l’appui conseil dans sa zone d’intervention qui s’étend sur les plaines inondables du Bani moyen et inférieur. Il contribue, notamment, à  l’amélioration de la productivité agricole des populations des cercles de Bla, San, Ségou et Djenné dans la zone de l’Office à  travers entre autres : – le développement des aménagements hydro-agricoles ; – la promotion des cultures vivrières, de l’élevage intensif et de l’aquaculture ; – la sauvegarde de l’environnement ; – la promotion des organisations paysannes. 2. Des projets de texte relatifs à  la création, à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique du Projet de Renforcement de la Résilience à  l’Insécurité Alimentaire au Mali (PRIA-Mali). Le Projet de Renforcement de la Résilience à  l’Insécurité Alimentaire au Mali est créé pour une durée de cinq (05) ans, sous la forme d’un service rattaché au Secrétariat Général du Ministère chargé de l’Agriculture. Il a pour missions : – de protéger les moyens de subsistance des ménages les plus vulnérables ; – de renforcer durablement les moyens de production des pasteurs, agro-pasteurs, agriculteurs et pêcheurs ; – de développer les capacités d’adaptation des populations rurales au changement climatique ; – d’aider les décideurs à  disposer d’informations nécessaires et fiables dans la prévention et la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles. Les activités du PRIA-Mali concerneront, principalement, les régions de Gao, Kidal, Ménaka et Taoudénit, Tombouctou, Mopti et le nord des régions de Kayes, Koulikoro et Ségou. La création du Projet de Renforcement de la Résilience à  l’Insécurité Alimentaire au Mali s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’aide d’urgence que la Banque Islamique de Développement (BID) a accordée en 2012, pour la sécurité alimentaire, aux Etats membres du Comité inter-états de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS). AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AGRICULTURE : – Chargés de mission : Monsieur Issa KONDA, Gestionnaire Economiste Monsieur Sedina KEITA, Juriste Madame Doussou DJIRE, Journaliste AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : – Chef de Cabinet : Monsieur Abdoulaye DIAKITE, Administrateur de l’Action Sociale – Chargés de mission : Monsieur Lamine Baba CISSE, Professeur d’Enseignement secondaire Monsieur Oumar Niguizié SINENTA, Professeur Assistant Madame Assetou KANOUTE, Enseignant-Chercheur AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE: – Chargé de mission : Madame Mariam B. TRAORE, Journaliste AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REFORME DE l’ETAT : Sur le rapport du ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative à  la Politique Nationale de Décentralisation (DCPND) et son plan d’action 2016-2019. Pour une mise en œuvre efficace de la réforme de décentralisation au Mali, le Gouvernement a approuvé un Document Cadre de Politique Nationale de Décentralisation (DCPND) 2005-2014. Le bilan de la mise en œuvre de cette politique a été fait lors des différentes rencontres entre 2011 et 2013 et notamment la tenue des états généraux de la décentralisation en novembre 2013. Les recommandations de ces différentes concertations ont fortement milité en faveur de l’élaboration d’une politique nationale de décentralisation. La présente politique nationale de Décentralisation s’inscrit dans ce cadre. Elle intègre, sur le plan du renforcement de notre processus de décentralisation, les engagements du Gouvernement contenus dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Elle vise à  mettre le développement régional au centre de la gouvernance, de la croissance et de la solidarité nationale, tout en garantissant le respect des diversités culturelles et territoriales, en préservant l’unité nationale et l’intégrité du territoire. La politique nationale de décentralisation est articulée autour de cinq objectifs généraux : – promouvoir le développement territorial équilibré des régions et des pôles urbains ; – améliorer la qualité des services rendus par les collectivités territoriales ; – renforcer l’accompagnement de l’Etat ; – renforcer la gouvernance inclusive du territoire ; – améliorer le financement de la décentralisation. Il est assorti un plan d’actions pour la période 2016-2019. Bamako, le 10 février 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des ministres du 03 février 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE l’INTEGRATION AFRICAINE : Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à  la ratification de la Convention de crédit n° CML 1342 U, signée à  Paris, le 21 octobre 2015, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Agence Française de Développement (AFD) pour le financement partiel du Projet d’Appui au Développement économique des Territoires ruraux dans les régions de Ségou et Tombouctou au Mali. Pour le financement partiel du Projet d’Appui au Développement économique des Territoires ruraux dans les régions de Ségou et Tombouctou au Mali, l’Agence Française de Développement a signé avec le Gouvernement de la République du Mali une convention de crédit d’un montant total maximum de 27 millions d’Euros, soit 17 milliards, 685 millions de francs CFA. La mise en œuvre des activités du Projet, objet de la convention de crédit, contribue à  la valorisation des productions agro-pastorales et piscicoles, à  la prévention des conflits communautaires et au développement des capacités de résilience des populations des régions de Ségou et de Tombouctou à  travers la gestion durable des ressources naturelles. II. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE : Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret conférant valeur de carte nationale d’identité et de carte consulaire à  la carte du Numéro d’Identification Nationale (NINA). Le présent projet de décret confère à  la carte du Numéro d’Identification Nationale (NINA) le même effet que la carte nationale d’identité et la carte consulaire pour l’identification des citoyens maliens à  l’intérieur et à  l’extérieur. La carte NINA, dont le taux d’enlèvement reste considérable lors des échéances électorales, comporte des éléments de sécurité, notamment, le numéro d’identification, le numéro de série, le code barre, les empreintes digitales qui en renforcent la fiabilité. l’adoption du présent projet de décret contribue à  assurer l’accès d’un plus grand nombre de compatriotes à  un document d’identité nationale en attendant l’avènement de la carte biométrique de la CEDEAO. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DE LA PRIMATURE : – Directeur Général du Contentieux de l’Etat: Monsieur Youssouf DIARRA, Magistrat – Contrôleurs des Services Publics : Monsieur Koniba DIARRA, Inspecteur des Services économiques Monsieur Oumar Idriss BERTHE, Inspecteur des Services économiques Monsieur Oumar OUATTARA, Administrateur civil Monsieur Ba Aly BA, Administrateur civil Monsieur Bréhima dit Féfé KONE, Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AGRICULTURE : – Conseillers techniques : Monsieur Paul COULIBALY, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural Madame Mariam SENOU, Magistrat Monsieur Siaka FOFANA, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural Madame Anna Réjane Koné DEMBELE, Directeur de Recherche AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Dà‰FENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Chef d’Etat-major Adjoint de la Garde Nationale : Colonel Nicolas CISSE AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰CONOMIE ET DES FINANCES : – Chef de Cabinet : Monsieur Robert DIARRA, Inspecteur des Finances – Conseiller technique : Monsieur Ben Bouillé Boubacar, Inspecteur des Services Economiques – Membre de la CENTIF : Lieutenant-colonel Hamadoun TRAORE AU TITRE DU MINISTàˆRE DU COMMERCE ET DE l’INDUSTRIE : – Conseiller technique : Monsieur Boubacar BALLO, Inspecteur des Services Economiques AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SANTà‰ ET DE l’HYGIàˆNE PUBLIQUE : – Secrétaire Général : Monsieur Bakary DIARRA, Médecin AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AMà‰NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION : Chargé de mission : Monsieur Mahalmoudou Alassane TOURE, Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE : – Chef de Cabinet : Monsieur Habib KANE, Professeur Le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère de l’Economie et des Finances adopté le décret abrogeant le Décret n°2015-0032/P-RM du 2 février 2015 portant nomination de Sambou Wagué, Inspecteur des Finances en qualité de Directeur Général du Budget. Bamako, le 03 février 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 25 Février 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu une communication, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de Minamata sur le mercure, adoptée le 10 octobre 2013 à  Minamata au Japon. La Convention de Minamata sur le mercure a été adoptée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement dans la perspective de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure. Elle prévoit une série de mesures qui visent à  réglementer l’offre et la demande de mercure, notamment en limitant certaines sources de mercure telles que l’extraction primaire. Elle réglemente également les produits contenant du mercure et les procédés de fabrication faisant appel au mercure ou à  ses composés, ainsi que l’extraction artisanale et à  petite échelle de l’or. La convention traite également des émissions et rejets ainsi que du stockage et de la remise en l’état des sites contaminés. La convention institue un mécanisme destiné à  fournir aussi en temps voulu des ressources et des appuis technique et financier aux pays en développement ou à  économie en transition pour la mise en œuvre de leurs obligations au titre de la Convention. l’adoption de la Convention de Minamata sur le mercure va permettre la réduction de la concentration du mercure dans l’environnement. La ratification est une étape nécessaire pour l’entrée en vigueur de la présente convention. II. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU DESENCLAVEMENT : Sur le rapport du ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, le Conseil des Ministres a adopté les textes relatifs au code de la route. Les textes fondamentaux en vigueur qui font l’ossature du code de la route sont la Loi n°99-004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à  la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes se sont révélés insuffisants et inadaptés pour plusieurs raisons, dont entre autres : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards parmi les véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à  l’examen du permis de conduire lié à  l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de réglementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, notamment les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – l’absence de réglementation sur le port du casque pour les conducteurs et passagers des motocyclettes et vélomoteurs de cylindre supérieure ou égale à  100 cm3, ainsi que les cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne. Les présents projets s’inscrivent dans le cadre de la prise en compte des insuffisances constatées dans leur mise en œuvre. Le projet de loiintroduit les sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun et interdit la pratique de transport mixte. Des innovations sont également introduites dans le domaine des transports, qui permettent de prendre en charge les mutations intervenues, le développement de l’industrie, la cohérence de la règlementation nationale avec les conventions internationales, le processus de décentralisation et de déconcentration et le souci de renforcer particulièrement la sécurité routière. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE NUMERIQUE, DE l’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION : Sur le rapport du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les modalités identification des abonnés aux services de télécommunications ouvertes au public. Au Mali, l’évolution des Télécommunications, des technologies de l’information et de la communication, à  travers la téléphonie mobile, a connu un essor important ces dernières années. Le parc des utilisateurs du téléphone fixe et mobile et de l’internet en 2013 était estimé respectivement à  19 875 733 et 3 371 301 dont moins de 10% sont identifiés. l’identification des abonnés aux services de télécommunications ouvertes au public est un processus permettant de désigner, de découvrir et de reconnaà®tre un utilisateur tout en tenant compte de l’interopérabilité des réseaux et de la portabilité des numéros partout dans le monde. Elle vise à  recueillir des informations permettant de constituer, en cas de besoin, la traçabilité de l’utilisateur, une personne physique ou morale bénéficiant des services afférents aux télécommunications ouvertes au public. Le présent projet de décret a été adopté dans ce cadre. Il est pris en application des dispositions de l’Ordonnance n°2011-023/P-RM du 28 septembre 2011 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication et de l’Ordonnance n°2011-024/P-RM du 28 septembre 2011 portant régulation du secteur des télécommunications, des technologies de l’information, de la communication et des postes. Le décret impose aux opérateurs de réseaux de télécommunications ouverts au public et aux fournisseurs d’accès internet de procéder à  l’identification de leurs abonnés au moment de la souscription de ceux-ci à  leurs différents services,leur impose de traiter les informations recueillies sur la localisation des abonnés à  leurs réseaux respectifs conformément à  la réglementation en vigueur concernant la protection des données à  caractère personnel. Enfin, il détermine les responsabilités des opérateurs, y compris celles des abonnés à  leurs réseaux respectifs, en cas de vol ou de perte d’un moyen d’accès aux services de télécommunications. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DE LA PRIMATURE : – Directeur Administratif et Financier :Monsieur Aboubacar Diakalou CAMARA, Inspecteur des Finances – Directeur National des Archives du Mali :Monsieur Seydou DIABATE, Administrateur des Arts et de la Culture AU TITRE DU MINISTàˆRE DU Dà‰VELOPPEMENT RURAL : – Inspecteur adjoint de l’Inspection de l’Agriculture : Monsieur Adama BORE, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural AU TITRE DU MINISTàˆRE DES DOMAINES DE l’à‰TAT ET DES AFFAIRES FONCIàˆRES : Secrétaire général : Monsieur Mama DJENEPO, Administrateur civil – Conseillers techniques : Monsieur Modibo POUDIOUGOU, Magistrat ; Monsieur Djougal CISSE, Magistrat ; Monsieur Lassana DIAKITE, Magistrat. – Chargée de mission : Madame Arabia TOURE, Consultante AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA Dà‰CENTRALISATION : – Chargé de mission : Monsieur Alhousseyni TOURE, Journaliste AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰CONOMIE ET DES FINANCES -Chargé de mission : Monsieur Bréhima Amadou HAIDARA, Auditeur interne – Inspecteur en Chef à  l’Inspection des Finances : Monsieur Mady Baba DIAKITE, Inspecteur des Services économiques – Inspecteurs à  l’Inspection des Finances : Madame TIMBELY AssétouKoniba TRAORE, Monsieur Jean-Marie DAKOUO, Inspecteur des Impôts, Monsieur Seydou SOGODOGO, Inspecteur des Services économiques, AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰QUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU Dà‰SENCLAVEMENT : – Président Directeur Général des Aéroports du Mali :Colonel Daouda DEMBELE, – Directeur général de l’Autorité Routière : Monsieur Moulaye Ahmed Boubacar dit Baba Moulaye, Gestionnaire AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AMà‰NAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION: – Chef de Cabinet : Monsieur Boubacar SOW, Administrateur civil – Conseillers techniques : Madame Fada Gouro DIALL, Inspecteur des Services économiques Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts – Chargé de mission : Monsieur Mahamadou SAMAKE, Economiste. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES I. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative aux conclusions des travaux de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue du 24 septembre au 29 décembre 2014 à  New York.Du 22 au 27 septembre 2014, le Président de la République, à  la tête d’une forte délégation malienne composée notamment du ministre des Affaires étrangères, a pris part au débat général de la 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans son adresse aux délégations des 193 Etats membres de l’ONU, le samedi 27 septembre 2014,le Président de la République a exprimé la position du Mali sur le thème central de la session intitulé « Réaliser et mettre en œuvre un programme transformateur de développement pour l’après 2015 » ainsi que sur nombre de questions et préoccupations internationales. Il s’est appesanti, au plan national, sur le processus de dialogue pour la paix et la réconciliation amorcé en Alger, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à  l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 201. Il a fait le point des évolutions significatives enregistrées au Mali dans les domaines de la sécurité, de la décentralisation, de la bonne gouvernance, du rétablissement de l’autorité de l’Etat, de la protection des droits de l’homme et du développement de l’action humanitaire. Il a également fait le pointde l’exécution du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et du partenariat avec la communauté internationale. En marge du débat général, le Président de la République a coprésidé avec Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, la réunion de haut niveau consacrée au processus politique au Mali. Les rapports des travaux de ces commissions ont été adoptés par l’Assemblée générale en séances plénières à  travers des résolutions, dont entre autres : – la résolution concernant l’« Assistance aux Etats pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre » ; – la Résolution A/C.5/69/L.2 relative à  l’approbation d’une autorisation d’engagement de 49.943.600 dollars américains pour le financement de trois mois d’activités de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) ; – des résolutions concernant, entre autres, le terrorisme international, l’Etat de droit au niveau national et international, l’impunité internationale, la responsabilité de l’Etat sur la protection diplomatique, la protection des personnes en cas de catastrophe. En définitive, la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies a marqué la confirmation du retour du Mali sur la scène internationale. Elle a permis à  la délégation malienne, particulièrement au Président de la République, de mettre l’accent sur les orientations de sa politique pour une sortie de crise politico institutionnelle, notamment, la conduite du processus de dialogue inter malien. Le Conseil des Ministres a été informé du décès de l’honorable Madame SIMPARA Oumou SIMBO KEITA, député élue en Commune V du District de Bamako. En cette douloureuse circonstance, le Conseil des Ministres adresse au Président de l’Assemblée Nationale et à  la famille de la disparue, ses condoléances les plus attristées. Le Conseil a rendu hommage à  l’illustre disparue. Bamako, le 25 février 2015 Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 04 février 2015

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, examiné une communication,et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1. Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention de crédit n° CML 1353 01, signée à  Bamako le 17 novembre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Agence Française de Développement (AFD), relative au financement du Programme Economique et Financier 2014-2015 dans le cadre de l’Appui Budgétaire de la France. Dans le cadre de l’appui budgétaire de la France au financement du Programme Economique et Financier 2014-2015, l’Agence Française de Développement (AFD) met à  la disposition du Gouvernement de la République du Mali un prêt concessionnel de quarante millions (40 000 000) d’euros, soit vingt-six milliards deux cent millions (26 200 000 000) de francs CFA. Le prêt sera décaissé en deux (02) tranches soit 25 000 000 d’Euros et 15 000 000 Euros sur une période allant de 2014 à  2015. La première tranche servira d’une part à  la subvention d’équilibre de l’Etat à  la Société publique Energie du Mali et, d’autre part, comme contribution à  l’apurement des arriérés de l’Etat à  ses fournisseurs. La deuxième tranche sera versée après satisfaction de la mise en œuvre des vérifications et des recouvrements fiscaux des sociétés imposables sur la base des recoupements effectués par le Comité mixte de renseignements et d’investigations économiques et financières et l’adoption par le Gouvernement de la République du Mali de mesures de redressement du secteur de l’électricité nécessaires pour assurer l’équilibre de la Société Energie du Mali. La ratification est une étape nécessaire pour l’entrée en vigueur de la présente convention de crédit. 2. Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt signé à  Bamako le 12 décembre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds Africain de Développement (FAD), en vue du financement du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à  l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS). Dans le cadre du financement du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à  l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel, le Gouvernement de la République du Mali a signé avec le Fonds Africain de Développement, un accord de prêt d’un montant de dix-huit millions cent quatre-vingt-quinze mille (18.195.000) Unités de Compte, soit treize milliards cinq cent soixante-seize millions quatre cent cinquante-trois mille neuf cent quatre-vingt (13 576 453 980) francs CFA. Ce projet, objet du présent financement, vise à  éradiquer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles aiguà«s et chroniques en aidant les ménages vulnérables à  accroitre leurs revenus, à  accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base et à  construire un patrimoine permettant de renforcer durablement leurs moyens d’existence. Il permettra de développer les infrastructures rurales par : – le développement des infrastructures hydroélectriques et sociales de base, de conservation, de transformation et de commercialisation des produits agricoles ; – la défense et la restauration des sols ; – les aménagements pastoraux ; – l’assistance technique ; – le renforcement des chaà®nes de valeurs et des marchés régionaux ; – la promotion des filières végétales, animales et halieutiques, et de l’emploi des jeunes ; – l’amélioration de l’accès au marché et au financement ainsi qu’à  une alimentation nutritive et saine. La ratification est une étape nécessaire pour l’entrée en vigueur du présent accord de prêt. 3. Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt signé à  Bamako le 14 novembre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet de réhabilitation des aménagements hydrauliques de Sélingué et de Sotuba. Par le présent accord de prêt d’un montant de vingt-cinq milliards (25 000 000 000) de francs CFA, la Banque Ouest Africaine de Développement contribue au financement partiel du Projet de réhabilitation des aménagements hydrauliques de Sélingué et de Sotuba. Ce projet a pour objectif de contribuer à  la fourniture régulière de l’énergie électrique à  moindre coût, d’ici l’horizon 2018, à  travers : – la réhabilitation des centrales hydroélectriques de Sélingué et de Sotuba ; – le recouvrement des productibles nominaux des deux centrales hydroélectriques pour 220 GWh/an et 35 GWh/an respectivement pour Sélingué et Sotuba ; – l’arrêt des centrales thermiques des localités de Kangaba et de Ouéléssébougou pour servir de secours à  celles de Sélingué et de Sotuba en cas de besoins ; – l’amélioration de l’accès à  l’électricité pour mille deux cents (1 200 ) abonnés supplémentaires dans les villes de Kangaba, Ouéléssébougou et quinze (15) autres localités. La ratification permettra l’entrée en vigueur du présent accord de prêt. 4. Un projet d’ordonnance autorisant la ratification des Accords de prêt signés à  Bamako le 27 octobre 2014, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Africaine de Développement (BAD), pour le financement du Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans la Région de Koulikoro (PRESAN – KL). Dans le cadre du financement du Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans la Région de Koulikoro, la Banque Africaine de Développement accorde, au Gouvernement de la République du Mali, le prêt d’un montant de six millions quatre cent quatre-vingt-onze mille (6 491 000) Unités de compte, soit environ quatre milliards huit cent vingt millions trois cent cinquante-neuf mille quatre cent deux (4 820 359 402) francs CFA et un prêt d’un montant de trois millions (3 000 000) d’Unités de compte, soit deux milliards deux cent vingt-sept millions huit cent soixante-six mille (2 227 866 000) francs CFA. Le Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans la Région de Koulikoro a pour objectifs : – d’intervenir dans le domaine de la maitrise de l’eau en lien avec l’adaptation au changement climatique et en intégrant la question foncière ; – d’appuyer les dispositifs de vulgarisation, d’appui-conseil, d’organisation des producteurs, de transformation et de mise en marché des produits, tout en développant l’entrepreneuriat agricole ; – de mettre en place des dispositifs institutionnels et opérationnels pour garantir la conduite efficiente de l’ensemble des activités dans le respect du calendrier, la gestion des ressources allouées, ainsi que le suivi des impacts et résultats. Il contribuera à  l’allègement de la pauvreté, au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région de Koulikoro ainsi qu’à  l’accroissement, sur une base durable, de la production des filières rizicoles et horticoles. La ratification est une étape nécessaire pour l’entrée en vigueur des présents accords de prêt. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES I. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : à  Kayes Sur le rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°2 à  la convention de concession pour la construction et l’exploitation de la centrale thermique au fuel lourd en BOOT à  Kayes par l’opérateur Albatros Energy-SA. Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique énergétique nationale, le Gouvernement du Mali a approuvé la convention de concession des travaux de construction et d’exploitation d’une centrale thermique d’une puissance garantie de 51 MW à  Kayes, conclue avec l’opérateur Albatros Energy-SA pour une durée de dix (10) ans et fonctionnant au fuel lourd. En raison de l’écart important qui existe entre la demande et l’offre d’énergie, ladite convention de concession a fait l’objet d’un premier avenant en vue de porter la puissance garantie à  66 MW au lieu de 51 MW et l’énergie annuelle garantie à  578,160 GWh au lieu de 447 GWh. Le deuxième avenant intervient suite au retour d’une situation favorable dans notre pays permettant de poursuivre les travaux du projet qui avaient été interrompus à  cause des événements de 2012. Il vise à  modifier les caractéristiques de la centrale et à  porter la durée d’exploitation à  vingt (20) ans. La mise en œuvre de la convention de concession, liant l’opérateur Albatros Energy-SA au Gouvernement du Mali, permettra notamment : – de contribuer à  faire face à  la demande sans cesse croissante en énergie électrique du pays par l’augmentation de la capacité de production d’électricité du réseau national interconnecté ; – d’améliorer la viabilité et la durée de vie des unités minières existantes et de favoriser la création de nouvelles unités minières et industrielles dans la zone de Kayes à  travers la promotion du développement du secteur de l’énergie. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DES DOMAINES DE l’à‰TAT ET DES AFFAIRES FONCIàˆRES : – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Inspecteur des Finances AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES, DE l’INTà‰GRATION AFRICAINE ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE : – Directeur des Ressources Humaines : Monsieur Broulaye TRAORE, Administrateur civil AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA Dà‰CENTRALISATION : – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Abdoulaye Ag MOHAMED, Inspecteur des Services Economiques – Directeur de Cabinet du Gouverneur de Région de Sikasso : Monsieur Intalhamt AG ERZAYE, Administrateur civil – Directeur de Cabinet du Gouverneur de la Région de Gao : Monsieur Alassane DIALLO, Administrateur civil Conseillers aux Affaires Administratives et Juridiques de Gouverneurs : Région de Kayes Monsieur Yaya DIALLO, Administrateur civil Région de Sikasso Monsieur Dramane COULIBALY, Administrateur civil Région de Ségou Monsieur Abdoulaye Abocar TOURE, Administrateur civil Région de Mopti Monsieur Abdrahamane TANGARA, Administrateur civil District de Bamako Monsieur Bagna Mahamoudou DJITEYE, Administrateur civil Préfet de Bafoulabé Monsieur Ousmane SANOGO, Administrateur civil Préfet de Dioà¯la Monsieur Dédéou Bagna MAIGA, Administrateur civil Préfet de Yorosso Monsieur Mamadou DIAKITE, Administrateur civil Préfet de Mopti Monsieur Afel B. YATTARA, Administrateur civil Préfet de Bandiagara Monsieur Siriman KANOUTE, Administrateur civil Préfet de Djenné Monsieur Bollé Maouloud BABY, Administrateur civil Préfet de Gao Monsieur Zoumana DEMBELE, Administrateur civil, 1ère AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE : – Secrétaire Général : Monsieur Aser KAMATE, Magistrat – Chef de Cabinet : Colonel Hamma ACKA – Conseillers techniques : Monsieur Youssouf CAMARA Administrateur civil ; Contrôleur Général de Police Moussa Ag INFAHI ; Commissaire Principal de Police Djakaridja DIALLO ; Commissaire Principal de Police Sékou Nama COULIBALY. – Chargés de mission Inspecteur Général de Police Moro DIAKITE ; Monsieur Sounkalo TOGOLA, Journaliste-réalisateur. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Chef de Cabinet : Monsieur Mamadou Tidiane DEMBELE, Magistrat – Chargé de mission : Madame CAMARA Fata Gorko Mondo MAIGA, Journaliste-réalisateur AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’EMPLOI, DE LA JEUNESSE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE : – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Inspecteur des Finances AU TITRE DU MINISTàˆRE DES MALIENS DE l’EXTERIEUR : – Chargé de mission : Madame Kany KEITA, Journaliste AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’URBANISME ET DE l’HABITAT : – Secrétaire Général : Monsieur N’Golo COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles – Chef de Cabinet : Monsieur Lazare TEMBELY, Professeur d’Enseignement Secondaire – Conseillers techniques : Monsieur Abasse YALCOUYE, Ingénieur des Constructions civiles ; Monsieur Issa OUOLOGUEM, Ingénieur des Constructions civiles ; Monsieur Gaoussou COULIBALY, Administrateur civil ; Monsieur Amadou MAIGA, Ingénieur des Constructions civiles ; Monsieur Mamadou OUANE, Ingénieur des Constructions civiles. – Chargés de mission Madame Assa SYLLA, Administrateur civil ; Monsieur Abdoulaye BAMBA, Gestionnaire ; Monsieur Fabou DIARRA, Professeur d’Enseignement Secondaire. – Directeur National de l’urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Mahamadou Lamine SIDIBE, Ingénieur des Constructions civiles AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : – Secrétaire Général : Monsieur Lamissa DIABATE, Professeur d’Enseignement Supérieur – Chef de Cabinet : Monsieur Mahamadou WAGUE, Professeur ; – Conseillers techniques : Monsieur Moussa CISSE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Amadou KOITA, Magistrat ; Monsieur Tézana COULIBALY, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Madame THERA Aminata FOFANA, Attaché de Recherche ; Madame LY Fatoumata KANE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Navon CISSE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines, – Chargés de mission Monsieur Aliou TANGARA, Maà®trise en Gestion informatique ; Madame CISSE Inna NIANG, Agent de recouvrement à  EDM sa ; Monsieur Sory Ibrahima COULIBALY, Gestionnaire. Inspecteur en Chef Adjoint : Monsieur Souleymane SOW, Ingénieur de l’Industrie et des Mines AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’ASSAINISSEMENTET DU DEVELOPPEMENT DURABLE : – Chargés de mission : Monsieur Hamadane AG GOMNI, Juriste ; Madame Zenebou AW, Environnementaliste, Territoire et Santé ; Monsieur Abdallah AG IDIAS IMICK, né en 1983, Gestionnaire. – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Chienkoro DOUMBYA, Inspecteur des Finances AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE : – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Demba KANTE, Inspecteur des Finances. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE l’HYGIENE PUBLIQUE : Sur le rapport du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil des Ministres a examiné une communication écrite relative au rapport sur la situation des établissements hospitaliers de 2010 à  2013. Aux termes des dispositions de la Loi n°02-050 du 22 juillet 2002 portant loi hospitalière, le ministre chargé de la santé soumet tous les trois ans au Gouvernement un rapport. Le présent rapport, premier du genre, a été élaboré pour évaluer les établissements participant au service public hospitalier et formuler des recommandations pour l’amélioration du système hospitalier. l’évaluation a porté sur les aspects ci-après : – la mise en œuvre des projets d’établissements de certains hôpitaux de première génération qui définissent les objectifs d’un établissement dans le domaine médical, des soins infirmiers et obstétricaux, de l’accueil des malades et de leur famille, de la politique sociale, de la gestion, du système d’information, de l’hygiène et de la sécurité, de la formation et de la recherche ; – la gestion des déchets biomédicaux ; – la mise en œuvre de la réforme hospitalière, notamment par le taux d’adoption des textes d’application de la loi hospitalière ; – le contrat de performance des hôpitaux à  travers un certain nombre d’indicateurs généraux, notamment les taux de disponibilité des médicaments, de disponibilité des équipements clé, de satisfaction des usagers, de prise en charge des démunis, de recouvrement des recettes, de conformité des dossiers médicaux, de conformité des étapes de la gestion des déchets ; – les effets de la crise sécuritaire sur la qualité des soins dans certains hôpitaux des régions du nord ; – l’analyse du coût des soins hospitaliers. Le rapport a constaté des acquis relatifs, entre autres, à  la disponibilité du personnel sanitaire qualifié, à  l’amélioration du plateau technique, à  l’allocation de budget conséquent d’investissements, à  l’implication des usagers dans les instances de décision des hôpitaux par leur représentation à  leur conseil d’administration, à  l’institutionnalisation de l’évaluation des hôpitaux. Il a relevé un certain nombre de points à  améliorer concernant notamment : – l’insuffisance dans la gestion des ressources humaines, le recueil, le traitement, l’analyse et l’utilisation des données médicales, les conditions de stockage des médicaments ; – la non systématisation de l’autoévaluation ; – la rareté des audits des incidents critiques, voire des accidents ou décès ; – l’absence d’interconnexion entre les services ; – l’utilisation de logiciels non adaptés aux besoins ; – le non-suivi des étapes de la gestion des déchets hospitaliers. Bamako, le 04 février 2015 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du vendredi 21 février 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes ; – entendu une communication et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté 5 projets de loi autorisant la ratification d’accords de financement signés entre le Gouvernement de la République du Mali et différents partenaires. Dans le but d’améliorer l’accès à  l’eau potable et la santé des populations dans la ville de Bamako et de ses environs, le Gouvernement de la République du Mali a signé cinq Accords pour contribuer au financement du projet d’adduction d’eau potable de Bamako à  partir de Kabala : 1. l’Accord signé le 20 novembre 2013 avec le Fonds Africain de Développement (FAD) porte sur un prêt de 37 milliards cinq cent cinquante millions de FCFA et permettra l’extension du système de production et de distribution d’eau, la réalisation de programmes de branchements sociaux subventionnés et de bornes fontaines, l’appui à  la réforme du secteur de l’hydraulique urbaine et le renforcement des capacités des acteurs du secteur. 2. Le contrat de financement signé le 16 décembre 2013 avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) porte sur un prêt d’environ 32 milliards 797 millions 850 mille CFA. Ce prêt permettra la construction d’une usine d’eau potable d’une capacité de 144 mille mètres cube par jour, la réalisation d’ouvrage de transport, de bornes fontaines et de lignes haute tension. 3. La Convention de crédit signée le 16 décembre 2013 avec l’Agence Française de développement (AFD) porte sur un montant de 25 milliards 582 millions 323 mille FCFA permettra la construction d’infrastructures de production, de stockage et de distribution, de renforcement des capacités des opérateurs que sont la Société Malienne de Patrimoine de l’Eau potable (SOMAPEP –SA) et la Société Malienne de gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP-SA) en accompagnant le processus de réforme sectorielle. 4. l’Accord de Financement signé le 23 décembre 2013 avec l’Association internationale de Développement (IDA) porte sur un crédit de 38 milliards 810 millions environ et permettra d’augmenter la capacité de stockage et de transport de l’eau traitée, le renforcement des capacités des institutions du sous-secteur de l’hydraulique urbaine et de soutenir la gestion environnementale et locale du projet. 5. l’Accord de prêt et l’Accord d’Istisna’a signés le 6 janvier 2014 avec la Banque Islamique de Développement (BID) pour respectivement un montant de 8 milliards 776 millions et un montant maximum de 11 milliards 200 millions 095 mille 815 francs permettront la construction d’une station de pompage et de traitement d’eau d’une capacité de 240 mille mètres cube par jour, la réalisation de différents ouvrages sur la rive gauche du Niger. Les conditions d’octroi et de remboursement des prêts sont définies dans les différents Accords. l’adoption des projets de loi de ratification desdits Accords permettra leur mise en vigueur. Sur présentation du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) un projet de loi uniforme relative au taux de l’intérêt légal ; 2°) un projet de loi uniforme relative à  la définition et à  la répression de l’usure ; 3°) un projet de loi uniforme relative au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers. 1. l’intérêt légal se définit comme la réparation d’un dommage résultant du retard dans l’exécution d’un paiement par un débiteur. l’adoption du projet de loi uniforme relative au taux de l’intérêt légal par notre pays lui permettra de se conformer à  la pratique communautaire concernant une démarcation entre la pratique de l’intérêt légal et celle de l’usure. 2. Le taux de l’usure se définit comme le taux d’intérêt maximum qu’un établissement peut appliquer sur les prêts qu’il accorde à  la clientèle. Le présent projet de loi, tout en réaffirmant le principe de l’indexation du taux de l’intérêt légal à  un taux directeur de la BCEAO, consacre l’obligation d’associer la Commission Bancaire ou la Banque Centrale aux décisions du Tribunal ordonnant la fermeture temporaire ou définitive des établissements de crédits et des Systèmes Financiers Décentralisés, en cas d’infractions aux dispositions légales sur l’usure. l’adoption du projet de loi portant définition et répression de l’usure permettra l’introduction de l’obligation de mentionner dans tout contrat de prêt le taux effectif global (TEG) qui permet d’apprécier le coût réel du crédit octroyé à  un emprunteur. 3. Les comptes dormants sont constitués, entre autres, des soldes créditeurs des comptes ouverts dans les livres des Etablissements de crédits, des Systèmes Financiers Décentralisés, des services financiers postaux ou des caisses nationales d’Epargne qui, pendant une durée relativement longue, n’ont fait aucun mouvement ou transaction à  l’initiative de leurs titulaires et dont les titulaires malgré des recherches des services financiers n’ont pas été retrouvés. En 2006, le solde créditeur des comptes dormants dans les banques de l’UMOA s’élevait à  plus de 80 milliards de FCFA dont plus de 3 milliards au Mali. Il est apparu nécessaire de réglementer le traitement des comptes dormants au sein de l’Union en vue de préserver la sécurité juridiques des organismes dépositaires et de sauvegarder des épargnants. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux d’aménagement et de réhabilitation du casier rizicole de Molodo Nord (extension en une tranche ferme de 2 5000 hectares et réhabilitation en une tranche conditionnelle de 1 400 hectares) Le projet d’aménagement et la réhabilitation du casier rizicole de Molodo Nord est un des volets du programme d’aménagement et de réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles engagé par le Gouvernement dans le cadre du renforcement des capacités de l’Office du Niger en maà®trise de l’eau en vue d’atteindre la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté. Le présent marché conclu dans ce cadre, porte sur l’exécution des travaux d’aménagement et de réhabilitation de 3 900 hectares dans le casier de Molodo Nord, répartis en deux tranches dont une ferme et une conditionnelle. La tranche ferme porte sur des aménagements nouveaux de 2 500 hectares et la tranche conditionnelle concerne la réhabilitation de 1 400 hectares. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise CGC-Mali pour un montant de 20 milliards 256 millions de FCFA environ et un délai d’exécution de 18 mois. Son financement est assuré à  hauteur de 83,34% par la BOAD et 16,66% par le Budget National. Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Economie et des Finances d’une parcelle de terrain à  Samanko. Ladite parcelle objet du titre foncier n°73981 du Cercle de Kati sise à  Samanko d’une superficie de 30 hectares 00 are 00 centiare est destinée à  la réalisation d’infrastructures pour l’administration des Douanes. 2°) Un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Artisanat et du Tourisme de la parcelle de terrain sise au marché de Médine, objet du titre foncier n° 1511 de la Commune II du District de Bamako, d’une superficie de 1 hectare 13 ares 93 centiares La parcelle dont il s’agit est destinée à  l’installation des artisans du site « JIFLEMBA », sis au marché de Médine. l’affectation de la parcelle de terrain au Ministère de l’Artisanat et du Tourisme permettra d’offrir aux artisans métallurgiques du marché de Médine, un cadre de travail approprié et de résoudre le problème d’occupation du site dénommé « JIFLEMBA ». 3°) Un projet de décret portant affectation au Ministère du Plan et de la Prospective, de la parcelle de terrain objet du titre foncier n°355 d’une superficie de 01 hectare 00 are 00 centiare sise à  Kadiolo La Direction nationale de la Planification du développement a entrepris, il y a quelques années, dans les Cercles du pays, la construction d’infrastructures modernes pour loger ses services en vue de les rendre opérationnels et plus performants. La présente affection s’inscrit dans ce cadre. Elle concerne la parcelle de terrain objet du titre foncier 355 du Cercle de Kadiolo d’une superficie de 1 hectare 00 are 00 centiare, sise à  Kadiolo. Ladite parcelle de terrain est destinée à  la construction des bureaux du service local de la Planification, de la Statistique et de l’Informatique, de l’Aménagement du territoire et de la Population. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES] : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : – Directeur du Service social des Armées : Lieutenant-colonel Mariétou DEMBELE. – Directeur adjoint de la Sécurité militaire : Chef d’Escadron Moussa Toumani KONE. – Directeur adjoint du Commissariat des Armées : Lieutenant-colonel Cheick Oumar DOUMBIA. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Directeur du Centre d’Etudes stratégiques : Colonel-major Guimba Douga SISSOKO. – Directeur adjoint du Protocole de la République : Monsieur Abdoul Karim KEITA, Conseiller des Affaires étrangères. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE : – Directeurs de Cabinet des Gouverneurs de : Région de Mopti : Monsieur Boukary KOITA, Administrateur civil. Région de Tombouctou : Monsieur Bakary Hamadi TRAORE, Administrateur civil. – Conseillers aux Affaires administratives et juridiques des Gouverneurs de : Région de Koulikoro : Monsieur Méà¯ssa FANE, Administrateur civil. Région de Tombouctou : Monsieur Boubacar BAGAYOGO, Administrateur civil. – Préfets des cercles de : Diéma : Monsieur Baréma DIALLO, Administrateur civil. Banamba : Monsieur Bougoupéré KONE, Administrateur civil. Tombouctou : Monsieur Nampory BAGAYOKO, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : – Chargé de mission : Monsieur Issouf YAGO. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : – Chargé de mission : Monsieur Zhao Ahmed Amadou BAMBA, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE LA FAMILLE ET DE l’ENFANT : – Chef de Cabinet : Madame Fatima MAIGA, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL (MINISTRE DELEGUE CHARGE DE l’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE) : – Directeur national des Services vétérinaires : Madame TRAORE Halimatou KONE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage. – Directeur général du Laboratoire vétérinaire de Gao : Monsieur Issa TOURE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage. – Directeur du Centre national d’Appui à  la Santé animale : – Monsieur Mamadou Racine N’DIAYE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage. Bamako, le 21 février 2014 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Discours de Dioncounda Traoré au au 42ème Sommet de la CEDEAO (Yamoussoukro – 28 février 2013)

Excellence Monsieur le Président de la Conférence des chefs d’états de la CEDEAO Excellence Madame et Messieurs les chefs d’état et de gouvernement Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO Monsieur le Représentant Spécial de l’Union Africaine, Président de la MISMA Mesdames, Messieurs, les ministres Excellence Mesdames, Messieurs les membres du corps diplomatique Distingués invités, mesdames, messieurs Il y a un peu plus d’un an, le 17 février 2012, lors de son 40eme Sommet ordinaire, placé sous le signe de la consolidation de la paix, de la sécurité et de la culture de la démocratie, la CEDEAO portait à  sa présidence, le Président Alassane OUATTARA qui nous reçoit aujourd’hui avec la chaleur de l’hospitalité ivoirienne, dans cette ville – symbole de Yamoussoukro, au C’œur du pays Baoulé qui a donné au monde la formule partout connue : AKWABA. Chez le regretté Félix Houphouet Boigny, l’homme de la Paix, l’avocat du dialogue, notre père à  tous. A l’anniversaire de ce mandat salutaire pour mon pays C’’est à  la fois un devoir et un plaisir pour moi de m’adresser à  vous, Président Alassane OUATTARA. Vous vous êtes dépensé sans compter pour redynamiser notre organisation sous régionale mais aussi et surtout pour que le Mali puisse recouvrer son intégrité territoriale, vous qui aviez déjà  tant à  faire sur le front de la réconciliation et de la reconstruction en Côte d’Ivoire. Grace à  vous, la Côte d’Ivoire est entrain de réintégrer le cercle vertueux du progrès et le Mali est en voie, grâce à  vous, de sortir du cercle vicieux de la plus grave crise de son histoire. Merci donc Président OUATTARA et permettez qu’en cette occasion, solennelle en tant que Président d’un pays profondément ému par l’élan unanime de solidarité dont il a bénéficié, je réitère l’expression de la gratitude de tout le Mali à  tous ses frères et amis. Je voudrais saluer l’accompagnement combien décisif et bienveillant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest en particulier, de l’Union Africaine et également des Nations Unies et de l’Union Européenne avant et pendant notre crise. Je voudrais saluer tous les chefs d’état de notre organisation sous régionale dont les troupes se battent et meurent aujourd’hui sur le sol Malien. Présidents Yayi Boni, Blaise Campaoré, Macky Sall, Faure Gnassingbe, Jonathan Goodluck, Alpha Condé, John Mahma, Mahamadu Issoufou, merci à  mon nom personnel, au nom du Peuple du Mali qui se souviendra toujours. Chers frères et sœurs de la CEDEAO, de l’Afrique et du monde, je voudrais également vous demander de vous joindre une fois de plus à  vos frères et sœurs du Mali pour saluer le Président Idris Deby Itno ainsi que le Peuple Tchadien pour l’engagement massif et qualitatif de la vaillante armée Tchadienne au Nord du Mali. Elle a hélas enregistré ses premiers martyrs. 24 valeureux fils du Tchad ont fait don de leur vie pour la paix, pour la liberté et la dignité de l’homme. Nous nous inclinons pieusement devant leur mémoire. Ces douloureuses et injustes pertes en vies humaines ne font que renforcer notre détermination commune à  ne laisser aucun répit aux terroristes et aux narcotrafiquants que nous combattrons de toutes nos forces. Je voudrais souligner ici que la présence de cette armée aguerrie est une présence structurante. l’autre présence structurante dont je me réjouis est celle de l’Armée Française à  Bamako, Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et plus au Nord encore. C’’est l’illustration la plus éloquente de la fraternité, de la solidarité entre les hommes et de la fidélité du pays de la révolution de 1789 aux valeurs de liberté, de fraternité et de dignité de l’homme. Sans François Hollande et sans l’armée française la face du Mali et peut être celle de bien des états de notre sous-région eussent été bien différentes à  l’heure o๠je vous parle. Excellence Mesdames et Messieurs l’armée Malienne et ses alliées françaises et africaines sont engagées sur plusieurs fronts pour pourchasser et détruire complètement les repaires des terroristes et des narco-djihadistes. La donne est en train de changer dans le sens souhaité et il est permis de regarder l’avenir avec plus d’espoir qu’il y a deux mois o๠les ⅔ de notre territoire étaient occupés. Toutes les grandes villes du Septentrion sont sous le contrôle des forces alliées et de l’Etat Malien : Konna, Douentza, Djabaly, Gao, Bourem, Toumbouctou sont libérés et la traque des terroristes se poursuit dans l’Adrar des Ifoghas. Affaiblis et déstructurés par les frappes de l’aviation française, pourchassés par les militaires Maliens et alliés déployés au sol, les narco-djihadistes en déroute entreprennent une guerre asymétrique caractérisée par le harcèlement des troupes, les attentats suicides et les attentats à  la voiture piégée. Les terroristes d’AQMI, du MUJAO, d’Ancar-Dine, du MNLA et leurs alliés cherchent à  créer la psychose chez les populations déjà  éprouvées par près d’un an d’occupation. C’’est pourquoi nous devons rester particulièrement vigilants car l’ennemi conserve encore une forte capacité de nuisance. Néanmoins, l’administration réoccupe progressivement ses positions. La Feuille de route du Gouvernement adoptée par l’Assemblée nationale prévoit le rapatriement de près de trois cent mille de nos compatriotes réfugiés dans les pays voisins. Le processus du dialogue inter-malien qui sera mené en collaboration avec la médiation de la CEDEAO est en train d’être organisé. La Commission Nationale pour le Dialogue et la Réconciliation sera créée dans moins d’une semaine et sera constituée de représentants de l’ensemble des Communautés du Nord et du Sud, toutes couches sociales et toutes ethnies confondues. Excellences Mesdames et Messieurs, Quant à  l’organisation des élections générales, comme vous le savez, nous avons fixé le 31 juillet 2013 comme date limite de leur tenue. Il s’agit là  d’un véritable challenge que nous nous efforcerons de gagner. Le Gouvernement s’est attelé dès le début de la Transition à  leur préparation. Nos spécialistes des questions électorales travaillent d’arrache-pied à  produire un fichier électoral crédible avec à  la clef l’élaboration d’une carte assortie d’un identifiant unique pour chaque malien et chaque malienne. Cette carte produite à  partir des données du Recensement Administratif à  Vocation d’Etat Civil (RAVEC) permettra de diminuer les risques de fraude. Le budget prévisionnel pour l’organisation de ces élections est de 60 milliards de francs CFA et C’’est le lieu pour moi de lancer un appel à  la Communauté internationale afin de nous aider pour une parfaite organisation de ces scrutins. l’organisation d’élections présidentielle et législatives transparentes et crédibles telles que recommandées par la résolution 2085 du 20 décembre 2012 sera le meilleur test de notre capacité et de notre volonté de tourner la page de la plus grave crise institutionnelle et sécuritaire que notre pays ait jamais connue. Excellences Mesdames et Messieurs, La mise en œuvre des actions inscrites dans la Feuille de route permettra de relever les différents défis qui se posent au Mali en matière de sécurité, de restauration de la démocratie et de relance des activités socio-économiques. Pour atteindre ces objectifs, en plus des ressources prévues dans le budget d’Etat 2013, le Mali compte sur l’assistance des pays amis et des partenaires techniques et financiers traditionnels. Il y a lieu de se féliciter des résultats de la Conférence des Donateurs sur le Mali du 29 janvier 2013 à  Addis-Abeba, de la décision de l’Union Européenne, du Fonds Monétaire International, de la Banque Mondiale et de nombreux partenaires de reprendre la coopération avec le Mali dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, la reconstruction post-conflit, la relance de la croissance et le développement. Par ailleurs, le concept stratégique, fondement de l’action de la MISMA, vient d’être révisé à  Bamako. Cette mission ne demeurera pertinente que porteuse du mandat le plus approprié pour protéger l’intégrité de notre pays, ramener et maintenir la paix et la sécurité dans les régions en cours de libération, dans l’espace CEDEAO, en Afrique et dans le monde. C’’est pourquoi nous sommes fortement favorables à  la transformation du mandat de la MISMA dès que les territoires occupés seront libérés, afin de faire de la MISMA une force de maintien de la Paix des Nations Unies. Excellence Mesdames et Messieurs, Comme nous l’avons toujours affirmé dans toutes nos déclarations, le Mali est entraà®né dans une guerre qu’il n’a pas souhaitée et nous sommes toujours restés ouverts au dialogue, mais à  un dialogue qui respecte l’intégrité de notre territoire et la laà¯cité de notre République. Je suis venu vous dire encore une fois, chers frères, chères sœurs, chers amis, que nous aurions préféré ne jamais avoir à  tirer un seul coup de feu, que le dialogue est ce que nous avons toujours souhaité et qu’obligés de faire la guerre, notre gouvernement n’acceptera pas, pour l’honneur de la République et de l’Armée que quiconque soit victime d’exaction ou de justice expéditive. Nous veillerons à  ce que toute personne, militaire ou civile, qui se rendra coupable d’exactions réponde de ses actes devant les juridictions compétentes maliennes ou internationales. Messager d’un pays qui a le sens de la fierté et de la justice et qui voit dans certaines informations diffusées avec insistance et énoncées toujours au conditionnel, la volonté de désinformer et de jeter de l’huile sur le feu, je suis là  aussi pour réclamer le sens de la mesure, le sens de la justice. Pour demander aux avocats de l’indéfendable de ne pas continuer davantage leurs allégations que nous considérons comme autant d’injures contre une Nation déjà  blessée. Le Mali doit être accompagné et compris dans sa recherche de compromis pour que les communautés du Nord réapprennent à  vivre ensemble, dans l’histoire assumée et purgée d’une crise dont il ne faut pas sous-estimer la profondeur. On devrait plutôt diffuser et rediffuser le message délivré par ces jeunes officiers maliens aux populations de Tombouctou et Gao, leur demandant de ne pas faire d’amalgame et leur expliquant que l’action de l’Armée a pour objectif de les libérer de leurs tortionnaires mais, qu’en aucun cas, elle ne saurait poser d’action contre une communauté particulière ou entreprendre quelque action de représailles. Le Mali n’a accusé personne. Mais que personne ne nous accuse à  tort ! Qu’on ne lui jette pas la pierre quand ce sont des excuses qu’il mérite. Qu’on ne vienne pas nous dire que ce sont des hommes de Dieu qui sont en train d’être combattus car ce sont eux qui ont déclaré la guerre à  leurs frères en Islam ! Mais il est désormais établi, qu’en réalité, leur religion, C’’est le narcodollars !!! Oui, nous sommes ouverts au dialogue s’il permet de soustraire les masses crédules des agissements de doctrinaires fous qui n’accordent aucun prix à  la vie humaine. Et qu’on ne vienne pas nous dire que la communauté Touareg et encore moins l’ensemble des communautés du Nord, ce sont ces fauteurs de troubles habitués à  l’argent facile, à  la supercherie et à  la manipulation. Les communautés du Nord sont hélas celles qui vivent dans les camps depuis les premiers coups de feu en janvier 2012, après avoir laissé derrière elles leurs animaux et leurs terroirs par la faute de ceux qui ont aujourd’hui l’indécence de vouloir parler en leur nom. Excellences Madame, Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, Mesdames, Messieurs, Je ne serais pas là  au 43ème sommet de la CEDEAO pour vous parler. C’’est mon souhait et je ferai tout pour que ce souhait soit réalisé et que ce soit un Président élu, fort de toute sa légitimité, qui prenne la parole devant vous dans quelques mois. Aucun présent ne saurait être plus grand pour mon pays et aucun remerciement ne serait mieux souhaité par vous dont les troupes sont en train de risquer leur vie pour l’intégrité territoriale du Mali, mais aussi pour sa démocratie. Je n’aimerais pas partir cependant sans partager avec vous une préoccupation profonde sur la situation du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Car la crise malienne n’est qu’une préfiguration du schéma voulu pour tous nos Etats qui sont tous soit dans l’arc de la menace terroriste et narco-djihadiste soit dans l’arc du terrorisme maritime. Il ne faudra pas non plus oublier qu’avant le « test de vérité », l’Armée malienne faisait figure d’une des grandes armées de la sous-région. Ce qui nous est arrivé est connu de tous. Et la leçon qu’il faut en tirer est que le Mali ne pouvait s’en tirer tout seul. Il a fallu que vous accouriez tous, il a fallu que la France accoure avec le soutien de la communauté internationale dans le cadre d’une solidarité qui, je suis sûr, fera jurisprudence. Ce cas du Mali nous rappelle brutalement l’impérieuse nécessité de disposer de forces sous-régionales en attente et immédiatement opérationnelles et l’urgence de mettre en place ce dispositif crucial pour notre architecture sous régionale voire continentale de paix et de sécurité. C’’est sans doute le seul moyen de faire en sorte que notre tragédie, à  nous, ne se reproduise nulle part ailleurs dans notre région. Nous devons rechercher constamment les causes de nos insécurités sans jamais mettre la tête dans le sable. Ainsi seulement, la crise malienne aura servi à  toute la sous-région. Excellences Madame, Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, Mesdames, Messieurs, Je vous dis merci du fond du C’œur. Je vous redis la gratitude du peuple malien et avec lui nous vous disons que le Mali revient, que le Mali libre et démocratique reviendra prendre sa place parmi vous, plus fort des enseignements de sa crise et de sa volonté de ne plus sombrer. Vive la CEDEAO ! Vive l’Intégration Régionale ! Vive l’Afrique ! Vive la Solidarité entre tous les peuples du monde ! Merci pour votre attention.

Communiqué du conseil des ministres du mercredi 20 février 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte et – entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création d’un Centre de Traitement des Données de l’Etat Civil. Dans le cadre de la modernisation et de la consolidation du système d’état civil du pays et de la sécurisation des documents administratifs, le Gouvernement a entrepris à  partir de 2009 une vaste opération de recensement des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur, dénommée Recensement Administratif à  Vocation d’Etat Civil (RAVEC). l’objectif de ce recensement est la constitution d’une base de données d’état civil et l’attribution d’un identifiant unique à  tous les Maliens résidant à  l’intérieur et à  l’extérieur du pays. La pérennisation de l’opération et la gestion des données qu’elle engendre nécessite la mise en place d’un dispositif institutionnel approprié. l’adoption du présent projet de loi vise à  prendre en charge cette préoccupation à  travers la création du Centre de Traitement des Données de l’Etat Civil. Le Centre de Traitement des Données de l’Etat Civil est un service rattaché qui aura pour mission l’établissement et la mise à  jour régulière d’une base de données des personnes physiques recensées. A ce titre, il sera chargé en rapport avec la Direction nationale de l’Etat Civil et l’Institut national de la Statistique, de centraliser et traiter les données collectées afin de constituer la base de données état civil et participer à  sa mise à  jour, d’affecter un numéro d’identification nationale à  chaque personne physique recensée dans la base des données état civil. Il mettra à  la disposition des utilisateurs les données à  caractère personnel nécessaires aux besoins de leurs applications. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative à  la reprise de la coopération avec l’Union Européenne et certains Etats de l’Union Européenne. A la suite des évènements de mars 2012, la Commission européenne avait adopté des mesures de précaution visant à  limiter les programmes de soutien à  une aide directe en faveur de la population locale, à  un appui à  la transition vers la démocratie et à  une aide humanitaire. l’adoption de la Feuille de route par l’Assemblée Nationale le 29 janvier 2013, a tracé la voie pour la reprise de l’aide au développement. Une enveloppe d’environ 250 millions d’euros pourrait être mobilisée à  cet effet. Dans ce cadre, aura lieu à  Bruxelles dans les prochains mois, une conférence pour le développement du Mali. Organisée par l’Union Européenne et la France en étroite coordination avec les autorités maliennes, cette conférence aura pour objectif de mobiliser la communauté internationale en faveur du développement du Mali. Il s’agira également, en liaison avec les autorités maliennes et les organisations régionales africaines, de veiller à  la bonne coordination de la réponse de la communauté internationale. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative à  l’impression des cartes du numéro d’identification nationale. Dans le cadre de la modernisation et de la consolidation de l’état civil, le Gouvernement du Mali a mis en place un système d’immatriculation unique, fiable et pérenne des personnes physiques et morales. Ce système permet la constitution du répertoire national des personnes physiques avec attribution d’un numéro d’identification nationale à  chaque personne recensée. Les opérations de collecte et de correction ont concerné 13 688 292 maliens. En vue de permettre l’organisation des élections sur la base de données biométriques avec la possibilité d’insérer les photos et le numéro d’identification nationale sur les cartes d’électeurs, les listes électorales et les listes d’émargement, le Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire procèdera à  l’impression des cartes électorales et à  la distribution aux titulaires. BAMAKO, LE 20 FEVRIER 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE FATOUMATA N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 29 Février 2012

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’Ordonnance portant modification de l’ordonnance du 18 juillet 2007 portant création du Centre de Formation des Collectivités territoriales. Le Centre de Formation des Collectivités territoriales créé en 2007, a pour mission la formation et le perfectionnement des élus des collectivités territoriales, le perfectionnement des fonctionnaires de la catégorie C et des agents contractuels des Collectivités territoriales et la contribution aux études et recherches en matière de décentralisation et de développement. Cette limitation des compétences du Centre de Formation des Collectivités territoriales en matière de formation et de perfectionnement aux élus, agents contractuels et aux fonctionnaires de la catégorie C n’est pas conforme à  la conception initiale du centre qui se voulait être un établissement spécialisé de perfectionnement professionnel de l’ensemble des personnels travaillant au service des Collectivités territoriales. Le présent projet d’ordonnance est adopté pour combler cette lacune et permettre l’élargissement des missions de formation et de perfectionnement du Centre de Formation des Collectivités Territoriales à  l’ensemble du personnel de la fonction publique des collectivités territoriales des catégories A, B et C. l’adoption du projet d’ordonnance va renforcer les capacités de formation et de perfectionnement de l’Etat et des Collectivités territoriales dans le cadre de la consolidation et de la pérennisation du processus de décentralisation engagé dans notre pays. Sur le rapport du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance abrogeant et remplaçant l’ordonnance du 12 mai 1990 portant création de la Direction nationale des Affaires Judiciaires et du Sceau (DNAJS) La Direction Nationale des Affaires Judiciaires et du Sceau a été créée en mai 1990 pour concevoir et assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière pénale, civile, commerciale et sociale ainsi qu’en matière d’entraide judiciaire internationale, du sceau et de la nationalité. Elle éprouve cependant, des difficultés à  assurer correctement ses missions en raison notamment de leur mauvaise formulation au regard de la Loi N° 94-009 du 22 mars 1994 qui dispose qu’une direction nationale est chargée d’élaborer les éléments de la politique et non de concevoir la politique de l’Etat. Par ailleurs, elle ne prend pas en charge certaines missions qui lui reviennent tels que le contrôle de l’état civil et la tenue du fichier national de centralisation des données dans le cadre de la mise en œuvre des Actes uniformes de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires (OHADA). Le présent projet d’ordonnance est adopté pour prendre en charge les insuffisances constatées et clarifier davantage les missions de la Direction Nationale des Affaires Judiciaires et du Sceau. Aux termes dudit projet, la Direction nationale des Affaires judiciaires et du Sceau aura pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière pénale, civile, commerciale, sociale, du sceau et de la nationalité ainsi qu’en matière d’entraide judiciaire et d’assurer la coordination et le contrôle de la mise en œuvre de ladite politique. Elle assiste également le département dans l’application des textes en matière d’état civil. Sur le rapport du ministre de la Culture, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant création des Missions culturelles de Kangaba, Sikasso, Ségou. Le Mali est une vieille terre d’histoire, célèbre par la richesse et la diversité de son patrimoine culturel hérité de la longue présence humaine sur son territoire, du brassage de différentes communautés et des brillantes civilisations des grands empires ainsi que des royaumes et Etats théocratiques auxquels a succédé l’époque coloniale. Ce riche patrimoine culturel est parfois soumis à  des menaces et dommages tels que la destruction, le vol, le pillage, les fouilles clandestines et le trafic illicite des biens archéologiques, le manque d’entretien, la négligence et l’abandon des mythes fondateurs et de certaines valeurs fondamentales. C’’est dans le cadre de la protection du patrimoine culturel et conformément à  la Convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel adoptée à  Paris le 16 novembre 1972, que notre pays s’est engagé à  prendre toutes mesures idoines pour la conservation, la gestion, la mise en valeur du patrimoine culturel et à  mettre en place des structures internes ayant vocation spécifique à  cet effet. Dans cette optique, des textes législatifs et réglementaires régissant le patrimoine culturel national ont été adoptés et les efforts conjugués des autorités et des autres acteurs culturels ont abouti à  l’inscription d’une dizaine de biens culturels sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO. Pour mieux gérer, respecter les critères d’inscription et assurer le suivi régulier de ces biens culturels, le Gouvernement du Mali a renforcé les capacités de la Direction nationale du patrimoine culturel en créant les missions culturelles de Djenné, Tombouctou, Bandiagara, Es-souk (Kidal), Gao et Kayes. Dans la même dynamique, les missions culturelles de Kangaba, Sikasso et Ségou seront créées conformément aux dispositions antérieures régissant les missions culturelles précédentes. Services rattachés à  la Direction Nationale du Patrimoine Culturel, les Missions Culturelles de Kangaba, de Sikasso et de Ségou ont pour mission d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’inventaire, de préservation et de promotion du patrimoine culturel sur leurs sites respectifs. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES : Inspecteurs à  l’Inspection de l’Intérieur : Gaoussou COULIBALY, Administrateur civil, 
 Bocary SAMASSEKOU, Administrateur civil. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : Conseiller technique : Mady DIAKITE, Inspecteur des Services économiques * AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE : Conseiller technique : Boubacar Hama DIABY, Administrateur des Arts et de la Culture Directeur général du Centre international de Conférence de Bamako (CICB) : Commandant Mariétou DEMBELE. Koulouba, le 29 février 2012 Le Secrétaire Général u Gouvernement, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre national

Communiqué du Conseil des Ministres du 08 février 2012

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu des communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Conseil des ministres a adopté des projets de décrets portant classement des réserves de faune de Dialakoro, Djinétoumanina, Diangoumérela dans les cercles de Bougouni et Yanfolila. Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de lutte contre la désertification, les forêts de Diangoumérela et de Djinétoumanina dans le cercle de Yanfolila et de Dialakoro dans le cercle de Bougouni ont été érigées en forêts classées en 1986. Ce complexe de forêts classées et aires protégées qui constitue un des derniers refuges des grands mammifères de la savane ouest africaine subit d’énormes pressions anthropiques dont entre autres, l’invasion par des cultivateurs migrants et des troupeaux transhumants, le braconnage mercantile, le braconnage de citadins et l’exploitation frauduleuse de bois d’œuvre. Pour faire face à  ces menaces graves exercées sur les ressources naturelles, les populations riveraines et les collectivités territoriales ont sollicité et obtenu l’implication du secteur privé dans la gestion durable des forêts et aires protégées à  travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme d’aménagement global du complexe. l’érection des forêts classées de Diangoumérela, Djinétoumanina et de Dialakoro en réserves de faunes, objet des présents projets de décrets, s’inscrit dans ce cadre. Elle va permettre d’harmoniser la gestion des ressources naturelles et contribuera à  la conservation de la diversité biologique ainsi qu’à  la promotion du tourisme dans les zones concernées. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des ministres a adopté : 1°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’accord de prêt, signé à  Bamako, le 23 janvier 2012 entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), relatif au financement complémentaire du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Bandiagara – Wo – Bankass – Koro – Frontière du Burkina Faso au Mali. Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de désenclavement du Mali et de la dynamisation des échanges avec les pays voisins, le gouvernement a signé avec la Banque ouest africaine de développement (BOAD) un accord de prêt d’un montant de 5 milliards de Fcfa destiné au financement complémentaire du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Bandiagara- Wo- Bankass – Koro – Frontière du Burkina Faso. La réalisation de ce projet va permettre de dynamiser les échanges avec le Burkina Faso, d’améliorer les conditions de transport, de réduire les coûts d’exploitation des véhicules et la durée du parcours sur la route Bandiagara –Frontière du Burkina Faso. La ratification de l’accord permettra la mise en vigueur du prêt. 2°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’accord de prêt, signé à  Bamako, le 23 janvier 2012, entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque ouest africaine de développement pour le financement partiel du Projet sucrier de Markala (Volet agricole). Le gouvernement de la République du Mali a obtenu de la Banque ouest africaine de développement ( BOAD), un prêt d’un montant de 10 milliards de Fcfa environ destiné au financement partiel du projet sucrier de Markala (Volet agricole). Ce projet vise de façon spécifique à  accroà®tre le revenu des exploitants de la zone, à  réduire le déficit en sucre par l’augmentation de la production de la canne à  sucre, à  diversifier les cultures dans les zones Office du Niger. La ratification de l’accord est une étape nécessaire pour sa mise en œuvre. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté : 1°) Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction générale des douanes. La Direction générale des douanes a été créée par une ordonnance du 10 octobre 1990 et C’’est le décret du 10 octobre 1995 qui a fixé son organisation et les modalités de son fonctionnement. De cette date à  ce jour, les mutations intervenues au niveau des douanes et les insuffisances relevées dans l’organisation et le fonctionnement de cette direction ont rendu nécessaire la relecture des textes y afférent. Les présents projets de décrets qui s’inscrivent dans ce cadre, revoient l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Direction générale des douanes et déterminent son cadre organique tout en tenant compte des nouvelles préoccupations liées à  l’évolution de l’environnement douanier. La nouvelle organisation comprend désormais des structures en staff et des directions en ligne et leur cadre organique prévoit des effectifs qui vont de 332 à  384 sur les cinq prochaines années. 2°) Un projet de décret portant approbation de l’avenant n°3 au marché relatif aux travaux de renforcement du tronçon 2 Koualé-Sikasso (151,3 Km) de la route CU2 a dont tranche ferme : port sur Bagoé – Sikasso (101,3 km) et tranche conditionnelle Koualé – pont Bagoé (520 km). Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie communautaire de développement des infrastructures routières des Etats membres de l’UEMOA, le gouvernement de la République du Mali a conclu en 2008, avec l’Entreprise China Geo – Engineering corporation (CGC-Mali) un marché pour la réalisation des travaux de renforcement du tronçon 2 Koualé- Sikasso d’une longueur de 151,3 km de la route communautaire CU2a dont tranche ferme : Pont sur Bagoé- Sikasso et tranche conditionnelle Koualé – Pont sur Bagoé. Le marché exécuté à  hauteur de 98 % a déjà  fait objet de deux avenants. Le troisième avenant a pour objet la prise en compte de la modification : de la consistance des travaux par le renforcement du corps de chaussée du tronçon Koualé – Sikasso et l’allongement d’ouvrages d’art ; du montant du marché initial et de ses avenants ; du délai d’exécution des travaux. l’avenant a une incidence financière de 617 millions de Fcfa environ et un délai d’exécution de 3 mois. Le financement est assuré par la Banque africaine de développement (BAD) à  hauteur de 90 % et le Budget national (10 %). Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant modification du décret du 5 juin 2002 relatif au classement des équipements collectifs du district de Bamako et leurs emprises dans le domaine public immobilier de l’Etat. Dans le cadre de la réhabilitation de Faladié village, la parcelle de terrain l’à®lot EA d’une superficie de 923 m² sise à  Faladié Socoro a été prévue comme place publique et classée dans le domaine public immobilier de l’Etat par le décret du 5 juin 2002. Le classement avait pour but d’assurer la sécurité juridique, la conservation et le respect de la vocation de la parcelle. Cependant, la pratique a révélé des problèmes notamment l’installation sur le site à  la fois de plusieurs structures commerciales, de l’Eglise chrétienne évangélique de Faladié Socoro et des occupations de fait auxquelles il convient d’apporter des correctifs. La modification du décret du 5 juin 2002 vise à  régulariser la vocation de l’à®lot EA sis à  Faladié Socoro reconnu désormais comme lieu de culte chrétien. Le changement de vocation de la parcelle concernée procède de la volonté du gouvernement de préserver les lieux de cultes. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : Conseiller technique : Djibril Ongoà¯ba, inspecteur des services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DE l’INDUSTRIE, DES INVESTISSEMENTS ET DU COMMERCE : Chargé de mission : Modibo Keà¯ta, ingénieur de l’industrie et des mines. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DE LA PRIMATURE : Après avoir évoqué la situation dans le Nord du Mali et les manifestations à  Bamako et dans les régions, le Premier ministre a assuré le président de la République du soutien du gouvernement dans la gestion de la crise. Elle l’a également informé des décisions prises à  l’issue du Conseil de cabinet tenu le 2 février 2012 sur la situation dans le Nord notamment : – l’engagement des membres du gouvernement à  contribuer aux efforts de l’Etat en renonçant à  un mois de salaire suivant des modalités définies par le ministre de l’Economie et des Finances ; – l’organisation de missions d’information et de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national dans le but de rassurer ceux qui sont restés et de décourager de nouveaux départs ; – la mise en place d’une cellule de veille et de suivi auprès du Premier ministre. AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : Le Conseil des ministres a été informé des dispositions prises pour le redéploiement des élèves-maà®tres, du personnel enseignant et du personnel administratif de l’Institut de formation des maà®tres de Aguel Hoc. En effet, suite aux attaques de la ville de Aguel Hoc, l’Institut de formation des maà®tres de Aguel Hoc a été pillé. Les élèves-maà®tres, les professeurs et le personnel administratif ont été évacués sains et saufs à  Kidal puis à  Gao. Les élèves-maà®tres ont été réorientés, selon leur préférence, dans les autres instituts de formation de maà®tre. Le gouvernement remercie toutes les personnes et les organisations qui se sont impliquées pour trouver un dénouement heureux à  la situation et singulièrement le directeur général de l’Institut de formation des maà®tres de Aguel Hoc. Bamako, le 08 février 2012 Koulouba

Conseil des Ministres du mercredi 16 février 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes ; entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Mines, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création du Bureau d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Diamants Bruts en République du Mali. Par ce projet de loi, il est créé un Bureau d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Diamants Bruts dans notre pays. Le Bureau d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Diamants Bruts est un service spécialisé, qui aura pour mission de favoriser les transactions sur les diamants bruts au Mali dans les conditions définies par la réglementation en vigueur. Dans ce cadre, il sera chargé du contrôle de la commercialisation du diamant brut, de la délivrance des certificats d’expertise, du suivi des transactions, de la tenue des statistiques et de la lutte contre la fraude et la contrebande. La création du Bureau d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Diamants Bruts est une étape essentielle de l’adhésion de notre pays au processus de Kimberley qui est un régime international de certification de diamants réunissant les Gouvernements et les industriels de 71 pays dans le but d’éviter que les recettes émanant du commerce des pierres précieuses ne soient utilisées pour financer les activités militaires de groupes rebelles. Sur présentation du ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Code des Investissements Dans le souci d’améliorer l’environnement des affaires afin de faire du secteur privé le moteur du développement économique, le Gouvernement a adopté en 1991 un Code des Investissements qui a été modifié en 2005. La relecture du présent code traduit la volonté du Gouvernement d’accroà®tre la capacité du pays à  mobiliser le maximum d’investissements directs étrangers et de promouvoir un secteur privé dynamique pour améliorer les performances économiques du Mali. Les principales innovations introduites sont, entre autres, la création d’un nouveau régime pour les entreprises tournées vers l’exportation, la réduction du délai de traitement des dossiers et le renforcement du suivi et du contrôle. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant réglementation de la collecte et de la commercialisation du diamant. Au Mali, la collecte, la transformation et la commercialisation de l’or et des substances précieuses et fossiles sont réglementées par un décret du 6 décembre 2002. l’adoption du présent projet de décret vise à  fixer de nouvelles règles de collecte et de commercialisation permettant de garantir le respect du schéma de certification et des principes fixés dans le cadre du Processus de Kimberley. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture de cartes d’assuré dans le cadre de la mise en place de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Le présent marché est conclu dans le cadre de la mise en place effective de l’Assurance Maladie Obligatoire instituée au profit des fonctionnaires civils et militaires et des travailleurs régis par le Code du Travail, en activité ou à  la retraite, ainsi qu’à  leurs ayants-droit. Il porte sur la fourniture des cartes d’assuré donnant accès aux soins de santé. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  la Société Bakary NIMAGA et Fils (SBNIF) pour un montant de 3 milliards 125 millions de francs CFA et un délai d’exécution de 16 mois. Le financement est assuré par le Budget national. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES : – Directeur des Finances et du Matériel : Commissaire-colonel Nouhoum SANGARE AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Conseiller Consulaire au Consulat du Mali à  Abidjan : – Lieutenant-Colonel Amadou TAMBOURA Conseiller Consulaire au Consulat du Mali à  Dakar : – Colonel Thiowa KONE Conseiller Consulaire au Consulat du Mali à  Ouagadougou : – Colonel Abdoulaye MAIGA Conseiller Consulaire au Consulat du Mali à  Accra : – Monsieur Sidiki SANOGO, Contrôleur Général de Police Conseiller Consulaire au Consulat du Mali à  Alger : – Lieutenant-Colonel Julien Pobanou KONE Conseiller Consulaire au Consulat du Mali à  Tripoli : – Lieutenant-Colonel Issa TIMBINE. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT ET DE l’ASSAINISSEMENT : – Directeur des Finances et du Matériel : Monsieur Oumar KATILE, Inspecteur du Trésor. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE l’ENFANT ET DE LA FAMILLE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Plan d’action de mise en œuvre des recommandations du Comité des Droits de l’Enfant. Dans le cadre du respect des engagements pris par notre pays, concernant la Convention relative aux Droits de l’Enfant, le Gouvernement a produit et présenté au Comité des Droits de l’Enfant deux rapports de mise en œuvre de ladite Convention respectivement en 1999 et 2007. Il ressort de l’analyse de ces rapports que notre pays a fourni d’importants efforts dans l’application de la Convention relative aux Droits de l’Enfant. Cependant, le Comité des Droits de l’Enfant, a relevé quelques insuffisances et formulé des recommandations invitant le Gouvernement à  entreprendre et à  adopter les mesures appropriées. Le Plan d’Action, objet de la présente communication, a été élaboré dans le cadre de la mise en œuvre de ces recommandations qui concernent tous les domaines couverts par la convention : survie, développement, protection et participation. Il sera mis en œuvre sur toute l’étendue du territoire national sur une période de cinq ans. KOULOUBA, LE 16 FEVRIER 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’ordre national

Conseil des Ministres du mercredi 9 février 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes ; entendu une communication et procédé à  une nomination. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur présentation du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de loi portant modification de la Loi N°08-022 du 23 juillet 2008 portant création de la Direction Générale des Marchés Publics et des Délégations de Service Public ; 2°) Un projet de loi portant modification de la Loi N°08-023 du 23 juillet 2008 portant création de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public. La réforme du système de passation des marchés publics entreprise par le Gouvernement a abouti en 2008, à  la création de la Direction Générale des Marchés Publics et des Délégations de Service Public et de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public. Les présents projets de lois sont adoptés pour rendre conformes les lois portant création des deux structures aux Directives communautaires portant contrôle et régulation des marchés publics et des délégations de service public de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Les modifications proposées visent à  assurer, pour plus d’efficacité et de transparence, la séparation des fonctions de contrôle, confiées à  la Direction Générale des Marchés Publics et des Délégations de Service Public, des fonctions de régulation attribuées à  l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public. 3°) un Projet de décret portant modification du Décret N° 08-485/P-RM du 11 août 2008 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public La modification proposée a pour but d’harmoniser les procédures de passation des marchés publics de notre pays avec les Directives en vigueur, en la matière, dans l’espace UEMOA. 4°) Un projet de loi portant création de l’Autorité de Régulation du Secteur Coton Dans le cadre de la réforme du secteur coton, le Gouvernement a adopté en 2001 la Lettre de Politique de Développement du Secteur coton qui a prévu à  terme, la privatisation de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT). Avec cette privatisation, la filière coton évoluera dans un nouvel environnement dans lequel l’Etat devra veiller au respect par tous les acteurs des nouvelles règles du jeu fondées sur la concurrence et la compétitivité. Pour faire face à  ce nouveau contexte, il est proposé par l’adoption du présent projet de loi, la création de l’Autorité de Régulation du Secteur Coton. l’Autorité de Régulation du Secteur Coton aura pour mission d’assurer la régulation du secteur coton notamment de veiller au respect des règles régissant les activités du secteur, de proposer toute mesure visant à  améliorer le fonctionnement de la filière, de prononcer des sanctions contre les auteurs de pratiques entravant le bon fonctionnement du secteur et de contribuer au règlement des différends entre les acteurs du secteur. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère de l’Agriculture, procédé à  la nomination de Monsieur Salif DIARRA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural, en qualité de Secrétaire Général de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM). AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES, Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au projet de Stratégie Nationale d’Extension de la Couverture Maladie par les Mutuelles de Santé au Mali. l’adoption d’une politique nationale de protection sociale et d’un Plan d’actions national de la protection sociale par le Gouvernement avait pour objectif d’assurer progressivement la couverture des risques sociaux en général et ceux liés à  la maladie en particulier pour l’ensemble de la population. Cependant, l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et le Régime d’Assistance Médicale (RAMED) mis en place dans ce cadre ne couvrent que 22 % de la population tandis que les 78 %, essentiellement des secteurs agricole et informel ne sont pas couvertes. C’’est, pour assurer l’accès de la grande majorité de la population aux soins de santé, notamment celle des secteurs agricole et informel, qu’il est proposé l’extension de la couverture maladie par les mutuelles de santé. Le document de stratégie nationale d’extension de la couverture maladie par les mutuelles de santé et le programme quinquennal 2011-2015 dénommé « une Commune – une Mutuelle de Santé », objet de la présente communication, proposent des mesures et actions afin d’établir l’équité entre les différentes catégories de la population dans l’accès à  la protection sociale en général et aux soins de santé en particulier. Ces mesures sont relatives à  la structuration des organisations mutualistes, à  la création d’un fonds d’appui aux mutuelles, au renforcement du dispositif de partenariat entre les différents acteurs, à  la conception et à  la mise en œuvre d’un plan de communication. La mise en œuvre du plan quinquennal 2011-2015 «Une Commune – Une Mutuelle de Santé » devra coûter 41 milliards 608 millions de francs CFA environ repartis sur cinq ans. KOULOUBA, LE 09 FEVRIER 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT. Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’ordre national

Conseil des Ministres du mercredi 2 Février 2011

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création du Centre national des Cantines scolaires Dans le souci d’assurer l’éducation pour tous, le Gouvernement du Mali a consenti d’importants efforts qui ont permis d’améliorer le taux brut de scolarisation. Pour atteindre les objectifs de la scolarisation universelle et permettre à  tous les enfants du Mali d’être scolarisés, il est envisagé de renforcer les stratégies classiques de scolarisation et de mettre en œuvre de nouvelles stratégies d’accélération de l’accès et d’amélioration du maintien des enfants à  l’école. l’alimentation à  l’école participe de cette démarche. Elle constitue un facteur permettant de stimuler la scolarisation, d’assurer l’assiduité des élèves et de prévenir l’abandon scolaire et se réalise à  travers l’implantation des cantines scolaires. C’’est dans ce cadre que s’inscrit la création du Centre national des Cantines scolaires sous la forme d’un service rattaché qui aura pour mission d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale de l’alimentation scolaire. Le Centre national des Cantines scolaires sera chargé notamment de promouvoir la gestion rationnelle des cantines, de suivre et de coordonner les activités relatives à  l’alimentation scolaire, de veiller au contrôle de la qualité des aliments et de favoriser l’éducation nutritionnelle dans les écoles dotées de cantines. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako, le 2 décembre 2010, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA), pour le financement additionnel du Projet d’Appui aux Communautés Rurales (PACR). Le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de Développement (IDA) ont signé un accord de prêt d’un montant de 7 millions 500 mille Droits de Tirage Spéciaux, soit 5 milliards 756 millions 652 mille Francs CFA environ pour le financement additionnel du Projet d’Appui aux Communautés Rurales. Ce projet vise à  améliorer les conditions de vie des communautés rurales ciblées en termes d’accès aux services sociaux de base et d’accroissement des revenus de façon soutenable et d’amélioration des pratiques de gestion des ressources naturelles. La ratification de l’Accord permettra la mise en œuvre du financement. 2°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé au Caire le 13 décembre 2010, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), pour le financement partiel du Projet de Développement Rural Intégré du Bassin du Bani et à  Sélingué Par cet Accord, la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique consent au Mali un prêt d’un montant de 10 millions de dollars américains, soit 4 milliards 894 millions 930 mille francs CFA environ. Ce prêt va contribuer au financement du Projet de Développement Rural Intégré du Bassin du Bani et à  Sélingué initié par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de développement rural et de la lutte contre la pauvreté en milieu rural. La ratification de l’Accord permettra la mise en œuvre du financement. 3°) Un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Abu Dhabi le 29 novembre 2010, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement, pour le financement partiel du Projet de barrage de Taoussa Le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement ont signé un Accord de prêt d’un montant de 70 millions de Dirhams des Emirats, soit 9 milliards 343 millions 625 mille Francs CFA environ. Ce prêt est destiné au financement partiel du Projet de barrage de Taoussa qui participe au développement intégré des Régions du Nord du pays à  travers la construction du barrage de Taoussa, la satisfaction des besoins en énergie, la restauration des écosystèmes, la promotion de la sécurité alimentaire et le développement du transport fluvial. La ratification de l’Accord permettra la mise en œuvre du financement. Sur le rapport du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget , le Conseil des Ministres a adopté les projets de décrets portant approbation des marchés relatifs aux travaux de réalisation de cinq (5) adductions d’eau potable dans la Région de Ségou (lots A et B) dans le cadre du Projet d’Approvisionnement en Eau potable et d’Assainissement dans les Régions de Gao, Koulikoro et Ségou. Les présents marchés, conclus dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Approvisionnement en Eau potable et d’Assainissement dans les Régions de Gao, Koulikoro et Ségou portent sur l’exécution des travaux de réalisation d’adduction d’eau potable dans les centres de Niono et Dioro (lot A) et dans les centres de Macina, Konobougou et Baraouli (lot B) dans la Région de Ségou. Ils sont attribués, après appel d’offres, respectivement : – pour le lot A au Groupement d’Entreprises HYDROSAHEL/Société Fadoul Technibois pour un montant de 2 milliards 826 millions 745 mille Francs CFA environ et un délai d’exécution de 14 mois. – pour le lot B à  l’Entreprise SGEEM BTP MALI SA pour un montant de 1 milliard 215 millions 150 mille francs CFA environ et un délai d’exécution de 15 mois. Le financement desdits marchés est assuré par le Fonds Africain de Développement. Sur le rapport du ministre du Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la Commune rurale de Sanankoroba. l’adoption du présent projet de décret vise à  doter la commune rurale de Sanankoroba d’instruments de planification et de gestion de son développement spatial, démographique et socio-économique sur les vingt prochaines années. Le périmètre d’urbanisation retenu concerne l’ensemble de la commune rurale de Sanankoroba qui comprend outre, la ville de Sanankoroba, 24 villages. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : – Directeur des Finances et du Matériel : Colonel Mary DIARRA AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES : – Directeur des Finances et du Matériel : Abdoulaye SOW, Inspecteur des Finances AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : – Directeur national de l’Education non formelle et des Langues nationales : Moussa DIABY, Professeur de l’Enseignement supérieur – Directeur national de la Pédagogie : Mamadou SISSOUMA, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. KOULOUBA, LE 02 FEVRIER 2011 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’ordre national