Mamadou Baba Sylla : « Cette année nous attendons 800 exposants à la FIABA »

Baptisée cette année Foire de fin d’année de Bamako (FIABA), l’ancienne Foire d’exposition de Bamako (FEBAK), évènement annuel organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, ouvre ses portes ce 20 décembre 2018. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le président de la Commission d’organisation, M. Mamadou Baba Sylla, revient sur ce rendez vous qui, malgré les défis, veut tenir ses promesses.

Présentez nous la FIABA 2018…

La FIABA, c’est la foire de fin d’année de Bamako, l’ancienne Rue marchande, que la Chambre de Commerce a initiée il y a déjà quelques décennies avec la Mairie du District et qui se tenait au Boulevard de l’indépendance. Compte tenu de la situation du pays et de la fréquentation de cet axe, la foire s’est tenue à différents endroits avant d’obtenir le site du Parc des expositions, où elle a lieu depuis 2015.

Elle a pour but de permettre aux commerçants, dans l’atmosphère de la fête, de joindre l’utile à l’agréable afin d’écouler leurs stocks et d’entamer sereinement la nouvelle année.

Depuis  son installation au Parc des expositions, la foire a-t-elle comblé les attentes ?

Oui et l’engouement croît d’année en année. Avec les réalisations et l’organisation, la tenue de la foire à Bamako est vraiment prisée dans la sous-région. Ce qui explique que ce sont en priorité les commerçants de l’extérieur du Mali qui s’inscrivent dès l’ouverture de la vente des stands. L’année dernière, on attendait 400 exposants et il y en a eu plus du double. Ce qui nous amené à agrandir le lieu. Nous restons dans cette dynamique.

Où en est-on avec l’organisation cette année ?

Nous sommes prêts. Il reste juste à programmer l’ouverture officielle, qui dépend de l’agenda du Président de la République. La foire se tient du 20 décembre 2018 au 2 janvier 2019. Cette année, nous attendons le plein, c’est-à-dire 800 exposants. C’est notre espoir. Mais avec les différentes foires organisées par les mairies, cela pose un petit problème. Ceci va impacter l’évènement, car tous ces commerçants devaient s’inscrire ici. Mais qu’à cela ne tienne, le niveau d’enregistrement est tel que l’engouement suscité par la foire demeure.

Les prix des stands ?

Ils varient de 25 000 à 500 000 francs CFA. Cela dépend de l’espace occupé et de la bourse de chacun. Tout le monde n’a pas les mêmes moyens. Et tout le monde a sa place. Les restauratrices et les vendeurs de fruits et légumes ont même un espace dédié.

Des dispositions particulières ont-elles été prises, compte tenu du contexte sécuritaire ?

Nous avons tenu la foire en 2017 et nous sommes dans le même contexte. Nous prenons les dispositions nécessaires. Je pense que l’engouement s’explique aussi par les dispositions prises.

Quelles sont les retombées que vous attendez de cette édition ?

Une foire réussie, c’est lorsqu’à la fin chacun se frotte les mains en disant vivement la prochaine édition. Que les exposants aient les chiffres d’affaire satisfaisants et que les visiteurs trouvent les produits aux prix souhaités. Que l’animation soit aussi à la hauteur, parce que nous serons en période de vacances scolaires. Les enfants ont besoin de distraction et d’animation. Tous ces programmes sont déjà mis en place, avec des manifestations culturelles et des programmes ludiques afin que les enfants qui viennent avec leurs parents trouvent aussi leur compte.