Une délégation FIFA à Bamako

l’Officier de développement de la FIFA en Afrique de l’Ouest M. Kablan Sampon, était accompagné pour cette visite chez le ministre Keà¯ta par Mamadou Sow de Commission centrale Technique et développement de la (FEMAFOOT) et de Moussa Kanouté, instructeur Confédération africaine de football, CAF. Le responsable de la FIFA est dans nos murs dans le cadre du suivi de la construction du Centre technique sportif de Kayo et l’organisation d’un séminaire «Community» sur la promotion du football féminin au Mali. Prévu du 12 au 14 septembre à  Bamako, ce séminaire devra réunir des joueuses, les médias, les sponsors, la fédération, des départements ministériels… l’objectif est de booster le football féminin au Mali. Au programme, il est prévu, entre autres, des communications et un mini-festival de foot féminin. Le ministre de la jeunesse et des sports, M. Djiguiba Kéita, a assuré M. Kablan Sampon de son adhésion et de la totale implication de ses services techniques dans la mise en œuvre de cette initiative. l’Officier de développement de la FIFA en Afrique de l’Ouest était surtout à  Bamako afin de procéder aussi à  la remise des clefs du Centre technique sportif de Kayo. Malheureusement, toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour le fonctionnement de ce joyaux sportif que la FIFA va offrir aux jeunes footballeurs maliens. La remise des clefs doit donc se faire en marge du séminaire «Community». Un complexe sportif moderne Les travaux de réalisation du Centre technique de Kayo (région de Koulikoro) ont été lancés en 2005 dans le cadre du Projet Goal II et devraient concerner 4 bâtiments (le principal en étage) et deux terrains, dont 1 gazonné. Mais, depuis la fin des travaux, le Centre n’a pu être mis en exploitation en raison du manque de certaines infrastructures indispensables. On se rappelle qu’en 2007, la FIFA avait octroyé au Mali, l’enveloppe du Projet Goal III d’une valeur 400 millions de francs CFA. Cette somme devait permettre d’assurer les travaux complémentaires de ce centre. La signature des contrats pour l’achèvement des travaux avait eu lieu le 27 août 2007 au siège de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT). Les travaux d’extension devront concerner l’aménagement du château d’eau, le logement du gardien, la buanderie, le complément d’équipement du gymnase et des bâtiments administratifs, l’agrandissement du terrain gazonné, l’aménagement de la cour, les insignes lumineux et un bloc de 4 toilettes dans la cour. Rappelons que le Projet de développement du football de la FIFA communément appelé GOAL est le fruit de l’assistance de la FIFA aux Associations nationales africaines et destiné à  la formation (jeunes footballeurs, administrateurs, arbitres, techniciens, etc.

Rififi à la FIFA

« Une crise ? Qu’est-ce qu’une crise ? Le foot n’est pas en crise, vous avez vu la finale de la Ligue des champions samedi, avec tout ce fair-play. Il y a seulement des difficultés », a lancé M. Blatter lors d’une interview accordée hier. Le scrutin présidentiel prévu pour ce 1er juin au sein de la FIFA est-elle en train d’avoir raison de la quiétude des dirigeants de l’institution ? Il faut le croire, au vu de tout le ramdan des derniers jours au cours desquels on a entendu parler d’une mise en cause de Blatter dans un scandale de corruption et la mise à  l’écart de quatre personnalités dont le principal challenger Mohammed Bin Hammam. Ce dernier, qui s’était retiré de l’élection présidentielle de la FIFA, a été suspendu le temps de l’enquête de corruption liée au scrutin présidentiel du 1er juin, tandis que le « président sortant Joseph Blatter a été blanchi », a indiqué dimanche l’instance du football mondial. Cette suspension le temps de l’enquête concerne aussi Jack Warner, président de la Concacaf et vice-président de la FIFA, et deux personnalités moins en vue, deux responsables du foot caribéen, Debbie Minguell et Jason Sylvester. Election repoussée ? Non. Le scrutin présidentiel de la FIFA est bien maintenu comme prévu le 1er juin, en dépit de cette affaire de corruption présumée. Son adversaire étant hors course, Blatter, 75 ans, est donc seul candidat à  sa succession mercredi pour un quatrième et dernier mandat. La Fédération anglaise de football a, quant à  elle, demandé le report de l’élection. Dans un communiqué, le président de la FA, David Bernstein, demande « le report de l’élection et un processus plus crédible, afin qu’un autre candidat réformateur puisse avoir l’occasion de se présenter à  la présidence ». Il a aussi réclamé « la nomination d’un groupe indépendant qui pourra faire des recommandations sur la façon d’améliorer la gouvernance » de la FIFA. Les critiques déjà  virulentes en Angleterre contre la FIFA ont redoublé depuis que le pays n’a pas obtenu l’organisation de la Coupe du monde pour 2018. C’est la Russie qui a été choisie pour organiser le Mondial 2018. Par ailleurs, une dizaine de délégués asiatiques, sur les 46 fédérations de la Confédération asiatique (AFC), qui devaient assister au Congrès de la FIFA à  Zurich mardi et mercredi, sont repartis en soutien à  Mohammed Bin Hammam, suspendu. « Neuf ou dix d’entre eux sont repartis après être arrivés ici, c’est un sentiment d’outrage qui règne parmi les délégués à  qui j’ai parlé par rapport à  la décision du comité d’éthique ». Mohammed Bin Hammam, homme d’affaires du Qatar, 62 ans, président de la Confédération asiatique, a retiré sa candidature à  la présidence dans la nuit de samedi à  dimanche, avant d’être suspendu le temps d’une enquête interne du comité d’éthique de la FIFA sur une fraude présumée liée au scrutin. Un autre membre éminent du comité exécutif de l’instance, sorte de gouvernement du football mondial, Jack Warner, originaire de Trinidad et Tobago, président de la Concacaf, purge également une suspension similaire dans la même affaire depuis dimanche. Qatar 2022, acheté? « Possibles violations » du code éthique et « fraudes » liées au scrutin au cours d’une réunion de la Confédération des Caraà¯bes (CFU), conjointement organisée par Bin Hammam et Warner. Voilà  les soupçons qui pèsent sur les personnalités misent en cause dans cette affaire. Selon des médias britanniques, Bin Hammam et Warner auraient offert pour 40 000 dollars (36 000 euros) de cadeaux à  des Fédérations nationales en échange de leurs votes à  l’élection présidentielle, lors d’une réunion à  Trinidad les 10 et 11 mai. Bin Hammam est également accusé par la presse britannique d’avoir monnayé des voix pour que le Qatar obtienne la Coupe du monde en 2022. Le vote s’était passé dans des conditions très contestées par les autres pays candidats et le Qatar avait été accusé d’avoir soudoyé des membres du Comité. Par ailleurs, Blatter a déclaré lundi qu’il n’y avait pas de preuve et donc pas de raison d’ouvrir une enquête sur l’attribution du Mondial 2022 au Qatar, en dépit d’une commission d’enquête parlementaire britannique et de révélations d’un journal anglais. Le 10 mai dernier, le député britannique Damian Collins avait affirmé que des éléments non encore divulgués d’une enquête de l’hebdomadaire Sunday Times prouveraient que le Camerounais Issa Hayatou, vice-président de la FIFA et président de la Confédération africaine (CAF), et un autre membre du comité exécutif, l’Ivoirien Jacques Anouma, avaient monnayé leur vote pour le Qatar.

Ballon d’or 2010: Messi déjoue les pronostics

« C’est une très grosse surprise ! » C’’est ainsi que certains journalistes ont qualifié l’annonce de l’élection de Lionel Messi. l’attaquant argentin du FC Barcelone, a reçu hier le trophée du Ballon d’Or 2010 à  Zurich, devant ses coéquipiers espagnols, Xavi et Iniesta, pourtant auteur du but vainqueur en finale de la Coupe du Monde. Messi avait, lui, échoué avec l’Argentine en quart de finale du Mondial-2010 (éliminée par l’Allemagne, 4-0), sortant de la compétition sans avoir inscrit le moindre but. Au final, Messi l’a emporté avec 22,65% des voix, contre 17,36% à  Iniesta et 16,48% à  Xavi. Cette édition du Ballon d’Or est une véritable consécration pour le FC Barcelone et un hommage à  son centre de formation, la Masia, au sein de laquelle ont grandi les trois finalistes. Le club espagnol rejoint ainsi le mythique AC Milan d’Arrigo Sacchi, seule équipe à  avoir placé trois joueurs sur le podium du Ballon d’Or en 1988 et 1989. Le Barça devient également le club le plus titré avec 8 trophées, à  égalité avec la Juventus Turin et l’AC Milan. Après cette consécration Lionel Messi pendra la parole et affirmera : «Merci beaucoup pour cette récompense, mais honnêtement, je ne m’y attendais pas à  gagner aujourd’hui ». Il a jouté : «être ici aux côtés de mes deux coéquipiers était une immense joie. Remporter ce trophée rend l’évènement encore plus beau. Je tiens à  partager ce trophée avec tous mes coéquipiers, ma famille, tous les supporters du FC Barcelone et tous les Argentins. Merci !» Une nouvelle formule controversée La victoire de Messi pourrait exposer la Fifa à  de nouvelles interrogations, après ses choix contestés d’attribuer le Mondial-2018 à  la Russie et le Mondial-2022 au Qatar. Il faut savoir qu’aux yeux des spécialistes Xavi et Iniesta champions du monde étaient favoris, mais le changement de formule de cette distinction honorifique rendait tout pronostic aléatoire. Créé par le magazine France Football en 1956, le Ballon d’Or vient de fusionner avec le prix du meilleur joueur de l’année de la Fifa et son mode d’élection en a été bouleversé. Aux journalistes, seuls votants jusque-là , se sont ajoutés les sélectionneurs et les capitaines des 208 équipes nationales affiliées à  la Fifa. Or, le collège des journalistes n’a placé Messi qu’en 4e position. Ce sont donc les nouveaux votants qui ont fait la différence. Si l’ancienne formule avait subsisté, c’est Wesley Sneijder, le grand oublié de la soirée (4e) malgré son triplé avec l’Inter Milan (Ligue des champions-championnat-Coupe) et une finale de Coupe du monde avec les Pays-Bas, qui aurait été couronné devant Iniesta et Xavi ! Autres trophées : José Mourinho incontestable meilleur entraà®neur de l’année Par ailleurs, plusieurs prix ont été décernés par la FIFA. Ainsi, José Mourinho a été élu meilleur entraà®neur de l’année 2010. Son triplé historique (Ligue des champions – Championnat d’Italie – Coupe d’Italie) avec l’Inter Milan a plus frappé les esprits que le titre mondial décroché par Vicente Del Bosque avec l’Espagne. «Je n’en suis pas arrivé là  tout seul, a déclaré le portugais, très ému. Je veux associer à  cette récompense tous les gens qui ont travaillé avec moi, tous ceux qui m’ont aidé à  atteindre ce niveau de performance.» 1. Mourinho 35,92% 2. Del Bosque 33,08% 3. Guardiola 8,45% Le onze de l’année a consacré six champions du monde espagnol Casillas (Espagne, Real Madrid) – Maicon (Brésil, Inter Milan), Piqué (Espagne, Inter Milan), Lucio (Brésil, Inter Milan), Puyol (Espagne, FC Barcelone) – Xavi (Espagne, FC Barcelone), Sneijder (Pays-Bas, Inter Milan), Iniesta (Espagne, FC Barcelone) – C. Ronaldo (Portugal, Real Madrid), Messi (Argentine, FC Barcelone), Villa (Espagne, FC Barcelone). Chez les filles, la brésilienne Marta (24 ans) a été désignée meilleure joueuse du monde pour la cinquième année consécutive, tandis que le sélectionneur de l’Allemagne, Silvia Neid, est le meilleur entraà®neur d’une équipe féminine de l’année 2010. Enfin, le but de l’année est revenu au turc Hamit Altintop, pour sa reprise de volée inscrite face au Kazakhstan, le 3 septembre dernier en qualifications à  l’Euro 2012.

Inter de Milan bat TP Mazembe en finale de la Coupe du Monde des Clubs

Après le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie et la Ligue des champions de l’UEFA, C’’est le cinquième titre des Milanais cette année. Logiquement annoncé comme le Petit Poucet de cette rencontre, Mazembe ne semble pourtant pas perdu dans le grand jardin du Zayed Sports City. Au contraire, les Corbeaux balisent le chemin vers la gloire lorsque Miala Nkulukuta frappe depuis l’aile droite, mais au-dessus (10′). Malheureusement pour les champions d’Afrique, ce ne sera que l’arbre qui cache la forêt. Car un autre Africain joue dans le camp d’en face, un certain Samuel Eto’o, qui adresse une passe lobée parfaite à  Goran Pandev. Le Macédonien remporte son face à  face avec Muteba Kidiaba d’un petit extérieur du gauche (13′, 0:1). La première graine de la victoire est plantée. Elle devient rapidement une belle plante lorsqu’Eto’o se trouve à  la conclusion d’un centre en retrait de Javier Zanetti. Son tir à  ras de terre bat Kidiaba pour la deuxième fois en quatre minutes, alors qu’il n’avait encaissé aucun but en deux matches (17′, 0:2). Il se montre en revanche impérial devant Diego Milito, parti à  la limite du hors jeu (24′). Ce sauvetage redonne du courage aux Congolais et Dioko Kaluyituka donne un coup de hache pour tenter d’entailler la confiance de l’Inter. Mais Julio Cesar se couche sur sa frappe à  ras de terre (32′). Deuxième encoche lorsque le centre de Mulota Kabangu file devant les bois italiens sans que Kaluyituka ne puisse réagir (36′). Heureusement pour les Corbeaux, Milito entretient le suspense malgré lui en mangeant la feuille lors d’un deuxième face-à -face avec Kidiaba (43′). l’Inter termine sa récolte Après avoir repris des forces, les Congolais reviennent décidés à  montrer de quel bois ils se chauffent, mais le coup franc direct de Kabangu est renvoyé par le mur intériste (49′). Comme en première période, l’Inter se montre patient, prend le temps de construire ses actions et en récolte presque les fruits. Maicon déborde côté droit mais touche du bois (60′) tandis que Milito continue sa vendange personnelle en ratant une tête à  bout portant (61′). Mazembe répond par une frappe du capitaine Kazembe Mihayo, mais Julio Cesar veille au grain (62′). Le TP remet ça peu après et C’’est cette fois Mukok Kanda, entré à  la pause, qui parvient à  frapper dans une forêt de jambes, mais Lucio écarte le danger (64′). Les bruyants supporters congolais s’enflamment encore Kaluyituka hérite d’un bon ballon, mais il manque son dribble devant le portier brésilien (75′). l’attaquant des Corbeaux se met encore en évidence à  la réception d’un centre de Kabangu, mais Julio Cesar a encore le bon réflexe, avant d’être suppléé par Ivan Cordoba (80′). Ce qui devait arriver arrive, le roseau milanais plie sans rompre, et Mazembe reçoit le retour de bâton. A peine entré en jeu, le Français Jonathan Biabiany hérite d’un ballon de Dejan Stankovic par-dessus la défense, élimine Kidiaba et finit le travail (85′, 0:3). La moisson milanaise est terminée et Javier Zanetti peut tranquillement aller soulever son cinquième trophée de l’année. Après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965, les Nerazzurri montent sur le toit du monde pour la troisième fois et succèdent au FC Barcelone.

TP Mazembé: L’exploit historique!

TP Mazembe sur el toà®t du monde Qui l’eut crut ? l’Afrique aura désormais une légende de plus et pas des moindres! Le Tout Puissant Mazembe est depuis hier la première équipe du continent à  jouer une finale de la coupe du monde des clubs.Impérial face aux Sud-américains du Sporting Club Internacional Porto Alegre du Brésil, les Corbeaux ont exploité leur réalisme. Deux splendides buts œuvres de Patou KABANGU à  la 53e minute et Alain KALUYITUKA à  la 86e minute ; une enroulé du numéro 11 qui ne donnera aucune chance au gardien brésilien regardant sans arguments comment la balle mourait au fond des filets et à  5 minutes de la fin, le numéro 15 d’un passement de jambes exceptionnel tire puissamment dans l’angle fermé de RENAN pour un deuxième but anéantissant les espoirs des Brésiliens à  la découverte de la magique équipe du TP Mazembe. Derrière ce réalisme des Corbeaux d’Afrique, le Sporting Club Porto Alegre aura bien possédé la balle, bénéficier les occasions les plus tranches, ignorant que le dernier rempart du TP Mazembe, le gardien Robert KIDIABA pouvait à  lui seul démontrer sa classe en stoppant net toutes tentatives adverses. Faire briller les couleurs du continent En attendant de connaà®tre leur adversaire de samedi, qui sera le vainqueur de la rencontre Inter Milan-Seongnam Ilhwa, les Corbeaux savouraient leur réussite. A commencer par leur gardien Robert Kidiaba, auteur hier de plusieurs parades déterminantes en première période, alors que le score était encore nul et vierge. Et dire que l’international congolais avait décidé de raccrocher les gants l’an passé à  pareille époque, après son expulsion face à  Auckland City. Mais le grand Robert a finalement rempilé pour le plus grand bonheur du Tout Puissant, et du public, qui a pu admirer sa célébration spectaculaire des buts de son équipe. « Je voulais effacer ce mauvais souvenir et aider mon équipe plutôt que la pénaliser. Mais il ne faut pas retenir les performances d’un joueur. C’’est une équipe soudée et bien préparée qui a réalisé cet exploit. Nous sommes fiers de porter haut les couleurs de l’Afrique », a déclaré Kidiaba à FIFA.com après la rencontre. « On imagine que tout le peuple congolais, et J’espère africain, est derrière nous, comme tout le continent a soutenu le Ghana en Afrique du Sud. l’Afrique devait vivre une grande année 2010, mais la Coupe du monde a été un peu décevante pour les équipes africaines. Mais le Ghana nous a montré la voie. Nous sommes désormais en finale et la Coupe nous tend les bras. On espère avoir le bras assez long pour l’attraper », a conclu le portier. Sans sombrer dans le triomphalisme, son entraà®neur, Lamine Ndiaye, ne disait pas autre chose. Arrivé en septembre dernier pour remplacer Diego Garzitto, le technicien sénégalais a transformé un club poussif en phase de poules de la C1 en machine de guerre. « C’est quelque chose de spécial pour nous. Nous sommes ici pour représenter l’Afrique. Par conséquent, je suis sûr que toute l’Afrique sera fière de notre travail. Nous avons cru en nos chances. En remportant cette demi-finale, nous avons démontré que nos joueurs avaient un niveau très élevé. C’est une victoire formidable. C’est magnifique pour les joueurs, pour le peuple congolais et pour l’Afrique. Tout le continent peut être fier de cette équipe », a déclaré l’ancien sélectionneur des Lions de la Teranga après la rencontre.

Coupe du Monde: ce seront la Russie et le Qatar !

2018, victoire russe à  l’arraché Pour 2018, les autres candidats étaient le duo Pays-Bas/Belgique, le duo Espagne-Portugal et l’Angleterre, pourtant donnée grande favorite. Le choix de la Russie est très politique, le pays ne présentant pas sur le papier des garanties très solides en termes d’infrastructures. Tout y est encore à  construire: stades (seul le Luzhniki à  Moscou est aux normes d’une phase finale), hôtels, réseau de transport. La grande taille du pays constitue déjà  en soi un défi logistique même si le dossier russe s’articule autour de treize villes regroupées en quatre pôles. Hormis Ekaterinbourg, toutes les villes sont situées dans la partie +européenne+ de la Russie. Mais le soutien sans faille des autorités russes et du Premier ministre Vladimir Poutine ont dû rassurer les membres du CE de la Fifa. Le dirigeant russe avait déjà  joué un rôle central dans l’obtention par Sotchi des JO d’hiver de 2014. M. Poutine a, en plus, eu l’habileté d’éviter le voyage à  Zurich en dénonçant une « concurrence déloyale » et « une campagne évidente contre les membres du comité exécutif de la Fifa ». « On les couvre de boue, on essaie de les compromettre », avait-il lancé mercredi dans une allusion claire à  l’Angleterre. Pour M. Blatter, cette ouverture à  l’est s’inscrit ainsi dans cette volonté de défricher de nouveaux territoires, après une première Coupe du monde en Asie (Japon-Corée du Sud en 2002) puis en Afrique (Afrique du Sud en 2010). Le succès russe est un sérieux camouflet pour l’Angleterre, pays qui a donné naissance au football, malgré la qualité évidente de son dossier. Sa candidature a sans doute payé au prix fort les révélations sur des cas de corruption touchant le CE de la Fifa. L’intense lobbying du Premier ministre David Cameron, secondé par le Prince William et David Beckham, n’a donc pas porté ses fruits et le dirigeant britannique n’a pas réussi à  rééditer le coup de Tony Blair, artisan en 2005 du succès de Londres dans l’obtention des JO-2012. La Fifa a indiqué que, contrairement aux années précédentes, elle ne donnerait le détail des votes. 2022, une coupe du monde dans le désert ! Pour 2022, les autres pays candidats étaient les Etats-Unis -donnés grands favoris-, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie. En choisissant le Qatar, minuscule pays du Moyen-Orient (11.427 km², 1,7 million habitants) devenu en quelques années un acteur majeur de la région dans le domaine du sport et de la culture, la Fifa a opté pour l’audace et continue à  défricher de nouveaux territoires, après avoir ouvert la porte à  l’Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à  l’Afrique en 2010 (Afrique du Sud). Etat pétrolier mais surtout troisième producteur mondial de gaz naturel, l’émirat a tout misé sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d’un marché télévisuel qu’il estime à  près de 3,2 milliards de téléspectateurs. Le choix du Qatar représente pourtant un défi important avec deux écueils: la chaleur accablante en été et la faible superficie du pays qui pourraient poser des problèmes en termes de logistique et d’organisation, les stades devant être construits dans un rayon de 50 km. Le pays, qui s’était attaché les services du Français Zinédine Zidane pour défendre son dossier, a vu les choses en grand et envisage de construire des stades futuristes avec climatisation. Le Qatar a en tout cas réussi à  damer le pion au grand favori américain, qui avait pourtant fait forte impression mercredi lors de la présentation de son dossier avec un message vidéo du président Barack Obama et des interventions à  la tribune de l’ex-président Bill Clinton, président d’honneur du comité de candidature, et de l’acteur Morgan Freeman.

Corruption à la FIFA : Trois ans de suspension pour Amadou Diakité

De lourdes sanctions, pour l’exemple Après un mois de procédure, suite à  une enquête publiée par le journal britannique Sunday Times le 17 octobre, la FIFA a donc sévit. A l’origine de cette affaire, des journalistes qui se sont fait passer pour des lobbyistes favorables à  l’organisation du Mondial par les Etats-Unis. Ils ont approché des membres du comité exécutif de la Fifa – enregistrés à  leur insu – en leur proposant de monnayer leur vote lors de la désignation des prochains pays d’accueil de la Coupe du monde en 2018 et 2022. Le Nigérian Amos Adamu, président de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa), aurait accepté le deal en réclamant, en échange de son vote, quelque 580 000 euros. Le Tahitien Reynald Temarii, vice-président de la Fifa et patron de la Confédération océanique de football (OFC), aurait réclamé pour sa part 1,7 million d’euros pour créer une académie. à€ l’issue de trois jours de réunion, la commission d’éthique de la Fifa a rendu sa décision le jeudi 18 novembre, au siège de l’organisation, à  Zurich (Suisse). Amos Adamu, membre du Comité exécutif et président de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa) écope d’une « interdiction d’exercice de toute activité relative au football (administrative, sportive ou autre) à  un niveau national et international pour une durée de trois ans » et d’une amende de 10 000 CHF (francs suisses, environ 7 440 euros), pour s’être rendu coupable de corruption, selon le code d’éthique de l’instance mondiale du football. Quant à  Reynald Temarii, vice-président de la Fifa et patron de la Confédération océanique de football (OFC), il a écopé d’une interdiction d’activité d’un an et a été condamné à  une amende de 5 000 CHF (3 720 euros). Les quatre autres officiels, anciens membres du Comité exécutif ont également été sanctionnés, tous accusés par la Fédération d’avoir enfreint plusieurs articles du code d’éthique. Chacun d’entre eux devra s’acquitter d’une amende de 10 000 CHF et est interdit d’exercer une activité liée au football aux niveaux national et international pendant deux à  quatre ans. C’’est le cas du Malien Amadou Diakité (membre de la commission des arbitres de la Fifa) qui écope de trois ans de suspension. Pressenti pour briguer un mandat au Comité exécutif de la Fédération, il voit ses ambitions s’envoler. Des réactions contrastées Du côté de Bamako, les réactions sont nombreuses et contrastées. « Nous allons interjeter appel au niveau du tribunal arbitral des sports (TAS). C’’est une aberration et une conspiration contre Amadou Diakité, qui n’est même pas membre de la FIFA, a réagi un parent du dirigeant sportif. « l’acte de Diakité ternit l’image de l’ensemble des acteurs du football malien et réduit profondément à  néant les chances du Mali à  siéger au sein du comité permanant de la FIFA. Surtout qu’il avait été jusqu’en 2006 membre africain à  la FIFA. C’’est vraiment dommage que Diakité arrive à  une telle extrémité », a déclaré un responsable du ministère malien des Sports. Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’est venue ni de la fédération malienne de football et ni du ministère de la Jeunesse et des Sports concernant la sanction qui frappe Amadou Diakité. C’’est surtout le silence de M. Diakité qui trouble le plus. Le principal intéressé par cette affaire n’a fait aucune déclaration et la presse malienne, qui ne veut pas le desservir, est obligée elle aussi d’observer une certaine réserve. « Je ne comprend rien à  cette histoire. Je voudrais savoir aussi les raisons qui font que Amadou Diakité s’enferme dans un mutisme total, en refusant de donner sa version des faits aux médias nationaux. Se reproche-il quelque chose ? s’interroge Drissa Koné, journaliste à  la télévision malienne. Il relève en outre que cette affaire « est très mal venue » pour Amadou Diakité qui était en campagne pour reconquérir son fauteuil de membre du comité exécutif de la FIFA. « Mais nous ne savons pas quelles attitudes prendre pour le défendre, tant qu’il refuse de communiquer »,a constaté Drissa Koné.

Arbitrage/ Mondial 2010 : la FIFA met 10 arbitres à la porte

La présente Coupe du monde de la FIFA qui se déroule en Afrique du sud a levé le voile sur plusieurs imperfections du système d’arbitrage. « Je déplore de voir d’évidentes erreurs d’arbitrage », a reconnu mardi Sepp Blatter. « Cela n’a pas été un match de gala pour les arbitres. Je suis affligé par les évidentes erreurs d’arbitrage. J’ai présenté mes excuses. » Si certaines erreurs sont dues aux carences des certains arbitres eux-mêmes, il faut signaler qu’elles sont aussi imputables à  l’insuffisance d’un plateau technique adéquat. C’’est pourquoi certains observateurs sont fondés à  croire que l’arbitrage par un système vidéo serait meilleur, car permettrait aux arbitres d’éviter de commettre des erreurs qui crèvent l’œil. Si on en revient aux bavures commises par certains arbitres au cour de la présente coupe du monde, il faut dire que certains erreurs relèvent, pour certains, de l’injustice. Que d’erreurs commises par ces arbitres ! A l’instar de certains de ses collègues, l’arbitre international mMalien Koman Coulibaly est au centre d’un véritable scandale, après l’erreur par lui commise suite à  la confrontation USA-Slovénie. En effet, lors de ce match, le malien a refusé d’accorder un but des américains, sifflant la fin du score sur la parité des équipes (2-2). C’’est ce qui lui a certainement valu d’être relégué au rang de 4ème arbitre pour la suite de la compétition. « Koman n’a fait qu’une petite erreur d’appréciation ou de choix. Coulibaly et les autres ne sont pas les fautifs; c’est Blatter et sa clique que l’on doit éjecter, car c’est eux qui refusent l’arbitrage vidéo. Koman n’a pas fait pire que l’arbitre français, ou celui qui o officié », affirme un journaliste sportif. La rencontre Angleterre Allemagne . Se trouve également dans le collimateur, l’international arbitre uruguayen, Jorge Larrionda qui a également refusé d’accorder le but anglais de Franc Lampard contre l’Allemagne. Cet but avait bien franchi la ligne de but pour rebondir dans la surface de réparation. Dans l’autre 8è de finale, l’attaquant argentin Carlos Tevez a marqué son premier but face au Mexique en nette position de hors jeu. Aujourd’hui, ils sont au total 10 arbitres à  être exclus de la suite de la compétition. Autre erreur commise, le Français Stephane Lannoy qui a injustement expulsé l’attaquant brésilien Kaka, lors du match Brésil-Cote d’Ivoire. Que prévoit de faire la FIFA ? Selon nos informations, la Fédération internationale de football entend étudier la technologie sur la ligne de but. Et pour cause, elle déplore les fautes d’arbitrage qui ont perturbé plusieurs rencontres de la Coupe du monde. Ainsi elle promet de réexaminer la possibilité de recourir à  la technologie. « Il est évident qu’après les derniers événements survenus dans cette Coupe du monde, il serait insensé de ne pas rouvrir le dossier de la technologie sur la ligne de but », a dit Sepp Blatter lors d’un point presse, deux jours après un but valable refusé aux Anglais en huitièmes de finale du Mondial sud-africain. »On ne peut pas changer tout à  dix matches de la fin de la Coupe du monde. Mais nous réexaminerons la technologie, la technologie sur la ligne de but, lors de la réunion de l’International Board à  Cardiff, en juillet. » L’International Board (IFAB), chargé de fixer les règles du jeu, a encore voté en mars dernier contre l’introduction de la technologie sur la ligne de but ou le recours à  la vidéo. La Fifa a testé ces dernières années plusieurs systèmes comme l’installation de caméras ou d’une puce à  l’intérieur du ballon. Expérimentés dans des compétitions juniors, ils ont finalement été abandonnés, la fédération ne les jugeant pas fiables à  100%.

Asamoah Gyan : L’attaquant de pointe des « Black Stars » du Ghana

Biographie Surnommé Asa, le jeune joueur est né le 22 novembre 1985 à  Accra (capitale du Ghana). Son frère Baffour Gyan et lui, sont les deux seuls sportifs professionnels de la famille. Tous petits, les deux frangins jouaient le foot de rue dans les grandes allées d’Accra. Il a toujours rêvé de devenir footballeur international, à  l’image du grand Abédi Pélé qui a fait les beaux jours du foot africain à  l’échelle mondiale. Il joue d’ailleurs aux côtés du fils de ce dernier dans l’équipe nationale, André Ayew. Début d’une carrière professionnelle Si le jeune prodige galère des années durant des années avant d’intégrer l’équipe nationale du Ghana, il ne tardera cependant pas à  se faire remarquer. Lors d’un match contre la Somalie, le 19 novembre 2003, l’attaquant marque de justesse, son premier but international à  la 90e minute de jeu. Le mois suivant, il est transféré de son club d’origine le Liberty Professionals à  l’Udinese, au Ghana. Il sera par la même occasion, prêté au Modène FC, en Série B, pour s’habituer aux compétitions européennes. En 2004, le Ghana participe aux compétitions de foot lors des jeux olympiques d’été et Gyan est sélectionné parmi les titulaires. Première participation à  la coupe du monde 2006 Lors du dernier mondial auquel le Ghana a participé, le public a fait la découverte du jeune talent grâce à  ses prouesses réalisées à  la compétition. Gyan marque le but le plus rapide de la compétition (68e seconde) au Rhein Energie Stadion de Cologne contre la République tchèque. Il se fait remarquer par plusieurs clubs internationaux. Cependant, il refusera la proposition d’un club russe. Il préférera retourner au Ghana dans son club de l’Udinese afin de pouvoir accéder à  la série A qui constitue l’un des meilleurs championnats du pays. Pendant douze mois, soit entre 2006 et 2007, Asa marque 8 buts en 25 matchs. En Août 2007, il prolonge son contra jusqu’en 2012. Il fait un bon début de saison 2007-2008. Mais, en janvier 2008, il sera victime d’une blessure qui l’immobilise pendant 6 mois. Sa longue absence des terrains, lui a visiblement bien permis de reprendre des forces car, il reviendra en pleine forme à  partir de juillet 2008. Entre temps, le stade rennais de France, suivait avec intérêt, les performances du génie du ballon rond depuis 2 ans. Le club prend donc contact avec Udinese pour acheter le joueur. Le 11 juillet 2008, le club de Rennes signe un contrat de quatre ans avec Gyan. Le coût du transfert s’élève à  8,5 millions d’euro. Titularisé dès ses débuts à  Rennes Gyan est titularisé dès les premiers matchs de la saison, mais il a du mal à  donner le meilleur de lui-même. Les choses ne vont pas s’arranger avec une blessure grave en novembre de la même année. Il restera inactif durant un mois et demi. Le sélectionneur Guy Lacombe le réintègre petit à  petit après sa convalescence, en tant que remplaçant. Il marque son premier but contre Lorient le 20 décembre 2008. Il se blesse à  nouveau quelques matchs plus tard. Au finish, sa saison 2008/2009 sera très décevante avec seulement un but marqué à  cause de blessures récurrentes. Pour permettre au joueur d’effectuer une préparation d’avant-saison complète et pour éviter toute rechute, il sera suivi par le médecin du club rennais lors de ses vacances au Ghana. à€ son retour, Gyan pourra effectuer l’intégralité de la préparation d’avant-saison. Le nouvel entraà®neur du club, Frédéric Antonetti, décide de lui faire confiance et de le placer à  la pointe de l’attaque. Gyan retrouve alors toutes ses facultés de bon joueur, en inscrivant 13 buts en 24 matchs. Finaliste à  la CAN 2010 A la dernière coupe d’Afrique des nations (CAN) joué en Angola en janvier de cette année, il marque le premier but la compétition contre la Guinée Conakry. Titulaire dans cette équipe du Ghana à  la CAN, il inscrit trois buts dont un en quart de finale face à  l’Angola (1 – 0) et un en demi-finale contre le Nigeria (1 – 0). En finale, le Ghana s’incline face à  l’à‰gypte (0 – 1). Le Ghana est jusqu’à  présent, la seule équipe africaine qualifiée aux 8e de finale de ce mondial sud-Africain. Face aux Etats Unis, ils disputeront la place pour les quarts de finale.

CM2010 : La tête de Drogba sauve l’honneur de la Côte d’Ivoire face au Brésil

Après sa débâcle d’hier, la formation ivoirienne est dans une situation des plus inconfortables. En effet, le sort des éléphant s’est scellé davantage avec la cuisante défaite hier contre le Brésil. Mal entrés dans le jeu dès le départ, les ivoiriens ont emprunté un style de jeu qui n’était pas le sien. Comme pour s’adapter à  la tactique brésilienne. C’’est ainsi qu’ils prendront le premier but brésilien, signé de l’incontournable Louis Fabiano (dossard 9). Grâce à  ce magnifique tir dans les 18 mètres, l’attaquant de FC Seville réussit à  inscrire son premier but au mondial. Réaffirmant leur statut de mondialiste confirmée, le Brésil vient une fois encore de démontrer qu’il tient au présent trophée. Le deuxième but brésilien qui est survenu en deuxième mi temps, sur fond d’une faute de main de Louis Fabiano. Ce dernier aura obtenu son doublé. Ce deuxième but a un peu coupé les jambes des jeunes ivoiriens. Malgré tout les « Eléphants » n’étaient pas au bout de leur peine. Car le score sera aggravé par Elano (dossard 7), sur une passe décisive de Kaka (dossard 10) à  partir du flanc gauche. La tête de Drogba Fort heureusement, les ivoiriens réussiront à  réduire le score à  travers un coup de tête magnifique de Drogba. Intervenu à  moins 10 minutes du match, la consolation était maigre, car les coéquipiers de Drogba ne réussiront pas à  remonter les 3 buts brésiliens. Lors de leur troisième journée, les « Eléphants » se verront contraint de battre les Nord Coréens. Et de l’autre coté le Brésil devra passer à  la trappe le Portugal. En marquant ce seul but, les ivoiriens ont pu puiser dans leur réserve morale. La Piètre prestation de l’équipe arbore toute ses insuffisances et son manque de niveau lors de la présente compétition. l’histoire retiendra que le but de Drogba apparaà®t comme le tout premier but qu’une équipe africaine ait marqué contre le Brésil en phase finale de la Coupe du monde.

Mondial 2010: Le Cameroun battu par le Danemark, 1-2, rentre à la maison

Le miracle n’a pas eu lieu ce samedi, 19 juin 2010 pour le Cameroun qui jouait son va-tout contre le Danemark dans le cadre de son deuxième match de poule de cette 19ème coupe du monde Afrique du sud 2010. Les poulains de Paul Marie Le Guen sont tombés face au Danemark, vainqueur sur le score de deux buts à  un. Or, C’’est le Cameroun qui ouvre la marque dès la 10ème minute de jeu, grâce à  Samuel Eto’o Fils. Le capitaine des Lions indomptables est à  la conclusion d’une belle action et inscrit son premier but dans cette compétition. Un but qui vient dans cette première période du match rassurer les Camerounais, après la défaite contre le Japon, 0-1, concédée le 14 juin dernier à  Bloemfontein. Dans les gradins du stade de Pretoria comme dans les rues du Cameroun, les supporters des Lions indomptables exultent et entrevoient même une victoire définitive au vu de la qualité de jeu présenté par ceux-ci depuis le coup d’envoie du match. En effet, l’entraà®neur semble avoir compris les doléances du public sportif, puisque d’emblée, il a titularisé les joueurs comme Achille Emana, Alexandre Song (qui n’avaient pas été alignés contre les Samouraà¯s du Japon) et Géremi Njitap remplaçant contre les Nippons. Contre le Danemark ce samedi, Jean II Makoun figure sur la liste de Paul Le Guen comme remplaçant. De même, le coach a changé son système et au lieu du 4-3-3 décrié par les supporters voire techniciens de football, il a opté pour le 4-4-2 qui a semblé être efficace dans ce match, à  l’instar du une – deux combinée par Emana – Eto’o fils. Mais la frappe du capitaine des Lions indomptables passe à  côté des cages danoises à  la 5ème minute. 13ème minute de jeu, une frappe puissante de Emana, passe également à  côté. Le Cameroun continue d’effectuer un pressing sur l’adversaire et la défense danoise semble alors hésitante face aux assauts des Camerounais. Mais à  la 33ème minute de jeu, le Danois Bendtner profite d’une erreur camerounaise pour procéder à  l’égalisation. A deux minutes de la fin du match, Emana a l’occasion de prendre l’avantage, mais sa tentative offensive est non concluante, la seconde d’après, contre-attaque danoise, mais l’action n’aboutit pas également. Les deux adversaires sont renvoyés aux vestiaires à  la mi-temps sur le score de parité d’un but partout. Le Cameroun rentre à  la maison De retour des vestiaires, Makoun fait son entrée à  la place d’Eyong Enow quelque peu diminué par le coup pris à  l’œil plutôt. Dans cette seconde période, les Danois se montrent entreprenants et à  la 61ème minute l’inévitable se produit. Rommedahl délivre le Danemark en marquant le deuxième but. C’’est un coup de massue qui s’abat sur l’équipe camerounaise. Malgré le changement de la couleur du maillot, le vert porte bonheur, le Cameroun ne parvient finalement pas à  revenir au score. Le match s’achève sur la victoire du Danemark, qui parallèlement, engrange ses trois premiers points dans ce mondial. Les Lions domptés une fois de plus et même une fois de trop, sont les premiers à  être éliminés de la coupe du monde sud-africaine. Le Cameroun peut remporter la coupe du monde, disait Eto’o à  la veille de la compétition. Ce rêve vient de voler en éclat. Les rues de Douala étaient silencieuses après cette élimination du Cameroun, les fans inconditionnels de la bande à  Eto’o fils ne décollèrent toujours pas. Les guerres intestines qui ont miné l’équipe au cours de ces derniers jours ne sont pas aussi étrangères à  cette sortie précoce d’un pays présenté comme l’une des meilleures nations africaines de football et qui a toujours du mal à  s’imposer sur la scène mondiale.

Mondial FIFA 2010 : l’Algérie tient tête à l’Angleterre

On aura vu, en début de match, une très bonne équipe des Fennecs qui a dominé le match dès les premières minutes de la partie. Les coéquipiers de Ziani (dossards 15) arrivaient à  faire beaucoup de combinaisons pour construire le système de jeu arrêté par l’entraà®neur. l’équipe anglaise arrivait difficilement à  maà®triser le système emprunté par les Fennecs. Ils sont restés concentrés jusqu’à  la fin du match. Face à  la chaude pression des Fennecs, les ardeurs de Steven Gérard et de ses coéquipiers se sont complètement émoussées. En effet les Algériens arrivaient toujours premiers sur le ballon. « C’’est dommage que les ambassadeurs du continent africain n’aient pu concrétiser les multiples occasions obtenues devant le but adverse. Pourtant la détermination état au rendez vous », s’exclame le vieux entouré de téléspectateurs à  son domicile. Cependant les anglais ont eu quelques chaudes occasions devant le but algérien. Malgré l’entrée du géant Peter Crouch au cour des dernières minutes, les Anglais ne réussiront pas à  modifier le cou du jeu. Un match qui s’est soldé par le nul (0-0). Cependant, faut-il préciser que les Fennecs sont dans une très mauvaise posture dans leur poule. Sur deux matchs, ils n’ont que 1 point. Ce qui les oblige à  gagner à  tout prix leur dernier match qui les oppose aux Etats-Unis. Beaucoup d’incertitude se trame dans ce Groupe qui comprend et les Etats-Unis et la Slovénie. Ce dernier se classe pour le moment premier du groupe suivi des Etats-Unis et de l’Angleterre.

Mondial 2010 : les Lions indomptables ont raté leur première sortie

Le Cameroun a fait une entrée difficile dans la présente Coupe du monde. Même si d’un point de vue objectif, ce match s’avérait difficile pour les Ambassadeurs du continent noir, il n’en demeure pas moins que les pronostics les donnait largement favoris. Le but japonais est l’œuvre de Honda (le dossard 18), qui a bien profité d’une petite erreur de marquage au sein de la défense camerounaise pour inscrire le précieux but dès la 39ème minute. Lors de la deuxième période, C’’est en vain que les Lions reviendront au score, malgré le fait qu’ils l’ont largement dominé (55% de possession de balle). Il faut signaler que cette fois ci, l’entraà®neur français des Lions, Paul Leguen avait opté pour une équipe très jeune. C’’est ce qui lui a valu de mettre sur le banc de touche des stars comme Emana, Idrissou et Geremi. Cette tactique n’a cependant pas payé face à  une équipe japonaise très organisée qui a su bien étudier le jeu. En effet, les japonais ont su développer une certaine philosophie du jeu qui leur a permis de s’octroyer la victoire. Du coup, ils démontrent qu’ils ne sont pas venus à  cet évènement pour faire figuration. Par contre, tout au long du match, le jeu camerounais est resté timoré. Les Lions n’ont pas su écarter le jeu sur les flancs. C’’est pourquoi, même après le but japonais, le match devenait de plus en plus difficile pour eux. Pour prétendre à  la poursuite de la compétition, ils doivent se concentrer davantage. Cette victoire hisse le Japon au rang de premier du Groupe E, en même temps que la Hollande. Quant au Cameroun, il est tombé les armes à  la main. Même le public sportif dans son ensemble ne s’attendait pas à  cette défaite. Le portier camerounais peut être accusé de n’être pas sorti pour gêner le butteur japonais. En ce qui concerne l’attaquant vedette du Cameroun, le très célèbre Samuel Eto’o, il est resté l’ombre de lui pendant cette rencontre. «l’attaquant n’a pas du tout brillé », a fait remarquer un téléspectateur. Force est de noter que les Lions auront fort à  faire lors des deux prochaines rencontres du premier tour. D’abord face au Danemark qui a également raté sa première sortie, ils ne doivent s’attendre à  aucun cadeau.

Coupe du monde 2010 : La FIFA fait recettes !

Le 11 juin s’est ouverte en Afrique du Sud la dix-neuvième édition de la Coupe du monde de football. Avec près de trente milliards de téléspectateurs prévus en audience cumulée et environ 73 000 heures de retransmission dans 214 pays, à  raison de soixante-quatre matchs, le Mondial est l’événement le plus médiatisé de la planète. C’’est aussi une véritable manne financière pour la FIFA. Entre les droits de retransmission, les contrats publicitaires, la billetterie et les partenariats avec des entreprises, celle-ci espère engranger près de trois milliards d’euros de recette globale, dont une partie est destinée aux joueurs. Des retombées de 3,3 milliards pour la FIFA Avec une audience cumulée de plus de 30 milliards de téléspectateurs, les droits audiovisuels sont estimés à  deux milliards de dollars; plus d’un milliard pour le marketing et 124 millions pour l’hébergement. Fondée en 1904, la FIFA a dégagé, en 2009, un bénéfice de 147 millions d’euros et augmenté ses fonds propres, qui atteignent désormais la coquette somme de 795 millions d’euros. « l’avenir semble tout aussi réjouissant, exulte M. Julio Grondona, président de sa commission des finances. En ces temps d’instabilité économique, notre compétition phare s’avère être une valeur sûre qui combine suspense, divertissement et sport de haut niveau, et qui constitue une excellente plate-forme pour les marques commerciales. » De ce point de vue, la Coupe du monde 2010 constitue « un excellent tremplin vers les marchés africains, comme celle de 1994 le fut pour le marché américain et celle de 2002 pour le marché asiatique », commente le sociologue Patrick Vassort, spécialiste des rapports entre football et politique. Sponsoring de la coupe 2010 : Une belle vitrine pour les entreprises La Fédération internationale de football association est la plus puissante et la plus riche institution liée au sport de toute la planète. Elle ne cesse de lier de nouveaux partenariats féconds avec les entreprises et fait évoluer sa stratégie marketing. Les partenaires de la FIFA se répartissent en trois catégories bien distinctes. Les FIFA partners sont ceux qui détiennent des droits sur tous les événements organisés par la FIFA. Ce sont Adidas, Coca-Cola, Emirates, Hyundai – Kia Motors, Sony et Visa. Les FIFA World Cup sponsors détiennent, quant à  eux, des droits sur la Coupe du monde et la Coupe des confédérations qui, elle aussi, a lieu tous les quatre ans. Il s’agit de Budweiser, Castrol, Continental, McDonald’s, MTN et Satyam. Enfin, les National supporters sont les entreprises qui se trouvent dans le pays organisateur du Mondial et de la Coupe des confédérations, et qui ne détiennent que des droits locaux. On peut citer entre autres FNB et Telkom. Marketing social de la FIFA Selon Thierry Weil, le directeur marketing de la FIFA. La fédération internationale de football va promouvoir davantage les nouveaux types de partenariat avec ses entreprises partenaires. « Il existe aujourd’hui un nombre croissant de sociétés soucieuses de respecter une certaine éthique et la responsabilité sociale des entreprises est une donnée prise en compte de plus en plus souvent par la FIFA. Par exemple, une entreprise peut devenir partenaire de la Coupe du monde de football en offrant son espace de communication à  une œuvre de charité », soutient-il. La FIFA a aussi signé des partenariats avec des compagnies minières qui préfèrent parler de leurs actions pour améliorer la sécurité de leurs employés que de leurs activités proprement dites. Des avantages inestimables Le football est, selon toutes les études menées sur la question, le sport le plus populaire au monde et le Mondial est de loin l’événement sportif le plus regardé à  la télévision. En tenant compte de cela, les avantages liés au fait de devenir partenaire officiel de la FIFA sont bien évidents. Pour une société cherchant à  toucher un maximum de consommateurs, il y a trois priorités selon Thierry Weil : le marketing, l’image et la hausse des ventes. En termes de marketing, la reconnaissance de sa marque augmente, elle trouve des connections avec d’autres compagnies-clefs de leur secteur et elle bénéficie d’un contrat d’exclusivité pour son secteur de marché, ce qui est de plus en plus rare. En termes d’image, l’entreprise peut améliorer la sienne grâce à  des actions éthiques et profite d’un transfert d’image positif via les missions humanitaires de la FIFA et celles d’autres grandes entreprises. Enfin, en termes de hausse des ventes, la FIFA offre une plateforme d’hospitalité exceptionnelle, invite des clients importants et assure des hausses de ventes, via des promotions pour les consommateurs. Le luxe, nouveau créneau pour la FIFA Le football a énormément évolué et la Coupe du monde aussi. Avant 1998, elle n’était qu’un tournoi de football. Aujourd’hui, C’’est un événement au sens propre du terme. C’’est pourquoi toutes les entreprises, quel que soit leur domaine d’activité, sont les bienvenues pour signer des partenariats avec la FIFA. « Nous pourrions, par exemple, devenir partenaires de sociétés évoluant dans le domaine du luxe ou des produits féminins. Le luxe est très présent dans une Coupe du monde et lors du Mondial 2006 en Allemagne, 40 % des spectateurs présents dans les stades étaient des femmes. Nous ne nous fixons pas de limites a priori, et sommes prêts à  promouvoir tous types d’entreprise », conclue Thierry Weil, le directeur marketing de la FIFA

Mondial 2010 : Afrique du Sud-Mexique, affiche historique

Jamais la sélection mexicaine n’a été aussi forte. Elle a un moral d’acier. Elle est parvenue à  des débarrasser de tout un tas de sortilèges qui l’empêchaient de gagner. Les joueurs mexicains sont psychologiquement fragiles comme du cristal. Mais cette année, ils sont parvenus à  battre deux fois de suite les Etats-Unis, une victoire qui a été le déclic. Ils se sont défaits de leur complexe d’infériorité vis-à -vis du puissant voisin, et ils sont donc au mieux de leur forme. En plus, la sélection aligne dix joueurs qui sont dans les meilleurs clubs européens. Et puis juste avant le Mondial, ils ont battu deux à  un l’Italie, le champion du monde, alors ils se sentent pousser des ailes. Le Mexique se voit au moins en quart de finale, et pour certains, ils ont même le Mondial dans la poche. Au Mexique, avec le décalage horaire on va suivre le Mondial entre huit heures et dix heures du matin. Des cantinas, des cafés, des restaurants attendent les clients avec des petits déjeuners, et beaucoup plus pour fêter la victoire ou noyer la défaite. Dans toutes les villes, il y a des écrans géants sur les places publiques. Pour lutter contre l’absentéisme, les écoles et même les entreprises ont prévu des postes de télévision sur les lieux de travail. Mais si aujourd’hui le Mexique gagne contre l’Afrique du Sud, la moitié de la capitale va se retrouver place de l ‘Ange de l’indépendance pour fêter la victoire. Le Mexique est une société coupée en deux, mais elle se retrouve unie pour le football. Le président de la République cherche du reste à  récupérer cette dynamique pour ressouder le pays avec des publicités à  la télévision qui montrent le sélectionneur Javier Aguirre proposant aux Mexicains de changer l’histoire comme va le faire la sélection nationale. La présence du président Felipe Calderon venu soutenir la sélection est très critiquée par certains, car les choses ne vont pas très bien au Mexique et beaucoup ont peur qu’en allant là -bas, le président ne porte la poisse à  la sélection. Heureusement, il y a 20 000 autres supporters mexicains qui sont sur place avec chapeaux, crécelles, trompettes, tambours et drapeaux. Ce sont de véritables supporters qui savent redonner du C’œur à  la sélection quand elle faiblit, et qui rythment les matchs. Il faut se rappeler qu’en 1986 au Mondial de Mexico, ils avaient inventé la vague. On va voir ce qu’ils nous réservent aujourd’hui. l’Afrique du Sud aux mains d’un sage Carlos Parreira, sélectionneur de l’Afrique du Sud, le 10 juin à  Johannesburg.Le sélectionneur des Bafana Bafana, Carlos Parreira, a su donner une identité de jeu à  une équipe dont un peuple tout entier attend les exploits. A la veille du match d’ouverture contre le Mexique, retour sur les forces des uns et des autres… mais aussi sur le plaisir de jouer, un élément essentiel qui se trouve forcément ailleurs. A la veille du match d’ouverture que l’Afrique du Sud va disputer sur son sol, face au Mexique, l’ébullition gagne Johannesburg, et cette folie n’est pas ignorée des joueurs et du sélectionneur Carlos Parreira. Hier, lui et ses troupes ont achevé à  Sandton, au nord de la capitale économique du pays, un tour des principales villes. Cette présentation au peuple, retransmise en direct à  la télévision, a attiré des dizaines de milliers de fans enthousiastes. Le technicien des Bafana Bafana a goûté l’expérience malgré la proximité du rendez-vous avec le Mexique : « Nous espérions plus de calme mais nous comprenons les supporters. Nous avons aimé ce que nous avons vu hier. Le peuple s’est uni autour de nous. Cela n’était pas arrivé depuis la libération de Mandela. » Dans ce pays dont il compare l’amour pour le football à  celui de sa propre patrie, le Brésil, le vieux routier du ballon rond a, semble-t-il, mis de l’eau dans son vin côté rigueur. Ainsi les familles des joueurs sont-elles régulièrement les bienvenues à  l’hôtel des joueurs. « Nous ne sommes pas en prison. Ces visites sont bonnes pour leur moral », plaide le coach. « Physiquement, il n’y a pas plus forts que nous » Le moral, voilà  précisément un point sur lequel le capitaine Aaron Mokoena reconnaà®t l’apport de l’entraà®neur des champions du monde 1994. « Nous avions besoin de confiance, de gagner la confiance du peuple. Carlos nous a apporté cela. Nous savons maintenant que nous avons des qualités et que nous devons jouer notre football », explique le défenseur de Portsmouth. Le football des Bafana Bafana, Mokoena le décrit comme technique et rapide. Le toque cher à  l’Amérique latine semble avoir essaimé en Afrique du Sud sous l’influence de Carlos Parreira. Pourtant, selon l’entraà®neur, le point fort de sa sélection est aussi à  rechercher du côté du foncier : « Physiquement, il n’y a pas plus forts que nous », assure-t-il sans ambages. Sûre d’elle, l’Afrique du Sud n’en est pas moins consciente de la tâche qui l’attend face au Mexique. « Il s’agit de l’équipe la plus audacieuse de la Coupe du monde, pense Parreira. C’’est la seule à  jouer avec trois vrais attaquants qui ne se préoccupent pas de défendre. Ils sont très agressifs. » « Nous avons un œil sur toute l’équipe du Mexique. Ils ont des joueurs rapides et intelligents. Et Carlos Vela est un joueur fantastique », renchérit Mokoena.

Mondial 2010 : Une mine d’or pour l’Afrique du Sud

Ce vendredi 11 juin 2010, démarre en Afrique du sud la 19ème édition de la coupe du monde de football, le plus grand évènement sportif de la planète après les jeux olympiques. La nation arc-en ciel a mis les petits plats dans les grands pour réussir cette manifestation exceptionnelle. Ainsi, environ 5 milliards de rands ont été investis dans la construction et la rénovation de 10 stades, 5,2 milliards de rands pour moderniser les aéroports et 3,5 milliards pour améliorer le réseau routier et ferroviaires ont été déboursés par les organisateurs sud-africains. l’effet Ballon Rond apportera 0,5 point de croissance à  une hausse du PIB qui attendrait 2,3 % en 2010. Une manne pour les chômeurs La coupe du monde générera environ 159000 nouveaux emplois dont 50000 durables. Le nombre d’emplois dans le secteur du bâtiment est passé de 60000 en 2003 à  100000 en 2008. Ce chiffre devrait dépasser les 160000 d’ici 2013. Cela allégera le taux de chômage dans le pays. Sans oublier tout le marketing, le merchandising autour de l’évènement, la vente informelle de ti-shirts et accessoires à  l’effigie de la coupe du Monde. Un bol d’air pour le tourisme sud-Africain Les tours opérateurs sud-africains et tous les acteurs du secteur touristique voient en la coupe du monde 2010 une occasion en or de vendre la destination Afrique du Sud. Un opérateur comme Gateway tours et safaris qui a vu 70% de ses réservations annulées en 2009, soutient que cet événement sportif est une opportunité marketing qui pourra booster l’industrie touristique après une année difficile. l’office du tourisme Sud-africain attend 10 millions de visiteurs en 2010 dont 300000 pour la coupe du monde. Ce chiffre devrait permettre au tourisme sud-africain d’enregistrer une croissance de 5,5 en 2010 contre 1% et 3% en 2009 selon l’office des statistiques. Mais C’’est sur le long terme que misent les autorités de Pretoria.  » Le plus important, C’’est la couverture médiatique : 25 à  26 milliards de téléspectateurs vont suivre le mondial. Une occasion en or pour la destination Afrique du sud, relève Thandiwe January-Mc Lean, présidente du comité du tourisme sud-africain. Vive la coupe du Monde 2010

Mondial 2010 : Didier Drogba jouera t-il la coupe ?

La fracture de l’avant-bras de Didier Drogba, vendredi contre le Japon en match amical a été durement ressentie par les Ivoiriens. La victoire (2-0) des Eléphants sur la sélection nipponne a été vite rangée au placard. Elle est tombée. De façon brutale. Aussi bouleversante que renversante. Et s’est répandue comme une trainée de poudre. La nouvelle de la blessure du capitaine des Eléphants, Didier Drogba, a remué tout Abidjan, la capitale économique. Une fracture de l’avant-bras contractée vendredi contre le Japon en match amical de préparation. Malgré le succès (2-0) des Eléphants aux dépens de la sélection nipponne, l’actualité chaude et brûlante ailleurs. l’envoyé spécial de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI), Fernand Dedeh Tagro, est intervenu, en direct, pour donner l’information. « Didier Drogba est blessé, mais on ne sait pas encore la nature du mal. Nous allons aux nouvelles, dès que nous avons l’information exacte, nous vous informons aussitôt ». A peine a-t-il terminé son speech que l’info commence à  défiler, en filigrane, sur Canal Horizons, Infosports… Tout Abidjan est en émoi. Sous le choc. Les commentaires fusent. Aussi rocambolesques les uns que les autres. Berthe Adou, nouvellement recrutée au comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football, précisément dans la commission des équipes nationales, est au bord des larmes. « Je n’en crois pas mes yeux. Quand J’ai appris la nouvelle, J’ai fait des histoires avec tous ceux qui étaient sur mon chemin. Pas que je giflais tout le monde, mais J’étais désagréable. Et après, mon attitude m’a un peu fait honte. Mais en fait C’’est parce que J’étais dépassée et surtout je ne voulais pas accepter l’information », commente-t-elle. Dans les rues, les commentaires vont bon train. La majorité des Ivoiriens est abattue. Abou Traoré, ingénieur génie civil, est quasiment dérouté. « Drogba a de l’influence sur l’équipe et dans un match. Il peut immobiliser deux à  trois défenseurs et faire la différence à  tout moment. s’il reste à  la maison, ce n’est pas bon pour l’équipe et toute la Côte d’Ivoire. Espérons que la blessure ne soit pas grave. Il fait parti des stars attendues au Mondial. Que fasse Dieu qu’il recouvre la santé la plus tôt possible ». Ils sont nombreux, comme lui, les Ivoiriens qui ont souffert de cette information hier. Si certains l’ont prise avec philosophie, d’autres ne veulent pas en entendre parler. Une chose est certaine, Abidjan a souffert. Même à  Sion, C’’était la désolation. La peur. l’angoisse. Après le diagnostic, l’attaquant a regagné l’hôtel, selon une source fédérale. Toujours selon la même source, le meilleur buteur de la premier League anglaise devrait être opéré ce samedi. Drogba révèle sur le site de l’Equipe qu’il jouera la Coupe du monde. Et qu’il pourrait être de la partie contre le Portugal, le 15 juin. Son agent, Thierno Seydi, reste optimiste après la réaction de son poulain. Mais tout le monde s’en remet à  la médecine. Le sélectionneur, Sven-Gà¶ran Eriksson, lui, a jusqu’au 14 juin pour voir s’il peut le garder ou le retirer de la liste des 23 Eléphants. Après Michael Essien, Michael Ballack, déjà  forfaits, C’’est un autre joueur de Chelsea, Didier Drogba, qui voit son Mondial ménacé. Et ces trois joueurs ont une similitude : ils sont tous capitaines de leur sélection respective. Un signe ?

Mondial 2010 : L’Afrique du sud est prête !

La semaine dernière, une équipe de la fédération internationale de football s’était rendue en Afrique du sud, afin de s’assurer du bon déroulement des préparatifs du mondiale 2010. Elle se dit satisfaite de la bonne avancée des préparatifs et estime, à  l’image de la confédération africaine de football, que le pays est suffisamment prêt pour accueillir l’évènement. Un scepticisme bouté A l’annonce de l’obtention de l’organisation du mondial 2010 par l’Afrique du sud, un bon nombre d’observateurs était assez septique quand à  la capacité du pays à  organiser un évènement d’une aussi grande envergure. Signalons que C’’est la première fois qu’un pays africain organisera une coupe du monde. C’’est donc une fierté non seulement pour les sud africains, mais aussi pour tout le continent, d’accueillir pour une toute première fois, la coupe du monde. D’autre part, certains étaient réticents à  cause de l’insécurité au pays de Mandela. l’Afrique du sud a un taux de criminalité et d’insécurité des plus élevés au monde. Mais depuis le pays a prouvé qu’il est digne cette organisation avec, le renforcement des mesures sécuritaires. Le Commissaire National de la police rassure Le commissaire national de la police sud-africaine, Bheki Cele, assure que la sécurité sera garantie lors de la coupe du monde en juin prochain. Il indique « nous sommes dans une situation o๠l’histoire est entrain de se faire, car l’Afrique n’a jamais accueilli un évènement de cette ampleur. » Il rappelle que son pays a organisé plus de 140 évènements sportifs majeurs. Ce qui selon lui, signifie beaucoup : « Nous comprenons tous les enjeux fondamentaux d’une manifestation de ce type. » En effet, l’Afrique du sud a accueilli en 2009, la coupe des confédérations de la FIFA, la coupe d’Afrique des nations 1996, ainsi que les coupes du monde de rugby et de cricket. Mr Bheki invite tous ceux qui semblent encore hésiter, à  venir participer au premier mondial en terre africaine. « Que les gens viennent en Afrique du sud, ils ne seront pas déçus. Ce pays est tellement beau. » 130 millions d’euro déployés pour la sécurité Le commissaire Bheki informe que la police sud-africaine dépêchera 188.000 agents pour le mondial. l’Etat a affecté environ 130 millions d’euros pour la sécurité, la technologie, l’équipement et la formation des agents. Il explique que les agents sont formés dans des domaines spécifiques et, la police dispose d’équipements et de technologies nouvelles. Il ne reste plus que quelques petits détails techniques à  régler pour que tout soit au point. l’Afrique du sud est prête à  accueillir le mondial 2010. Vive la coupe du monde 2010 en Afrique du sud et bon spectacle à  tous les aficionados du ballon rond.

Tension : Issa Hayatou doit quitter la CAF selon Emmanuel Adebayor

La 27ème Coupe d’Afrique des Nations Angola 2010 s’est achevée le 31 janvier dernier sur le terrain, mais est loin d’être terminée dans les bureaux, précisément chez les Togolais. En effet, le gouvernement de Lomé compte faire appel de la décision de la confédération africaine de football, CAF, de suspendre l’équipe du Togo des deux prochaines Coupes d’Afrique des Nations prévues en 2012 et de 2014, après le forfait des éperviers en Angola. Forfait qui faisait suite à  l’attaque du bus togolais par les rebelles dans l’enclave de Cabinda le 8 janvier 201 et qui avait fait trois morts, dont deux membres de la délégation togolaise et le chauffeur du bus. Face à  ce drame survenu à  deux jours de la CAN, Lomé avait rappelé son équipe à  la maison pour un deuil de trois jours en mémoire des victimes. Une décision que la CAF n’a pas apprécié, car l’Etat ne doit pas se mêler du football, selon elle. Cette ingérence que la CAF qualifie d’«inacceptable », l’a amenée à  suspendre le Togo pour deux Can et à  payer une amende de 50 000 dollars. Cette réaction musclée de la CAF a aussitôt suscité une vive protestation au Togo. Le capitaine des éperviers, Emmanuel Adebayor, dans une sortie médiatique s’est indigné contre la sentence de la CAF et a affirmé que le président de la confédération Issa Hayatou doit quitter son poste. Pour Emmanuel Adebayor, il n’y avait pas d’autre décision que de rentrer à  la maison, vu que les rebelles avaient proféré d’autres menaces. La réaction de la FIFA attendue Quoi qu’il en soit, le Togo compte utiliser tous les recours possibles pour contester la décision de la CAF. l’entraà®neur Hubert Velud espère que la FIFA et l’UEFA ne pourront pas avaliser la sanction de la CAF. Dans le cas contraire, ce serait la porte ouverte à  un dysfonctionnement complet du foot. Je lance officiellement un appel aux instances internationales pour qu’elles réagissent, a-t-il déclaré dans les colonnes du journal français l’Equipe. La CAF pour le moment, reste campée sur ses positions, estimant qu’il est de son devoir de protéger le football en appliquant strictement les règles en vigueur. Le Togo pour sa part, continue de crier au scandale. Entre ces deux positions, une chose est certaine, l’affaire est loin d’être close.

Présidence de la Femafoot : Hammadoun Kola Cissé élu pour 4 ans

En remportant haut la main les élections avec 40 voix sur 41 à  pourvoir, l’ancien président de la ligue de Mopti, Hammadoun Kolado Cissé a renvoyé définitivement le colonel Boubacar Baba Diarra à  la retraite sportive La 39ème session ordinaire du conseil national de la FEMAFOOT s’est tenue le week- end dernier à  Tombouctou. Le point focal de ce conseil était l’élection d’un nouveau comité exécutif de la FEMAFOOT. Après les discours du président sortant Salif Keà¯ta et du représentant des présidents d’honneur Tidiani Médian Niambélé, la journée fut entièrement consacrée à  la vérification des mandats. A ce niveau, les délégués ont eu à  trancher sur trois cas : La Ligue de football de Ségou, dont le bureau nouvellement élu a été contesté par les membres de l’ancien bureau. l’ASKO : Le mandat du président Makan Keà¯ta a été mis en cause par les autres membres du comité directeur dudit club. La ligue de football de Tombouctou : Un membre de la ligue a fortement contesté le mandat du président et du secrétaire général. Au moment o๠les délégués doivent voter, ce sont plusieurs personnes qui demanderont aux différents protagonistes de s’unir autour de la candidature de Hammadoun Kolado Cissé. Ce dernier ne pouvait faire autrement qu’accepter la ligne de conduite de son comité de pilotage. Il fallait attendre des heures pour qu’ils regagnent la salle de l’assemblée régionale de Tombouctou afin que le vote se déroule. Le clan Hammadoun Kolado Cissé avait la majorité absolue Avant même le jour de l’élection, l’enfant de la Venise malienne avait une certitude : la victoire dès le premier tour à  tout prix. Cela était à  sa portée car, il avait le soutien des ligues de (Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal) et certains clubs de première division comme (le Stade Malien de Bamako, Stade Malien de Sikasso, Al Farouk, AS Bakaridjain, Usfas). Soit un total de 26 voix sur les 41 à  pourvoir. Il n’avait pas de concurrence entre l’homme et les autres prétendants au perchoir de la fédération malienne de football. Le candidat Boubacar Baba Diarra voulait à  tout prix rester Il a souhaité rester à  tout prix membre du comité exécutif de la fédération. Les doyens d’age du conseil sont intervenus plusieurs fois auprès du clan Hammadoun Kolado Cissé. Ceux-ci ont fait comprendre qu’il est temps que l’homme s’en aille à  la retraite sportive car il n’a pas le profil d’un dirigeant de fédération. Cette situation l’a obligé, lui-même, à  intervenir auprès du candidat Cissé pour qu’il garde son poste de 2e vice président. En réalité l’homme n’avait réellement avec lui que deux ligues (Kayes et Bamako) et les équipes du Djoliba AC, Jeanne d’Arc soit 8 voix. Lorsqu’il s’est rendu à  l’évidence, le colonel s’est retiré avant la proclamation des résultats. Il s’est rendu à  l’hôtel en catimini. Moussa Konaté et ses amis devraient sortir autrement : On se demande si le président du club Olympique de Bamako avait compris qu’il n’avait aucune chance de remporter le scrutin. Pour la simple raison que ses alliés se comptaient du bout des doigts. Le premier responsable des verts n’avait aucune ligue mais pouvait se contenter des clubs. Il s’agit du CS Duguwolofula, Onze Créateurs, COB. Au sortir de ses assises, l’ensemble du monde sportif malien a accepté la victoire éclatante du président de la ligue de Mopti qui aura la lourde charge de diriger pour les quatre ans à  venir notre sport roi. Les coulisses d’une élection Après le départ des délégués de Tombouctou, le comptable de la fédération a passé un mauvais quart d’heure. En effet, les notes d’hôtels n’étant pas réglées, il a fait l’objet d’une plainte et a été interpellé pendant quelques heures. Pour le cas de la ligue de football de Ségou, compte tenu de la fin du mandat de l’ancien bureau, ce dernier a été débouté de sa requête. A l’ASKO, le comité directeur du club avait désigné le secrétaire général comme délégué. Le président Makan Keà¯ta ne l’entendait pas de cette oreille. Finalement, ce dernier a cédé sa place à  son segal pour « l’intérêt du club ». La journée du Samedi 11 Juillet n’a pas suffit pour trancher le litige de la ligue de Tombouctou. A 22 heures, les délégués se sont séparés et ont donné aux tombouctiens la matinée du Dimanche pour s’entendre sur les noms des mandants. Finalement, Tombouctou sera représenté par son président et son secrétaire général. Après la vérification des mandats et la mise en place de la commission d’investiture, les opérations de vote débutèrent. A l’issue du scrutin, Hamadoun Kola Cissé a été élu avec 40 voix sur 41. Une équipe de 19 membres a été choisie par le nouvel élu.