Communiqué final du Sommet des Chefs d’Etats à accra(Ghana)

1. Afin de renforcer la lutte contre la maladie à  virus Ebola en Afrique de l’ouest, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont tenu, le 06 Novembre 2014 à  Accra, République du Ghana, une Session Extraordinaire sous la présidence de SEM John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana, Président en Exercice de la CEDEAO. 2. Etaient présents à  cette Session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés : – S. E. M. Thomas Boni YAYI, Président de la République du Bénin – S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire – S.E.M John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana – S.E.M. José Mario VAZ, Président de la République de Guinée Bissau – S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali – S. E. M. Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger – S. E. M Macky SALL, Président de la République du Sénégal – S.E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise – S. E. M Architect Mohammed SAMBO, (GCON) Vice Président de la République Fédérale du Nigeria – S.E.Mme. Maria Cristina Lopes Almeida Fontes LIMA, Ministre Adjoint du Premier Ministre et Ministre de la Santé de la République du Cabo Verde – S.E.M. Abdoulie JOBE, Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration Régionale et de l’Emploi de la République de Gambie – S.E.M Emmanuel DOLO, Président du Conseil Consultatif Présidentiel sur Ebola de la République du Liberia – S.E.M Samura M. W. KAMARA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République de Sierra Léone – S.E.M. Clémence Traoré SOME, Ambassadeur du Burkina Faso au Ghana – SEM Arafan Kabiné KABA, Ambassadeur Plénipotentiaire de la République de Guinée auprès du Ghana et du Togo 3. Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, le Représentant de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, le Représentant du Président de la Commission de l’UEMOA, ainsi que les Représentants des Partenaires bilatéraux et Multilatéraux, des partenaires techniques et des Organisations Internationales, ont pris part à  ce Sommet en qualité d’observateurs. 4. La Conférence a pris acte du mémorandum du Président de la Commission de la CEDEAO sur la maladie à  virus Ebola. Elle a également pris note des comptes rendus des Représentants des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Libéria, de la Sierra Léone et de la Guinée, sur l’évolution de la situation de la maladie dans leurs pays respectifs. La Conférence a par ailleurs entendu les contributions des partenaires tels que l’UNMEER, l’OMS, l’Union Européenne, l’Union Africaine, les Etats Unis d’Amérique, le Royaume Uni de Grande Bretagne, la France, les Pays Bas, la Chine, la Norvège et Cuba. 5. Le Sommet s’est fortement préoccupé de l’impact négatif de la maladie à  virus Ebola sur les économies des pays directement affectés, la sécurité humaine et la situation sociale et humanitaire dans la région. Il a également exprimé sa préoccupation face aux menaces que fait peser cette épidémie sur le processus d’intégration et sur la paix et la sécurité régionales. 6. La Conférence a exprimé sa vive émotion devant les pertes de milliers de vies humaines enregistrées depuis la survenue de l’épidémie puis a réitéré sa solidarité et sa compassion aux peuples des pays affectés, notamment la Guinée, le Liberia, le Nigeria, la Sierra Leone et le Mali. 7. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont réaffirmé leur ferme détermination à  poursuivre, dans la solidarité et la coordination, leurs efforts dans la lutte résolue contre la maladie à  virus Ebola. A cet égard, ils se sont félicités des actions appropriées menées, notamment par le Nigeria et le Sénégal et qui ont permis à  ces deux Etats Membres de mettre fin à  l’épidémie. Tout en encourageant également les autres pays affectés dans leurs efforts pour endiguer l’épidémie, Ils ont exprimé leur espoir de les voir obtenir le même succès. 8. Dans le même esprit, et pour assurer l’efficacité de tous les efforts déployés, la Conférence a désigné S.E.M Faure Essozimna Gnassingbe Président de la République Togolaise pour superviser le processus de riposte et d’éradication de la maladie à  virus Ebola. 9. Par ailleurs, après avoir entériné le Plan Régional Opérationnel Intégré de Réponse au Virus de l’Ebola et salué la pertinence des axes d’intervention y contenus, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris les décisions spécifiques suivantes : En direction des Etats Membres 10. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement invitent tous les Etats membres à  élaborer et à  appliquer, de toute urgence, des lignes directrices sur le traitement et la gestion d’Ebola, conformément aux standards de l’OMS. Ils les exhortent également à  adhérer à  l’OACI et à  solliciter l’aide de l’Arrangement de coopération de l’OACI/l’OMS pour la Prévention de la propagation des Maladies Contagieuses à  travers les Vols Aériens (CAPSCA). 11. Par ailleurs, la Conférence exhorte les Etats membres à  procéder au déploiement du personnel militaire et des moyens logistiques pour, notamment, renforcer les capacités de réponse, appuyer le corps médical sur le terrain et participer à  la construction des centres de traitement et d’isolement additionnels ainsi qu’à  leur sécurisation. Elle les encourage aussi à  fournir du personnel médical additionnel et des volontaires aux pays affectés. 12. Le Sommet se félicite des contributions déjà  versées au Fonds Régional de Solidarité de la CEDEAO pour la lutte contre Ebola par certains Etats membres en l’occurrence le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et la Sierra Léone et invite tous les autres à  honorer leurs engagements vis à  vis dudit Fonds. 13. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent leur attachement indéfectible aux principes de la libre circulation au sein de l’espace CEDEAO et invitent tous les à‰tats membres à  s’y conformer, notamment en levant les restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés, tout en assurant le contrôle sanitaire requis au niveau des frontières. 14. La Conférence en appelle aux Etats Membres pour qu’ils poursuivent les campagnes massives d’éducation de communication et d’information sur la maladie à  virus Ebola destinées à  éviter la stigmatisation des malades et à  mettre un terme à  la transmission du virus. 15. Pour mieux faire face à  des crises sanitaires dans le futur, les Chefs d’Etat et de Gouvernement considèrent essentiel d’assurer le renforcement des systèmes de santé nationaux, en améliorant leur efficacité et en augmentant leurs ressources qui leur sont destinées dans les budgets nationaux en tenant compte de la Déclaration d’Abuja d’y consacrer 15% du total du budget. En direction de la Commission de la CEDEAO. 16. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent la nécessité de renforcer la coordination multisectorielle régionale dans la lutte contre l’épidémie et soulignent l’importance du rôle de la CEDEAO dans ce sens. 17. A cet égard, la Conférence demande à  la Commission de prendre toutes les dispositions nécessaires, en collaboration avec toutes les parties prenantes et tous les acteurs sur le terrain, pour mobiliser les ressources adéquates pour la mise en œuvre coordonnée du Plan Opérationnel de Réponse au virus Ebola. 18. La Conférence instruit la Commission de prendre activement part aux différentes actions menées en appui aux efforts des Etats membres, en particulier dans la planification, la mise en œuvre et la coordination de toutes les activités de la Mission d’Urgence Sanitaire des Nations Unies (UNMEER) et de l’Union Africaine dans la région. De même, elle la charge de créer avec ladite Mission un cadre de concertation pour une réponse à  court, moyen et long terme. 19. Le Sommet charge la Commission d’appuyer les Etats Membres à  mieux coordonner leurs actions médicales et humanitaires sur le terrain. 20. La Conférence instruit la Commission de prendre toutes les mesures idoines à  l’effet de créer un centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses et de renforcer la recherche en santé en Afrique de l’ouest. Elle l’encourage également à  s’impliquer dans les initiatives en cours pour le développement de vaccins. 21. La Conférence demande à  la Commission d’approfondir l’évaluation des conséquences économiques, sociales et culturelles de l’épidémie et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour y apporter une réponse adéquate à  moyen et long termes, à  travers une action résolue contre la pauvreté et l’ignorance et pour une croissance et un développement durable. 22. En direction de la Communauté Internationale, les Chefs d’Etat et de Gouvernement saluent l’adoption de la Résolution 2177 des Nations-Unies qui consacre sa volonté unanime de venir à  bout de la maladie à  virus Ebola. 23. A cet égard, la Conférence se félicite de l’élan de solidarité internationale manifesté en soutien aux efforts des pays affectés. Elle se félicite, en particulier, des appuis technique et financier apportés par l’ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la CEDEAO sur le terrain. 24. Compte tenu de la persistance et de l’ampleur des défis que pose la maladie à  virus Ebola, le Sommet lance un appel à  tous les partenaires pour qu’ils maintiennent le niveau de leur engagement et de leur appui à  la région, en particulier par le renforcement de leur appui budgétaire aux Etats membres affectés. 25. Dans le même ordre d’idée, le Sommet invite le secteur privé, la société civile, les organisations régionales et internationales de développement à  renforcer leur appui technique, financier et institutionnel aux centres de traitement et aux autres structures de santé dans les pays affectés, ainsi que leur campagne d’éducation d’information et de communication. 26. La Conférence invite également tous les partenaires concernés à  accélérer les efforts visant à  trouver des vaccins et une thérapie adéquate contre le virus et à  soutenir la région pour le développement de ses capacités de recherche. Par ailleurs, elle les exhorte à  donner la priorité aux pays affectés et à  la région, dans la mise à  disposition des vaccins à  prix subventionnés. 27. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement lancent un appel à  toutes les Compagnies aériennes et maritimes à  continuer à  opérer dans les pays affectés ou à  y reprendre leurs activités relatives notamment au transport des biens, des médicaments et des équipements à  des fins sanitaires et humanitaires. Ils en appellent également aux pays partenaires pour qu’ils lèvent les restrictions sur l’octroi des visas aux ressortissants des pays affectés. 28. La Conférence décide de rester saisie de la situation de l’épidémie en Afrique de l’Ouest et charge le Président de la Commission de veiller à  la mise en œuvre des décisions prises et de lui rendre compte régulièrement. 29. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur profonde gratitude à  S.E.M John Dramani Mahama, Président de la République du Ghana, Président en Exercice de la CEDEAO, au Gouvernement et au Peuple Ghanéen, pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé ainsi que pour les excellentes dispositions prises afin d’assurer le succès de leur sommet. Fait à  Accra, le 06 novembre 2014

Gbagbo: « Je ne suis pas un kamikaze »

l’assaut final Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont lancé depuis ce matin l’assaut final contre le bunker o๠est retranché le chef de l’Etat sortant Laurent Gbagbo, après l’échec des négociations pour arracher sa reddition. En début de matinée, des tirs à  l’arme lourde ont débuté près de la résidence présidentielle, dans le quartier chic de Cocody (nord) et du palais, au Plateau (centre), au lendemain d’une journée d’intenses mais infructueuses tractations, au cours desquelles M. Gbagbo a refusé de jeter l’éponge. « On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à  la disposition du président de la République », a annoncé Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara. « Le président Ouattara a estimé que les négociations engagées pour obtenir la reddition de Gbagbo traà®naient en longueur et que Gbagbo ne cherchait qu’à  gagner du temps. Il a donc décidé d’intervenir militairement pour essayer de régler le problème, c’est-à -dire de capturer Gbagbo en vie ». « Je ne suis un kamikaze » Ces derniers jours, la télévision de M. Ouattara diffusait des extraits du film « La chute » retraçant les derniers instants d’Adolf Hitler, avant son suicide dans un bunker de Berlin, assiégé par les troupes soviétiques. « Moi, je ne suis pas un kamikaze, j’aime la vie », a affirmé M. Gbagbo mardi à  un journaliste français. « Ma voix n’est pas une voix de martyr, je ne cherche pas la mort mais si la mort arrive, elle arrive ». Depuis le scrutin présidentiel du 28 novembre, qui a plongé le pays le plus riche de l’Afrique de l’Ouest francophone dans une quasi-guerre civile, Laurent Gbagbo n’a jamais reconnu la victoire de son rival Alassane Ouattara, au terme d’un processus électoral pourtant certifié par l’ONU. Son régime s’est écroulé, les chefs de son armée ont appelé au cessez-le-feu, les frappes de l’ONU et de la France ont détruit une grande partie de son armement lourd, de nombreux fidèles ont fait défection, mais il refuse toujours de signer sa démission. Devant cette ultime résistance, « les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) ont décidé de régler le problème de Laurent Gbagbo. On va à  la résidence le chercher pour mettre fin à  cette comédie. Et on ira partout o๠il y a des poches de résistance », a ajouté M. Konaté. Outre la résidence, les derniers partisans de M. Gbagbo contrôlent le palais présidentiel et le camp militaire d’Agban, le plus important du pays, près duquel étaient entendues aussi des fortes détonations. « Il faut que la comédie cesse car le pays s’écroule », a conclu le responsable des forces de M. Ouattara. A Abidjan, les habitants traumatisés par les récents combats restent terrés chez eux. Les rues quasiment désertes étaient abandonnées aux pillards, l’eau et l’électricité sont coupées dans certains quartiers, les provisions de nourriture s’amenuisent. Les affrontements à  l’arme lourde dans divers quartiers d’Abidjan ont fait, selon l’ONU, des dizaines de morts et la situation humanitaire est devenue « absolument dramatique », la plupart des hôpitaux ne fonctionnent plus et quand les ambulances sortent, elles se font tirer dessus. Le bilan des morts pourrait toutefois être beaucoup plus lourd, les équipes de secours n’ayant pas pu sillonner la métropole ivoirienne en raison de la grande insécurité qui y règne.

La Caravane de l’Intégration à Abidjan : Un final en deçà des attentes

La frustration des uns et des autres Arrivés à  Abidjan le 27 juillet dernier, la caravane de l’intégration a passé 48h au bord de la lagune Ebrié. Une fois sur place, un cérémonial a été tenu dans l’enceinte de la mairie centrale d’Abidjan. Une animation musicale avec une prestation d’Aicha Koné et un groupe folklorique du nord de la Côte d’Ivoire. Durant cette cérémonie dite d’accueil des caravaniers, il était uniquement question du Mali. Une initiative africaine Il est évident que cette caravane est une initiative malienne mais , elle a été initiée dans le souci de renforcer l’intégration sous régionale. Les caravaniers au nombre d’une centaine, étaient constitués de Maliens, Burkinabé, Bissau guinéens, Ivoiriens, Sénégalais, Gambiens, Nigériens, Béninois, Togolais, Français, Bosniaque et beaucoup d’autres. Ainsi, les différentes nationalités en dehors des Maliens, se sont quelques peu senties isolés, écartées et négligées durant cet accueil abidjanais. Une chose tout à  fait légitime puisque seuls les Maliens ont été salués et remerciés. Pas un seul mot n’a été prononcé à  leur endroit. A qui la faute ? Est-ce les organisateurs qui ont mal informé les autorités ivoiriennes sur le contenu de cette caravane ou que s’est-il réellement passé pour que les choses finissent ainsi ? Ghana-Côte d’Ivoire, les étapes manquées Après avoir traversé le Ghana à  toute vitesse et sans rien y faire, ni bivouac, ni rencontres, ni accueil, il faut le dire, les Ghanéens sont très stricts sur le protocole, la caravane avait été bloquée près de 9h à  la frontière entre Lomé et l’entrée du pays de Nkwamé Nkrumah. Après avoir filé jusqu’à  Accra, et rejoint la Côte d’Ivoire via Takoradi, les caravananiers ont enfin atteint Abidjan Dimanche 1er Aout. l’étape d’Abidjan elle, était la plus attendue par tous et devait constituer la boucle finale et donc, le paquet aurait dû être mis ! Il n’en fut rien à  Yérécity ! Après quelques prestations musicales et le mot de bienvenue du gouverneur du district d’Abidjan à  «Â la caravane malienne et à  tous les maliens qui ont effectus ce déplacement », les caravaniers ont rejoint leurs hôtels pour se reposer mais «Â dépités ou très déçus » selon certains. Une fin d’aventure peu glorieuse La caravane n’a été reçue par aucun membre du gouvernement ivoirien encore moins, le président de la république Laurent Gbagbo sans doute occupé à  autre chose. Cet état de fait serait probablement dû à  la situation politique instable dans ce pays. Tout compte fait, il ne serait pas du tout hasardeux de dire que la caravane s’est terminée en queue de poisson. Le 29 juillet dernier, un cocktail a été offert aux caravaniers à  l’hôtel Golf de Cocody (Abidjan). C’’était en présence du représentant du président de la commission de l’UEMOA, Mr Soumaila Cissé et de l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Rappelons que l’Uemoa est le principal partenaire de la caravane de l’intégration africaine. Son représentant s’est tout de même dit heureux et fier que cette aventure de 90 jours, ait abouti à  sa fin malgré les difficultés rencontrées sur la route. Le directeur de la caravane, le togolais Eric Aménounvé pour sa part, a exprimé sa satisfaction face à  cette aventure incroyable. Il a indiqué qu’au départ, personne n’y croyait vraiment. « Tout le monde se demandait si réellement, la boucle serait bouclé à  Abidjan et si tout le monde arrivera sain et sauf en Côte d’Ivoire. Les faits sont là , nous avons réussi notre pari et nous en sommes fiers. », a t-il conclu en remerciant les 115 caravaniers. Bamako pour rattraper le coup Le coup sera peut être rattrapé lors de la grande cérémonie de clôture prévue ce jeudi 5 Août au Centre International de conférence de Bamako (ex-palais des congrès). Le PDG d’Africable, Mr Ismaila Sidibé a quant a lui promis d’offrir des cadeaux à  tous les caravaniers lors de la grande cérémonie de clôture jeudi.