«Palme du dynamisme» : Eco Finance Entreprises veut faire des émules

La conférence de presse de restitution du Gala des 100 entreprises les plus dynamiques du Mali, tenue hier jeudi 19 juin à  l’hôtel Radisson Blu de Bamako, a vu la participation des différents lauréats. Sur 100 entreprises sélectionnées dans tous les secteurs de l’économie malienne, 10 ont été primées comme étant les plus dynamiques le samedi 14 juin dernier. Outre « la palme du dynamise », deux prix spéciaux ont été décernés à  deux entreprises qui sont des maillons importants de l’économie. La sélection a été faite après une étude d’évaluation des performances réalisées par ces entreprises en partant de quatre critères à  savoir : l’expertise de l’entreprise, la capacité d’innovation, la capacité de pénétration du marché, l’impact de l’activité de l’entreprise sur l’économie. Pour le DG de Eco Finance Entreprises, Djibril Barry, « la présence dans ce classement très prestigieux, est un argument supplémentaire pour les entreprises pour mieux valoriser leur image, mieux conquérir des parts de marché et séduire davantage la clientèle ». A travers cet événement, Eco Finance Entreprises et la revue AZ Solutions Entreprises cherchent à  encourager et à  valoriser les entreprises. » Il s’agit aussi de permettre aux autorités étatiques et aux institutions internationales de pouvoir identifier les entreprises les plus dynamiques, les plus performantes et les plus compétitives en ouvrant ainsi une fenêtre sur l’investissement au Mali » a ajouté M. Barry. Après la première édition de Dakar, celle du Mali est la suite d’un processus qui s’étendra annuellement sur la totalité des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) afin de réaliser un classement sous-régional permettant d’identifier et de promouvoir les entreprises les plus dynamiques de la zone. La prochaine étape sera le Burkina Faso. Le Cabinet Eco Finance Entreprise se fixe comme objectif de réaliser le classement et le Gala des 100 entreprises les plus dynamiques dans les différents pays de l’Union, afin de parvenir au « Top 100 des entreprises les plus dynamiques de l’Uemoa »

Finance islamique : Ouverture d’un séminaire international à Bamako

Ce vendredi,les travaux de l’atelier de réflexion sur l’instauration de la finance islamique au Mali s’ouvriront. Ce séminaire regroupera les professionnels des banques et établissements financiers, des assurances, des cadres de l’administration, les gestionnaires de projets, les opérateurs économiques, les juristes, les leaders religieux, les chercheurs, etc. l’objectif de cette rencontre est de procéder à  l’introduction générale sur la finance islamique (concept, historique, principes); la présentation des structures de l’industrie financière islamique et leur rôle dans le développement de la finance islamique. Aussi, le séminaire de Bamako fera la présentation des différentes opérations de financement islamique. Faible taux de bancarisation dans la zone UEMOA Selon le directeur général de la FID, M. Baba Moulaye Haà¯dara, la finance islamique offre des services bancaires et produits financiers compatibles avec la loi islamique. Le taux bancarisation islamique dans la zone UEMOA est de 1%, explique M. Haà¯dara. Qui ajoute que ceci est excessivement faible par rapport à  la demande des services financiers islamiques. « Le crédit islamique s’appuie sur l’épargne réel et celle-ci ne peut dégager un rendement que si elle est directement investie dans des activités productives » a déclaré le directeur général de la FID. Avant d’ajouter : « les contrats sont basés sur des activités d’achat, de ventes des biens et des services ainsi que la fourniture de service d’une part et des dispositions de partage, de pertes et de profits d’autre part ». Abondant dans le même sens, le président du Conseil d’administration de la FID a expliqué que l’arrivée de la finance islamique devra constituer une alternative à  la banque classique. Selon Mamadou Baba Sylla « on a trop abusé du taux d’intérêt dans les banques classiques ». « Il n’y a pas de mode de financement qui soit meilleur que celui de la finance islamique » explique le banquier. Pour qui, « il n’y a que les banques islamiques pour aider les pays pauvres à  se développer ». Ce séminaire de deux jours à  Bamako devra donc aboutir à  des échanges fructueux entre les participants en vue de l’instauration de la « Financière Banque Islamique « (FID).