Fonction publique : 1132 postes à pourvoir

Le concours de la fonction publique porte sur les cadres de l’administration générale, les ressources humaines, l’action sociale mais aussi l’agriculture, le génie rural, les arts et la culture, les finances, l’industrie et les mines. Autant de secteurs o๠le Mali a besoin de cadres compétents et pour un total de 1132 postes à  pourvoir pour 2014. En outre, le concours portera aussi sur le recrutement des cadres du ministère des affaires étrangères, des statistiques, des constructions civiles, des eaux et forêts, les vétérinaires, les informaticiens et même les journalistes, les assistants de presse, et de réalisation, les techniciens supérieurs de la santé, et les surveillants des centres de détention. Pour postuler, il faut être de nationalité malienne, être âgé d’au moins 18 ans et 32 ou 35 au plus selon les catégories. Les candidats au concours doivent posséder un diplôme national ou étranger de niveau équivalent donnant accès à  l’une des catégories citées ci dessus. Le dépôt des dossiers( qui a débuté depuis le 1er juillet) devra se faire au Centre National des examens et concours à  Bamako et dans les gouvernorats des régions, excepté Kidal. Date limite de dépôt des dossiers : 31 juillet. Pour les documents à  fournir, il faut un timbre de 200CFA, une copie certifiée du diplôme ou une attestation, une copie de la lettre d’équivalence pour les diplômes étrangers : un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif. Bonne chance aux candidats !

Fonction publique : 263 agents radiés

Cette décision du ministre, rendue publique le 2 octobre 2012, fait l’objet des vives réactions à  Bamako. Pour Bacary Soumaré, le moment est mal choisi pour un tel toilettage : « le pays est en guerre, cette décision de radiation pouvait attendre. Le gouvernement a deux missions : libérer le Nord du pays et organiser les élections transparentes Pour Cheikna Tounkara , commerçant, ce n’est que justice. Il fallait un coup de balai dans la fonction publique qui était réservée uniquement aux enfants de fonctionnaires : «Â Je suis comptable de formation, J’ai fait le concours de la fonction publique 4 fois sans succès. C’’est pour cette raison que je suis devenu commerçant malgré mon diplôme »,explique Mr Tounkara. « Commençons par nettoyer les forces armées  » D’autres comme Mariam Sidibé, estiment que ceux qui ont été radiés sont innocents : « Cette décision du ministre est injuste. Au moment ou l’ on doit faire l’union sacrée autour de l’unité du Mali, certains citoyens se perdent leur emploi ». «Â La prudence est la meilleure des choses dans la vie », juge Djaminatou Bagayogo, juriste, cette décision de radier 263 agents de la fonction publique méritait d’être étudiée minutieusement. l’essentiel aujourd’hui est de libérer le nord Mali sous contrôle des islamistes qui impose une loi infernale à  la population ». Pour François Dembélé professeur, il faut battre le fer tant qu’il est chaud: « J’apprécie le courage, la responsabilité et la détermination du ministre à  nettoyer la fonction publique de ses corrupteurs. On devrait remonter au premier mandat d’ATT pour virer tous ceux qui ont été frauduleusement recrutés ! ». « Au niveau de la douane, C’’était devenu n’importe quoi. Un planton aujourd’hui devenait douanier le lendemain. Les hommes d’affaires, les opérateurs économiques et autres maliens d’en haut payaient des sommes faramineuses pour faire recruter leurs enfants à  la douane. Il en est de même pour les hauts gradés qui pistonnaient leurs amis à  la douane ». La décision de radiation de ces 263 agents de la fonction publique irrite certains : « que deviendront ces gens qui ont un foyer ? », s’interroge Ali Maiga, enseignant. Pour Ramata Guindo, agent commercial, la mesure devrait plutôt être appliquée au sein des forces armées. « Nous savons très bien que nos porteurs d’uniformes sont des mauvaises recrues. Preuve en est le désordre dans l’armée et la fuite de nos militaires face aux ennemis du nord. Que l’on commence le nettoyage dans leur rang d’abord ! ».

Fonction Publique : 9 candidats ratent leur entrée

Le 13 mars 2010, 1439 candidats avaient pris part au concours du corps des agents de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée. 60 postes étaient mis en jeux. Ils devaient attendre le 24 mars du même mois pour enfin voir les résultats qui ont déclaré, comme prévu, 60 admis. Quelle ne fut la surprise des uns et des autres d’assister à  la publication d’une autre liste, en date du 20 mai 2011, qui a systématiquement éliminé des candidats qui avaient été déclarés admis auparavant. En effet, ils sont 9 dans cette situation aux contours bien sombres. Voici leurs noms dans l’ordre de passage établi sur l’arrêté : Mamou Sylla, Oumarou O Maiga, Ibrahim Sékou Traoré, Aminata Samaké, Aboubacar Bedou Sangaré, Moussa Traoré, Mariko Souleymane, Daouda Koné, Founé Moussa Fofana. Les pauvres n’avaient, donc, que leurs voix pour crier au scandale. Mais jusqu’o๠iront leurs cris. Ils disent avoir abandonné leurs boulots antérieurs après avoir été déclarés admis. Après moult plaintes (sans effets) au niveau des autorités compétentes, ils sont aujourd’hui bien décidés à  aller en justice. Pour ce faire, ils ont sollicités les services du cabinet de Maitre Fané Soumaré. Doté de pièces à  conviction irréfutables, l’avocat s’est empressé d’adresser un courrier au ministre Maharafa Traoré pour lui faire part de cette injustice. Mais ce dernier a brillé par son silence. La procédure judiciaire est en phase de démarrage. Ce qui est marrant C’’est que l’éviction des 9 candidats a été signifiée dans un arrêté en datant de plus d’un an après le concours. C’’est dire que l’administration a eu tout le temps, comme d’habitude, pour fomenter des manœuvres dont la finalité était d’éliminer les 9 pauvres. Autre irrégularité, des candidats qui n’avaient pas passé au concours, ont été déclaré admis sur la nouvelle liste. l’auteur de la visite médicale, le Col Oumar Sassi Traoré, a imputé la responsabilité de cette situation à  la Direction nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (Dnapes). «Â Le communiqué N°010-12/MTFPRE-DNFPP-D2-1 du 24 mars 2010, a notifié l’admission des 9 candidats auxdits concours. Il ne sauraient être écartés sous aucun prétexte ». Entre la Direction de la Fonction publique et celle de l’Administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (Dnapes) l’on assiste à  un vrai jeu de ping-pong. Le directeur de la Dnapes, Sanoudjè Touré a systématiquement décliné sa responsabilité vis-à -vis de cette situation et nous a renvoyé nous balader. «Â Allez-y chercher l’auteur de l’arrêté qui a éliminé les 9 candidats. En tout cas C’’est pas moi !… ». Pourtant son adjoint, Dramane Diakité avait affiché sa bonne foi d’aider les victimes de cette situation. Mais depuis, rien n’a changé. Aujourd’hui les 9 candidats ne réclament que la régularisation de leur situation, après s’être nourri de l’espoir d’avoir gagné un boulot stable.

Côte d’Ivoire : 2000 instituteurs du Nord intégrés à la fonction publique

Lors de la crise ivoirienne débutée après le coup d’Etat manqué de 2002, le pays s’était scindé en deux. Une zone sous le contrôle du gouvernement et une seconde(le nord), dirigée par les ex-rebelles des forces nouvelles(FN) du premier ministre Soro Guillaume. A cette époque, les enseignants titulaires avaient fui les lieux pour regagner la zone sous contrôle gouvernemental. Les élèves laissés à  eux même, n’avaient plus beaucoup d’espoir d’apprentissage. Les parents ont maintes fois exprimé leur désarroi et leur tristesse face à  une telle situation. Enseignants déserteurs Au regard de tout cela, les jeunes diplômés sur place à  Bouaké, ont jugé nécessaire de prendre les choses en main. C’’est ainsi qu’ils décideront de remplacer leurs ainés enseignants déserteurs. Le représentant de ces jeunes instituteurs indique que lors d’une visite en 2007, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avait tenu la promesse de les intégrer à  la fonction publique. Cette promesse a visiblement été tenue comme prévu, 3 ans après. 2000 nouveaux instituteurs intègrent la fonction publique En 2009, 2665 enseignants volontaires avaient déposs leurs demandes d’affectation. Sur ces demandes, 448 dossiers sont toujours en cours de traitement et les enseignants volontaires du secondaire seront bientôt affectés selon le ministère ivoirien de l’éducation. Ce vendredi 26 mars, 2000 enseignants volontaires du cycle primaire du Nord du pays, ont été pour la première fois, intégrés dans la fonction publique, en qualité d’enseignants stagiaires. Cette décision est favorablement accueillie par les enseignants eux mêmes, mais aussi et surtout, les parents d’élèves qui espéraient voir une école o๠les cours se dérouleront normalement sans aucune perturbation. Volontariat Signalons que ces enseignants régularisés sont tous de jeunes volontaires réunis au sein d’un regroupement dénommé Mouvement des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (MEVCI). Le président du MEVCI, Mr Souleymane Ouattara indique : « Le président a dit qu’il allait nous accepter, il l’a falli. Nous lui disons merci, sans oublier le premier ministre Soro Guillaume qui nous a fortement appuyé. s’il n’avait pas soutenu nos dossiers, cela ne serait jamais arrivé ». La zone longtemps restée sous le contrôle des forces nouvelles, a connu de nombreuses dégringolades au niveau de l’école, aussi bien primaire que secondaire. Cette nouvelle insertion permettra certainement une remise à  niveau des élèves, comme C’’était le cas dans le temps.

La fonction publique recrute 1207 agents

Le gouvernement malien, à  travers le Ministère du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat a lancé des concours directs. Les agents à  recruter seront répartis entre 22 structures étatiques selon les profils des candidats et les besoins de l’administration publique. Date butoire au 2 mars 2010 C’’est le 2 mars qui est fixé comme délai de rigueur pour faire parvenir les dossiers de candidatures à  la direction nationale de la Fonction Publique et auprès des gouverneurs de régions. Les épreuves démarrent dès le 13 mars 2010 jusqu’au 29 mars 2010 et se dérouleront dans les centres d’examen de Bamako, Kayes, Sikasso, Mopti, Gao et Ségou. Les services de santé recrutent massivement 477 fonctionnaires seront recrutés par le service de la santé pour les présents concours directs de recrutement à  la fonction publique. Suivi par les services de constructions civiles avec 132 agents à  recruter et ensuite l’administration générale o๠le besoin exprimé se chiffre à  103 agents. Quant au domaine de l’agriculture et du génie rural, les besoins exprimés sont de l’ordre de 70 agents. Soixante agents seront recrutés dans les services pénitentiaires et de l’éducation surveillée. Les services des finances recrutent 49 agents dont 29 contrôleurs de finances, catégorie B2 et vingt autres de la catégorie B1. Les services des mines, du trésor et des eaux et forêts recrutent chacun 43 agents des catégories A, B2, B1 et C. Dans les autres services Le besoin exprimé dans les services de la statistique, est de 35 agents en plus des 39 cadres de l’informatique dont douze ingénieurs informaticiens et vingt techniciens de l’informatique. Dix huit agents seront recrutés dans les services de l’élevage dont douze techniciens d’élevage de huit vétérinaires et ingénieurs de l’élevage. Douze cadres seront recrutés dans les services de la planification. Dans le tourisme, le besoin exprimé est de cinq administrateurs du tourisme. Les services de la jeunesse et des sports vont recruter trois inspecteurs de la jeunesse et des sports et six instructeurs de la jeunesse et des sports. Dans les services de la sécurité sociale, cinq contrôleurs du travail et de la sécurité sociale seront recrutés. Six autres contrôleurs des impôts catégorie B1 vont être recrutés. Les services des Affaires étrangères ont exprimé un besoin de deux agents à  recruter catégorie A. Dans le domaine des Arts et de la culture, 35 postes sont à  pouvoir dont dix administrateurs des arts et de la culture catégorie A et vingt et cinq techniciens des arts et de la culture, catégorie B2. Dans les services économiques, douze postes de contrôleurs sont à  pourvoir. Dans les services de l’action sociale, quinze techniciens supérieurs, catégorie B2 seront retenu au terme du recrutement annoncé. En fin, un seul journaliste réalisateur catégorie A sera retenu comme cadre de l’information. Les conditions à  remplir Pour participer à  ce concours les candidats doivent remplir certaines conditions.Pour les agents de la catégorie C par les concours, doivent être âgés de 18 ans au moins et de 32 ans au plus à  la date du 31 décembre 2009. l’âge des catégories B1 et B2 est de 35 ans au plus contre 40 ans au plus pour la catégorie A à  la date du 31 décembre 2009. Comme à  l’accoutumée le concours comportera deux épreuves : une épreuve de Culture Générale portant sur un sujet en rapport avec la formation des candidats d’une durée de trois heures affectée du coefficient un et une épreuve Technique portant sur le domaine de formation des candidats d’une durée de trois heures également affectée du coefficient deux. Les épreuves sont notées de zéro à  vingt. Le minimum de la moyenne d’admission est 10/20. l’appel des candidats est fixé à  07 heures et le démarrage des épreuves est prévu pour 08 heures. Les candidats admis sont classés par ordre de mérite au prorata des emplois à  pourvoir mis en concours. A noter que les épreuves se dérouleront dans les centres d’examen de Bamako, Kayes, Sikasso, Mopti, Gao et Ségou. Bonne chance à  tous les candidats.

Les handicapés diplômés à la recherche d’un statut au Mali

Malgré l’effort du gouvernement pour la politique d’insertion des handicapés dans la fonction publique, le collectif a souligné être confronté à  des difficultés. Force de constater que les diplômés handicapés ont de réels problèmes d’intégration au sein de leurs services respectifs. Que de chemin parcouru de 2002 à  nos jours, mais il reste beaucoup à  faire car ils sont nombreux à  attendre leur comité local pour vivre dignement. » a dit le président du collectif . Leur organisation, dans ses actions de proximité cherchent à  toucher le maximum de jeunes diplômés handicapés, pour décentraliser ses activités, d’o๠la mise en place d’un comité local du CODH à  Kati C’’était lors de leur assemblée le samedi dernier à  la Maison de la fédération malienne des associations de personnes handicapées. Le COHD est une association qui veut attirer l’attention du public, des décideurs et des partenaires au développement sur les situations de précarité, de marginalisation et d’exclusion vécues par la majorité des personnes handicapées diplômées du Mali. C’’est sur cette base qu’il faut créer un cadre de réflexion et de travail en vue de trouver des solutions durables pour garantir à  ces derniers le renforcement de leur autonomie, face auxcitoyens d’o๠la création du collectif . Un programme soutenu par les ONG internationales Sekou Amadou Kaba, président du collectif, dans son intervention a remercié le gouvernement du Mali et la fédération malienne des associations de personnes handicapées qui ont cru à  leur programme. Ajourd’hui ce programme bénéficie du soutien de plusieurs partenaires entre autres : Handicap international, la direction nationale du développement social (DNDS), l’agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE). Ce programme vise à  satisfaire les efforts fournis par leurs militants. « C’’est fier mais non satisfait que nous avons enregistré avec bonheur au recrutement dans la fonction publique, 32 de nos camarades entre 2003 à  2008. De 2004 à  2008 ,13 ont bénéficié du programme de volontariat de l’agence nationale pour l’emploi des jeunes(APEJ ),a conclu Sekou Amadou Kaba.

M’Bam Djatigui Diarra a rencontré le Premier Ministre.

Un parcours au service des autres M’Bam Djatigui Diarra est née à  Dakar au Sénégal. Après son bac au Lycée des Jeunes Filles de Bamako en 1966, elle obtient un diplôme d’éducatrice préscolaire en 1974 à  l’Institut de Formation Pédagogique de Montrouge en France. De retour au Mali, M’Bam Diarra est chargée de l’encadrement des femmes et enfants des camps de sinistrés touaregs dans la région de Gao en 1975. Pour intégrer les hautes fonctions de l’ état, elle entreprend en 1981 des études de droit à  l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et s’inscrit en 1986 au barreau malien. Sa riche carrière d’avocat et de militante des droits de l’homme commence au début des années 90 pendant la Transition malienne, lorsqu’elle assurera la fonction de vice présidente de la Conférence nationale. Elle est ensuite nommée membre du Comité de Transition pour le Salut du Peuple ( CTSP), la plus haute instance dirigeante à  l’époque. Elle y préside la Commission institutionnelle et juridique. Au même moment, elle est membre de l’équipe de supervision de la commission d’élaboration de la nouvelle constitution du Mali. De 1991 à  1998, Mme Diarra est présidente de l’AMDH, l’Association Malienne des Droits des Hommes. De 1994 à  1996, elle est Rapporteur spécial sur la situation des Droits de l’homme au Tchad pour le compte du Centre des Nations Unies. De 1997 à  1999, elle coordonne le programme d’assistance judiciaire à  l’Office du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme au Burundi. De 1999 à  2003, elle travaille au Bureau des Nations Unies en Guinée Bissau comme coordonnatrice des activités en direction des institutions de la République, des partis politiques, des femmes et de la société civile. Un parcours exemplaire et riche qui l’a formé à  sa nouvelle tâche. Le rôle de médiateur de la République « Je suis allée voir le Premier ministre parce que J’ai besoin de lui pour la réussite de la mission qui m’a été confiée par le Chef de l’Etat. Les autres institutions sont nécessaires dans l’accomplissement de cette mission, mais le Premier ministre étant la personne qui coordonne l’action gouvernementale, son appui sera d’une grande utilité ». Le rôle du médiateur de la République est de faire des recommandations aux services publics après saisines des citoyens quant ceux-ci rencontrent des difficultés avec les agents de l’administration. Ensuite, dans son rapport adressé au Chef de l’Etat, au Premier ministre et au Président de l’Assemblée Nationale, le médiateur rend compte. Au fil des ans, les mêmes recommandations reviennent dans les différents rapports. Pour ce nouveau mandat, M’Bam Djatigui Diarra compte sur la Primature : « Il serait difficile de réussir sans l’appui du Premier ministre » a déclaré Mme Diarra à  sa sortie d’audience le mardi 30 juin. De son côté, le premier ministre lui a donné toutes les assurances de son appui. Le renouveau de l’action publique met aussi l’accent sur le point de vue des populations dans leurs rapports avec l’administration. « La tâche n’est pas facile, mais soyez assurée de notre disponibilité », a conclu le Premier ministre. Par ailleurs, face à  la difficulté de la tâche qui lui a été confiée, Madame le médiateur de la République a décidé de s’appuyer sur les organisations de défense des droits de l’homme, qu’elle connaà®t bien, mais aussi la société civile et les médias etc. Infatigable, M’Bam Djatigui Diarra souhaite donner une nouvelle couleur à  l’action du médiateur, en associant les légitimités traditionnelles à  la complexité de la médiation politique moderne. Source : Koulouba.pr.ml