Fondation Amadou Hampâté Bâ : Entre nostalgie et mémoire

Grand chantre de l’africanité, Amadou Hampaté Bâ aura marqué son temps et surtout les siens par ses nombreux écrits. À travers une Fondation, sa famille essaie de « ressusciter » toutes les œuvres de l’illustre artiste.

Située dans la commune de Cocody, la Fondation Amadou Hampaté Bâ est tout de suite repérable, de par sa clôture atypique et les nombreuses citations de l’écrivain que l’on peut lire dès l’entrée. Des signes qui plantent le décor d’un voyage dans la vie de l’un des plus grands écrivains et hommes de culture qu’aura connus l’Afrique. A l’intérieur des locaux, citations et portraits retracent quelques moments de la vie de l’homme et donnent tout son sens à l’adage qu’on lui attribue : « en Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Décédé le 15 mai 1991 à Abidjan, Amadou Hampaté Bâ devait voir ses œuvres sauvegardés et enseignées aux futures générations, au risque qu’elles ne « brûlent ». D’où la création en 2002 de la Fondation par ses héritiers, avec l’appui des autorités ivoiriennes. « Le besoin de perpétuer l’œuvre a été ressenti, au regard de l’importance qu’elle avait dans la restitution de l’histoire des peuples de la sous-région et au regard des défis actuels auxquels ceux-ci se trouvent confrontés », confie Roukiatou Hampâté Bâ, Directrice de la fondation et par ailleurs fille cadette d’Amadou Hampâté Bâ.

Transmettre et conserver Considérée comme la gardienne de ce temple du savoir, Roukiatou essaie tant bien que mal d’accomplir sa mission. « Hampaté Bâ a laissé des savoirs consignés par écrit ou sur des supports audio et physiques. À travers les tables rondes que nous organisons, nous essayons de revisiter ses problématiques, comme celle de l’identité culturelle, et d’accompagner la jeunesse dans sa quête d’elle-même, à travers le partage d’expériences et d’autres activités ». La Fondation abrite une bibliothèque riche de plus de 3 000 ouvrages spécialisés, dont certains sont reconnus comme des pièces rares. Véritable mémoire vivante, allant des généralités aux thématiques les plus pointues. « Elle contient des œuvres que Hampaté Bâ lui-même a lues et nous mettons un point d’honneur, lors des visites par les établissements scolaires, à faire lire ses écrits afin de permettre aux élèves de se familiariser à la lecture, qui est une richesse pour leur esprit », ajoute Roukiatou. Cependant, au-delà du joyau architectural, la Fondation ne dispose toujours pas des moyens nécessaires pour pérenniser ce gigantesque chantier culturel africain. Malgré de faibles subventions du ministère de la Culture ivoirien et quelques aides de mécènes, la Fondation Hampaté Bâ est toujours dans la survie.

La Fondation Kledu solidaire avec les orphelins de Bamako

La première édition de collecte de fonds au profit des orphelins du Mali a été un succès. Plus de 11 millions de FCFA, c’est la valeur des dons offerts par les partenaires de la Fondation Kledu. Des médicaments pédiatriques, des denrées alimentaires, des produits sanitaires, des couches, des vêtements, des chaussures et cadeaux divers ont été remis à  deux orphelinats de Bamako à  savoir, la pouponnière et l’orphelinat Niaber ASE Mali. La collecte a permis de rassembler environ 650 vêtements, 40 paires de chaussures, etc. Outre ces dons, des outils de communication sont offerts pour donner plus de visibilité à  ces deux orphelinats, il s’agit des sites web, de dépliants et de vidéo documentaire. Selon la directrice de la Fondation, Mme Sakaly Aà¯cha Coulibaly, « au-delà  des dons aux orphelinats, la Fondation Kledu a cherché, trouvé et constitué à  ce jour, 41 dossiers d’orphelins de Bamako et alentours répondant à  un ensemble de critère précis ». Et d’ajouter que son organisation a « appuyé ces demandes d’aide financière au profit de jeunes orphelins au niveau de l’Organisme International Islamique de Secours (OIIS) dont le siège se trouve à  Djeddah ». Au Mali, le code des personnes et de la famille interdit désormais l’adoption d’enfants maliens par les étrangers. Depuis son entrée en vigueur en 2011, le ministère de la femme, de la famille et de l’enfant a revu sa stratégie d’intervention auprès des enfants démunis. « Au niveau du département, on a entrepris un certain nombre d’actions pour le bien-être des enfants du Mali à  commencer par la réalisation du document sur la politique nationale de promotion et de protection de l’enfant » a souligné Ousmane Touré, representant du ministre de tutelle. Mme Sow N’dèye N’Goné Diop, directrice de la pouponnière de Bamako et Mme Maly Bibi Sangho présidente fondatrice de l’orphelinat Niaber ASE Mali ont pour leur part, salué le geste de la Fondation à  l’endroit de ces enfants. « Quand on est ensemble et qu’on met les choses ensemble, on peut construire et C’’est ce que la Fondation Kledu a fait aujourd’hui en collectant et en réunissant des sociétés, entreprises et personnes ressources pour faire ce geste » a affirmé Mme Sangho.

Région de Mopti : Aga Khan améliore les conditions d’existence de 200 000 personnes

Durant 5 jours, la caravane de journalistes, accompagnée d’Ibrahim Diallo, Chargé de Communication Afrique de l’Ouest du réseau Aga Khan, et du Directeur du PDCRM, Zana Koné, a pu constater les progrès réalisés dans des domaines aussi vitaux et multiformes que la santé, l’éducation et le développement de la petite enfance, le développement rural (agriculture, maraà®chage) le renforcement de la société civile, l’environnement /résilience aux changements climatiques. Si le réseau Aga Khan n’avait pas existé, Zakaria Camara l’aurait sûrement inventé, tant le Directeur Général de l’Opération Riz Mopti manquait de mots assez forts, pour magnifier le partenariat fécond liant son institution, l’Office du Riz Mopti, à  la Fondation Aga khan. Grâce à  ses interventions multiformes, comme la formation des exploitants en SRI (Système de Riziculture Intensif) avec en ligne de mire l’augmentation sensible du rendement, passé de 3 à  6 tonnes voire 10 tonnes à  l’hectare. Aujourd’hui, ce partenariat a permis de former 885 exploitants dont 88 femmes dans la zone d’intervention de la Fondation, à  Mopti nord, Mopti sud et Sofara. Des zones oà¹, grâce à  l’accompagnement du Réseau Aga Khan, l’Office Riz Mopti a réussi des tests de micro-doses, de cultures d’oseille et autres techniques culturales innovantes. Grâce à  ce même partenariat, l’Office Riz Mopti a pu s’offrir deux magasins et distribuer 14 tonnes de semences améliorées. Autosuffisance alimentaire Zakaria Camara assure, volontiers, que l’Office Riz Mopti est capable de nourrir tout le Mali s’il avait les moyens de ses ambitions. Il attend, cette année, une campagne de moyenne production. Pour le moment, seuls 4% de ses 60 000 hectares sont en maà®trise totale. Résultat : 96% à  l’Office Riz Mopti dépendent de la pluviométrie. Le souhait du Directeur Général, est de trouver des partenaires capables de l’aider à  être moins dépendant des caprices de la pluviométrie. Séance tenante, le Directeur du Programme de Développement Coordonné dans la Région de Mopti (PDCRM), le projet phare de la Fondation Aga Khan au Mali, Zana Koné, lui a donné l’assurance que la Fondation Aga Khan, fait partie de ceux-là , en précisant qu’un projet test d’aménagement de 50 hectares a même été lancé dans la zone de Sarémala grâce à  un soutien financier conséquent de l’OFDA, avec lequel la Fondation travaille en synergie. Le champ modèle de Douti Koné à  Bounguel est une réalisation concrète du Programme de Développement Coordonné dans la Région de Mopti. Douti fait partie des 27 paysans semenciers. En cette période de pré-récolte, son champ, qui s’étend sur un hectare, a fière allure à  côté de l’état piteux des champs voisins. La botte sécrète de Douti, c’est le «Toronion» une semence à  croissance rapide (70-90 jours) qui a été retenue par les producteurs de la contrée eux-mêmes parmi la kyrielle de variétés proposées. Cerise sur le gâteau, cette variété offre un rendement de plus d’une tonne à  l’hectare contre…600 kg pour les variétés locales. C’’est une réponse du Programme pour endiguer les effets du changement climatique. Ici, l’ambition du PDCRM C’’est de créer un réseau dense de producteurs semenciers afin d’approvisionner toute la zone en semences améliorées adaptées au changement climatique. Champs écoles Autre objectif visité par les journalistes, C’’est le champ école de Ladji Dembélé à  Komo dans la commune de Dandougou Fakala, un village situé à  130 km au sud de Mopti. Le champ est une véritable école à  ciel ouvert o๠différentes techniques culturales sont expérimentées, o๠une formation est assurée pour lutter contre les nuisibles des plantes, o๠les plantes adaptées à  la sécheresse sont testées. En tout, 8 champs de formation, 52 écoles-paysans de restitution dont 12 champs de femmes ont vu le jour dans les cercles de Mopti et de Djenné. La formation a touché, cette année, 3 022 producteurs dont 835 femmes. Dans les champs écoles, les pratiques paysannes sont comparées aux pratiques améliorées. On a à  faire avec 16 variétés améliorées de sorgho à  l’image des variétés locales améliorées, comme le « Guéfoué » ou le « Toronion ». s’y ajoutent la « Synthétique 06 » la « Maà¯wa » ou la « Synthétique 03 », des hybrides appelées localement « Wolosso » dont le rendement peut aller jusqu’à  2 tonnes à  l’hectare contre seulement 600-700 kg pour la variété locale. Pour les membres de la Coopérative des producteurs de gombo de Madiama, le Programme de Développement Coordonné dans la Région de Mopti de la Fondation Aga Khan apparaà®t comme une véritable aubaine. Voilà  une population brave regroupée au sein de la coopérative « Marayiriwako » comprenant des Markas, Peuls, Bozos, Rimaà¯bé, Dogon, qui a vaillamment cherché, mais en vain, son salut à  travers la culture du gombo. Il a fallu que la Fondation Aga Khan entre dans la danse avec son savoir-faire, et à  la clé, une étude de marché, des séances de formation, une aide à  la commercialisation et un accompagnement financier conséquent pour que la coopérative trouve le chemin de la prospérité. Avec une encaisse de 2 000 100 FCFA. Cette coopérative, forte 532 femmes et de 8 hommes seulement, souhaite aller de l’avant en se dotant d’un magasin, d’une bascule et d’autres petits matériels. La coopérative qui pratique déjà , en plus du gombo servant de locomotive, la culture du riz, du mil et de l’arachide, veut aussi s’adonner à  des cultures de contre-saison, à  la l’aviculture et à  la pisciculture. 200000 personnes bénéficiaires des actions de la fondation Aga Khan C’’est dans une véritable ambiance de fête que la population de Djébitaga, village insulaire Somono situé à  quelques encablures des berges du fleuve Niger à  Mopti a reçu la caravane de presse. La délégation de la Fondation Aga Khan accompagnant la caravane des journalistes, à  laquelle s’étaient joints des responsables d’Orange Mali conduite par Modibo Coulibaly, a été accueillie dans les dédales sablonneux de Djébitaga par les youyous de femmes. « Fama, soyez les bienvenus » pouvait-on entendre, par-ci par-là . En réalité, les 2 500 âmes de Djébitaga, dont la vie est rythmée par les clapotis des vagues du « Djoliba » nourricier, ne savaient plus, dans la spontanéité qui les caractérise, comment extérioriser leur immense joie. La Fondation Aga Khan, qui travaille en synergie, le cas échéant, avec d’autres partenaires, vient de doter le village, grâce à  un appui financier de la Fondation Orange, d’une maternité pour environ 25 millions de FCFA. Avant, il fallait faire près d’une heure d’horloge pour évacuer par pinasse les femmes en travail avec tous les aléas que comportait une telle solution. Sans compter les cas des patients dont le pronostic vital était engagé. En plus, de la gynéco-obstétrique, la Direction Régionale de la Santé a affecté un agent de santé pour assurer le paquet minimum. La nouvelle maternité de Djébitaga fait partie des 15 maternités pour la construction desquelles la Fondation Orange a débloqué la coquette somme de 173 450 000 FCFA. En ce jeudi 30 octobre, jour d’inauguration de sa nouvelle maternité, le chef de village de Djébitaga, Birama Traoré, chaleureusement entouré de ses conseillers, avait tout l’air d’un homme comblé. Aussi, s’est-il fait un devoir d’exprimer, au nom de sa communauté, sa gratitude à  l’endroit de la Fondation Orange et surtout de la Fondation Aga Khan par laquelle le bonheur est arrivé. En définitive, ce sont 200 000 personnes qui bénéficient des actions de la Fondation Aga Khan dans les cercles de Mopti et de Djenné, un choix qui se justifie par le fait qu’ils sont dans le peloton de queue, pour ne pas dire qu’ils sont la lanterne rouge quant à  l’indice de développement humain au Mali. Des actions qui se déclinent dans les domaines de la santé, de l’éducation et développement de la petite enfance, du développement rural (agriculture et maraà®chage) et de l’environnement/résilience aux changements climatiques.

Situation sociopolitique: ce qu’en pensent les Maliens

« Mali-Mètre » est un sondage initié par la Fondation Friedricht Ebert Stiftung pour déterminer la perception et l’appréciation des citoyens maliens sur des aspects dominant l’actualité sociopolitique du pays. Présente au Mali depuis plus de 45 ans, la Fondation allemande Friedricht Ebert Stiftung (FES), a présenté ce jeudi 06 novembre 2014 à  la presse, le cinquième numéro de son sondage « Mali-Mètre 5 », un baromètre de la vie sociopolitique du Mali. La cérémonie s’est déroulée à  la Maison de la presse en présence de la représentante résidente de la Friedrich Ebert Stifung au Mali, Mme Katja Mà¼ller, du chargé de programmes à  la FES, Abdourhamane Dicko et du représentant de la Maison de la presse, Ibrahim Coulibaly. l’enquête d’opinion « Que pensent les Maliens? » a été réalisée du 19 au 28 août 2014 dans l’ensemble des capitales régionales, excepté celle de Kidal pour des raisons de sécurité. « Mali-Mètre » a été développé par la FES dans le but d’appréhender les perceptions des Maliens sur des thématiques diverses telles que : la citoyenneté, le dialogue, les négociations et la réconciliation, la sécurisation et la stabilisation du pays et des régions du Nord en particulier, les capacités opérationnelles des forces armées et de sécurité, de l’opération Barkhane et de la Minusma, l’accord de défense avec la France, la prochaine organisation des élections communales ainsi que le financement du développement national des régions du Nord. Le rapport de 141 pages présenté aux journalistes, parle en première partie du contexte et du cadre méthodologique du sondage et la seconde partie présente les résultats proprement dits à  travers une analyse générale et détaillée des réponses. l’avenir de la démocratie dépend de l’amélioration de la communication et de la confiance entre le peuple et les décideurs politiques ou les élus, a déclaré en substance, Mme Katja Mà¼ller. Pour ce qui concerne l’approche méthodologique, les populations cibles sont constituées de tous les citoyens âgés d’au moins 18 ans au moment de l’enquête faisant partie de l’échantillon et qui ont été interrogés dans toutes les capitales régionales du Mali, excepté Kidal. La taille de l’échantillon est fixée à  3072 individus répartis entre huit localités soit 384 individus par localité. Quelques chiffres Sur la situation générale du Mali, la majorité (72, 5%) des Maliens interrogés déclare ne pas être satisfaite. Pour ce qui concerne le futur accord de paix, 70% pensent qu’il pourrait garantir la paix et la sécurité dans les régions du nord et au Mali en général et 60% estiment que les prochaines élections municipales devraient être tenues après les négociations. Près de 70% des Maliens pensent que la durée de présence des forces armées de la Minusma et de Barkhane au Mali, après les accords avec les mouvements armés, doit être d’un an au maximum (46,6%) ou de un à  deux ans (22,3). Par rapport à  l’appréciation des forces militaires internationales au Mali, les Maliens, dans leur quasi-totalité (89,2%), ont confiance aux militaires tchadiens. Ces derniers sont suivis des Nigériens (64,8%) et des français pour plus de la moitié (51%) des enquêtés, indépendamment du sexe. Par ailleurs plus de la moitié, (57%) se déclarent favorables à  payer plus d’impôts ou de taxes pour renforcer le développement des régions du Nord contre plus du tiers (37%) qui n’y sont pas favorables. De l’opinion des enquêtés, 44% estiment que la communauté internationale soutient assez le Mali pour son développement et presqu’autant 41% pensent le contraire ; 15% sont sans opinion. La fièvre Ebola est aussi une préoccupation pour la grande majorité (90,4%) et les populations estiment que le gouvernement s’investit positivement pour la prévention. Pour les populations, les principaux défis auxquels le Mali doit faire face sont : l’insécurité (86%), le chômage (80,7%), la corruption (66,7%), la santé (64,3%) et l’éducation (61,9%).

Art Contemporain: un musée à Ouidah

La petite ville côtière de Ouidah, au Bénin est tristement célèbre pour avoir été un des grands centres africains d’embarquement d’esclaves vers l’Amérique. Elle accueille aujourd’hui le premier musée d’art contemporain d’Afrique, une fierté pour les artistes du continent, comme une revanche de l’art sur l’histoire. Quatorze grands artistes africains sont exposés dans la majestueuse villa Ajavon, inaugurée en novembre, en plein coeur de cette bourgade d’à  peine 60.000 habitants, à  une quarantaine de kilomètres de Cotonou. Déjà  présents pour la plupart dans les plus prestigieux musées d’Europe et d’Amérique, ils sont très rarement montrés en Afrique. Ce pari audacieux est celui de la Fondation Zinsou, créée en 2005 par la très dynamique et volontaire Marie-Cécile Zinsou, avec l’appui financier de son père, Lionel Zinsou. Ce franco-béninois, normalien et économiste, est à  la tête du fonds d’investissement PAI Partners, à  Paris, après être passé par le cabinet de Laurent Fabius à  Matignon et la Banque Rothschild notamment. Lors d’une mission au Bénin pour l’ONG SOS village d’enfants, sa fille Marie-Cécile avait voulu emmener les enfants au musée. « J’ai découvert qu’il n’y avait aucune structure pour leur montrer des oeuvres de leur continent aujourd’hui », dit Marie-Cécile Zinsou, petite-nièce d’un des premiers présidents béninois, Emile-Derlin Zinsou. La Fondation Zinsou a d’abord créé un réseau de mini-bibliothèques et un espace d’exposition à  Cotonou dont l’accès est gratuit. En huit ans, la fondation a accueilli quatre millions de visiteurs, dont une majorité a moins de 15 ans, à  Cotonou, avec des expositions de grande qualité d’artistes béninois et étrangers, dont le peintre pop américain d’origine haà¯tienne Jean-Michel Basquiat, en 2007 –une première sur le continent africain.Parallèlement, la fondation a acquis une collection d’oeuvres et s’est mise en quête d’un lieu dans le but de créer un premier musée entièrement dédié à  l’art contemporain africain du continent. C’est la villa Ajavon, construite en 1922 par un riche commerçant d’origine togolaise, véritable trésor d’architecture afro-brésilienne, qui a guidé les pas de la fondation Zinsou vers Ouidah, pour y installer son musée. Pour lire la suite de cet article

Le Forum de Bamako à l’écoute des femmes

La fondation « Forum de Bamako » a débuté ses débats ce mardi 11 février avec les femmes. Des voix qu’on entend trop peu et qui pourtant sont les piliers de la société malienne et africaine par extension. Du coup, les organisateurs du Forum ont décidé de faire un préforum de deux jours les 11 et 12 février consacré au « Genre et problématique de la consolidation de la paix dans l’espace sahélo-saharien ». Pour Kabiné Komara qui préside la session :  » Les femmes sont le socle et les dépositaires d’une culture traditionnelle qui leur attribuait un rôle prééminent dans l’« administration » de la cohésion familiale et sociale, la transmission et la perduration des valeurs fondatrices du vivre ensemble. Elles savent mieux que quiconque s’inspirer des mécanismes traditionnels de gestion et de résolution des conflits ». Parmi les panélistes, Mme Sangaré Coumba Bah, ministre de la promotion de la femme, Maà®tre Soyata Maiga, Bintou Samaké, présidente de Wildaf Mali, Fatoumata Siré Diakité de l’APDF, Commandant Aminata Diabaté, Coulibaly Aissata Touré du Réseau des femmes opératrices du Mali(REFOE). Femmes victimes de violence en situation de conflits au Mali : Quelles formes de justice pour les femmes victimes de violences ? Une thématique phare après la crise qu’ont traversé les femmes du Nord particulièrement. Maà®tre Soyata Maiga rappelle que beaucoup ne connaissent pas leurs droits et pourraient s’adresser à  des juridictions compétentes pour obtenir réparation. Elle rappelle en outre des instruments clés comme le protocole de Maputo ou la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples, o๠elles peuvent porter plainte. Un autre sujet qui intéresse ces femmes est le processus de Démobilisation, Désarmement et Réinsertion(D dont on parle très peu et développé par le Commandant Aminata Diabaté. Ce processus découle de la résolution 1325 des Nations et comporte un certain nombre d’étapes. Au Mali, le processus n’a pas vraiment débuté et doit être mis en place, espère Mme Diabaté. Enfin, Aminata Touré, présidente du REFOE, le réseau des femmes opératrices économiques a évoqué la situation socio-économique des femmes après la crise au Nord. Elle déplore le fait que beaucoup de femmes qui avaient une activité économique générant des revenus, errent désormais dans la nature comme déplacées. Des mesures d’accompagnement et d’aide à  ces femmes avaient été évoquées lors de la transition mais elles restent inappliquées. Pendant deux jours, ces femmes et bien d’autres auront l’occasion de débattre de toutes ces thématiques et dégager des pistes de solutions pour encourager la réinsertion socio-économique de femmes en période post-conflit.

Fondation malienne pour l’entraide: l’exemple turc

Moussa Mara, le Coordinateur de la Fondation répond à  Journaldumali.com Journaldumali.com : Parlez-nous brièvement de la fondation malienne pour l’entraide et le développement Moussa Mara : La fondation malienne pour l’entraide et le développement a été créée au début de l’année 2013. Elle est partie sur le constat que la solidarité, l’entraide, l’aide et le développement n’est pas seulement la vocation des autorités. De nombreux citoyens peuvent en faire davantage pour aider à  ce développement, ceci en se mettant ensemble et en unissant leurs forces d’aide pour le Mali. Nous nous sommes inspirés du modèle turc pour mettre en place une organisation caritative. l’essentiel des actions de Turquie en dehors de leur pays est le fait de fondations soutenues par des opérateurs économiques. l’idée de base de la fondation est de réunir des opérateurs économiques qui sont animés de l’intention d’aider leur prochain, à  pouvoir mettre à  la disposition des Maliens des biens et des services à  la disposition des nécessiteux. Quels sont les principaux objectifs de la fondation Les objectifs principaux C’’est, d’aider, être solidaire et secourir dans plusieurs domaines. Nous avons plusieurs domaines d’intervention à  savoir l’éducation, la santé, l’action humanitaire et la religion. La religion ce n’est pas ce qu’on en dit malheureusement, ce n’est pas un facteur de division ni de guerre ni de destruction. La religion est fondamentalement positive. Nous allons soutenir des actions religieuses dans le but de mieux faire comprendre la religion ; construire des mosquées dans les endroits o๠il n’y en a pas. Construire les hommes C’’est aussi les aider à  avoir la foi. Toutefois, la fondation s’inscrit dans la laà¯cité. Elle est animée par des musulmans, des imams et opérateurs économiques mais C’’est une fondation qui aide d’abord les Maliens. Concernant le volet humanitaire, quelles sont les actions immédiates que vous voulez mettre en œuvre ? Aujourd’hui, les premières actions de la fondation s’inscrivent dans quelques domaines particuliers. l’actualité, C’’est la fête de Tabaski. La fondation va acheter des moutons et en faire dons aux personnes les plus nécessiteuses, les plus pauvres puissent les acquérir dans des conditions acceptables. Il y a aussi la santé, plusieurs personnes arrivent dans les centres de santé sans grand moyen et peuvent même mourir faute de recevoir les soins qu’il faut. Il faut que cela cesse. Dans le domaine de l’éducation, nous avons un grand projet de construction d’une école modèle. Pour qu’ils puissent être bien formés et devenir de bons citoyens demain. Nous avons aussi un projet de construction de trois mosquées pour des zones o๠il y a un grand besoin de ce lieu de culte. Parmi ces priorités, il y a également un projet immobilier important appelé « Waqf ». Le Waqf en arabe est un moyen pour une organisation de se doter en outil de génération de revenus par ses propres moyens. Donc on fait un investissement dont les revenus vont permettre de soutenir la fondation, pour cela, environ un milliard de francs CFA concernant ce projet immobilier. Cela permettra à  la fondation de se prendre en charge. Nous avons prévu également des distributions de vivres et d’autres kits pour les plus nécessiteux, aussi bien les sinistrés des inondations que d’autres personnes qui en ont besoin.

Studio Tamani : une radio pour la paix !

C’’est un projet de la Fondation Hirondelle, une ONG suisse spécialisée dans la création et le développement de radios « de paix » dans les pays en conflit ou en situation de post conflit. Une quinzaine de journalistes vont apporter leurs compétences et leur professionnalisme en produisant une information pluraliste et utile au service des citoyens. Les programmes seront diffusés en Français, en Bambara, en Sonrhaà¯, en Tamashek et en Peulh, à  raison de 2 heures par jour. Les programmes débuteront chaque jour à  17 heures Chaque jour à  partir de 17 heures, un journal de 10 minutes dans chacune de ces langues et des messages de sensibilisation sur la thématique de reconstruction, de paix, de réconciliation, de renforcement de la cohésion sociale et du développement sont prévus. La deuxième heure (à  partir de 18h), sera consacrée uniquement aux programmes en français, le même quart d’heure pour le journal plus les micro programmes de sensibilisation et un débat de 45 minutes. Le débat du lundi 19 août portera sur les priorités du président élu avec plusieurs acteurs de la vie politique et sociale du Mali comme invités. Plus de 60 radios diffuseront les productions Ces journaux et émissions seront diffusés par 24 radios partenaires et privées, sur tout le territoire malien. « Dans trois mois, plus de 60 radios communautaires, partenaires de Studio Tamani, diffuseront ses productions. » a indiqué Martin Faye, Représentant de la Fondation Hirondelle. Installé à  la Maison de la presse de Bamako, Studio Tamani est la création d’une action conjointe entre l’Union des radios et télévisions libres (URTEL) du Mali, l’Union européenne qui a apporté le financement et la Fondation Hirondelle. Précisons que ce projet durera 18 mois.

Togo: Emmanuel Adébayor lance officiellement sa Fondation

La confirmation a été donnée samedi 29 juin au cours d’une rencontre avec la presse à  Lomé, avec les artistes présents. Pour faire connaà®tre cette Fondation au grand public, un grand concert est prévu ce dimanche. Plusieurs artistes nationaux et internationaux sont annoncés. Il s’agit entre autres de Fally Ipupa du Congo, Les Patrons et Debordoro de la Côte d’Ivoire, Fuse ODG (l’original azonto du Ghana), King Mensah, le groupe Toofan… du Togo. Des internationaux comme le Ghanéen Michael Essien de Chelsea et l’Ivoirien Kolo Touré, la nouvelle recrue de Liverpool seront de la partie. Les fonds récoltés devront servir à  réaliser des projets de développement en faveur du Togo et du continent africain. « Changing of lives » SEA Fondation, a pour objectif d’améliorer les conditions de vies des déshérités au Togo, en Afrique et partout dans le monde. Elle vise quatre domaines à  savoir la santé, l’éducation, la culture et le sport. Le slogan de la Fondation SEA est « Changing lives ». « C’’est vrai que je ne vais pas changer la vie des gens, mais C’’est de donner une chance, C’’est d’améliorer la vie des gens qui souffrent au pays. En ce moment ça ne va pas chez nous, C’’est à  nous de trouver les mots nécessaires pour pouvoir changer ce qu’on peut changer, même si C’’est 0,1%, il faut le faire » a déclaré le capitaine des Eperviers du Togo. Le 28 juin dernier, l’attaquant de Tottenham Emmanuel Adébayor a été reçu par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé à  qui il a présenté sa Fondation. »C’est très important pour moi de venir voir le chef de l’Etat pour recevoir sa bénédiction. L’entretien s’est bien déroulé. Mon pays m’a beaucoup donné et j’ai créé cette Fondation pour aider mes frères et sœurs dans plusieurs domaines » a indiqué l’international togolais. Il est à  signaler que le lancement de cette fondation intervient un an après celui d’Accra en 2012.

BOA soutient les populations du nord Mali

Cet appui du reste symbolique à  fait l’objet d’une cérémonie organisé ce jeudi dans les locaux de la Banque of Africa (BOA). En effet, depuis le 17 janvier 2012, le Mali est confronté à  une situation de conflit armé dans la partie nord de son territoire. «Â Des dizaines de milliers de nos compatriotes surtout des femmes, des enfant et des personnes âgées fuient les zones de combat pour tenter de sauver leur vie, en abandonnant tout ce qui avait constitué leur existence jusqu’alors ». indique Ramatoulaye Derreumaux, présidente de la Fondation BOA, avant d’ajouter que cet exode massif vers des zones supposées plus sûres, engendre des difficultés d’hébergement dans les camps, l’approvisionnement en eau potable et en nourriture, la mise à  disposition de sanitaires, des médicaments, des risques d’épidémie….. Appui financier l’institution bancaire a remis un chèque de 25 Millions de F CFA à  la Croix Rouge malienne afin d’aider celle-ci à  accomplir sa vocation humanitaire. «Â Nous savons que ce don de la Fondation n’a qu’un caractère financier et qu’il ne peut effacer les douleurs humaines de ceux qui subissent la crise. Mais qu’elle trouve dans notre action le signe qu’ils ne sont pas oubliés », a dit la Présidente de la Fondation BOA. Visiblement ému, le Président de la Croix Rouge malienne, Abdrahamane Cissé a témoigné : «Â Nous ne ménagerons aucun effort pour accomplir notre mandat humanitaire ». Ce geste de la BOA, faut-il le signaler, vient renforcer les actions déjà  entreprises par de nombreuses structures à  l’endroit des populations déplacées du nord. Il faut citer le Fonds de solidarité national (FSN) et l’Ambassade de France au Mali qui ont successivement fait des dons, aidant la croix rouge malienne dans sa tache. En outre, dans le but d’appuyer la Croix Rouge dans son œuvre humanitaire, plusieurs organisations, telles que le Club de bienfaisance des épouses d’ambassadeurs, envisagent d’agir dans les prochains jours.

La Fondation Orange s’engage pour les tout petits

Le don est composé, entre autres, d’appareils de Radiographie mobile, d’échographe doppler couleur pour cardiologie, de respirateurs de réanimation, d’aspirateurs électriques et de glucomètres. Il vient en appui aux différents efforts déployés par le Gouvernement de la République du Mali, pour placer le CHU Gabriel TOURE au rang des grands hôpitaux Africains. En effet, le CHU Gabriel TOURE avec une capacité d’accueil de 535 lits, dont 155 lits pour la pédiatrie, est aujourd’hui un maillon essentiel dans la chaà®ne de soins dans notre pays. Mme Diallo Madeleine BA dira : «Â C’’est donc avec une immense joie que nous recevons ces équipements de la Fondation Orange Mali. Et J’invite la direction du CHU Gabriel Touré à  leur utilisation judicieuse. » Le Ministre de la santé a également adressé, au nom du Président de la République Son Excellence Amadou Toumani Touré, ses sincères remerciements à  la Fondation Orange Mali, pour l’esprit de grande générosité qui l’anime, surtout envers les amis d’ATT «Â les tous-petits ». Selon le directeur général d’Orange Mali ,soutenir des projets visant l’amélioration de la santé au Mali est au C’œur de leurs engagements. Plus particulièrement, l’amélioration de la santé infantile étant l’une des priorités dans le domaine de la santé au Mali et aussi dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, nous sommes heureux de contribuer, auprès des autorités, à  l’atteinte de cet objectif, par le don de plusieurs équipements médicaux destinés au Service de néonatalogie et aux urgences pédiatriques poursuivi –t-il. «Â Par la fourniture de ces équipements, nous souhaitons contribuer de manière significative, à  l’amélioration de la prise en charge des enfants malades, conduisant à  la réduction du taux des décès des enfants de la pédiatrie. La Fondation Orange Mali est heureuse de contribuer ainsi à  sauver la vie à  cette couche fragile de la population, qui représente l’avenir ». Une visite guidée du service pédiatrique sous la conduite Abdoulaye Néné Coulibaly directeur général du CHU de Gabriel Touré a mis fin à  cette cérémonie. C’’était en présence du Directeur général d’Orange et Président du Conseil de la Fondation Orange, de l’Administrateur général et des membres de la Fondation Orange, de la direction du CHU Gabriel Touré et des professionnels de la santé.

Moctar Thiam : La reconnaissance du mérite

Un homme d’exception La distinction a été remise au récipiendaire mardi dernier par l’ambassadeur de France au Mali Michel Reveyrand de Menthon au cours d’une sobre cérémonie en sa résidence. C’’était en présence de l’ancien Premier ministre Mohamed Ag Amani, de membres du gouvernement, de l’épouse du Premier ministre, Mme Sidibé Aissata Thiam, et de nombreux parents et amis de Moctar Thiam. La Légion d’honneur récompense des personnes qui se sont distinguées dans les domaines économique politique, scientifique, culturel et social tant en France qu’en dehors de l’Hexagone. Michel Reveyrand de Menthon a confirmé son admiration pour les personnes qui contribuent au développement de l’économie de leur pays mais aussi de leurs entreprises. Il a loué les qualités d’homme et d’entrepreneur de Moctar Thiam. « Vous êtes un entrepreneur, un vrai qui sait prendre des risques, de manière professionnelle », a-t-il relevé. Le diplomate français a aussi salué la réussite de Moctar Thiam, car le développement résulte de l’action des hommes et des femmes qui entreprennent et réussissent. Qui est Moctar Thiam Moctar est né le 20 octobre 1951 à  Kayes. Après ses études primaires et secondaires, il va en France pour des études supérieures. Il décroche entre 1972 et 1979, un diplôme d’ingénieur des travaux publics et un diplôme d’études approfondies (DEA) de statistiques mathématiques, obtenu à  l’université de Paris VI. Ces parchemins en poche, Moctar Thiam travaille dans des entreprises françaises o๠il apprend beaucoup sur la gestion des ressources humaines et l’esprit d’initiative et d’anticipation. Il explique lui-même que ses premiers pas ont été encouragés et guidés dans ces différentes entreprises, acquises depuis cette époque à  l’utilisation de la télécommunication. J’ai appris la méthode, la rigueur, le sens de la responsabilité pendant ces années d’apprentissage témoigne-t-il le récipiendaire. Tournant le dos à  une belle carrière dans ces entreprises, Moctar Thiam prend le chemin de retour en 1987 pour s’occuper de l’entreprise familiale, créée en 1936 par son père, Baboye Thiam. Il ouvre plus tard son entreprise, le Groupe malien d’informatique qui installe des C’blages de réseaux informatiques. Cette entreprise a prospéré, s’est diversifiée et constitue un exemple de réussite. Les témoignages s’accordent sur les qualités humaines de Moctar Thiam. Il décide ainsi, après un accident de la circulation en 2003 auquel il réchappe après un long coma et des soins intensifs reçus en France, de rénover le service d’accueil des urgences (SAU) de l’hôpital Gabriel Touré pour environ 500 millions de Fcfa. La fondation Thiam mobilise près de 70 % du financement de la rénovation de cette unité qui assure aujourd’hui efficacement, la prise en charge des urgences chirurgicales et médicales. Moctar Thiam crée et exploite les opportunités pour son pays. Il participe ainsi à  la venue de la société de téléphonie mobile Orange au Mali. Il est aussi administrateur de sociétés dans d’autres pays africains.

« Opération Tabaski » de la Fondation Partage : De la viande pour les démunis

9000 personnes touchées par les dons Fidèle à  sa tradition, la Fondation partage était encore au rendez-vous de la fête de Tabaski, célébrée hier au Mali. Pour la quatorzième année, son « opération Tabaski » s’est déroulée les 16 et 17 novembre dernier dans le district de Bamako et ses banlieues. L’opération qui a couvert plusieurs sites du District de Bamako et de la ville de Kati, a permis d’offrir de la viande à  mille cinq cents (1 500) familles soit environ neuf mille (9 000) personnes réparties entre 25 mosquées et 13 institutions dans le District de Bamako et banlieues. Démarrées mardi, les opérations se sont déroulées sur deux jours. Histoire d’atteindre le maximum de démunis. Au nombre des bénéficiaires, il faut citer les Associations, les prisons, les hôpitaux…A ceux-ci s’ajoutent les groupes cibles qui sont constitués de familles de démunis, d’orphelins, d’handicapés, de pensionnaires des centres caritatifs, de rééducation. l’Association des personnes vivant avec le VIH (sise à  Kati), et l’Association malienne Raoul Follereau ont aussi bénéficié cette année de la très précieuse touche de la Fondation partage. Comme d’habitude, les mosquées n’ont pas été oubliées. Elles ont été nombreuses à  bénéficier de la générosité de la Fondation partage. Il faut entre citer la mosquée de N’Gabakoro Droit, Torokorobougou, Titibougou, Sébénikoro… qui en ont bénéficié la veille de la fête), et les mosquées de lafiabougou Taliko, de Djikoroni Foulabougou N2, et Djikoroni Troukabougou, le jour même de la fête). Ainsi, en fonction de la taille des demandes, ces mosquées ont bénéficié soit d’une carcasse de bœuf, ou d’une demi-carcasse. Partout o๠les équipes de distribution de viande sont passées, elles ont été accueillies par des bénéficiaires plus nombreux encore que l’an passé. La matinée du 17 novembre a été consacrée à  la distribution de la viande de bovin au niveau d’une dizaine de structure dont notamment l’Association des femmes pour la réduction de la pauvreté (Bagadadji), le Collectif des veuves de Médina coura. Des besoins de plus en plus grands Par ailleurs, il convient de noter que le nombre des structures sollicitant l’appui de la Fondation partage s’accroit au fil des ans. C’est pourquoi, la présidente de la Fondation, Mme Adame Ba Konaré, à  inviter ses partenaires à  persévérer dans le sens du renforcement de cette action hautement humanitaire. En attendant, elle s’est dite satisfaite d’avoir pu poser ces gestes. « La taille du don n’est certes pas à  hauteur de souhait, mais c’est le geste qui me semble le plus important », a-t-elle déclaré. Selon Mme Konaré, la solidarité de proximité vise à  créer des émules, c’est à  dire à  promouvoir et renforcer des réseaux de solidarité islamiques en faveur plus démunis. « La Tabaski est aussi synonyme de partage et de générosité envers les enfants, les pauvres et les nécessiteux », dira-t-elle. La présidente de la Fondation partage, a invité l’ensemble de ses partenaires à  donner sans compter. Notons que le coût de l’opération s’élève à  environ dix millions de F CFA.

Mois de la solidarité : un programme ambitieux pour Octobre

C’est sous le thème : « La solidarité, une réalité au Mali, Renforçons les acquis », que sera placé la présent mois de de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Environ une cinquantaine de journalistes a répondu présent à  cette conférence de presse qui était présidée par le doyen Oumar Sididje, parrain du mois et Ancien député et Médaillé d’or de l’indépendance du Mali. Ont également pris part à  cette conférence de presse, les parrains des 4 semaines thématiques, et des responsables d’Ong. Campant le décor de la cérémonie, le parrain du mois de la solidarité, ce évènement doit être mis à  profit par tous pour matérialiser l’élan de C’œur qu’est la solidarité. «Â Faisons en sorte que l’objectif recherché par nos plus hautes autorités soit atteint, et que cette 16ème édition soit couronnée de succès tangible. » Balayant d’un revers de main, ceux qui croient que le mois de la solidarité n’est que du pure folklore, M Bocoum a signalé que l’évènement est entrain d’avoir droit de cité, vu l’intéressement de toutes les composantes du pays. Par ailleurs, il a signalé l’insuffisance des ressources (toujours statiques depuis près de 6 ans), pour faire face aux besoins des démunis de façon efficiente. En effet, selon Alassane Bocoum, le mois de la solidarité ne bénéficie que 500 millions de F cfa. Faut-il noter que le mois de la solidarité sera marquée par une panoplie d’activité, au nombre des quelles, la visite du chef de l’Etat et des membres du Gouvernement aux personnes âgées du district de Bamako. Un mois de dons Toutefois, il faut noter que le mois de la solidarité est divisé en quatre semaines thématiques. Parrainée par le PCA du Fonds de solidarité nationale, Sidi Konake, la première semaine est dédiée aux personnes âgées. Quant à  la deuxième semaine dite thérapeutique, elle a pour marraine Mme Ramata Ongoiba Goro, présidente du Rotary Club. La troisième semaine dédiée aux personnes handicapées sera parrainée par la Fondation qatar Charity. C’est l’ancien ministre Fagnanaman Koné qui fermera la marche en parrainant la dernière semaine dédiée à  l’économie solidaire et sociale.

Téléthon 2010 : Hommage aux petits handicapés du Mali

Pour sensibiliser l’opinion publique sur ce téléthon, Ismaila Konaté, était face à  la presse au siège de la Fédération malienne des associations de personnes handicapées (FEMAPH) à  Quinzanbougou. Ce Téléthon apparaà®t comme la première activité phare de la Fondation Ismaila Konaté. Il s’agit pour la Fondation de réunir des fonds pour venir en aide aux enfants handicapés. En effet, plus de 1000 enfants fréquentent les institutions de soutien au Mali. Face à  cette situation des plus urgentes, la Fondation Ismaila Konaté n’entend pas baisser les bras. Dans son mot de bienvenue, le Président de la FEMAPH, Moctar Bah, a indiqué que ce Téléthon de la Fondation Ismaila Konaté entre en droite ligne des activités stratégiques de sa structure. Très optimiste sur les retombées du Téléthon, Ismaila Konaté n’a pas caché sa satisfaction vis-à -vis de donneurs potentiels dont certains ont déjà  pris une part manifeste en sponsorisant l’évènement. «Â Le monde est plein de gens généreux, et il suffit tout simplement de faire appel à  eux pour des causes généreuses touchant la sauvegarde de la dignité humaine. Je souhaite que le Téléthon se fasse dans les meilleures conditions possibles et que la générosité des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur se fasse sentir », dira-t-il d’un très ému. La fondation Ismaila Konaté Rappelons que C’’est le 24 avril dernier que la Fondation Ismaila Konaté a été portée sur les fonds baptismaux au cours d’une cérémonie à  l’hôtel Salam. Il a pour but de seconder l’action des pouvoirs publics dans la conception et la mise en œuvre de la politique de solidarité en faveur des personnes handicapées. Institution d’intérêt public, la Fondation Ismaila Konaté entend imprimer un cachet particulier au programme d’insertion socio-économique des personnes handicapées. Elle a été crée avec un double objectif. Celui d’assurer et d’appuyer la politique d’insertion socio-professionnelle des personnes handicapées afin qu’elles participent pleinement au processus de développement économique et social du pays.

Construction d’une école à Haïti : Adama Ba Konaré appelle à la solidarité.

Après le lancement de son communiqué pour mobiliserr des fonds pour Haà¯ti, l’ex-première dame de notre pays vient, dans la même logique, d’u ANIMERne conférence de presse vjesant à  fAire une meilleure connaissance avec Haà¯ti: C’était le 13 février dernier à  la Maison de la Presse du Mali, en présence de grandes personnalités dont Tiéoulé Dramé et Younouss Hamed Dicko, Adama Samassékou. Pourquoi la solidarité avec Haà¯ti? Un fr croire Adame Ba Konaré, présidente de la Fondation Partage, les raisons Nombreuses SONT, mais surtout : « La solidarité est un devoir humain « . Et , panafricaniste Adame Ba Konaré affirme que la solidarité avec Haà¯ti est juste un devoir de reconnaissance et de justice. D’o๠l’initiative d’ouvrir uNE souscription pour récolter des fonds AFIN de construire uNE école en Haà¯ti. Les bonnes volontés pourront faire Leur contribution sur un compte ouvert à  la BDM Auprès et Une ad hoc sera installée à  la Commission Fondation Partage. Haà¯ti sous perfusion de la communauté internationale L’historienne Adame Ba Konaré Dans son exposé est une aide à  l’invité Une Meilleure connaissance d ‘Haà¯ti. Selon Mme Konaré, Haà¯ti est un pays au destin particulier. En deux siècles, Haà¯ti (qui FUT La Première République noire du monde) aura connu 22 constitutions, 38 présidents dont six Ont Leur mandat «achevé, 3 assassines présidents, des coups d’Etat, des explosions de violence, des Radicales Haines, de grandes révoltes populaires, concernent Mme Konaré. Pratiquement, at-elle dit, Haà¯ti vit sous la perfusion de la communauté internationale et des Etats-Unis, depuis le retour de René Préval. Depuis 2004, l’ONU Entretient 9 000 hommes avec pour mandat officiel de sécuriser le pays et de l’ancien Nationale Une police. L’école de La Renaissance Aider Haà¯ti, c’est Reconnaà®tre aux intellectuels haà¯tiens Leur combat de défense de la race noire. Car selon le pr. Adame Ba Konaré Haà¯ti est «La Mecque, la Judée de la race noire, le pays (…) Doit aller o๠en pèlerinage, Au Moins Une fois dans sa vie, tout AYANT homme du sang africain Dans les artères, La voiture c’est Que le Nègre S’est fait homme; là  c’est Qu’en brisant ses fers, IL a irrévocablement Condamné à  l’esclavage. »Encore que d’après Mme Ce sont les intellectuels haà¯tiens Qui Ont prolongé Le mouvement panafricaniste« germé Dans ce Qu’on une appelé le triangle anglophone … Qui a marqué CERTAINS Chefs d’Etats Africains, à  savoir: Kwame Nkrumah, Jomo, Konaré Kenyatta, etc Autant de raisons et relations de qui, aux dires de l’historienne Mme Konaré, nous LIENT au peuple haà¯tien et nous Appellent à  un devoir de compassion et de générosité. Pour qu ‘Haà¯ti se relève du séisme meurtrier Qui l’a frappée le 12 janvier 2010 et fait près de 217 000 morts et 300 000 Blessés et handicapés. Par ailleurs, Les différentes personnalités Présentes (certaines dont Ont deja fait des contributions) Ont apprécié l’initiative du Professeur Adame Ba Konaré. Au-delà  des contributions, des témoignages et félicitations, dont Ceux de MKonaté aà®tre, Au nombre des invités de marque, et Qui a suggéré que l’école Qui sera construite, porte le nom de «L’école de la Renaissance».

La Fondation Salif Keita pour les albinos du Mali

Les albinos, objets de sacrifices humains Presque partout en Afrique, les albinos ont toujours été considérés comme des personnes mystiques, porteurs de richesse, de pouvoir, ou de malédiction parfois. Au Mali, ils sont très souvent considérés comme des personnes hors du commun. Ils font ainsi l’objet de sacrifices humains surtout à  l’approche des élections. Un nombre important d’entre eux sont parfois retrouvés assassinés, sans sexes ni têtes. D’autres sont vidés de leur sang et les plus chanceux, sont rasés à  cause de leurs cheveux qui, seraient un secret de prospérité. Salif Keita, un albinos pas comme les autres Né albinos, Salif Keita a beaucoup souffert de son état d’albinisme. Il s’est vu exclu de l’école quand il avait des difficultés à  suivre normalement les cours comme les autres élèves. Il était souvent pris à  parti par certains de ses camarades de classe et de quartier, raconte t-il. Alors, il s’intéressera finalement à  la musique malgré le refus de sa famille pour cet art destiné aux « non nobles ». Salif n’étant pas de la caste des griots, ses parents ne pouvaient accepter qu’il s’adonne à  la musique. Il finira pourtant par les convaincre que C’’est ce qu’il sait faire de mieux dans la vie. L’artiste se souvient encore de son enfance malheureuse émaillée d’injures, d’humiliations, de mépris. Les autres enfants de son âge, et même certains parents lui montraient sans cesse, sa différence de peau et qui faisait de lui, « un enfant de malheur ». Malgré tout, grâce à  son courage et au timbre de sa voix qui perce même les plus insensibles, le « petit blanc » du mandé, comme l’appellent certains de ses fans, à  réussi à  se faire une place à  travers non seulement l’Afrique, mais aussi et surtout dans le monde entier. Salif Keita, l’albinos est un ambassadeur de la musique Malienne, à  l’instar d’Amadou et Mariam, de Rokia Traoré ou encore Oumou Sangaré, bien qu’il les ai précédé dans ce domaine. La fondation Salif Keita pour les albinos Face à  la discrimination dont il a longtemps été victime durant son enfance, Salif met sur pied, sa fondation en 2005. Après quatre années d’exercice, la fondation a réalisé plusieurs activités en faveurs des albinos au Mali. En 2006, Salif Keita a personnellement fait don de plus de 80 millions de FCFA pour acheter des crèmes solaires pour les personnes atteintes d’albinisme au Mali. Il a acquis un terrain pour sa fondation pour y construire une école et une clinique de santé pour les albinos de Bamako. Des fonds privés et publics ont également été alloués à  l’usage au Mali pour les lotions et les lunettes de soleil pour albinos. Pour ce mois de solidarité, la fondation a bénéficié d’un don important de lots en nature. Des téléthons sont parfois organisés pour la collecte de fonds servant à  soigner les albinos et à  leur acheter le nécessaire afin qu’ils se sentent mieux face au soleil et face aux risques de cancers de peau auxquels ils sont très vulnérables. Mais par dessus tout, c’est la tolérance qu’il faut cultiver envers ces êtres humains hors du commun.

Solidarité : Opération « dons » pour la Fondation Orange Mali

Fondation Orange Mali ou le mécénat public Pour Alioune Ndiaye, Président de la Fondation Orange :  » la lutte contre l’exclusion et la pauvreté est une priorité et un devoir pour le développement social du Mali », propos tenus devant le Ministre du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées Mr Sékou Diakité. A ses côtés, la ministre des Nouvelles Technologies, Mariam Flantiè Diallo et le non moins sympathique ministre de la culture Mohamed el Moctar. Il faut dire qu’ils font la tournée de divers évènements liés à  la solidarité en compagnie du parrain Mohamed Ag Hamani, ex minitre et Président de l’association ARENA ( pour l’expertise des doyens) en ce moment.  » La démarche d’Orange se veut humaniste dans les domaines de la Santé, de l’éducation, le développement. C’est ainsi que récemment un nouveau scanner a été offert à  l’hôpital Gabriel Touré de Bamako, et la construction de 114 salles de classe, ou l’amélioration de conditions d’accès à  l’éducation pour certains Maliens démunis », a rappelé Alioune Ndiaye. En retour, le parrain a loué ses efforts, encouragé la culture de la solidarité de même que le ministre du développement social, qui pour sa part a reçu 15 millions de francs pour son ministère de la part d’Orange. Citons aussi les sacs de riz, de matériels scolaires, les 80 moustiquaires imprégnées données aux associations comme l’ASDAP, la FSEG ( faculté de Sciences et de gestion ) etc… Et le très célèbre Moctar Bâ, président courageux de l’association des Handicapés moteurs du Mali, a tout simplement dit : « Merci » ! La solidarité n’est pas un mot mais un comportement! », voilà  qui est bien dit ! Solidarité publique ou discrète ? Ces opérations d’Orange Mali plaisent, surtout à  Mme Bibi Sangho, présidente de l’orphelinat de Niaber, et qui s’est montrée heureuse de ces soutiens. C’est elle qui avait lancé un appel la semaine dernière pour la jeune Allamaco, une adolescente sourde, muette et aveugle et qui a besoin d’assistance. Le mois de la solidarité est un moment indiqué pour cela, juge t-elle, et l’apport des Médias capital. SOS pour ALLAMACO ! donc. Nous y reviendrons. On l’aura compris, le mois de la solidarité ne peut se faire sans médiatisation. Espérons que les dons distribués serviront à  aider ceux qui en ont vraiment besoin et que cette solidarité ne soit pas que de façade.

60è Anniversaire de la République de Chine

La conférence était animée par son excellence Zhang Gwoging, Ambassadeur de Chine au Mali, dans une salle archicomble. Le but de cette rencontre était de présenter à  la presse les progrès socio-économiques réalisés par la Chine durant les 60 ans écoulées. La Chine, 60 ans de présence économique forte Son excellence Zhang Gwoging a présenté brièvement les progrès socio-économiques réalisés par son pays durant ces 60 ans, avant de démontrer que cela a été possible grâce à  la direction prise par le parti communiste. Selon le diplomate, la Chine a réussi à  se transformer d’un pays pauvre (o๠l’on pouvait à  peine se nourrir et s’habiller) à  un pays de moyenne aisance. Elle a également réussi à  nourrir 22% de la population du monde avec moins de 10% des terres cultivables, a souligné, M. Zhang Gwoging. Aux dires de l’ambassadeur, la stabilité politique, l’unité nationale, l’esprit travailleur de la population sont des préalables sans lesquels aucun Etat ne peut prétendre au développement. Mais, pour résoudre tous ces problèmes il faudrait développer l’économie, a-t-il ajouté. Des progrès économiques de taille Par ailleurs, son excellence Zhang Gwoging, a indiqué que la Chine malgré ces progrès, a beaucoup de problèmes à  résoudre, car il y a des secteurs qui ne sont pas harmonisés. A titre d’exemple, chaque année, la chine doit faire face à  plus de 10 millions de paysans qui cherchent un emploi en raison de la paupérisation des sols. Aussi, dira le diplomate, son pays est grand, mais n’a pas de ressources naturelles, C’’est pour cela que la Chine a mis plus d’accent sur l’éducation. A noter que la Chine est devenue le 2ème producteur d’énergie à  l’échelle du monde. Elle garantit ainsi à  90% de l’autosuffisance en énergie. s’agissant de la longueur des chemins de fer en service, elle est passée de 21000 Km en 1949 à  80 000 Km en 2008 ainsi que les autoroutes de 0 à  603 000 Km environs. En concluant, le diplomate, a indiqué que son pays entend relever tous les défis planétaire notamment en matière de protection de l’environnement et d’ amélioration de la qualité des produits exportés.

Seif El Islam Kaddafi en visite de solidarité au Mali

La libye et le Mali entretiennent décidément de bonnes relations et sont régulièrement en contact, via leurs autorités. Dernièrement c’est ATT qui revenait des festivités du 40è anniversaire de la Jamahiriya libyenne tout auréolé d’une médaille offerte par le Guide en personne. Aujourd’hui, c’est le fils de Mouammar Kaddafi qui effectue une visite en terre malienne, à  la place de son père et a été décoré à  son tour par ATT. Etape Tombouctou Arrivé lundi à  Tombouctou, Seif El Islam, a profité de ce bref séjour pour octroyer des dons à  la cité des 333 saints. Il a ainsi offert au nom de la Libye 300 tonnes de vivres alimentaires et matériels divers ( sacs scolaires, tables, tapis de prières etc…)Cette visite semble placée sous le signe de la solidarité, en ce mois de ramadan et s’adresse aussi aux communautés musulmanes de Tombouctou. Puis, le fils Kaddafi s’est rendu à  l’agence pour le développement du Nord, afin d’y apporter son soutien. Pour le président de la Fondation Kadddafi, cette visite revet une importance toute particulière, face à  la solidarité prônée par l’Islam. Son nom signifie littéralement le Glaive de Dieu. Bamako Seif el Islam est arrivé à  Bamako aux environs de 13h. Accueilli par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration et celui de l’Administration territoriale, il a également offert 50 tonnes de vivres et 15 millions de francs de vaccins à  la Fondation pour l’Enfance, dirigée par la première dame Mme Touré Lobbo Traoré. Puis il s’est rendu à  Koulouba, o๠il a été reçu en audience par le président de la République. En retour, ATT l’a fait Grand officier de l’ordre National du Mali. Les dons effectués par la Libye, sont un gage de l’intérêt que porte la Fondation Kaddafi à  la Fondation pour l’enfance, l’objectif étant de créer une synergie entre les deux fondations, a rappelé le porte parole de Seif El Islam. Ainsi, l’hôte aura eu plusieurs séances de travail avec les responsables de la Fondation pour l’enfance. Il faut rappeler qu’en janvier 2009, la Fondation Kaddafi avait fait un don à  la Fondation pour l’enfance. Ce don était composé de 40 tonnes de matériels didactiques et 100 000 cartons de vêtements. En outre la Fondation Kadhafi compte se lancer des opérations de dons dans le cadre des campagnes de vaccination, des dons de médicament, constructions d’infrastructures socio-sanitaires et éducatives. Seif El Islam : un leader progressiste Seif el Islam, littéralement le glaive de l’Islam, est le plus en vue des enfants du guide libyen. Ainé des six enfants de Kaddafi, de son premier mariage avec Safia, il est aujourd’hui considéré comme une figure progressiste. Il élabore en 1997 un projet de constitution libyenne, pour doter la libye d’un vrai projet politique. En 2003, il publie un Rapport sur les violations des droits de l’homme dans son pays. En 2004, il négocie l’accord d’indemnisations des victimes des attentats de Lockerbie et a récemment accueilli en Août un présumé terroriste. Toutefois, il faut souligner que même si M. Seif El Islam n’est pas président de la République, il n’en demeure pas moins une personnalité d’influence qui, si l’on en croit nos sources, a pendant longtemps été un éclaireur pour son père. Il est souvent présenté comme le successeur de celui-ci. En sa qualité de médiateur très réputé, l’homme a pu obtenir la libération d’otages à  travers le monde. Il a notamment contribué à  la libération des otages précédemment détenus par Al Quaida pour le Maghreb islamique (AQMI). Aussi, il fut l’entremetteur dans la libération des otages du groupe Abou Sayyaf sur l’à®le de jolo (Indonésie). Depuis, il s’est fait une spécialité du « prix de la paix » et des règlement avantageux de certains dossiers du pouvoir libyen. On se souvient, il y a deux ans du rôle déterminant qu’il a joué dans l’affaire des infirmières bulgare libérées par la suite.Il faut ajouter que les rapports de partenariat que le Mali entretient avec la Libye datent de longtemps. En témoigne les multiples visites effectuées par les différents présidents du Mali. Le Guide libyen a lui aussi effectué plusieurs séjours au Mali. Il a même initié la construction d’une résidence secondaire à  Tombouctou. Selon nos sources, ce chantier est très avancé. Vu comme humaniste par la communauté internationale et très intéressé par les questions sécuritaires, Seif El Islam, se forge petit à  petit une image. Sera t-il un jour le successeur de son père ? En attendant, il multiplie les actions bénéfiques, surtout au Mali, un pays qui possède des intérêts stratégiques économiques avec la Libye.