Le Forum mondial de l’eau vu par « Toubabou à Bamako »

Toubabou à  Bamako » déménage – momenténement – à  Marseille. Thierry Helsens, hydrogéologue installé à  Bamako depuis 2002, s’est envolé pour la cité phocéenne avec l’équipe de la Direction Nationale de l’Hydraulique du Mali o๠il travaille. Refus de visa Première déconvenue, nous raconte Thierry, « un collègue malien n’a pu obtenir son visa malgré un financement de l’aide publique au développement française ». Le consulat de France estimait qu’il n’offrait pas de garanties suffisantes pour espèrer qu’il rentre au Mali à  l’expiration de son visa », raconte-t-il amèrement. Seconde déconvenue, personnelle cette fois, le blogueur a bien débarqué à  Marseille, « mais pas de valises ». « Je tourne donc avec un jean douteux, une chemise de bucheron, mais sans les biceps », commente-t-il avec humour. Le Forum mondial de l’eau est-il utile ? L’hydrogéologue va assister à  une partie des « 50 cessions de travail quotidiennes », rencontrer « un tas d’experts, d’ONG et d’entreprises ». Avec un doute. Celui de savoir si ce 6ème Forum mondial de l’eau sert à  quelque chose. « Je pourrais presque dire que les grandes avancées qu’a connu le Mali ne trouvent pas leurs origines dans ces rencontres internationales », écrit-il, en se demandant s’il est « possible de trouver des solutions locales dans une discussion mondiale ? ». « Il faut que ce forum ne soit pas que celui des solutions, mais aussi celui des décisions, de l’action. »