Médias et Elections : la presse formée à Ségou

A la veille des élections générales de 2012 dans notre pays, les médias maliens renforcent leurs capacités. En effet, du 17 au 21 octobre dernier, s’est tenue une importante session de formation à  l’ «Â Hôtel Savane » de Ségou sur «Â Médias et élections ». Elle a regroupé une quarantaine d’animateurs et de journalistes des radios de Bamako et des huit régions du pays. La presse face à  ses responsabilités Cette session, qui constitue la deuxième étape d’une série qui a commencé à  Kayes le 10 octobre dernier, est organisée par l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) et la Maison de la presse, en partenariat avec l’Ambassade des Etats unis au Mali. l’objectif est de renforcer les capacités des hommes de médias à  faire face aux enjeux des élections référendaires, présidentielles, et législatives que notre pays s’apprête à  organiser. Pendant ainsi cinq jours, les participants ont ainsi abordé, avec les formateurs, des thématiques aussi importantes que « le rôle des médias dans les démocraties émergentes », « médias et sécurité nationale », « vie privée, vie publique : quelles sont les limites pour les médias », « les sources d’information et le piège à  éviter », « la particularité de la radio et de la télévision dans le paysage médiatique », les règles fondamentales pour une bonne écriture journalistique et la réalisation d’une interview, le comportement du journaliste en période électorale, etc. La session de Ségou a offert l’occasion de soumettre à  la critique certains articles de presse rédigés par les participants. Cette séance de critique a été l’occasion de relever les lacunes des uns, tout en leur permettant de renforcer leurs atouts. Pour le directeur de cabinet du gouverneur de Ségou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, cet atelier vient à  point nommé. « Il s’agit d’une initiative salutaire. Qui revêt la preuve que la presse a conscience du rôle capital qu’elle a à  jouer dans le renforcement du processus démocratique dans notre pays » a expliqué Oumar Baba Sidibé. Qui ajoute que l’enjeu des prochaines élections dans notre pays n’est plus à  démontrer, et la participation de la presse va constituer une étape décisive. « Une mauvaise couverture médiatique d’une activité de campagne, ou un processus électoral mal expliqué aux auditeurs ou aux lecteurs, peut conduire à  des situations de tensions sociales regrettables » a prévenu le directeur de cabinet du gouverneur. Qui souhaite des élections apaisées, libres transparentes en 2012. Partenariat étroit l’URTEL et ses partenaires, qui se sont fixés comme objectif d’éviter ces dérapages, veut ainsi prendre le taureau par les cornes, comme l’explique son président M. Daouda Mariko. Qui a salué la dynamique de partenariat entre sa structure et l’Ambassade des Etats-Unis au Mali. Aussi, le président l’URTEL a constaté le climat de « bonne collaboration entre le gouvernorat de Ségou et les médias locaux ». Pour lui, ceci constitue l’assurance d’une complémentarité, et d’un climat apaisé de partenariat utile dans l’atteinte des objectifs des médias et des pouvoirs publics. Le représentant de l’Ambassade des Etats unis, a, pour sa part expliqué que le présent atelier s’inscrit dans le cadre du volet programme d’appui au renforcement des médias de la représentation diplomatique. Rappelant « l’étroite collaboration qui caractérise les rapports entre le Mali et les USA », M. Kalifa Gadiaga a assuré de la disponibilité de sa structure à  donner aux médias les outils utiles à  jouer pleinement son rôle dans le processus démocratique dans notre pays. l’atelier de Ségou, qui a pris fin ce vendredi 21 octobre, a permis donc de mieux outiller la quarantaine de participants à  mieux faire face aux enjeux des prochaines élections.

Formation professionnelle : «Trainis» s’installe

Par David DEMBELE L’entreprise Trainis propose une gamme de formation dans des domaines autant nombreux que variés. Il faut citer le management au plus haut niveau, avec ses applications pratiques et performantes. Pour assurer une formation efficiente et efficace, Trainis a fait appel aux meilleurs formateurs et spécialistes internationaux œuvrant à  l’échelle planétaire sur différentes thématiques. Par le biais d’un site (www.trainis.com), accessible sur toute l’année, Trainis propose un catalogue de formation sur toute l’année. Selon ses promoteurs, il permet d’avoir accès à  une expertise internationale répondant aux besoins de formation professionnelle en Afrique. Training devient « Trainis » Créé en 2008 par un couple de jeunes maliens, « 9i Training » devenu Trainis est « le premier centre de formation professionnelle continue d’envergure proposant des formations en management à  l’attention des cadres et dirigeants issus des entreprises africaines. Les promoteurs partis de l’activité de distribution de matériel informatique avec « 9i informatique ». Mais les besoins du marché malien en formation continue leur ont donné de nouvelles idées. C’est ainsi qu’ils ont décidé de créer une entreprise dédiée exclusivement à  la formation professionnelle. Ces jeunes entrepreneurs ont saisi l’occasion pour modifier le nom de la société en passant de Traning (formation) à  Trainis qui n’est qu’un diminutif de Training. Pour le directeur général de Trainis, Daouda Coulibaly, le changement de nom s’explique tout simplement par des difficultés de prononciation et pour des besoins d’approche. Mais le plus important, dit-il, c’est parce que le créneau de la formation professionnelle est un excellent levier de développement, de promotion social et sécurité professionnelle. Présent lors de cérémonie de lancement du label Trainis, à  l’hôtel Radisson, le ministre de la Formation professionnelle, Ibrahima N’Diaye a salué l’arrivée de cette entreprise qui, dit-il, vient combler un vide. Selon le ministre, la pauvreté du Mali, est essentiellement imputable à  la faiblesse du niveau des ressources humaines, sinon ce n’est pas les ressources naturelles qui manquent. « C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle le département de la Formation professionnelle a été créé », a-t-il indiqué. Notons que c’est depuis 2008 que les formations Trainis ont commencé. A nos jours, elles ont attiré plusieurs milliers de cadres et de techniciens provenant d’une trentaine de pays d’Afrique et issus du monde de l’entreprise.

Formation Professionnelle : 30 jeunes formés au compte du CIGEM

Déjà  6 ans au profit de la formation des jeunes maliens Créé en 2004, le désormais Centre « Guy BERT » est le fruit du partenariat du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) et de l’Union des Industries Métallurgiques de la Région Rhône Alpes. Dés son ouverture, le centre s’est positionné sur trois filières dans lesquelles les besoins des entreprises des secteurs du BTP sont les plus pressants. Il s’agit du froid et climatisation, de la plomberie sanitaire, et du carrelage mosaà¯que. Aujourd’hui, grâce à  l’appui de ses partenaires, il compte trois autres filières de formation qui sont la maçonnerie, l’encadrement de chantier et l’électricité bâtiment. Selon la Directrice du Centre, Khady Camara, « les filières de formation retenues par le CFTPT, correspondent aux domaines dans lesquelles existe une pénurie très ressentie par les entreprises au Mali. De plus, il s’agit là  de secteurs d’activités pour lesquels les jeunes des centres urbains et périurbains manifestent un besoin réel. Le Centre de Titibougou se présente ainsi comme une solution à  l’emploi des jeunes ainsi que la promotion de l’auto emploi au Mali». Par ailleurs, l’établissement vient de bénéficier d’un appui de l’Agence Nationale pour l’Emploi, qui lui permettra d’ouvrir cette année une section électricité bâtiment. Toutes ces avancées n’auront été possibles sans l’accompagnement des partenaires du Centre. Outre les instances nationales de la formation professionnelle et le Conseil National du Patronat du Mali dont le président honoraire, Moussa Baba Coulibaly présidait la cérémonie, le CFTPT a reçu un important appui d’organisations patronales françaises. Ainsi, le CFAI de l’AFPM de la région Rhônes-Alpes en France a toujours appuyé les promoteurs du Centre. Une forte délégation de 11 personnes a fait le déplacement de Bamako pour la cérémonie de baptême du Centre au nom de Guy BERT, cadre du CFAI de Lyon, décédé en Février dernier et qui s’était beaucoup investi dans la vie du Centre. Donner les moyens aux jeunes migrants de mieux s’insérer dans la société Avant de dévoiler la nouvelle plaque de l’établissement, l’assistance a participé à  la remise de diplômes à  30 jeunes migrants de retour et de potentiels candidats pour une migration légale. 11 sont des migrants de retour et les 19 autres sont des candidats au départ reçus dans le cadre d’un projet de migration. Cette formation de 4 mois en Maçonnerie et Carrelage-mosaà¯que a été possible grâce au financement du Centre d’Information et de Gestion des Migrations. Pour le directeur du CIGEM, Abdoulaye Konaté, « la question de la migration doit désormais être autre que celle des drames humains et de mesures répressives des pays de destination ». Il s’agit donc pour le CIGEM de donner aux jeunes maliens d’aller vers une migration légale et une insertion professionnelle réussie. Un accent très fort a été porté sur l’acquisition des compétences techniques et pratiques afin d’assurer aux stagiaires sortants une opérationnalité immédiate sur le marché de l’emploi. Le parrain de la cérémonie, Moussa Balla Coulibaly a fait des bénédictions aux jeunes récipiendaires avant de leur rappeler que le premier maillon du développement d’un pays, C’’est l’ouvrier qualifié. Il leur a demandé de faire honneur à  leurs ainés et à  ceux qui ont financé leur formation en donnant du meilleur d’eux-mêmes sur le terrain pour que les métiers de second ouvrage retrouvent leur lustre d’antan. En effet, a-t-il rappeler, les ouvriers bâtiments maliens étaient autrefois les meilleurs de la sous-région en témoignent des bâtiments comme la l’Hôtel de ville, la Gare centrale ou encore la Cathédrale de Bamako.Une bourse Guy BERT a été mise en place d’une valeur de 10 000 euros qui permettra la formation de 12 nouveaux jeunes.

OMS : Formation à distance pour les tuteurs

La crise des ressources humaines La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du conseiller technique du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Lassana B Traoré. l’objectif de cette réunion de trois jours est de mettre en commun les connaissances et expériences afin de créer un réseau de tuteurs et les initier à  l’utilisation de la plate forme interactive de formation. Cette initiative de l’OMS est partie du constat des multiples difficultés auxquelles les systèmes de santé africains sont confrontés, la crise de ressources humaines de la santé est sans doute une de plus visibles. Les conséquences immédiates et à  long terme de cette crise sur la santé des populations et le développement sont nombreuses tant en termes de morbidité, de mortalité, de handicaps et des coups économiques et sociaux. C’’est conscient de ces enjeux que l’OMS a sollicité l’appui des institutions de formation pour mettre en place un programme de formation de cadres dans le domaine de la gestion de ses ressources destinés aux pays africains. Et l’université de Genève a été retenue à  travers sa faculté de médecine pour développer ce programme en Afrique francophone. Un programme de construction Selon Fatoumata Binta Tidiany Diallo, la représentante de l’OMS au Mali, ce programme de formation à  distance va reposer en grande partie sur les tuteurs. «En effet, vous serez les interlocuteurs directs des étudiants quant au suivi des cours mais aussi pour leur soutien psychologique. Les tuteurs que vous êtes seront, en outre, chargés de faire la promotion de la formation à  distance auprès des différents ministères en charge de la formation, de la santé et de l’emploi, mais aussi auprès des partenaires au développement et enfin de favoriser la collaboration entre les différentes universités car il s’agira d’un travail en réseau » leur a-t-elle déclaré. ». Fatoumata Binta Tidiany Diallo a réitéré son engagement à  soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations qui seront issues de cette rencontre. «Aussi, nous ne ménagerons aucun effort pour mobiliser tous les partenaires afin de soutenir constamment l’ensemble des universités partenaires de ce projet pour que ce programme de formation à  distance puisse produire les résultats attendus, à  savoir la disponibilité en quantité de personnels de santé compétents en gestion des ressources humaines » a-t-elle conclu. Pour Lassana B Traoré, conseiller au ministère de l’enseignement supérieur, il faut que les tuteurs soient engagés pour réussir ce programme de construction de l’élite en matière de santé. «Vous en avez les moyens, C’’est à  ce prix là  que nous pourrons influer sur la façon dont les gens vivent et sur le risque de maladies et de décès prématurés auquel ils sont exposés ».

SITA II : l’espace de la créativité

Un évenement qui prend de l’ampleur Placé sous le thème « Professionnalisation du secteur des Arts et de la culture », cette deuxième édition du SITA compte relever les défis qui freinent la promotion des arts et de la culture. La cérémonie était présidée par le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Devenu un espace très prisé des artisans du Mali, le SITA est entrain de s’inscrire dans la durée. La présente édition marque aussi l’affectation par l’Etat d’un site permanent et spacieux pour les artisans et l’obtention par les artisans auprès des autorités de l’option de l’impôt synthétique. Le ministre de l’emploi, Iba N’Diaye, dans son intervention a indiqué que le SITA permettra de démontrer que le secteur des arts et la culture constitue un secteur grand pourvoyeur d’emplois et que la professionnalisation des différentes filières et des acteurs du domaine s’avère indispensable. Pour cette édition, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour mettre en relief l’intérêt que suscite l’évènement. l’édition accueille plusieurs pavillons : mode, textile et habillement, arts plastiques, tissage et filature, coiffure, pagnes et parures traditionnels, poterie, céramique, arts culinaires, musique, boulangerie et pâtisserie Exposition des savoirs-faire muultiformes Le Centre de formation Toumani Diabaté était de la fête. Des élèves de ce grand maestro de la cora ont gratifié l’assistance de sonorités musicales aux allures foncièrement mandingue. La cérémonie d’ouverture a également été marquée par des défilés de mode traditionnel de l’Association des coiffeuses et esthéticiennes de Bamako. L’assistance a pu également visualiser un documentaire sur l’importance pour la promotion des artisans. Dans son intervention, le ministre de la Culture a salué l’accent mis sur le rôle la culture au SITA de cette année. « J’ai l’habitude de dire que la culture est notre première matière inépuisable », a souligné Mohamed El Moctar en invitant le monde de la finance à  s’ouvrir au secteur de la culture. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a, lui, souligné l’importance que le président de la République et le gouvernement accordent à  l’apprentissage et à  la formation professionnelle dans notre pays. « Le secteur des arts et de la culture est incontestablement pourvoyeur d’emplois et sa professionnalisation s’avère aujourd’hui indispensable. C’’est le sens de l’organisation de ce salon », a indiqué Ibrahima N’Diaye avant de rendre hommage aux hommes et femmes des arts et de la culture de notre pays. Pour sa part, la Fédération malienne des artistes (FEDAMA) a saisi l’opportunité pour demander au hautes autorités l’institution d’un fonds national pour les artistes. La cérémonie d’ouverture a été marqué par et la coupure du ruban symbolique qui a été suivie par la visite de la cinquantaine de stands installés pour la cause.

Le CPM : une nouvelle formation pour assainir l’administration malienne

A la tête du mouvement, le Pr. Dialla Konaté, le secrétaire à  la République et aux lois, Mohamed Aly Bathily, le secrétaire à  la Démocratie et à  l’audit interne, Issa N’Diaye. Pour Dialla Konaté, il s’agit de former une nouvelle race de militants capable de changer la donne politique au Mali. « Cela peut ne pas être prêt pour 2012. Il est important de travailler dans la durée. Nous serons un groupe d’action pour bâtir un projet politique crédible et viable pour le Mali « . Faire du CPM, un espace de débats francs Selon Dialla Konaté, la création du CPM a été décidée après des discussions entre plusieurs cadres maliens, pour mettre sur pied cette association politique dont les 3 objectifs essentiels sont : être un espace de discussions et de débats francs, constituer un espace de solutions alternatives, être un groupe d’actions pour bâtir un projet politique nouveau pour le Mali.  » Nous allons évoluer à  terme comme un parti politique. Seulement, notre objectif n’est pas focalisé sur 2012 « , a-t-il déclaré. D’autres intervenants comme Mohamed Aly Bathily et Issa N’Diaye ont expliqué qu’il faut travailler dans le but de mobiliser les hommes et les femmes de ce pays pour la chose politique. Réinstaurer les débats sur les grandes questions d’actualité. « C’est à  partir de la synthèse des propositions élaborées à  l’issue de ces débats, qu’un programme de gouvernement sera dégagé. Et, chaque fois que des perspectives électorales se présenteront, nous irons à  la conquête du pouvoir. D’abord, au niveau local et ensuite au niveau national « , a ajouté le Pr. Issa N’Diaye. Les responsables de la CPM ont en outre présenté un « manifeste ». Ils y relèvent que « le Mali fait face aujourd’hui à  des défis énormes qui menacent son présent et son futur, parmi lesquels : guérir une école malade, assainir une administration et une justice corrompues, renforcer une paix sociale fragilisée, circonscrire une crise alimentaire toujours possible, contenir les conséquences néfastes d’une crise économique mondiale et construire une économie nationale viable ». Le Pr. Dialla Konaté dénonce dans le manifeste le fait que le Mali attend tout des autres ; pour se plaindre ensuite. « Les autres nous avaient dit ce que nous devrions faire et nous avaient apporté des recettes, des ingrédients : l’ajustement structurel, le multipartisme, la bonne gouvernance, le micro-crédit, etc. Qu’en avons-nous fait ? « , a-t-il dénoncé. Avant d’égrener : détruire le système éducatif national, magnifier le voleur de biens publics, promouvoir le juge malhonnête, développer et institutionnaliser la corruption, le favoritisme et le népotisme, multiplier les partis politiques dont beaucoup sont sans militants et sans programme de développement national, institutionnaliser la corruption, le favoritisme et le népotisme, multiplier les partis politiques dont beaucoup sont sans militants et sans programme de développement national…

NTIC : Amnesty International forme les partenaires

Outil, indispensable l’illettré de demain, C’’est celui qui ne sait pas taper sur le clavier d’ordinateur, ni parler anglais selon Abdoulaye Wade, président sénégalais. Fort de ce constat, une formation en NTIC a regroupé les partenaires à  travers le projet EDH d’Amnesty International. C’’est l’annexe de Techno LAB ISTA, sise à  Kalaban-Coura, qui a abrité cette formation sur la Communication et les NTIC. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par Makan Koné, président de la Maison de la Presse, du président d’Amnesty International Mali en présence des plusieurs responsables de l’EDH parmi lesquels son coordinateur national, Hamane Touré. D’éminents formateurs Deux éminents experts assuraient la formation, il s’agit d’Ibrahima OUEDRAGO, Professeur d’Informatique et M. Aly Ben Boubacar KOàTA, Professeur de Communication à  TechnoLAB ISTA. Pendant deux jours, les partenaires ont bénéficié de l’arsenal nécessaire en vue de mieux cerner les contours de ces outils de travail. La communication et les NTIC ont été des instruments intéressants des formateurs et ont permis aux acteurs concernés de se familiariser avec les outils. Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président Makan Koné, a salué cette initiative du Projet EDH Afrique. C’’est dans ce même sens que le coordinateur, Hamane Touré, a signalé l’importance de la communication et des NTIC, dans le développement socio-économique du monde contemporain et utile au monde du travail. Phase d’initiation D’abord l’introduction à  l’internet faite par M. OUEDRAGO avec des exercices pratiques sur l’insertion et l’envoi de pièces jointes à  partir d’une boà®te email. Pour cela, chaque participant, possédant déjà  une adresse email était invité à  y accéder puis créer également des dossiers dans cette boà®te pour être stockés, ensuite classés et sauvegardés. Cet exercice a été suivi de questions-réponses entre participants et formateurs, avec une note de satisfaction obtenue par les participants. Une présentation historique de l’informatique et de la définition de l’Internet a été faite. Des supports sur les présentations ont été remis après la formation à  chaque participant.

Adema-PASJ : le parti a soufflé ses 19 bougies

C’’est le président du mouvement de la jeunesse qui a fait une première intervention, Lazare Tembely. Une intervention relative à  la détermination de la jeunesse pour le respect du mot d’ordre du parti. « Nous jeunes, resterons derrière les mots d’ordre du parti » lance t-il. Prenant la parole Mme Konte Fatoumata Doumbia présidente du mouvement des femmes du parti de l’abeille, a rendu un hommage mérité à  tous qui se sont battus pour la démocratie et la création du parti. Et d’appeler les abeilles à  cultiver l’unité et la cohésion. Elle n’a pas manqué de souligner que l’électorat est aussi le rôle que jouent les femmes dans le parti. L’âge de la maturité 25 mai 1991-25 mai 2010, le PASJ a atteint l’âge de la maturité et de la majorité. Créé lors de son congrès constitutif, les 25 et 26 mai 1991 au palais de la culture, le parti Adema a marqué l’ère démocratique du Mali. De façon particulière, il a géré le pays pendant 10 ans d’o๠la fierté du président de l’ADEMA PASJ, Dioncounda Traoré: « Ce jour est un jour honorable, le 25 mai 1991 est né un grand parti. Notre parti est le parti de la solidarité de la justice ». Les fidèles du parti rouge et blanc La ruche est une société organisée, disciplinée et travailleuse, selon Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée Nationale du Mali. De sa création à  nos jours, certains pionniers qui étaient membres du premier bureau dirigé par Alpha Oumar Konaré sont restés fidèles au parti. Depuis l’avènement du multipartisme dans notre pays, les Maliens ont constaté une transhumance à  tous les niveaux de la sphère politique des partis. Ceux qui ne veulent pas prendre le train en marche des autres formations. Plusieurs raisons expliquent leur départ, mais la principale reste la quête de l’intérêt personnel. Par contre, d’autres restent au parti malgré les problèmes et la variabilité du climat politique. Ceux-ci sont rares et méritent d’être cités. à€ l’Adema spécifiquement, ils ne sont pas nombreux surtout au niveau des cadres. On peut en citer Abderrahmane Baba Touré, l’un des trois premiers présidents d’honneur du parti qui fut président de la Cour constitutionnelle. Dioncounda Traoré était le 2è vice président du parti qui assure actuellement sa présidence et aussi président de l’Assemblée nationale. En mai 1991, le Pr Ali Nouhoum Diallo a présenté le rapport politique général au congrès. En guise certainement de récompense, le bureau issu du congrès constitutif l’a élu au secrétariat politique. Il fut président de l’Assemblée nationale du Mali et celui du parlement de la CEDEAO. Ali Nouhoum Diallo reste incontestablement l’un des politiciens dont la moralité est au dessus de tout doute. à€ la création du parti, Ibrahima N’Diaye était secrétaire adjoint à  la solidarité. Aujourd’hui, il occupe le poste de premier vice président et est la 2è personnalité du gouvernement après avoir été maire du district de Bamako. Moustaph Dicko fait partie du lot. Secrétaire à  l’éducation et à  la culture du premier bureau, il fut ministre et député. En plus d’eux, on peut ajouter Ousmane Sy et son épouse Sy Kadiatou Sow. La fidélité de ces derniers au parti ne s’explique pas par les postes de responsabilité occupés au sein de l’Etat, mais par leur conviction jamais démentie. D’autres qui ont accédé aux postes similaires sont partis ailleurs. Ils n’ont pas été politiquement disciplinés. De 23 membres en 1991, le bureau du comité exécutif du parti, Adema compte de nos jours près de 100 membres.

Conférence des ministres de l’UEMOA : vers un observatoire sous-régional de l’emploi

La rencontre s’est terminée sur des notes d’espoir quant à  la réduction du taux de chômage dans les pays de l’Uemoa. Objectif : réduite le taux de chômage de l’uemoa Après 2 jours d’intenses travaux, les participants ont adopté un communiqué final. Entre autres, ils ont recommandé aux Etats membres de créer des services dédiés à  la statistique au niveau des Ministères en charge du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. En outre, les ministres se réjouissent de l’annonce faite par la Commission Uemoa, d’accorder son soutien aux observatoires nationaux de l’emploi et de la formation professionnelle et d’appuyer les démarches liées à  la recherche de financement de l’Observatoire sous régional de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Un observatoire sous régional de l’emploi et de la formation professionnelle Après avoir tiré les leçons des précédentes rencontres, notamment celles de Ouagadougou en 2004 et 2009, et d’Abidjan en 2009, les ministres ont décidé de la création d’un Observatoire sous Régional de l’Emploi et de la Formation professionnelle. En outre, ils ont adopté le projet de renforcement des systèmes d’information sur le marché du travail dans les pays de l’Uemoa comme approche en vue de disposer à  terme, d’informations fiables sur l’Emploi. Aussi, les ministres ont décidé de la mise en place d’un cadre de concertation dénommé : « cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle » de l’espace Uemoa. En effet, le Cadre de concertation est un instrument de coordination qui a pour but de renforcer la coopération et la collaboration en vue de rendre plus efficientes les politiques nationales et sous régionales en matière d’emploi et de formation professionnelle. Il a pour objectifs de contribuer à  une meilleure coordination des activités des structures nationales de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle, de faciliter la création de structures communes inter Etats ou sous régional, de susciter l’initiative et favoriser la poursuite et la mise en œuvre de politique et stratégies concertées, de faciliter le parage, la diffusion et la valorisation des meilleures pratiques contre le chômage, le sous emploi et le manque de qualification professionnelle… Par ailleurs, la conférence a adopté un document intitulé « la déclaration de Bamako pour l’Emploi et la Formation professionnelle ». Dans ce document, les ministres ont décidé de confier la présidence du cadre de concertation à  tour de rôle à  chacun des ministres pour un mandat d’un an. A noter que la cérémonie de clôture de la conférence était présidée par le ministre Ibrahima NDiaye, en présence du Dr. Fernando Gomes, président du Conseil des ministres de l’Uemoa.

Chauffeurs et conducteurs routiers : Après la grève, place à la formation

Apres le crime odieux perpétré par un agent de police sur un chauffeur de Sotrama, Bamako a été paralysé par la grève des chauffeurs. Une grève qui n’a duré que 24 heures, a eu pour effet la formation des chauffeurs et conducteurs routiers à  la maison des partenariats. le thème de cette formation est : « concevoir et organiser des campagnes en faveur des conditions minimales au profil des travailleurs du secteur routier ». Calmer les esprits Selon Marafa Touré, secrétaire général de la coordination nationale des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali, cette formation des chauffeurs et conducteurs n’a rien à  voir avec la grève. Elle était déjà  programmée. Selon lui, le séminaire de formation a pour but d’identifier les problèmes auxquels les chauffeurs sont confrontés et de permettre l’accompagnement nécessaire à  l’atteinte des objectifs. « Il s’agit pour nous d’élaborer à  l’issue de l’atelier les stratégies visant à  trouver les solutions à  nos préoccupations communes. C’’est pourquoi, je vous invite camarade à  une participation très active durant la session », déclare t-il. Une minute de silence Auparavant une minute de silence a été observée à  la mémoire Mamadou Coulibaly tué à  bout portant par un agent de la police nationale. Selon l’imaginaire populaire, cette formation aurait pour but de calmer les esprits des chauffeurs. Selon la déclaration du syndicat des chauffeurs sur l’antenne de la télévision nationale lundi, ils attendent de poursuivre leur combat pour que l’auteur du crime soit sanctionné. « Nous présentons nos condoléances aux parents et à  la famille de notre collègue Mamadou Coulibaly communément appelé « Dix » chauffeur résident à  Senou, décédé le lundi à  5 heures du matin. La fédération est mécontente et peinée. Mais, elle demande la compréhension et la tolérance des citoyens. Elle rassure que l’auteur de cet assassinat sera puni comme il se doit ». Le Mali est un pays de loi, un pays de tolérance. Certains chauffeurs se demandent si le coupable sera sanctionné , « Il faut sanctionner ce coupable pour servir de leçon aux autres la même chose risque de se reproduire »; juge l’un d’eux. Conséquence des recrutements douteux dans la police On ne devient plus policier par amour, mais par affinité pense un citoyen lambda. « Pour devenir policier, il faut un parent gradé dans la police ou être fils de riches. Policier par effraction, il tire sur tout ce qui bouge. Pire, on fait croire aux jeunes recrus que C’’est la circulation routière qui peut rendre les poches pleines. C’’est pourquoi les policiers et chauffeurs font même des tontines journalières.

Seydou Camara : la photo comme passion créatrice

Amateur d’image depuis l’enfance Les tableaux de ce dernier lui donnaient l’envie de se lancer dans l’image. «Â Lorsque J’ai dit à  mon grand père que je voulais devenir dessinateur, il m’a répondu que le dessin est une chose diabolique, parce qu’un jour, tu finiras par y mettre une âme et à  te comparer à  dieu qui est le seul à  pouvoir insuffler la vie à  un être humain. » Mais ces paroles n’ont enrayé en rien, l’amour de Seydou pour les images. De mannequin à  photographe Durant son cursus universitaire, Seydou aimait beaucoup se faire photographier. Un jour, il demanda au photographe de la faC’ : «Â N’y a-t-il pas une école à  Bamako o๠on apprend à  faire des photos ? Parce que moi, je voudrais me spécialiser et devenir un photographe de renommée internationale, à  l’image de mon ainé Malick Sidibé. » Sur le champ, Seydou s’est mis à  la recherche de cette école qu’il ne retrouvera qu’après une semaine de tours et détours. Seydou, après avoir touché sa bourse à  l’école, prend le risque de l’investir dans ses nouvelles études de photographe sans même hésiter. Il le fera à  l’insu de ses parents qui selon lui, n’auraient pas accepté. Néanmoins, ils finiront par comprendre et accepter le choix du jeune fougueux qui était presqu’à  la porte de sortie de la fac de droit. La photo comme métier La première photo professionnelle de Seydou, sera celle d’un homme couché près d’un mur, un SDF à  priori. Immense joie après sa nomination aux 8e rencontres de la photographie. « Je remercie le bon dieu de m’avoir fait ce cadeau inespéré. Cela m’a fait énormément plaisir lorsque J’ai appris que je faisAIS partie des exposants pour cette 8e édition.» Il confesse que lorsqu’il venait les années précédentes, pour voir les photos des participants, il se demandait si un jour, il en serait de même pour lui. Comme quoi, il est important de croire en ses rêves. Et son rêve à  lui, est devenu réalité grâce à  son dynamisme, son courage, sa témérité, son amour pour son métier et le sérieux qu’il y met. Portraitiste qualifié Seydou Camara est spécialiste en portrait. Il fait essentiellement les portrait de personnes connues ou non. Mais, pour la 8e édition des rencontres photographiques de Bamako, il a choisi d’exposer des photos d’albinos, en concordance avec le thème « frontières ».

L’association Djoliba prône l’éducation « civique et politique »

Le lancement de cette activité, a fait l’objet d’une cérémonie officielle au Centre Djoliba hier Cette session du cours modulaire, 2ème du genre, procède de la volonté de la Direction du Centre Djoliba à  donner une formation d’envergure aux citoyens maliens. Ledit évènement, qui réponds à  un souci de consolidation de la jeune démocratie du Mali, s’étendra du 4 novembre au 23 décembre prochain au Centre Djoliba. «Â Démocratie oui ! Mais la formation du citoyen d’abord » En effet, l’éducation politique et civique est une composante majeure dans le plan stratégique de 2008-2010 du Centre Djoliba. «Â Conçu pour le raffermissement de la démocratie au Mali, ce plan stratégique met au centre la formation et la préparation du citoyen malien, à  jouer pleinement son rôle d’acteur de développement », a signalé le directeur général du Centre Djoliba, Jean De Dieu Dackouo. Selon M. Dackouo, l’idée d’asseoir un programme modulaire est survenu à  la suite d’une étude de formulation d’un programme de formation civique et politique en 2007 à  Ségou, Sikasso et dans le District de Bamako. Cette étude a fait plusieurs constats dont : la méconnaissance pour la plupart des citoyens de leurs droits et devoirs créant une situation sociale ou règnent «Â le laisser-aller et le laisser-faire », la méconnaissance par les citoyens des institutions, symboles et insignes de l’Etat (le drapeau et ou l’hymne nationale ne disent rien à  de nombreux citoyens). l’étude a, par ailleurs signalé le faible taux de participation aux différentes élections. Eduquer le citoyen Face à  ces manques qui touchent à  l’identité sociale et institutionnelle du pays, le DG du Centre Djoliba, a laissé entendre qu’il urgent de créer un cadre politique nouveau ou les acteurs comprendront leurs droits et devoirs et agiront en conformité avec ceux-ci. l’objectif du Centre Djoliba est d’agir en sorte que les citoyens soient en mesure d’analyser, de décider, d’agir et d’opérer les choix qu’il faut au moment qu’il faut , en pleine phase avec leurs droits et devoirs. «Â Il n’y a pas de développement économique durable sans une démocratie forte et donc des citoyens conscients de leurs droits et devoirs » a-t-il conclu. l’initiative accompagnée par les plus hautes autorités Saluant l’initiative, le représentant du Ministère de l’Administration territoriale, a indiqué qu’il s’agit là  d’une action innovatrice, « car la formation civique et politique du citoyen contribuera positivement à  la consolidation de notre démocratie. Plus de telles initiatives se multiplieront, plus notre processus démocratique offrira de réelles chances d’un développement durable ». Pour le représentant du Ministre Kafougouna, l’efficacité d’une démocratie repose sur la maturité politique des acteurs en place, et cette maturité ne s’acquiert fondamentalement que la formation des citoyens. En tout état de cause, ce cours modulaire initié par ADHD vient à  point nommé. Et pour cause, la Démocratie malienne, malgré son jeune age, a véritablement besoin d’une cure de jouvence.

Formation continue des Maîtres : ‘‘Chaque enseignant est un chercheur qui s’ignore’’

Mr Souleymane Koné, Directeur National de l’éducation de base (DNEB), explique « De l’adoption de la politique nationale de formation continue des maà®tres en 2003 à  sa mise en œuvre à  travers des outils d’opérationnalisation, l’effort a porté sur l’amélioration des résultats scolaires grâce à  l’amélioration de la situation enseignement-apprentissage dans les classes. Chaque enseignant est un chercheur qui s’ignore.» Communautés d’apprentissage Les communautés d’apprentissage instaurées dans les écoles, constituent certainement un cadre privilégié d’échanges sur les techniques et méthodes apprises. Signalons que les bénéfices des formations continuent doivent s’étendre à  tous les maà®tres, et de façon durable, puisque, l’acte d’enseigner est un effort quotidien. «Je voudrais tirer l’attention des uns et des autres l’importance des leçons tirées des pratiques de classes, leçons qui doivent éclairer le concepteur appelé à  revoir sa copie à  son tour.C’’est ce dialogue permanent entre le théoricien et le praticien qui permet d’éviter la transformation des principes et méthodes en dogmes. C’’est ce dialogue qui permet d’assurer leur stabilisation et leur souplesse. » Selon Souleymane Koné. La formation des maà®tres, une préoccupation majeure Selon Mr le ministre de l’éducation de base, Salikou Sanogo, « la problématique de la formation continue des enseignants a toujours été, et à  juste raison, une préoccupation majeure des autorités scolaires et des partenaires techniques et financiers. Ce vif intérêt n’est pas gratuit si l’on sait que le rendement interne de notre système éducatif dépend étroitement de la qualification professionnelle des maà®tres. » Par ailleurs, le programme décennal de développement de l’éducation (PRODEC) a reconnu le rôle essentiel que joue la formation continue des maà®tres, dans le renforcement de la compétence professionnelle de maà®tres et dans l’amélioration des résultats scolaires des élèves. Ces résultats il faut le dire, vont chaque année, crescendo. Assurer la formation continue des mà¤à®tres Ainsi, C’’est face à  la multiplicité des intervenants, au manque de coordination du à  l’absence d’un cadre de référence, que la DNEB a élaboré cette politique nationale de formation continue en 2003. De cette date à  aujourd’hui, une nette amélioration a été constatée. Les besoins des maà®tres enseignants aux 1er et 2nd cycles de l’enseignement fondamentale ont aisément été comblés. Réorganiser les IFM Les instituts de formation des maà®tres (IFM), seront renforcés et effectifs à  toutes les régions du pays. En effet, certains formateurs de ces IFM n’ont pas du tout les capacités requises pour enseigner dans ces écoles. Ils sont pour la plupart, de formations autres qu’enseignantes. Il est donc évident que les élèves issus de ces instituts, soient de piètres maà®tres à  la tête d’élèves d’écoles fondamentales. C’’est la raison qui amène la DNEB, à  une réorganisation future des IFM. Le représentant de l’agence canadienne pour le développement, Mr Yves Pétillon, estime que le pari a été fait pour l’amélioration des conditions de l’enseignement et de l’enseignant. « l’élément central de l’école est de compléter la formation initiale et généraliser la formation interactive à  travers les médias. Il y a eu un grand pas dans l’appropriation de leadership de l’enseignement. » Souhaitons que ces journées ne soient pas des journées de plus. Que des échanges fructueux entre les différents pays participant, contribuent à  l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Mali.

Partenariat CIGEM – Gouvernement : promouvoir la formation professionnelle et l’intégration des migrants

A travers la signature de ces conventions, le 12 juin dernier, le Centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM), va apporter son appui aux services référents de l’Etat, dans leur mission envers les migrants de retour, et cela en matière d’insertion professionnelle. Au nombre de quatre, ces services sont : l’Agence nationale pour l’Emploi (ANPE) et l’Agence pour l’emploi des jeunes (APEJ), le FAFPA( le fonds d’appui à  la formation professionnelle et à  l’apprentissage) et les UFAE ( Unité de formation et d’ appui aux entreprises). Ledit partenariat s’articulera sur 3 axes, notamment, la mise en place d’actions spécifiques portant sur l’accueil et l’élaboration ; la collecte, l’analyse et la diffusion des données relatives à  l’emploi ; et la mise en œuvre des plans de formation des migrants. Dans son exposé, le Directeur du CIGEM, M Abdoulaye Konaté, a signalé qu’au jour d’aujourd’hui, les structures de formations de l’Etat sont peu ouvertes aux migrants. D’o๠toute l’importance de la signature des présentes conventions, qui avantagera les migrants. Encadrer la migration légale Assortis de la volonté des deux parties, ces accords entendent promouvoir la migration légale, la formation et l’insertion professionnelle des migrants de retour. En terme de résultats, M Konaté a cité quelques exemples de réalisations concrètes de sa structure ; à  savoir le financement de formations qualifiantes pour les visiteurs du CIGEM ou les habitants de Kayes, la mise en place du groupe d’accueil et de réinsertion » des migrants de retour et en transit, le projet « bourses d’étude en Afrique pour des étudiants maliens »Â… Pour le ministre des Maliens de l’ extérieur, Alou Badra Macalou, ces accords permettront aux services référents de l’emploi et de la formation professionnelle, et le CIGEM, de capitaliser leurs expériences au service des migrants.