Rentrée scolaire 2009 : quand le ramadan chamboule les dépenses

Le mois de ramadan tire vers sa fin. Il ne reste plus qu’une dizaine de jours. La rentrée des classes elle, sera effective dès la première semaine du mois d’octobre. Les parents d’élèves sont assez inquiets pour cette année. Soucieux à  cause des multiples dépenses qui s’annoncent : Les fournitures scolaires, les frais d’inscription, les tenues scolaires, précédées des habits et chaussures de fête achetées pour les gamins. Sans compter les énormes dépenses durant les 30 jours de jeûne. Année scolaire difficile Mr Coulibaly est père de 6 enfants et directeur d’une école fondamentale : « J’avoue que cette année risque d’être un peu dure. Il y aura trop de dépenses à  faire. Les enfants exigent d’être habillés pour la fête. C’est-à -dire, de nouveaux vêtements. C’’est à  nous parents de savoir faire un choix. Etant donné que ce ne sont pas toutes les écoles qui exigent des tenues, leurs habits de fête leur serviront aussi de tenues scolaires. Personnellement, je pense que la priorité sera mise sur l’école. Mais, J’ai prévu néanmoins d’acheter des habits de fête pour mes 6 enfants. Contrairement à  certains qui mènent une vie très dure. » Il est dans une situation beaucoup plus confortable que d’autres. Mr Dramane Sissoko estime pour sa part, que cela ne doit pas constituer un problème. « Ce n’est pas la première fois que la fête de ramadan correspond à  une rentrée scolaire. Les parents sont donc avertis. Ils doivent se mettre en tête qu’ils doivent toujours prévoir les dépenses de la fête et celles de la rentrée en même temps. Pour ma part, je n’ai pas de problème, puisque tous mes calculs sont faits depuis des mois. Les frais de scolarité de mes enfants, leurs tenues d’école et leurs habits de fête sont fin prêts. Il faut toujours être prévoyant dans la vie. Si non, on risque de se casser les dents comme beaucoup le font assez souvent malheureusement.» Prévoyance, prévoyance ! Mme Sidibé est parent d’élèves et abonde dans le même sens que Mr Sissoko. Elle suggère la prévoyance. « Quand on est parent d’élèves, on doit toujours prioriser l’intérêt de ses gamins sur toute autre chose. La fête ne doit pas du tout influer sur l’école. Je suis d’accord que cela pèse énormément sur notre portefeuille, mais quand même, l’école doit primer sur tout.» Cependant, certains ne partagent pas du tout cette approche de la chose. Selon Mr Théra, « on ne peut jamais prévoir dans ces cas de figure. Les dépenses ne finissent pas. On passe tout le ramadan à  effectuer une double dépense. Un plat pour la rupture du jeune, un autre pour le dà®ner, et le déjeuner des enfants. C’’est dur, trop dur de pouvoir jongler toutes ces choses à  la fois. » Appréhender les dépenses Les avis sont partagés sur la question. Ce n’est pas la première fois que la rentrée scolaire et le mois de ramadan se croisent. Les parents doivent se montrer assez prévoyants afin d’éviter toute surprise désagréable. Par ailleurs, il n’est pas toujours facile d’appréhender les dépenses. Surtout pour les ménages de faible revenu.