Insécurité au Nord Mali : un humanitaire Français enlevé

Signalons que Ménaka est une petite ville du Nord-est malien. Et C’’est bien la première fois qu’une telle action est commise dans cette partie du nord. La pluspart des rapts étant commis en plein désert. Rappel des faits Un conseiller municipal a confié à  nos confrères de RFI, que les ravisseurs étaient au nombre de trois et avaient des turbans leur cachant le visage. Ils ont alors attendu que tout le monde soit couché pour effectuer leur coup, en plus de l’habituelle coupure du courant. Visiblement, ce ne sont pas de simples malfrats en mal d’argent facile puisque, le véhicule 4×4 du Français de 61 ans, n’a pas bougé. Les ravisseurs n’y ont pas touché. Cela amènera l’armée malienne à  privilégier la piste d’islamistes armés, notamment, Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (AQMI), leur identité restant toujours inconnue. Par ailleurs, une autre piste reste à  explorer. Celle en l’occurrence, d’un élu de la localité de Tidermène (située à  quelques 100 km au nord de Ménaka), selon des sources locales. Le ministère de la sécurité intérieur du Mali, a déployé une équipe sur place pour faire toute la lumière sur cet acte qu’il considère comme crapuleux. « Nous condamnons cette action avec la dernière vigueur. Elle vise à  saper les efforts de développement dans les régions du nord de notre pays. C’’est un acte que nous ne pouvons tolérer. Nous ferons tout pour retrouver les responsables. », déclarait jeudi, un responsable de l’armée. Qui est Pierre Camette ? C’’est un ressortant français de 61 ans qui effectue régulièrement des voyages aux Mali. Il est originaire des Vosges (au nord-est de la France). Il est aussi, le président du comité de jumelage entre Gérardmer (France) et Tidarmène (petit village de Ménaka). Mr Camette dirige aussi une ONG avec laquelle, il cultive une plante thérapeutique contre le paludisme et est parvenu à  s’attirer la sympathie des habitants de Ménaka D’un autre côté, on se souvient que l’ambassade de France au Mali, avait la semaine dernière, demandé à  tous les responsables humanitaires basés au nord Mali, de rester prudents face aux risques de rapts dans la région. Cela avait a été suivi d’un retrait massif de nombreuses ONG ne se sentant plus en sécurité. l’inquiétude se lie sur les visages après cet acte qui, il faut le signaler, est une première. Car en effet, C’’est la 1ère fois que des ravisseurs kidnappent sur le territoire malien. Ils sont habituellement pris dans d’autres pays et ensuite, acheminés au Mali pour les négociations. De son côté, ATT a rappelé la menace du Nord et appelle à  la tenue prochaine d’un sommet sur l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne…