La Francophonie célèbre le 1er Forum mondial des femmes francophones

Elles sont souvent les premières victimes des crises politiques ou des conflits armés comme au Mali. Au moment o๠les femmes dans les pays développés ou émergents poursuivent leur combat pour que leurs droits soient reconnus dans les domaines de l’emploi, de l’égalité ou des acquis sociaux, dans les pays pauvres, les femmes doivent lutter au quotidien pour faire reconnaà®tre leurs droits les plus élémentaires. Et pis encore, certaines femmes sont sans aucun droit dans d’autres pays. Elles subissent ainsi au quotidien des exactions, des violences de toute sorte et n’ont aucune protection juridique ou sanitaire. Malgré la volonté de nombreux Etats de placer la condition des femmes au C’œur de leurs politiques publiques, les moyens manquent cependant à  la mise en œuvre d’actions globales dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé, de l’accès à  la culture. Cet évènement réunissait pour la première fois 400 femmes francophones issues de la société civile du monde entier. C’’est des femmes mènent au quotidien des combats pour le respect de leurs droits fondamentaux, l’accès à  l’école et à  l’éducation, l’égalité des genres, ainsi que leur représentation dans la sphère politique. A travers trois tables rondes, elles apporteront leurs témoignages et propositions aux instances de la Francophonie pour un plan d’action en faveur des femmes francophones. Le Mali est également représenté dans les débats par Mme Mariam DIALLO DRAME, Présidente de Femmes, leadership et développement(AFLED) et par Mme Maà¯ga HADIZATOU HAMZATOU, enseignante à  Gao. l’espace francophone compte 77 pays et 220 millions de locuteurs dont 120 millions de femmes francophones.

Assises de la presse Francophone au Cameroun 

Délit de presse La problématique de la dépénalisation des délits de presse est devenue un sujet clé dans la liberté d’exercer le métier de journaliste. Voici qui justifie pourquoi les journalistes se démènent contre vents et marrées pour obtenir la dépénalisation des délits commis dans l’exercice leur métier. Et la question s’est une fois de plus invitée aux travaux de Yaoundé. La liberté du journaliste, et surtout sa responsabilité ont constitué le «Â maà®tre mot » des travaux de Yaoundé. En effet, le journaliste se distingue inclusivement à  travers un formateur, un éducateur, et un informateur. Pour se faire, il lui incombe de s’assurer de l’exactitude de l’information qu’il donne. l’UPF insiste depuis belle lurette pour que les Etats agissent par rapport aux anomalies qui minent la presse dans son ensemble. La montée en flèche de la presse en ligne inquiète plus d’un, d’autant plus que le secteur n’est nullement régi sur le plan juridique. Dans sa déclaration solennelle, le président international de l’UPF, Alfred Dan Moussa a indiqué que « l’UPF est favorable à  la suppression des peines privatives de liberté au profit des sanctions pécuniaires qui seraient plus productives en cas de dérive professionnelle ». Déontologie et professionnalisme du journaliste Ces assises ont plaidé pour un journalisme professionnel et plus responsable. Par ailleurs, l’UPF a conseillé aux éditeurs de presse de ne pas se laisser obnubiler par les dividendes de leurs actionnaires ou par la complaisance envers la puissance publique. «Â Ils doivent être responsable de la qualité de l’information qu’ils publient. Au lieu de la suppression des peines, les journalistes sont pour leur responsabilisation et leur auto-sanction. A travers les interventions des nombreux confrères, il s’est établi que la liberté de la presse connaà®t des reculs certains dans beaucoup de pays. Ainsi, un tableau peu reluisant de nombres de pays a été dressé. Toute chose qui laisse planer de sérieux doutes sur l’avenir du métier de journaliste. Le devoir d’informer La rencontre de Yaoundé a également reconnu qu’il y’a de réelles difficultés d’informer. Eu égard à  l’entrée dans la profession des personnes dépourvues de formation et la prééminence des forces de l’argent dans le monde médiatique. Pis, les entreprises de presse sont pour la plupart, très fragiles et n’attire que très peu d’investisseurs. Du coté de la liberté des journalistes, l’UPF a indiqué que près de 200 journalistes sont incarcérés dans le monde entier. Et parmi ces journalistes, une centaine de francophones d’o๠le besoin de tirer la sonnette d’alarme dans les Etats concernés pour un journalisme plus responsable. Protéger le contenu multimédia Comme résolutions issues des assises de Yaoundé, les participants ont entre autres exhorté l’UPF à  entreprendre une démarche officielle auprès des organisations compétentes et leur demandent de prendre toutes les mesures pouvant mettre un terme aux violations des droits d’auteurs et d’éditeurs sur le support internet. En outre, la création d’une instance d’autorégulation a été vivement recommandée. Ces résolutions issues des assises sont, certes, salutaires, s’ils elles arrivaient à  être concrétisées. Pour le journaliste Africain qui exerce sa profession dans un environnement socio-politique pas toujours facile…