VIDEO: frappes aériennes de l’aviation française (Opération Serval)

Frappe missile GBU sur blindé BM 21 volé par les djihadistes à  l’armée malienne – Frappe Tigre sur 2 Pick up …l’Armée Française a publié des images d’opérations aériennes au Mali.

Les frappes françaises se poursuivent au Mali

Les avions français ont bombardé des cibles dans le nord du Mali, notamment à  Gao, le fief des rebelles. Les islamistes sont mieux équipés et entraà®nés que prévu, a glissé l’entourage de François Hollande. • L’avancée islamiste contenue, des civils tués L’armée malienne, appuyée par des forces françaises, a repris samedi le contrôle complet de Konna après de violents affrontements. L’état-major malien fait état de 11 morts dans ses rangs et une centaine chez les islamistes. Un officier français a lui été mortellement blessé vendredi lors d’un raid hélicoptères. La France a joué «un rôle capital» aux côtés de l’armée malienne dans la reprise de la ville, a estimé le capitaine Amadou Sanogo, chef des putschistes de mars 2012 et à  la tête d’un comité militaire officiel. Parmi les pertes essuyées par les islamistes figure un haut responsable du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’Islam), Abdel Krim dit «Kojak», «un revers de taille», jugent des experts de la région. Les affrontements à  Konna ont également fait des morts dans la population civile. L’ONG Human Rights Watch affirme que dix civils, dont trois enfants, ont péri. L’association s’inquiète du sort des enfants soldats enrôlés chez les islamistes, qui ont «été blessés, et pour certains sont sans doute tués au cours des combats». • Troisième jour de frappes aériennes Les frappes aériennes françaises se sont poursuivies samedi et dimanche afin de bloquer l’avance de colonnes de pick-up armés des islamistes. «Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain», a déclaré sur Europe 1 le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour qui sans intervention extérieure, les rebelles islamistes auraient fait tomber Bamako en deux ou trois jours. Les cibles se trouvent dans plusieurs localités du nord du Mali, comme un camp de combattants jihadistes à  Léré, à  quelque 150 km au nord de Konna, et proche de la Mauritanie. Les appareils français ont visé des dépôts d’armes, de munitions et de carburant stockés par le groupe Ansar Dine . Quatre avions de combat Rafale venus de France ont également visé et détruit dimanche plusieurs cibles à  proximité de Gao, le fief des islamistes. «Des camps d’entraà®nement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes» ont été détruits, a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué. Selon le ministre, la progression des islamistes vers le sud du pays n’est pas encore «totalement empêchée». Les colonnes «terroristes» descendaient depuis jeudi «par deux voies», «la voie ouest et la voie est», a-t-il souligné. Si la seconde n’avance plus, sur la voie ouest les accrochages continuent. La France affronte des groupes islamistes sont mieux équipés et armés que prévu, a glissé l’entourage François Hollande. «A l’origine, on pouvait penser qu’il s’agissait de quelques soudards à  bord de Toyota avec quelques armes mais les groupes ont récupéré en Libye un matériel moderne sophistiqué, beaucoup plus robuste et efficace que ce qu’on pouvait imaginer», explique-t-on. • Des renforts français et africains Des militaires français sont arrivés samedi à  Bamako en provenance de Côte d’Ivoire et du Tchad. Ces hommes «seront rejoints par d’autres qui arriveront directement de la France dans les heures qui suivent. D’ici à  lundi prochain, le groupe sera au complet et opérationnel aux côtés de leurs frères maliens au front», a affirmé la télévision publique l’ORTM, sans fournir de nombre. Interviewé, le commandant du détachement français au Mali, le colonel Paul Gèze, a déclaré: «Mes souhaits, quant à  la mission» assignée, «c’est de la réussir le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions possibles, avec toujours le souci de la sécurité des personnes – que ce soit de la population malienne, de mes hommes ou de l’armée malienne». La Grande-Bretagne annonce qu’elle va fournir une assistance militaire logistique à  la France mais ne déploiera pas de personnel en situation de combat. Des troupes originaires de plusieurs pays africains sont également attendues. Le Burkina Faso, le Togo le Niger et le Sénégal vont déployer chacun un bataillon de 500 hommes, le Bénin 300. Le Nigeria affirme avoir envoyé une équipe technique de l’armée de l’Air ainsi que le commandant de la future force internationale. Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui doivent former une force d’intervention contre les islamistes occupant le nord du Mali, n’aura pas lieu mercredi mais samedi prochain à  Abidjan. • Villepin défavorable à  l’intervention française Alors que la classe politique soutient dans sa majorité l’intervention française au Mali, Dominique de Villepin a fait entendre sa voix discordante dans une tribune au Journal du Dimanche, intitulée «Non, la guerre ce n’est pas la France». «L’unanimisme des va-t-en-guerre, la précipitation apparente, le déjà -vu des arguments de la guerre contre le terrorisme m’inquiètent», écrit celui qui avait porté en février 2003 à  l’ONU le «non» de la France à  la guerre en Irak et qui ne cite jamais le nom de François Hollande. Pour Villepin, «au Mali, aucune des conditions de la réussite n’est réunie». «Nous nous battrons à  l’aveuglette. Arrêter la progression des djihadistes vers le sud, reconquérir le nord du pays, éradiquer les bases d’Aqmi sont autant de guerres différentes», ajoute-t-il. Dénonçant un partenaire malien instable politiquement, il dénonce aussi le manque «d’appui régional solide».

Kadhafi, c’est fini?

Kadhafi fini ? Pas si sûr. C’’est qu’il est coriace le Frère Guide de la Révolution, le Roi des Rois d’Afrique ! Il vient de le prouver à  nouveau ce mardi 7 juin dans une intervention en directe à  la télévision d’Etat libyenne. Il a juré, de rester à  Tripoli, « mort ou vif ». « Nous n’avons qu’un seul choix : nous resterons sur notre terre morts ou vifs ». »Nous vaincrons nos ennemis, proclame le dirigeant libyen, qui a appelé ses partisans à  se rassembler dans son complexe de Bab Al-Azizia, à  Tripoli. Nous ne nous rendrons pas. Nous saluons la mort. Le martyre est un million de fois préférable. » « Je suis à  proximité des bombardements mais je résiste toujours », poursuit Mouammar Kadhafi, qui appelle « le peuple à  résister » et prévient les pays qui participent aux opérations militaires en Libye qu’ils ne pourront « jamais vaincre un peuple armé ». «Kadhafi doit partir» Depuis le début de l’insurrection libyenne, les puissances occidentales se sont succédé au créneau pour appeler Kadhafi à  quitter le pouvoir qu’il détient depuis plus de 40 ans. Ce mardi peu après la diffusion de cet entretien, C’’est le président américain Barack Obama qui lui a adressé une énième mise en garde, en marge d’une rencontre avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Barack Obama assure que la pression s’intensifiera jusqu’au départ du colonel. « La chancelière et moi-même avons été très clairs. Kadhafi doit quitter le pouvoir et le rendre aux Libyens, et la pression ne fera que s’intensifier jusqu’à  ce qu’il le fasse », a déclaré M. Obama. Mais, fait nouveau, depuis quelques jours, ce sont les « amis » africains de Kadhafi qui le « lâchent ». Après Abdoulaye Wade du Sénégal, C’’est à  présent le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui estime que le colonel Mouammar Kadhafi « ne peut plus diriger la Libye » et que « son départ devient une nécessité. « Quoi qu’il arrive, il y aura une solution négociée, même avec le temps. Dans tous les cas, Kadhafi ne peut plus diriger la Libye. Son départ devient une nécessité », a déclaré M. Ould Abdel Aziz. M. Ould Abdel Aziz a cependant douté de l’efficacité des frappes menées par l’Otan en Libye, en particulier sur sa capitale Tripoli. « Les frappes de l’Otan ont peut-être permis de diminuer l’intensité des actions menées par les forces gouvernementales à  l’époque mais, en tout cas, cela ne semble pas régler le problème et cela ne pourra pas le régler. C’est l’Etat et le peuple libyens qui en souffrent. Il faut alors le faire partir (Kadhafi) sans faire plus de dégâts. En tout cas, l’avenir appartiendra à  son peuple », a-t-il estimé. Le président mauritanien préside un comité de chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) chargé de trouver une solution négociée au conflit libyen. L’UA s’est engagée dans une délicate médiation pour faire accepter par les protagonistes libyens une « feuille de route » prévoyant un cessez-le-feu dans les meilleurs délais, un acheminement de l’aide humanitaire et l’instauration d’une période de transition et de dialogue conduisant à  des élections démocratiques. Déluge de feu sur Tripoli En attendant qu’une solution soit trouvée au conflit, C’’est le peuple libyen qui voit ses conditions de vie se détériorer un peu plus chaque jour. La capitale Tripoli a subi ce mardi une vague de bombardements d’une ampleur inégalée depuis le début des opérations militaires de l’OTAN dans le pays, fin mars. Une vingtaine de puissantes explosions ont secoué le centre de la capitale, o๠plusieurs bâtiments ont été touchés au sein de la résidence de Mouammar Kadhafi. Conséquence des bombardements intensifiés de l’OTAN, les autorités tunisiennes ont constaté un afflux de réfugiés à  sa frontière. Selon le ministère de la défense tunisien, 6 850 réfugiés ont franchi la frontière tunisienne entre lundi et mardi matin, parmi lesquels 6 000 Libyens. D’après le ministère de l’intérieur, plus de 70 000 Libyens ont trouvé refuge en Tunisie depuis le début de la révolte contre le régime du colonel Kadhafi, en février. Le peuple fuit libyen fuit son pays et Kadhafi s’accroche…

Libye : La zone d’exclusion aérienne débordée

Depuis samedi 19 mars, une opération militaire baptisée ‘Aube de l’Odyssée », et menée par la France, le Royaume-Uni et les Etats Unis, frappe la Libye, avec l’accord des Nations Unies qui ont voté la résolution 1973 visant à  établir une zone d’exclusion aérienne, mais il semble que des différends diplomatiques viennent remettre en question le but de l’opération militaire, destinée selon les forces occidentales à  sauvegarder les civils, des forces Pro Khadafi. Alors qu’un cessez-le feu a été décrété, les frappes ont continué tout au long du week-end, avec en tête, la France, qui par la voie de Nicolas Sarkozy, a affirmé : «Â  permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin». Une position soutenue par le Grande Bretagne, qui a également déployé des Missiles et des chasseurs, tandis que les Etats-Unis, qui participent également à  l’offensive , se veulent prudents quant à  l’usage de la force. «Â Une action militaire limitée », a souligné le président Barack Obama, en promettant un soutien, en renforts militaires, ainsi des F15 et F16 ont été déployés depuis les bases de Sicile, en Italie. Au niveau du bilan, si on parle de près de 8000 insurgés, tués depuis le début de la révolte en Libye, Moscou dénonce l’offensive militaire, qui aurait fait près de 48 civils tués et plus de 150 blessés. Un bilan qui a du s’alourdir depuis. Les frappes aériennes auraient également détruit, des routes et des ponts et même des infrastructures hospitalières. l’Union Africaine condamne les frappes aériennes Par ailleurs, le panel de l’Union Africaine s’est déclaré opposé à  la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Libye en optant pour une solution Africaine, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, solution qui doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays africain. Le panel a proposé à  l’UA de tenir le 25 mars une réunion sur une décision urgente pour mettre fin au bain de sang en Libye.