Présidentielle 2018 : L’URD alerte sur un « risque de fraude massive »

Alors que le candidat de l’URD est sur le terrain  dans la région de Ségou dans le cadre de  la campagne pour la présidentielle du  29 juillet, son directeur de campagne a tenu une conférence de presse pour présenter les conclusions « des experts qui ont étudié le fichier électoral publié le 04 juillet par la Délégation générale aux élections ».

Tiébilé Dramé, directeur de l’équipe de campagne du candidat Soumaïla Cissé, entouré de plusieurs de ses collaborateurs, a énoncé point par point, les conclusions du travail d’analyse effectué par des experts sur le fichier électoral. La première constatation, selon M. Dramé est la « différence de chiffres entre le fichier dont le rapport d’audit a été remis au Premier ministre en avril dernier et celui publié par la Délégation générale aux élections (DGE).

488 813. C’est le nombre d’électeurs supplémentaires constaté sur le fichier publié le 04 juillet par la DGE. A cela s’ajoute « des milliers de doublons, alors qu’il avait été annoncé après l’audit que le fichier avait été épuré de tout doublons. Tiébilé Dramé ajoute qu’il y a des situations comme à « Ansongo où le fichier électoral publié compte 1803 électeurs,  et où le fichier audité annonce 1499 électeurs, soit une différence de plus de 300 votants. […]On note également des cas de centaines de bureaux de vote additionnel ». Une telle situation n’est pas de celle qui instaure la confiance entre les acteurs d’un  processus. Le directoire de campagne de Soumaïla Cissé qui a rencontré le chef du gouvernement quelques heures avant la conférence de presse attend « que chacun prenne ses responsabilités et il est clair que la responsabilité du gouvernement est entièrement et gravement engagée ».

Corrections sans délai

C’est ce que demande le directoire de campagne du principal candidat de l’opposition. Lors de la rencontre avec le gouvernement, il a été demandé que des mesures soient prises pour lever toute équivoque sur « la gestion de cette affaire ». « Nous attendons non  seulement des mesures correctives pour que les anomalies constatées soient corrigées mais également des mesures politiques et administratives pour restaurer la confiance en  ce processus ». Avec un  « potentiel de fraude que l’on peut estimer à 1.241 574 voix,  sans compter les Maliens de l’étranger », comme le précise le texte publié dans la foulée de la conférence de presse, le camp Soumaïla Cissé appelle la communauté internationale à « plus de vigilance » et se dit à la disposition du gouvernement pour corriger « les manquements et autre bizarreries » constatés dans le fichier incriminé.

Réaction du gouvernement

Cette dernière ne s’est guère fait attendre. La Primature a publié un communiqué en fin  d’après-midi annonçant la rencontre entre le Premier ministre et la délégation du directoire du candidat Cissé. Le texte signale que le Premier ministre a instruit que soit transmis à tous les candidats les « documents relatifs à la remise du fichier audité à l’imprimerie nationale de France, au bon de commande et à la livraison des cartes d’électeurs biométriques », mais également la création d’un « cadre de concertation autour de l’AGETIC et la DGE avec les experts nationaux ayant participé l’audit ».

 

 

L’opposition dénonce des fraudes massives

A la veille des élections communales, les différentes formations politiques s’invectivent. L’opposition dénonce des fraudes avant le scrutin de ce dimanche. Le pouvoir quant à lui s’en défend et parle de calomnies.

Lors d’une conférence de presse jeudi au siège de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), le vice­-président du parti Me Boubacar Coulibaly a dénoncé des fraudes massives. « Il nous est  revenu de constater que des spécimens de bulletins autres que ceux délivrés par l’administration ainsi que des bulletins de vote ont été découverts dans plusieurs circonscriptions électorales du pays notamment à Dioïla, dans les communes IV, V et VI de Bamako. Cette situation est une grave atteinte à la transparence et la sincérité du scrutin et risque de compromettre dangereusement le bon déroulement du scrutin du 20 novembre 2016. » soutient-il. Avant d’ajouter qu’en commune II du district de Bamako, les listes des présidents de bureaux de vote et des assesseurs ne seraient composées que de jeunes issus de l’alliance RPM-CODEM. L’opposition menace donc de contester les résultats du scrutin.

« Si le gouvernement ne fait rien pour  recadrer son tir, l’opposition se réservera  le droit de ne pas reconnaître les élections communales de dimanche et par conséquent, se battra pour exiger leurs annulations ». Plusieurs autres formations politiques emboîtent le pas de l’URD et parlent de fraude. C’est le cas des Forces alternatives pour le changement (FAC) mais aussi de l’alliance Kaoural Renouveau-CAV qui brandissent tous la menace d’une non reconnaissance des résultats. Le président du FAC annonce que si des bulletins suspects continuent de circuler, il ne seront pas d’accord avec le scrutin. Mardi dernier, c’est le parti pour la renaissance nationale (PARENA) qui avait lancé les accusations. Le secrétaire politique du parti Djiguiba Keita parlait d’un vote frauduleux pré-arrangé pour permettre au RPM de contrôler les mairies au prix de tripatouillages.

Accusé de toute part, le parti au pouvoir a tenu à se défendre. « Battez-vous plutôt pour avoir l’adhésion des électeurs et électrices plutôt que de chercher des alibis pour tenter de justifier vos revers électoraux », conseille la présidente du bureau national du mouvement des femmes Diawara Aissata Touré. Le secrétaire général du RPM parle lui d’accusations fallacieuses. « Ce sont des spécimens. C’est la simulation de bulletin que l’administration met à la disposition des partis politiques pour que les électeurs ne puissent pas se tromper le jour du vote. Surtout qu’il s’agit d’élection de proximité, les partis politiques peuvent se retrouver à deux, à trois ou même à quatre sur le même bulletin. Il n’y a pas de bulletin « prévoté » ». soutien-t-il.

 

 

DEF 2016, la chute du taux de réussite

Depuis le samedi 9 juillet, les 221 873 candidats au Diplôme d’études fondamentales (DEF) sont fixés. Les résultats ont, en effet, été proclamés dans tout le Mali. Seuls 66 615 candidats ont été admis, soit 30,2%.

Samedi, 9 juillet 2016, les résultats de l’examen du Diplôme d’études fondamentales (DEF) ont été officiellement proclamés sur l’ensemble du territoire national. Le taux national d’admission au DEF 2016 est de 30,02% contre 33,01% en 2015.

Après l’annonce de ces résultats officiels, peu de candidats et parents d’élèves étaient heureux. La tristesse se lisait sur le visage de beaucoup d’entre eux, surtout ceux qui ont été recalés. Sur 221 873 candidats, qui s’étaient présentés au DEF, seulement 66. 615 candidats ont pu décrocher leur diplôme. L’académie d’enseignement de Gao a obtenu le taux national de réussite le plus élevé avec 47,01%. Interrogé par le quotidien national L’Essor, le Pr Mohamed Maïga, directeur du Centre National des examens et concours de l’éducation  a déclaré : « la chute du taux national de réussite du DEF 2016 est due à la bonne organisation de la session de cette année, à la vigilance des surveillants, des acteurs de l’école et de la presse ». Il a invité aussi les enseignants et les et les parents d’élèves à suivre les enfants pendant l’année scolaire et les périodes des examens. « C’est ce suivi qui permettra d’obtenir de bons résultats et performances lors des examens scolaires» a-t-il ajouté.

Pas de fraudes

Cette année, les examens du DEF ont été organisés dans des conditions relativement correctes, en ce sens que les fraudes massives ont pu être circonscrites. De plus, il n’y a pas eu de fuite de sujets. Pour qui s’intéresse au domaine de l’éducation au Mali, il n’est pas un secret que ces dernières années ont été marquées par des affaires de fraudes et de fuite de sujets qui ont gravement entaché la crédibilité ou la valeur des diplômes délivrés à l’issu de ces examens scolaires (DEF, Baccalauréat), les premiers du cycle scolaire. Mais, il n’y a aucun doute que ces résultats, qui sont tout sauf satisfaisants, vont relancer le débat- interminable sur l’avenir de l’éducation au Mali, où nombreux sont ceux et celles qui pensent qu’il faut redresser le système éducatif qui est en faillite, ramener l’école à l’école…

Bac 2014: une session pas comme les autres

Fuites de sujets, démarrage tardif des épreuves, conditions exceptionnelles de composition, erreurs dans les sujets distribués qui doivent être changés et les épreuves reprises, le bac 2014 est certainement une édition particulière. Pour obtenir le précieux sésame qui ouvre les portes de l’université, les élèves et leurs parents pouvaient, contre espèces sonnantes, bénéficier d’un système de fraude qui garantissait, plus ou moins, le succès. Les autorités de l’Education ont décidé cette année de serrer particulièrement la vis, histoire de redonner un tant soit peu de valeur à  ce diplôme, aussi déprécié que l’éducation dans les écoles maliennes. S’en sont suivis de nombreuses mesures, surtout après le scénario du DEF, les sujets de cet examen se vendant comme des petits pains dans les rues à  quelques heures du début des épreuves. Ainsi, dans la nuit du lundi au mardi, la quasi totalité des sujets du Bac ont été changés, à  cause de forts soupçons de fraude. Un travail de secrétariat (impression du sujet et duplication en centaines de milliers de copies), qui en principe se fait en plusieurs semaines, a dû être abattu en quelques heures. Conséquences, un retard de plus de trois heures dans le début de l’examen ce 10 juin 2014. Dans la grande majorité des centres, les candidats ont ainsi passé leurs épreuves du jour jusqu’à  tard dans la nuit, jusqu’au delà  de 22heures, comme à  Kalabancoro. Difficiles conditions pour les candidats Une chose que l’on peut dire, c’est que les conditions n’étaient pas les meilleures pour un examen. Le proviseur de Lycée Beidy Konandji de ACI Hamdallaye plaint particulièrement les candidats venus de très loin, et qui n’ont pu rentrer chez eux à  la pause entre les deux épreuves, intervenue vers 17h. Sur place dans leurs centres à  6h du matin, on imagine aisément dans quel état physique et mental ils se trouvaient pour composer. Dans certains établissements, c’est à  la lueur de bougies que s’est terminée cette journée particulière. La fraude à  l’examen, les élèves en sont conscients et la condamnent. Ils ne sont cependant pas d’accord qu’on s’en prenne à  eux, comme le dit Sidibé Bouba élève en sciences économiques « Au lieu de condamner les innocents, on doit plutôt démanteler les réseaux. A ce que je sache, C’’est le ministère qui délivre les autorisations aux écoles privées». Ce sont en effet les établissements privés que la plupart accusent d’alimenter un système qui existe depuis des années. Pour avoir les taux de réussite les plus élevés possibles, ils sont prêts à  « banquer gros » pour obtenir les sujets qui sont traiter et remis aux candidats avant l’examen. Inquiétude pour les résultats Comme toutes les années, ce sont des candidats confiants que l’on croise à  la sortie des salles d’examen. Pour Abdoul Salam Sidibé « les sujets sont abordables surtout celui de l’économie, il n’y a pas assez de calcul, J’espère que ça va continuer ainsi». Bouba Sidibé trouve aussi que « ce n’est pas assez dur dans l’ensemble. On a eu à  faire certains sujets en classe donc J’ai fait de mon mieux », « sauf que les épreuves étaient venues en retard », tient-il quand même à  préciser. Même préoccupation pour Babou qui avoue avoir, avec ses camarades, été « paniqués à  cause du retard ». « Hier J’étais venu le matin, je suis reparti et J’ai raté le premier sujet » raconte-t-il avec dépit. Binta Sanogo est dans le même état d’esprit. « On a été bouleversé par les histoires de fuites. On a commencé le premier sujet hier vers 13h. Nous étions fatigués hier parce que la journée s’est terminée vers 21h. Et on devait se lever encore tôt ce matin pour venir composer». « Nous étions déconcentrés, on ne savait plus quoi faire, on se tournait le pouce. Franchement je suis inquiète pour la suite c’est-à -dire les résultats et inquiète pour notre avenir », affirme de son côté Kadidiatou Sidibé. « Pour ce qui concerne la fuite, les élèves doivent aussi refuser de prendre ces sujets. Tout cela nous met dans des difficultés », conclut sa camarade Binta Sanogo.

Kayes-Legislatives : le Front pour le Changement dénonce les fraudes

Pour contester les résultats du 1er tour des élections législatives dans le cercle de Kayes, 07 formations ou coalitions de partis regroupées en front pour le changement ont organisé une marche ce mardi 03 décembre 2013 devant la place de l’Indépendance appelée « Bougie Ba » jusqu’à  la préfecture de Kayes. Selon le site d’informations Kayesinfos.com, cette marche était encadrée par un dispositif de sécurité assez conséquent. Ces coalitions sont entre autres : RPM/FARE AN KA, ADP MALI BA /CODEM, YELEMA /PLD, UMAM, MPK pour le changement, UMRDA et KAYES CEDENW. Le front pour le changement dénonce le bourrage des urnes, l’achat de consciences et la partialité des autorités en faveur de l’alliance Benso (ADEMA /URD/PRVM/PDES/PARENA). A la fin de la marche les manifestants ont remis un mémorandum au Préfet de Kayes. Tambo Bathily, porte parole du Front pour le Changement.  » C’’est avec consternation et une grande colère que le Front pour le changement a été le témoin des cas d’irrégularités organisés par la coalition BENSO et qui ont sérieusement entachés le déroulement du 1er tour des élections législatives dans le cercle de Kayes » a-t-il déclaré dans la déclaration lue à  l’issue de la manifestation. Selon les marcheurs, des cas de corruption de certains présidents de bureaux de vote, des bourrages d’urnes, des remplacements de Procès verbaux, des menaces de certains délégués par des Sous Préfets, d’achats de conscience de certains électeurs et surtout la partialité de l’administration, ont été relevés lors du premier tour des élections législatives du 24 novembre dernier. « C’’est pour cela poursuit-il, » nous, membres du Front pour le changement, interpellons l’administration sur le choix des présidents de bureaux de vote et l’acheminement des matériels de vote ». Ils ont pour finir demander aux autorités de mener une enquête administrative sur l’organisation du 1er premier tour des élections législatives 2013 dans la circonscription du cercle de Kayes.

Baccalauréat malien 2013 : encore des fuites de sujets

Mauvaise nouvelle pour les autorités chargées de l’organisation du baccalauréat. Des fuites de sujets constatées depuis le début, mardi 11 juin, des épreuves du baccalauréat entachent déjà  sa crédibilité. Dans la nuit de mardi à  mercredi, des candidats ont fait circuler entre eux des sujets que chacun s’est empressé de faire traiter avant le jour J. Jusque-là  rien d’anormal, il pouvait être question de révisions de dernière minute. Le problème, C’’est que le lendemain matin, ce sont exactement les mêmes sujets qui constituaient les épreuves de l’examen. Professeur de physique et chimie au secondaire et surveillant dans un centre d’examen de Sébénikoro, Mamadou Kouyaté confirme l’information. « Hier après le début de l’épreuve, une collègue est venue m’exprimer son étonnement en découvrant le même sujet de Géographie en série SH (Sciences humaines) qu’on lui avait envoyé la veille à  22 heures». Fanta Sylla, candidate en série LL (Langues et Littérature), témoigne : « ma voisine a reconnu avoir reçu le sujet dans la nuit du mardi. Elle m’a dit qu’elle aurait pu me balancer le sujet de l’épreuve de géographie, si elle connaissait mon numéro de téléphone ». Les inspecteurs en cause ? Il était 21 heures hier lorsque Mamadou Traoré, professeur de philosophie reçoit un coup de fil d’un de ses élèves. Le candidat l’attendait devant sa porte pour traiter le sujet qu’il vient de recevoir. « Cela ne fait que confirmer davantage la thèse de la fuite des sujets », dit-le philosophe d’un air déçu qui affirme ne s’être pas prêté au jeu de son élève. M. Camara est professeur de lettres dans un lycée public très populaire de la capitale. En apprenait la nouvelle à  travers un des ses collègues, il a tout simplement imputé la responsabilité aux inspecteurs de l’enseignement secondaire. Car, explique-t-il, ce sont les inspecteurs qui choisissent les sujets, assurent la mise en enveloppe, les scellent, les placent dans des caisses bien cadenassées pour ensuite les acheminer vers les différentes académies d’enseignement du pays. Convaincu de la responsabilité des inspecteurs, le prof estime qu’ils doivent être sanctionnés. « Une enquête doit être diligentée pour démasquer les indélicats pour les sanctionner. Ces actes ne doivent rester impunis comme ce fut le cas il y a deux à  l’examen du D.E.F (Diplôme d’études fondamentales) », maugrée l’enseignant avec un pincement au C’œur.

DEF 2011 : la fraude généralisée

La nouvelle a fait le tour de Bamako. Au 2è jour du déroulement des examens du diplôme d’études fondamentales, informe le journal l’Indépendant de ce jour, une vendeuse d’eau en sachets a été appréhendée, dans un centre d’examen de Kalaban Coro, avec des sujets des examens du DEF 2011 qu’elle vendait aux élèves. Le fait est également survenu dans un autre centre d’examen à  Daoudabougou, une fraude qui concerne presque toutes les matières des épreuves de cette année. Interpellée et interrogée, la jeune vendeuse, dit avoir reçu des mains d’un « monsieur » les sujets sans plus de précisions. Alertée, la Directrice de l’Académie de la Rive Droite, Mme Dicko Balkissa Cissé, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour constater avec effarement les sujets du DEF 2011, que la jeune femme était entrain de distribuer aux candidats. Comment une telle chose a t-elle pu se produire, alors que des dispositions et un important dispositif de sécurité avait été mis en place par le ministère ? Réponse atterée de Mme Cissé :  » Nous tenterons de comprendre comment ces cas de fraudes sont survenus ? ». D’o๠est venue la fuite ? Un enseignant démoralisé ? Qui aurait vendu les sujets ? Beaucoup pensent que la fuite est bel et bien venue du département. Reste que bon nombre de parents sont stupéfaits par cette histoire : « C’est une honte ! », s’indigne Mamadou Sankaré, père de famille à  Faladiè. Réunion de crise au ministère Au delà  de l’indignation de ce père de famille, c’est encore une fois l’état qui est visé et particulièrement le ministère de l’éducation de base, en la personne du Pr Salikou Sanogo, qui avait lui réuni son cabinet à  la veille des examens. 3850 agents de police, c’est le nombre qui avait été déployé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la transparence totale ! Fi de tout ça, la fraude a eu lieu. Afin de tirer au clair cette histoire et calmer des parents soucieux de l’avenir scolaire de leurs enfants, le ministre Salikou Sanogo a convoqué une réunion d’urgence avec son cabinet. Objectif : réparer la faute et éviter d’autres cas de fraudes en remplaçant certaines épreuves déjà  divulguée comme en Education Civique et Morale, en Physique et Chimie etc. Avec cette nouvelle épine dans le talon du système éducatif malien, qu’en sera t-il des résultats de ce DEF ? L’an dernier, ils étaient faibles et avoisinaient les 32,78 de taux de réussite contre le double en 2009. Ce chiffre va t-il gonfler immodérément avec la fraude généralisée ?

Guinée ; ATT joue les médiateurs de la transition en 24h

Le président s’est rendu ce Jeudi en Guinée pour une visite pour le moins éclair. A l’heure o๠le général Sékouba Konaté menaçait de démissionner de son poste de président de la Transition Guinéenne, suite aux accusations de fraude, le chef de l’état Malien, a jugé bon de se rendre à  Conakry pour apporter ses consels de paix. Il faut préciser qu’avant lui, Jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine, était à  Conakry. Le processus électoral qui a pourtant bien commencé, se voit aujourd’hui contesté par certains leaders de l’opposition, notamment Sydia Touré, arrivé 3è du scrutin du 27 juin dernier. Il réclamait notamment des cas de fraudes dans les résultats provisoires publiés le vendredi dernier et les militants de son parti l’UFR, ont manifesté dans les rues mettant en danger, le processus de transition démocratique. Le président Malien, à  son arrivée à  Conakry a été accueilli à  sa descente d’avion par le général Sékouba Konaté, le premier mnistre Jean Marie Doré et les membres du gouvernement. De même que la forte communauté Malienne vivant à  Conakry a fait le déplacement. Les deux hommes se sont ensuite rendus à  la villa d’hôte, les Cases de Belle Vue pour un entretien. ATT discute avec les candidats à  l’élection présidentielle Arrivé à  11h à  conakry, le président malien a fait savoir dans sa déclaration à  la presse qu’il etait disposé à  offrir ses experiences en matiere de gestion de la transition, rapporte l’agence Xinhua. On peut lui faire confiance, quant on sait qu’il dirigea la transition démocratique de 1991 au Mali.La présence dans la capitale guinéénne du président malien n’est pas fortuite, elle intervient deux jours apres les ménaces de démission du président de la transition en guinée. « Une période d’élection est toujours une période de trouble, je dirai même une période d’excès. Il est normal qu’il y ait des états d’âme, mais ce qui ne serait pas normal, C’’est de remettre en cause le processus, il faut faire fi des intérêts personnels, C’’est la Guinée qui compte ». a déclaré ATT. C’est donc pour cela qu’ATT a rencontré les autorités guinéennes impliquées dans la transition et les candidats à  la présidentielle en Guinée. La Cour Suprême, elledoit statuer sur les résultats provisoires en attendant le 2è tour de l’élection prévu pour le 18 juillet. Quelques extrait des déclarations d’ATT à  la presse s’est donc exprimé, tout optimiste le chef d’à‰tat malien, Amadou Toumany Touré. s’adressant au peuple de Guinée ainsi qu’à  l’ensemble de ses acteurs politiques, le général parachutiste Toumany Touré a déclaré : Abordant enfin la question de la démission du général Konaté qui avait tendance à  porter un coup fatal à  l’avenir du processus de Transition qui avance vers son terminus, ATT, en soldat et homme politique avisé et sans langue de bois, exhortera le président Konaté en ces termes : Source Guineenews.com