Mangues douces-amères

Les sept pour mille francs !!! On se croirait en décembre o๠elles sont un plaisir coupable, étant produites à  contre-saison et coutant donc bonbon…Mais non ! Nous sommes bien en avril et pour les amateurs de douceurs, la période pour les déguster a commencé. Les mangues non greffées, les « nounkourouni» comme on les appelle en bamanan sont bel et bien sur le marché. Mais, début de saison et crise obligent, elles sont « inachetables » comme s’exclame ce client qui repart, dépité, avec son envie au creux de l’estomac ! Pas possible pour les petits portemonnaies de s’offrir les fruits délicieux. Adja vient juste d’arriver de Siby ! Elle a avec elle deux paniers de mangues non greffées, muries sur l’arbre « balamon », comme elle dit ! Elle assure qu’elles sont bien fermes et sucrées au possible. Leur prix? à‡a dépend de la taille : les petites sont à  6 pour 500 francs et les grosses à  7 pour 1000 francs. « Inachetables »! La raison est pourtant simple selon Adja. « On est au début de la saison et les récoltes ont à  peine commencé ». Pour trouver des mangues de bonne qualité, pas celles qu’on fait murir artificiellement, il faut aller loin, dans les champs. « Ce qui nous revient assez cher surtout en terme de transport. En fait, on attend tous la « pluie des mangues ». D’habitude, C’’est vers la fin avril, donc à  partir de là , ça devrait aller » nous confie la revendeuse qui fait pourtant de bonnes affaires. En quelques minutes, le stock de mangues a sensiblement diminué et certains commerçants des boutiques environnantes viennent en chercher. « C’’est pour Madame, nous confie un monsieur d’un certain âge qui passe à  moto. Elle est enceinte et exige les mangues de Siby !» Il continue son chemin après en avoir acheté pour deux mille francs, de quoi calmer maman et bébé pour quelques jours… Comme la grande majorité des bamakois, « pour l’instant, je passe sans les regarder, même si ça me fait envie de les voir étalées au bord du goudron » s’amuse Bouba, étudiant. Son camarade, lui, a plus de chance, car originaire de Siby, il reçoit déjà  des petites cargaisons des parents qui en savent leur petit friand. « Viens à  la maison, je t’en donnerai quelques-unes contre quelques exercices de statistique»Â… à‰change de bon procédé, le marché « exos contre mangos » semble équitable pour Booba … Qui finalement en mangera quelques-unes, de ces mangues si douces mais au prix si amer pour l’instant.

L’Avocat une plante qui nourrit et embellit

Principaux constituants La pulpe du fruit contient environ 10 % d’eau et des lipides (16 à  25 %) donnant par extraction une huile visqueuse de couleur verte et jaune d’odeur fruitée. La composition de l’huile d’avocat varie selon les variétés : acide oléique(42 à  63 %), acide linoléique(9à  16%). Cette huile contient aussi des insaponifiables(jusqu’à  1,6%° substances aux vertus régenérantes et anti-radicalaires, utilisées en cosmétiques(stérols). elle contient aussi 2g de glucides(glucoses, fructose, mannoheptulose…). Les feuilles de l’avocat renferment une huile essentielle à  3% qui contient 95% d’espagnole et 5% d’anéthol. D’ou vient l’avocat ? l’avocatier est un arbuste fructifier originaire d’Amérique du Sud. Arbre sacré des Mayas et des Aztèques.Il est aujourd’hui cultivé dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde, Afrique, Amérique et le pourtour de la méditerranée (Israà«l). C’’est un arbre de 12 à  20 m de haut, à  feuilles persistantes simples, ovales et brillantes. Selon les espèces, sa couleur varie du brun violacé à  vert, son poids peut aller de 250 g à  1kg(15 à  20 cm de longueur, 7 à  15 cm de diamètre). Indications thérapeutiques Il a de nombreuse vertus : c’est un anti-anémique, un tonique, reconstituant, diurétique qui facilite l’élimination de l’acide urique, un anti-inflammatoire du foie à  utiliser contre les calculs et la lithiase rénale, la faiblesse musculaire et parfois légèrement aphrodisiaque. Mode d’utilisation Alimentaire : utiliser la pulpe crue au naturel ou en salade. à‰vitez de lui adjoindre ses sauces huileuses, préférez un simple jus de citron. Il peut aussi entrer dans la composition de salades de fruits sucrés. Traditionnellement, les autres parties sont utilisées (semences torréfiées, thé de feuilles). Cosmétiques : la pulpe constitue un remarquable soin naturel protecteur, nutritif et anti-age(en masque). l’huile sert de base active à  des compositions destinées aux soins esthétiques ou aux messages sportifs. Elle est réputée pour stimuler la croissance des cheveux.

Conseils pratiques: les vertus du concombre

Sa chair, comme celle des autres cucurbitacés (courgette, melon, potiron…), est constituée de cellules végétales gorgées d’eau. Les membranes cellulaires sont formées de cellulose et d’hémicelluloses, qui représentent près de la moitié des fibres du concombre, le reste étant constitué de substances non digestibles dérivées des polysaccharides et pectines. Au total, on trouve en moyenne 0,9g de fibres pour 100 g de concombre. l’intérêt nutritionnel et diététique Désaltérant et léger en calorie grâce à  sa richesse en eau, et avecune saveur légèrement amère, le concombre possède d’indéniables qualités rafraà®chissantes : de quoi justifier sa présence vedette dans les repas fraà®cheur de la belle saison, que ce soit sous forme de fines tranches, de bâtonnets ou en cubes. Autre atout,la teneur faible en calories. Une propriété à  préserver en choisissant des assainissements adaptés : les sauces à  base de yaourt ou de fromage blanc lui conviennent très bien. Et n’augmentent que très modérément le total énergétique du plat. Ainsi assaisonné, C’’est alors le plus délicieux complice de la minceur.. Diurétique et reminéralisant Du fait de sa teneur élevée en potassium, et de son très faible taux en sodium, le concombre favorise le drainage de l’organisme et la bonne élimination rénale : un rapport potassium/ sodium élevé est en effet diurétique. Cette action est accentuée par la présence de certains sucres (pentosanes, hexosanes). Le concombre contribue par ailleurs efficacement à  couvrir le besoin minéral, et cela de façon très équilibré : de nombreux minéraux sont dissous dans son eau de constitution et présents à  des taux physiologiquement utiles. Pour une meilleur digestion La texture particulière du concombre le rend parfois difficile à  digérer pour des personnes ayant un système digestif sensible. Pour améliorer la tolérance du concombre, il est conseillé de choisir un jeune concombre frais. l’éplucher et lui retirer si nécessaire les graines centrales, le faire éventuellement « dégorger » avec du sel, quelques instants avant consommation (mais on se prive alors d’une partie de l’eau de constitution et des substances dissoutes), ou encore le servir après l’avoir râpé avec une râpe à  très gros trous,le mastiquer toujours très soigneusement… Les vitamines du concombre sont modérément abondantes, mais très diversifiées . Un fruit plein de vitamines Le taux de vitamine C, la vitamine caractéristiquement des végétaux frais, est de 8 mg en moyenne (ce qui situe le concombre au niveau du potiron, de l’endive ou de la carotte. Les vitamines du groupes B sont tourtes présentes, à  des taux dans l’ensembles légèrement faibles que dans les autres légumes frais, mais qui restent néanmoins significatifs (la vitamine B3 atteint 0,23 mg aux 100g, et la vitamine B5 : 0 ,2 mg aux 100g(concentrée dans la « peau » externe de concombre).