CAN 2012 : Les Aigles prennent leur envol

C’’est fait, les Aigles peuvent se féliciter de faire partie des quatre meilleurs équipes du continent en rejoignant les demi-finales de la CAN après avoir battu chez lui le Gabon, pays organisateur. Pourtant le public malien dans son ensemble donnait les Aigles perdant. Après les 13 premières minutes de jeu, les deux équipes ont eu du mal à  se départager. l’attaquant malien Abdou Traoré sur une pénétration bénéficie d’un coup franc qui passe au dessus de la barre transversale du portier gabonais. La riposte des Panthères ne tarde pas. Elles mettent en difficulté Cédric Kanté et ses coéquipiers. Sur une attaque balle au pied, le grand Daniel Cousin se fait stopper de justesse par une défense malienne en grande forme. Les Aigles ont du mal à  contenir les assauts gabonais mais que d’occasions ratées par Pierre Emerick Aubame Yang ! Un coup franc des Panthères à  la 41ème minute n’est pas loin d’ouvrir le score mais « Soumi », le gardien du Stade malien, veille au grain. Pour la première fois depuis son entrée dans la compétition le Mali impose à  son adversaire sa puissance physique et sa maà®trise technique. Mais de retour des vestiaires, les joueurs gabonais surprennent en ouvrant le score à  la 55ème minute. Sur un centre venu du flanc gauche Aubame Yang met la balle en retrait pour Mouloungi qui l’envoie au fond des filets maliens. 1-0. A la 70ème minute le 2-0 est proche mais « Soumi » est sauvé de justesse par son poteau gauche à  l’issue d’une percée de Daniel cousin, remplacé peu de temps après malgré le danger qu’il représente pour les poulains de Giresse. Alain Giresse, qui a entrainé quatre ans les joueurs du Gabon avant de rejoindre les Aigles, voit juste en faisant entrer le Bordelais Diabaté à  moins 10 minutes de la fin du temps règlementaire. Sur une remise de la tête de Modibo Maà¯ga le grand attaquant contrôle et marque en pivot (83e). Le Mali peut y croire. Les deux équipes semblent jouer en attendant les tirs au but, qui arrivent inexorablement. « Soumi » repousse le tir d’Aubame Yang qui tombe en larmes. Le second pays organisateur de la compétition sort de la CAN sans avoir démérité. Pour arriver en demi-finale les Aigles devront sortir les Eléphants de la Côte d’Ivoire mercredi.

CAN 2012 : Et de un pour les Panthères du Gabon

Pour leur première sortie dans la compétition, les gabonais ont autant, voire mieux fait que les Equato-guinéens, avec qu’ils coorganisent cette 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Et si l’on est passé à  deux doigts des trois buts à  zéro, C’’est sur un score de 2-0 que va se clôturer cette rencontre face aux Mena du Niger au Stade de l’Amitié de Libreville. Dans un stade plein à  craquer, le premier match de la Can 2012 au Gabon fut un vrai régal, empreint d’un esprit de fair-play. Passé le protocole avec l’exécution des hymnes et les encouragements personnels du Chef de l’Etat gabonais à  ses joueurs et au staff technique. 17h12. Place au spectacle. Si Daniel Cousin, l’ex-capitaine des Panthères, ne fait pas parti du onze entrant, Eric Mouloungui, Mandinda et Pierre Aubaméyang, eux, le sont. La première opportunité de but gabonaise va apparaà®tre à  la 8ème minute de jeu. Durant un quart d’heure, les deux équipes très offensives vont se neutraliser. Soutenus par son public, les Panthères se créent des occoasions de but, seulement la défense nigérienne reste vigilante. Une vigilance qui montre ses limites à  la 31ème de jeu. Sur une parfaite action collective, Pierre Aubaméyang sur un coup de tête, ouvre le score en faveur du Gabon. Les nigériens s’énervent et perdent le contrôle du match. Les gabonais en profite et à  la 45ème minutes, à  quelques secondes de la mi-temps, Stéphane Nguéma Ondo, le passeur décisif du première but, marque à  son tour. Explosion de joie dans les tribunes. Les supporters jubilent à  l’image du couple présidentiel qui ne peut retenir un baiser. De retour des vestiaires, les gabonais tentent des percées, mais la défense nigérienne reste hermétique. Les nigériens vont être parfaitement transparent tout au long de la rencontre, malgré les belles occasions de but qu’ils vont s’offrir. Un match difficile comme le pressentait le sélectionneur du Mena. En effet, Harouna Doula redoutait avant le match, que son équipe, soit victime de la pression d’une première sortie dans un match de poule des phases finales de la CAN. Une opération qui toutefois semblait bien difficile pour l’équipe nigérienne qui pendant les éliminatoires de cette compétition n’ont gagné aucun match en extérieur. 83ème minutes. Daniel Cousin fait son entrée dans le stade en prenant la place de Pierre Aubaméyang. Dans la tribune C’’est déjà  la « hola » ; le Président Bongo, de son siège concentré, courbé, les mains croisées, retient son souffle. Il n’est pas question de prendre un but avant la fin des les dernières minutes de jeu. Dans les trois minutes temps additionnels, les Panthères font leur dernière tentative, puis survient les trois coups de sifflet de la délivrance. Le stade exulte. Dans les tribunes, les officiels tout sourire, se congratulent. Les Panthères s’imposent ainsi sous le regard de Samuel Eto’o Fils, la star camerounaise, dont les photos sur des affiches inondent les artères de la capitale gabonaise dans le cadre de la campagne « Can sans Sida ». Fait également remarquable de cette partie, la victoire des gabonais s’est faite en présence des équipes marocaines et tunisiennes ; furent adversaires des Panthères lors ces matchs de poules.

Vers la relance de la coopération Mali/Gabon

La coopération entre le Mali et le Gabon est lointaine et multiforme. En témoigne le séjour récent à  Libreville, la capitale gabonaise, du 21 au 26 décembre 2011, du Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Harouna Cissé. Au pays de feu El hadj Oumar Bongo Odimba, le Ministre Cissé était accompagné de Nouhoum Sidibé, Directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM), Luc Togo, Directeur général de la Direction Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire (DNPSES), Mme Zouré Fadimata Maà¯ga, Directrice générale de l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM). Cette visite de travail et d’amitié, à  l’allure d’un voyage d’études, avait pour objectif, pour la partie malienne, de s’inspirer de l’expérience gabonaise en matière d’Assurance Maladie Obligatoire et de protection sociale. Aussi, a-t-elle permis aux deux pays de partager leurs expériences en matière de protection sociale. Dès l’entame de son séjour en terre africaine du Gabon, le Ministre Harouna Cissé a eu une première séance de travail avec Mme le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale, Angélique NGOMA. La porte-parole du Gouvernement gabonais s’est dit honorée d’accueillir la délégation malienne. Elle a indiqué qu’au regard de l’ampleur du champ couvert par la coopération entre nos deux pays, la visite de la délégation malienne offre une fois de plus l’occasion de célébrer l’amitié, l’estime et les liens qui unissent à  la fois et si heureusement nos deux chefs d’Etat, nos deux peuples et nos deux pays. Elle a salué la convergence de vues des deux pays sur les questions de protection sociale qui se matérialisent au sein des instances régionales et internationales. A titre illustratif, s’est-elle empressée de préciser que le Gabon et le Mali ont soutenu en 2009, l’adoption par la Conférence internationale du Travail la Déclaration sur la Justice Sociale pour une mondialisation équitable, réaffirmant à  cette occasion leurs engagements d’étendre la sécurité sociale à  tous leurs concitoyens. Très au fait des politiques maliennes en matière de protection sociale, le Ministre Angélique NGOMA a noté de nombreuses similitudes entre les deux pays. Tout comme l’AMO (Assurance Maladie Obligatoire) et le RAMED (Régime d’Assistance Médicale (RAMED), qui existent au Mali, son pays, le Gabon a institué la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de garantie Sociale (CNAMGS) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). En réponse à  ces propos, le Ministre Harouna Cissé a vivement remercié la partie gabonaise pour l’accueil qui lui a été réservé. « Je suis persuadé que nous allons beaucoup apprendre auprès de vous. Mais aussi, vous faire part de notre petite expérience en matière d’Assurance Maladie Obligatoire et de protection sociale. Les échanges sont toujours porteurs entre pays africains et il faudrait les perpétuer…, a-t-il dit en substance. Visite au siège de la CNAMGS Pour bien cerner la politique gabonaise en matière de protection sociale, les ministres malien et gabonais se sont rendus dans les locaux de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de garantie Sociale (CNAMGS). Là , ils ont eu droit à  une présentation détaillée de cette institution qui a pour mission principale, selon ses responsables, de protéger les quelques 1,35 millions de gabonais contre le risque maladie. De par les explications fournies sur place, l’on note que la CNAMGS, qui se veut un Etablissement Public, couvre les risques liés à  la maladie et à  la maternité. La couverture des risques est alors un droit qui s’acquiert par l’affiliation obligatoire des bénéficiaires au régime. Les bénéficiaires sont : les agents publics, les membres institutions constitutionnelles, les travailleurs salariés du secteur privé et parapublic, les travailleurs indépendants et étrangers, les retraités, les élèves et étudiants. Une particularité au Gabon, la CNAMGS assure la gestion de plusieurs Fonds, notamment le Fonds d’assurance maladie des agents publics de l’Etat, du Fonds d’assurance maladie des travailleurs salariés du secteur privé et parapublic, des travailleurs indépendants, des professions artisanales, commerciales et libérales et du Fonds de Garantie Sociale des gabonais économiquement faible, des étudiants, des élèves et des réfugiés. On entend par gabonais économiquement faible, cette catégorie de personnes, âgée d’au moins 16 ans, dont les revenus mensuels ne dépassent guère les 80 000 F CFA. Ces personnes bénéficient des allocations familiales, de rentrées scolaires, mais aussi de primes à  la naissance. A souligner que le Fonds de garantie des gabonais économiquement faibles est financé par un impôt dénommé Redevance Obligatoire à  l’Assurance Maladie (ROAM). A ce niveau, les sociétés de téléphonie mobile sont fortement mises à  contribution à  hauteur de 10% de leurs chiffres d’affaires. Autre particularité au Gabon, l’établissement des honoraires conventionnels, une manne financière perçue par les professionnels de la santé en contrepartie des prestations de soins dispensées dans le cadre de l’assurance maladie. Ces honoraires sont établis par convention entre la CNAMGS et les professionnels de la Santé. Aussi, a-t-on noté qu’il existe l’évacuation sanitaire vers un autre pays qui demeure cependant une mesure exceptionnelle. Les nombreuses préoccupations maliennes Avec les explications fournies par les différents responsables gabonais en charge de l’Assurance Maladie et de la Protection Sociale, le Ministre malien et sa suite n’ont pas manqué d’interpeller leurs interlocuteurs sur plusieurs aspects. Ces questions avaient trait notamment la liste des médicaments, à  la qualité du plateau technique, aux négociations avec les partenaires sociaux, à  la mise en place du Conseil d’Administration de la CNAMGS. Des points qui, on le sait, achoppent au Mali. Sur ces questions qui ont aussi constitué des goulots d’étranglement au Gabon, au tout début de la mise en œuvre de la politique, les intervenants gabonais ont indiqué que la mise en œuvre de l’Assurance Maladie a été graduelle, puisque commençant d’abord par les gabonais économiquement faibles pour l’élargir, au fil du temps, aux autres couches. Une vaste campagne de communication fut alors mise en place, cela en associant toutes les couches socio-économique du pays. Les syndicats sont largement représentés au sein du Conseil d’Administration de la CNAMGS. Le rôle déterminant des plus hautes autorités du pays, avec en tête feu El hadj Oumar Odimba et son successeur Aly, n’a jamais fait défaut. Aussi, ont-il signifié, qu’une fois la loi sur l’Assurance Maladie votée, tous les citoyens furent obligés de s’y plier. Pour se faire réellement une idée du bon fonctionnement de l’Assurance Maladie au Gabon, le Directeur général de la CANAM, Nouhoum Sidibé, et Luc Togo de la DNPSES se sont rendus à  l’hôpital d’Instruction des Armées El Haj Oumar Bongo Odimba. Du Guichet CNAMGS, qui reçoit en moyenne une centaine d’assurés par jour, à  la salle de traitement des dossiers, les visiteurs du jours ont pu remarquer le bon traitement des dossiers des assurés. De là , ils ont mis le cap sur « la Grande pharmacie des forestiers », conventionnée pour l’occasion. Sur les lieux, grande fut leur étonnement de voir un robot automatisé, d’une capacité de 26 771 boà®tes de médicaments, opérationnel. Un simple clic d’ordinateur de la vendeuse permet de commander directement un médicament pour servir le client. Une merveille !, a simplement commenté le Ministre Harouna Cissé en visitant les locaux de la pharmacie du Dr. Patrick Mennesson. Outre ces visites, la délégation malienne s’est aussi entretenue avec les responsables de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). il faut retenir que la CNSS compte 2850 agents, environ 55.000 droits ouverts (assurés) et disposant de 3 hôpitaux et autres centres de santé médicosociale. Actuellement, elle est en phase d’opérer d’importantes reformes, notamment pour résorber le déficit structurel ( surtout sur la branche vieillesse) et sur l’action sanitaire et sociales à  travers les établissements de santé. Les responsables de la CNSS ont, enfin précisé que la Caisse a été certifiée ISO, ce qui permet de mettre en exergue la qualité des services rendus.

Indépendance du Gabon : L’opposition dénonce une dérive

Le 17 août 1960, était proclamé l’indépendance de la république gabonaise. Petit pays d’Afrique centrale, le Gabon couvre une superficie de 267 667 km² et comprend presque deux millions d’habitants sur toute l’étendue du territoire national. A l’image de 16 autres pays africains, le Gabon célèbre cette année, ses 50 ans d’indépendance. Contrairement à  certains qui jugent inutile et sans intérêt la célébration de 50 ans de souveraineté, les gabonais ont commencé leurs festivités depuis lundi. Le président Ali Bongo a déposé une gerbe de fleurs au mausolée Président Léon Mba de Libreville. Il a ensuite procédé à  la décoration de plusieurs personnalités du pays juste avant le carnaval qui a vu défiler les troupes des neuf régions du pays. De son indépendance à  maintenant, le pays n’a connu que trois présidents. Notamment Léon Mba qui a proclamé l’indépendance, Omar Bongo Ondimba et l’actuel président Ali Ben Bongo son fils. Certains espèrent qu’avec l’arrivée de ce nouveau président, d’importants changements seront effectués aussi bien au niveau social que sur le plan politique après l’avènement du multipartisme en 1990. l’opposition fustige le pouvoir Comme un peu partout sur le contient, la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines est décriée par un grand nombres d’africains. l’opposition gabonaise n’est pas en marge. l’un des principaux partis du pays, notamment l’Union nationale déplore le gâchis engendré par ces festivités. L’opposition accuse le pouvoir de dépenser des millions pour le cinquantenaire. L’Union nationale (UN), l’une des deux principales formations politiques du pays a, dans un communiqué publié ce week-end, accusé la présidence de vouloir « organiser un feu d’artifice qui coûterait 4 milliards de francs CFA.» Ils se sont catégoriquement opposés à  la célébration de ce cinquantenaire qu’ils jugent inutile. Le gouvernement a pour sa part, qualifié ces accusations de mensongères et infondées. Par ailleurs, les festivités continuent toujours avec des défilés civils et militaires et une grande réception au palais présidentiel ce soir avec la participation de plusieurs diplomates étrangers et une quinzaine de chefs d’Etats africains. Une centaine de soldats français défilent à  Libreville Pour la première de l’histoire du Gabon, des militaires français défilent aux côtés de leurs homologues africains à  Libreville. Un total de 104 soldats des forces françaises basés à  Libreville depuis des années, se mélangent aux couleurs africaines pour former comme on dit, une nation arc-en-ciel pour 24h.

Gabon/Musique : L’artiste Oliver N’Goma n’est plus

Le peuple gabonais et toute l’Afrique pleure la disparition de l’afro-zoukeur Oliver N’Goma. Sa mort a surpris plus d’un puisque deux jour avant la tragédie, il a assisté au lancement d’un livre et d’un film documentaire sur sa vie. Beaucoup ignoraient qu’il souffrait de cette anomalie étant donné qu’il n’affichait aucun signe de maladie. Il avait toujours le sourire et faisait rire autour de lui selon certains de ses proches. La musique dans la peau Oliver N’Goma alias Noli, est né le 23 mars 1959 à  Mayumba, au sud-est du Gabon. Dès l’âge de 8 ans, son père lui apprend à  jouer à  l’harmonica dont il est lui-même, réputé être le meilleur joueur de la région. Son père enseignant de son état, obtient une affectation en 1971 pour la capitale Libreville. Une fois là  bas, Noli fait des études de comptabilité au lycée technique de Libreville. C’’est au sein de son école qu’il développera ses talents de musicien. Il devient le guitariste de l’orchestre du lycée. Avec ses collègues, il animent les bals de fin d’année, les soirées dansantes. Ils reprenaient des tubes aussi bien africains qu’étrangers. l’orchestre se fait connaitre partout à  Libreville et même à  l’intérieur du pays, leurs exploits étaient comptés partout. l’artiste se familiarise ainsi avec la scène musicale. Finalement, Oliver délaisse carrément ses études de comptabilité pour se consacrer à  la musique et au cinéma, ses deux passions. Quand télé, musique et cinéma font bon ménage Cependant, C’’est la deuxième passion qui remportera le dessus. Ainsi au milieu des années 80, il se fait embaucher comme caméraman à  la RTG2, la 2e chaine de télé gabonaise. En 1988, la télé l’envoie faire trois mois de stage à  Paris (France). Oliver N‘Goma profitera de son séjour pour réaliser des projets musicaux. Il aura la chance de rencontrer le célèbre producteur et réalisateur Manu Lima. Celui là  même qui propulsé l’ivoirienne Monique Séka et le congolais Pépé Kallé au devant de la scène. l’homme se chargera de la direction artistique du 1er album de Noli. Cet album connaitra un franc succès avec notamment le morceau ‘Bané’ qui devient un tube. Et, les chaines de radio Africa no1 et RFI contribueront à  faire connaitre et apprécier les talents de l’artiste partout dans le monde. l’album sorti en 1991, sera apprécié de tous. ‘Bané’ sera même joué dans les discothèques françaises, antillaises et bien entendu africaines. Il est toujours joué d’ailleurs il faut le dire. Ce titre a su allier la rythmique africaine au zouk caribéen. Il fait parti des toutes premières musiques afro-zouk du contient. Il devient ainsi l’une de plus grosse ventes de la musique africaine des années 1990. Il se remet au boulot après le premier album Après la sortie du 1er album en 1991, Oliver N’Goma retourne à  la télévision, une carrière qui était en stand-by depuis quelques temps. Il y restera jusqu’à  sa mort lundi dernier. Il combine les deux boulots, notamment caméraman et artiste musicien. Les albums se multiplient En 1995, l’homme revient sur la scène musicale avec son second album intitulé ‘Adia’. Celui-ci a également été réalisé avec le concours du cap-verdien Manu Lima. Suivront ensuite, ‘Séva’ en 2001 et ‘Saga’ en 2006. Dans ses différents albums, Oliver N’Gima combine la rumba congolaise à  l’afro-zouk. A 51 ans, l’artiste laisse derrière lui, une nation meurtrie et le monde de la musique et de la télévision en deuil.

Gabon : Omar Bongo, un an après les Gabonais n’ont pas oublié

La population gabonaise, très touchée à  l’annonce de la disparition de leur président, feu Omar Bongo Ondimba, le 8 juin 2009, à  la clinique Quiron de Barcelone, en Espagne, à  l’occasion de cette journée souvenir o๠l’on commémore sa première année de disparition, n’a pas oublié l’œuvre du Doyen des chefs d’Etats d’Afrique en indiquant que ce fut une « grande perte ». l’image du président Bongo Ondimba sera à  jamais enfouit dans les têtes de tous les fils et filles de la génération Omar Bongo. « Depuis 40 ans, nous n’avons connu que lui comme président et C’’est difficile de dire ce qu’il a fait de bon ou de mauvais car nous n’avons rien pour faire la comparaison. Dans tous les cas, les Gabonais vont le pleurer à  jamais », a déclaré Emane Alogho, un jeune étudiant à  l’université des sciences de la Santé. Dans une intervention télévisée sur la première chaà®ne de télévision, l’opposant André Mba Obame reconnaissait encore qu’« Omar Bongo Ondimba était un grand homme car ce n’est pas donné à  tous, de réussir à  faire plus de 40 ans au pouvoir ».  Dans ce même documentaire, Guy Nzoumba Ndama, le président de l’Assemblée Nationale soutenait que « Bongo a toujours tendu la main à  tous, même à  ses détracteurs. Nous avons tous appris auprès de lui ».   Pour le commun des gabonais, en ce jour anniversaire du décès de feu Omar Bongo Ondimba, « le Gabon n’aura plus jamais un tel homme à  sa tête. Un homme qui a su fédérer son peuple, qui a dirigé avec sagesse et qui a consacré toute sa vie à  son pays, C’’est donc une grosse perte pour toute la nation ». « Même si on l’aimait ou on ne l’aimait pas, il faut reconnaà®tre qu’il avait ce quelque chose de particulier, d’attirant et d’imposant qui nous forçait l’admiration. En plus nous nous étions habitués à  lui comme chef. C’’est difficile aujourd’hui de ne plus le voir inaugurer par-ci, lancer un chantier par-là  », a déclaré un fonctionnaire sous le couvert de l’anonymat. Pour un jeune lycéen interrogé, ‘’Yaya » Omar Bongo était tout simplement « un grand président, un grand chef », même s’il ne sait pas exactement pour quoi il le dit. Des expressions maintes fois entendues de la bouche des habitants du Gabon qui ont tous respectée la minute de silence républicaine souhaitée par les autorités de la République pour se souvenir du défunt président et lui rendre un vibrant hommage, un an après.

Artisanat Malien : signature d’une convention entre le Mali et le Gabon

Cette convention signée au ministère de l’artisanat et du ministre, sous la présidence du ministre N’Diaye Bah, entre dans le cadre de la promotion des produits artisanaux du Mali au Gabon. Parmi ces produits, les textiles, les peaux et cuirs etc.. Acte qui concrétise les liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays. Un bel exemple de fraternité inter-Etats Les deux parties s’engagent à  promouvoir et à  encourager les échanges dans le domaine de l’artisanat, tout en impliquant les administrations nationales de l’artisanat, les opérateurs privés et organisations professionnelles. Pour sa part, le Mali s’engage à  assurer la société gabonaise, un accompagnement technique et faciliter l’accès aux informations et toute forme d’assistance possible. Tout cela, en vue de la promotion et de la pérennisation des activités artisanales du Mali au Gabon. Le directeur du CNPA, Mr Samba Thiam explique «Â que C’’est action vise à  permettre une collaboration réciproque entre les opérateurs maliens et gabonais. Nous nous engageons tous, à  étendre nos domaines de partenariat, en vue de réaliser d’atteindre des objectifs communs. Et ce, dans la perspective d’ouvrir le marché gabonais aux produits maliens. » Le directeur associé de la société Atlantic Trading and Consulting, Mr Moussa Coulibaly quant à  lui, espère que «Â cette collaboration sera fructueuse aussi bien pour la société gabonaise que pour le CNPA. Mais aussi et avant tout, pour les artisans puisque après tout, la finalité est d’arriver à  ouvrir le marché du Gabon aux artisans maliens. » Par ailleurs, cette société s’engage à  s’investir pour trouver des partenaires pour l’artisanat malien et à  mettre à  la disposition de la partie malienne, l’agenda des opportunités d’affaires, en termes de salons et de foires artisanales organisés au Gabon. Signalons que la convention d’Accord de neuf (9) articles est entrée en vigueur dès sa date de signature, notamment, le 22 janvier 2009. Un secteur qui ne tarit pas de richesse et de diversité Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mr N’diaye Bah s’est félicité de cet accord de plus, après la dernière convention signée avec la société espagnole ‘la casa du Mali’, il y a de cela quelques mois. l’artisanat malien commence à  se faire une place de choix au-delà  des frontières du pays. Il est reconnu et apprécié partout grâce à  sa diversité et à  sa grande richesse qui en fait son charme et sa beauté.

Airness dévoile les maillots du cinquantenaire à l’occasion de la CAN 2010

Les maillots conçus par Airness pour les équipes du Bénin, du Gabon et du Mali seront portés à  l’occasion de la CAN 2010. Ils revêtent une dimension symbolique particulière en cette année du Cinquantenaire de l’Indépendance. Ce sont bien plus que des maillots de foot… … Pour ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté et notre dignité, pour tous ceux qui se sont battus pour que nous soyons libres de choisir notre destin… Ces maillots sont le reflet de leur courage, de leur conviction, de leur engagement, et de leur amour pour leur patrie. Ces maillots c’est toi, c’est moi, c’est notre histoire. Ce sont les maillots de notre indépendance! Malamine Koné

CAN 2010 : le Gabon bat le Cameroun, 1-0 et prend sa revanche

C’’est une par une minute de silence en la mémoire des deux victimes de l’attentat perpétré par les rebelles de la province de Cabinda à  la veille de la Can, que le match Cameroun – Gabon a démarré au stade de Lubango en Angola ce mercredi, 13 janvier 2010. Dès le coup le de sifflet de l’arbitre, les deux équipes qui affichaient une confiance et une sérénité quelques minutes plutôt, affichent clairement leurs ambitions. Pas le temps de procéder à  l’observation du comportement de l’un comme de l’autre adversaire, les 22 acteurs sur le terrain se montrent agressifs comme le prouve cette action menée dès les premières secondes du match, o๠l’attaquant vedette du Gabon Daniel Cousin réussi à  s’infiltrer dans la surface de réparation camerounaise. Heureusement, l’action est sans conséquence pour les camerounais, du moins, à  ce moment là . Entre la 5è et la 6é minute de jeu, grosse pression des lions indomptables via Geremi Njitap dont le tir depuis le point du premier corner accordé aux tricolores, trouve Alexandre Song, qui malheureusement ne trouve que le deuxième poteau. A la 8ème minute de jeu, Achille Emana qui s’est crée une occasion sur le flanc droit, effectue une transversale assez puissante qui se heurte au deuxième poteau. Alexandre Song véritable plaque tournante du milieu de terrain, tente tant bien que mal de contenir les gabonais. Mais ceux-ci se montrent dangereux et à  la 17éme minute de jeu, l’international Daniel Cousin en embuscade profite de l’hésitation de Nicolas Nkoulou pour ouvrir le score. But qui vient d’avantage doper le moral des joueurs gabonais qui par la suite, vont multiplier des assauts offensifs et peut compter dans le même temps sur son gardien de but, Didier Ovono exceptionnel dans cette rencontre, et que l’on pourrait sans risque de se tromper le considérer comme l’homme du match. Quoi qu’il en soit, le but galvanise les panthères et semble déstabiliser les lions. La position un peu hybride du capitaine Samuel Eto’o fils ne lui permet pas de s’exprimer comme le renard de surface qu’il est, difficile de le voir en effet dans les 25 derniers mètres puisqu’il il décroche et laisse Achille Webo plus en avant. Le Cameroun domine toujours en terme de possession de balles, mais le réalisme est beaucoup plus du côté gabonais, qui mène au score. A 15mn de la fin de la première mi-temps, un peu de frustration se fait ressentir dans les rangs camerounais, Eto’o fait d’ailleurs un geste de la main, comme pour demander de faire tourner le ballon. A 3mn de la fin de cette période, pressing des lions dans le camp adverse, mais pas de solution et C’’est sur le score d’un but à  zéro en faveur du Gabon, que l’arbitre siffle la mi-temps. Les lions plient l’échine A la reprise, Somen A Tchoyi joueur à  vocation offensive, prend la place de Landry Nguemo pas très brillant en première période. Somen va d’ailleurs causer quelques soucis à  la défense gabonaise, sans véritable changement au tableau. Les lions vont également manquer plusieurs occasions de buts en cette seconde période. Les tentatives de Samuel Eto’o obligé de laisser les côtés et de revenir parfois dans l’axe, ne vont rien changer. La rage, la frustration et la tension se font alors ressentir dans les rangs des lions dont les actions offensives vont se heurter au mur défensif des gabonais et à  leur gardien de but. A la 93é mn de jeu, le Gabon manque d’ailleurs de saler l’addition suite à  une frappe de Aubameyong depuis les 36m. Le tir part comme un fusil, et le portier camerounais, Idriss Kameni a juste la présence d’esprit de l’effleurer de la main et d’écarter le danger. Les six minutes de temps additionnels ne vont rien changer pour les lions, domptés au finish par les panthères qui réussissent là , à  prendre leur revanche sur le camerounais. Il n’y a donc pas eu la passe de trois pour Samuel Eto’o et ses coéquipiers qui entament plutôt mal cette 27é édition de la coupe d’Afrique des nations de football.

CAN 2010 : des milliers de fans pour le match Cameroun-Gabon

Pour que la fête soit belle et entrainante l’Emocan, l’Etat-major pour l’Organisation des adeptes pour la Coupe d’Afrique des Nations Orange – Angola 2010 a mis sur pieds un dispositif devant permettre aux populations de participer joyeusement à  la grand messe du football en Afrique. A ce propos, l’Emocan dit avoir achevé le processus de recrutement de plus de sept mille adeptes dans la province de Huila, pour les matches du groupe D qui ont lieu à  Lubango. Il s’agit pour ces personnes de supporter et de donner de la voix lors des différentes rencontres qui auront lieu au stade National de Tundavala, qui accueillera les matches du Groupe D (Cameroun, Gabon, Zambie et Tunisie). A Huila, province de la ville de la ville de Lubanga, les matches auront lieu seulement le mercredi 13, avec en match d’ouverture le Cameroun et le Gabon à  17h, suivi par la Zambie et la Tunisie. Et la sécurité ? Selon les sources officielles, la sécurité sera renforcée afin que la compétition se déroule normalement et dans la joie, après le drame survenue avant l’ouverture de la compétition. Des hélicoptères de la force aérienne ont été mis à  disposition pour venir aux provinces hôtes. Les services de prévention et de sécurité sur les routes nationales, les pompiers, les services médicaux d’urgence et des forces armées angolaises ont été mobilisés. Il s’agit de veiller afin que toutes les activités liées à  l’évènement se déroulent de manière ordonnée, dans le calme et la confiance. Autant, la surveillance aux frontières a été accrue pour limiter l’immigration clandestine, autant la sécurité et les contrôles sur les routes principales et secondaires du pays ont été renforcés. l’on espère que les conditions techniques seront à  la hauteur.

Gabon : Ali Bongo investi ce matin à Libreville

L’investiture enfin Après moult rebondissements, Ali Bongo, grand vainqueur des élections présidentielles, succèdera officiellement à  son père, feu Hajj Omar Bongo à  la tête du Gabon. Sa victoire ayant été validée par la cour constitutionnelle, il ne fait plus aucun doute, qu’il est à  présent le nouvel homme fort du Gabon. Plus qu’une simple victoire, c’est la continuité d’une dynastie qui perdure, avec le règne des Bongo à  la tête de ce petit état pétrolier d’Afrique Centrale. De nombreux chefs d’états assisteront à  cetteinvestiture, dont le président Malien, Amadou Toumani Touré, qui s’est rendu hier soir à  Libreville. JournalduMali.com reviendra bien sûr cette investiture. L’opposition en déconfiture l’opposition partie en rangs dispersés dès le départ, avait perdu les élections du 30 Août dernier face au favori du parti démocratique gabonais (PDG), Ali ben Bongo. Au point d’en appeler les populations à  une massive manifestation dans les capitales politiques et économiques. La dernière cité, Port Gentil, est le fief de l’opposant historique Pierre Mamboundou. Elle a connu le plus grand nombre de violences avec une quinzaine de morts selon l’opposition, et trois, selon les autorités. En plus de la destruction du consulat de France et l’attaque de la prison centrale, qui a engendrée la fuite quelques détenus. Dernier rapport sur les violences de Port Gentil Au terme d’une mission sur le terrain du 18 au 21 septembre dernier, conduite par le professeur Pierre André Kombila Koumbe, le Front de refus du coup de force électoral avait présenté le 24 septembre son rapport sur les émeutes post-électorales qui avaient éclaté à  Port-Gentil du 3 au 6 septembre dernier. Alors que les autorités continuent de brandir un bilan officiel de 3 morts accidentelles, le rapport de l’opposition fait état de plusieurs dizaines de morts tombés sous les balles des forces de l’ordre, ainsi que de nombreuses exactions et menaces sur la population de la cité pétrolière. Selon le rapport, des membres se sont rendus sur place dès le 18 septembre, et quatre (4) jours durant, la mission a rencontré les familles des victimes décédées, des victimes d’exactions et quelques témoins qui ont accepté de parler, nonobstant un climat de peur et d’omerta constaté sur place à  Port-Gentil, climat entretenu par les forces de Défense et de Sécurité. Ali Bongo en position de force Après les protestations, Ali Bongo avait demandé un retour au calme. Tout en félicitant ses adversaires d’avoir contribué à  la concrétisation de la démocratie. Il a aussi effectué ses premières visites officielles en qualité de président élu du Gabon en se rendant dans de nombreux pays comme le Cameroun ou le Tchad. Ali a gagné son pari face à  une opposition assez divisée. Malgré l’appel au rassemblement prononcé par la majorité des opposants, Ali n’a plus rien à  craindre face aux recours déposés à  la justice pour dénoncer les fraudes. D’ailleurs, les 300 observateurs internationaux, affirment n’avoir constaté aucune irrégularité. Ali a également reçu les messages de félicitations du roi marocain Mohamed VI. Les opposants se sont levés trop tard. Ils ne se sont pas unis au moment o๠il le fallait. s’ils étaient partis tous ensemble avec un candidat unique, ils seraient probablement vainqueurs, juge un observateur politique. Une population désorientée La population elle-même semble ne plus être sur la même longueur d’onde que les opposants. Tout juste après le scrutin du 30 Aout, l’opposition avait décrété des journées villes mortes sur toute l’étendue du territoire national. Mais, l’appel lancé n’a pas été suivi, puisque dès le lendemain, les rues étaient pleines de monde. Chacun a regagné son lieu de travail, comme si aucun message n’avait été lancé. Cette population se souvient encore de l’année oà¹, après ce même genre d’appel à  une journée ville morte, beaucoup de personnes avaient perdu leurs emplois. En constatant plus tard avec stupeur, le ralliement du président de leur parti, avec le président défunt El Hadj Oumar Bongo Ondimba. Ali Ben sera bientôt investi à  la magistrature suprême de son pays, après son père. Il a le soutien de presque toutes les grosses têtes du pays et de la majorité des Chefs d’Etats comme Sassou Nguesso ou Joseph Kabila, ce qui n’est pas sans effet. On se souvient aussi que Casimir Oyé Mba, candidat malheureux, aurait dit-on reçu un coup de fil de deux chefs d’états Africains, lui intimant l’ordre d’abandonner la présidentielle, ce qui avait expliqué sa défection du scrutin. Voilà  qui reste obscur…

Ali Ben Bongo : le nouvel homme fort du Gabon

Ali Bongo est né à  Brazzaville (Congo) le 9 février 1959. Il est le premier fils de ses parents, le défunt président Oumar Bongo Ondimba et la célèbre chanteuse gabonaise Patience Dabany. Il est marié et père de quatre enfants. Ali s’est converti à  la religion musulmane en 1973. Il étudiera au collège protestant des Cévennes, puis à  l’école Sainte-Croix de Neuilly-sur-Scène (France), avant d’entrer à  l’université de la Sorbonne à  Paris, o๠il étudiera le droit. Premiers pas en politique Bongo fils fera ses premiers pas en politique en 1981 en intégrant le parti de son père, le parti démocratique gabonais (PDG). En 1983, il sera élu au comité central du parti et en 1984, il adhère au bureau politique du PDG, en tant que représentant personnel de son père. Au fur et à  mesure, Bongo père initie son dauphin à  la vie politique. Il se verra ainsi, nommé Haut représentant du chef de l’Etat, avant de devenir à  29 ans, ministre des Affaires Etrangères. Il ne restera que deux ans à  ce poste. En 1999, il est nommé ministre de la Défense nationale. Poste qu’il occupera jusqu’à  sa récente démission pour se consacrer aux élections présidentielles du 30 Août dernier et qu’il remportera donc. La communauté gabonaise du Mali satisfaite Le président des ressortissants gabonais résidents au Mali, M. Jean Claude Simepoungou, estime que qu’il n’y a pas lieu de faire polémique autour de la victoire d’Ali Ben Bongo à  la tête du pays. Signalons qu’une vague de révolte et de contestation a suivi la proclamation des résultats. « En Afrique, on est plus content de gagner une élection, mais lorsqu’on a perdu, on conteste. Et la contestation déborde parfois, en oubliant et laissant derrière nous, le sens patriotique. Le patrimoine que nous détruisons est le notre. Nous devrions plutôt penser à  améliorer ce qui existe déjà , pas l’inverse ». M.Simepoungou estime qu’ « au vu des carences constatées pendant la deuxième république, Ali va tirer avantage de ce qui a été bien fait dans cette république. Et retransformer ce qui a été oublié d’une autre manière. » Nouvelle politique gabonaise Tout porte à  croire que la nouvelle politique du Gabon ne connaà®tra pas un si grand changement. Selon nos sources, Ali Bongo aurait rencontré en 1986, l’ancien président français Jacques Chirac, lui signifiant qu’il souhaiterait un jour prendre la succession de son père à  la tête du pays. Ce dernier bénéficierait donc de l’aide de la France depuis cette époque. Il a été bien encadré, préparé et soutenu par la France. Nul n’ignore les rapports qui liaient le président Oumar Bongo à  la France. C’’est d’ailleurs lui qui était le doyen de la politique pendant des années. Bongo junior a donc bien appris ses cours de politique tant intérieure qu’extérieure. Il appliquera certes les leçons apprises aux côtés de son paternel, mais cela ne signifie pas pour autant, que l’homme manque de charisme. Sinon, il ne serait probablement pas à  la tête de son pays aujourd’hui. L’avenir du Gabon : un enjeu de taille Cependant, l’enjeu est de taille. Le Gabon regorge d’un grand nombre d’étrangers sur ses terres. Le vieux Bongo était un homme très ouvert sur ce plan là . Il donnait l’opportunité à  tous les étrangers de se sentir comme chez eux. Les gabonais sont donc habitués à  la vie en commun avec les autres nationalités, à  la cohabitation mutuelle. Surtout que « nul ne peut prétendre développer son économie, sans penser à  faire participer des forces et des mains œuvres extérieurs», affirme encore M.Simepoungou. Le nouvel homme fort du pays, essaiera même de redynamiser les relations avec les étrangers vivant au Gabon. Une économie à  booster, des relations géopolitiques à  redéfinir Le Gabon est le 4e producteur de pétrole en Afrique. Ce domaine espérons le, sera plus exploité par la nouvelle administration Bongo. Par ailleurs, la politique France-Afrique semble toujours d’actualité. On se souvient de la fameuse phrase d’Oumar Bongo qui disait « l’Afrique sans la France, C’’est comme une voiture sans chauffeur et la France sans l’Afrique, C’’est comme une voiture sans carburant. » Malgré les différentes déclarations du président français Nicolas Sarkozy qui ne cessait d’affirmer que cette politique ne sera plus d’actualité. Deux années après, aucun changement n’a été constaté à  l’Elysée. Alors quelle sera la première visite officielle d’Ali Bongo à  l’étranger ?

Présidentielle gabonaise : l’annonce des résultats sème le trouble

La voix des urnes était attendue depuis mercredi soir. Des milliers de personnes s’étaient d’ailleurs rassemblées devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), o๠ils ont passé toute la nuit sans obtenir aucun résultat. Parmi eux figuraient l’opposant Pierre Mamboundou, candidat de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), élu avec 25,22% des suffrages et André Mba Obame, candidat de l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR), élu avec 25,88% des suffrages. Libreville et Port-Gentil sous haute tension Après la proclamation des résultats ce jeudi, des mécontents se sont révoltés en menant des casses un peu partout dans la capitale, avec des dégradations de voitures, des barrages dressés ça et là . Non loin de là , à  150 km, le Consulat de France à  Port-Gentil a été brûlé et la prison centrale attaquée, entraà®nant la fuite de plusieurs détenus. Signalons que Port Gentil est le fief de l’opposant Pierre Mamboundou qui a d’ailleurs été grièvement blessé après avoir reçu un coup de crosse sur le visage, pendant que les policiers essayaient de disperser les manifestants. Le Secrétaire d’Etat à  la coopération de la France, Alain Joyandet, appelle au calme et assure que tous les ressortissants de France au Gabon, seront protégés. Il leur recommande de rester chez eux. Au lendemain des élections, les trois favoris s’étaient tous autoproclamés Président de la République. Ces déclarations n’ont pas arrangéles choses. Il fallait donc s’attendre à  ces troubles. C’’est d’ailleurs après ces déclarations que la présidente par intérim, Rose Francine Rogambé a demandé à  tous les candidats qui ne seraient pas élus, d’être de bons perdants. Certains s’accordent à  dire que le retard pris pour la sortie des résultats, est fait sciemment, dans le but de truquer les résultats en faveur du candidat du parti au pouvoir le PDG d’Ali Ben Bongo. Le parcours d’un homme Alain Bernard Bongo est devenu Ali Ben Bongo en 1973, après sa conversion à  l’Islam. Premier fils de son père et de la célèbre musicienne gabonaise Patience Dabani, il est né le 9 février 1959 à  Brazzaville (Congo). Après des études secondaires à  Neuilly-Sur-Seine (France), il a suivi des études supérieures à  l’Université de la Sorbonne (Paris). Ali intègre le PDG en 1981 et devient à  29 ans, Ministre des Affaires Etrangères du Gabon en 1988. l’année suivante, il est élu député de Bongoville, une province du pays. En 1999, il revient au gouvernement en tant que Ministre de la Défense jusqu’à  sa récente démission du Gouvernement pour se présenter aux élections de dimanche dernier. Après la proclamation des résultats, l’heureux élu a déclaré : « Je serai le Président de tous les Gabonais et je respecte mes concurrents car ils ont contribué à  l’expression de la démocratie ». Par ailleurs, les partisans de Pierre Mamboundou et André Mba Obame affirment que Bongo fils n’a pas gagné à  la régulière. Ils n’ont pas caché leur mécontentement.

Présidentielles au Gabon : les dés sont jetés

Pour une bonne tenue de ces élections, les autorités gabonaises ont jugé nécessaire de fermer les frontières terrestres et maritimes, jusqu’à  la nuit du mardi au mercredi prochain. Près de 300 observateurs internationaux ont été accrédités pour le suivi strict des élections. l’un des favori de ces élections est le fils de l’ex président, Ali Ben Bongo, candidat du parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir depuis une quarantaine d’années. Ali Bongo est seul face à  une opposition divisée, et risque fort de remporter cette élection. Sur les vingt trois (23) candidats de départ, dont trois représentantes de la gente féminine, cinq (5) se sont ralliés à  l’ancien ministre de l’intérieur et ancien proche d’Ali Bongo, André M’ba Obame. Casimir Oyemba se désiste Néanmoins, d’autres candidats sont dans la course dont, l’opposant historique Pierre Mamboundou. Ce dernier est d’ailleurs l’un des seuls à  pouvoir se vanter de n’avoir jamais servi sous Bongo père. Egalement, Casimir Oyemba, 67 ans, et grand homme politique connaissant tous les petits rouages de la vie politique gabonaise, mais qui a retiré sa candidature ce matin même et sans donner aucune consigne de vote. Fin ou continuation du règne des Bongo ? l’enjeu de ces élections est de taille, car, elles ne se déroulent que sur tour Allons-nous assister à  un changement de radical de politique avec la fin du règne des Bongo ? Ou simplement, la dynastie Bongo se maintiendra toujours à  la tête de ce petit pays d’Afrique après plus de quarante (40) ans de pouvoir ? Plus de 813.000 électeurs devront décider du sort prochain de leur pays et choisir leur futur président qui devra briguer un mandat de 7 ans. Par ailleurs, une vingtaine d’intellectuels gabonais lancent un appel au calme, quelques soient les résultats, afin de préserver la paix et la quiétude dans le pays. Une élection sous haute tension Ces craintes sembleraient-elles indiquer que l’issue des élections est déjà  connue ? Bongo fils est le favori de cette course. Il a des soutiens de presque toutes les couches sociales. La jeunesse surtout lui a manifesté dès les premiers instants son soutien indélébile. Elle qui n’a jamais eu l’occasion de voter réellement. Y compris ici au Mali o๠les partisans du PDG ( le parti d’Ali Bongo) sont très actifs. Les gabonais sont-ils réellement prêts pour un changement de régime. Le départ brusque d’Oumar Bongo Ondimba, ne leur a certainement pas laissé le temps de se préparer à  un changement après 41 ans passées avec le même homme. Qui est Ali Bongo ? Mais, qui est vraiment Ali Bongo Ondimba ? A-t-il les mêmes visions et les mêmes points de vue que son père ? La question suscite beaucoup d’interrogations surtout que l’on ignore comment sera la politique extérieur de ce pays. Le Gabon, on le sait, est un partenaire historique de la France. La politique France-Afrique a été longtemps maintenue et dirigée d’une main de fer par papa Bongo. Elle sera certainement vue d’une autre manière par le futur président du pays.

Présidentielles au Gabon : la diaspora malienne se mobilise

Le début de la campagne présidentielle au Gabon coà¯ncide avec l’indépendance du pays fêté hier lundi 17 Août. Les partisans du parti démocratique gabonais (PDG), ont ainsi témoigné leur soutien et leur engagement envers leur candidat Ali Ben Bongo Omdimba, fils du président défunt, Oumar Bongo Omdimba. Pour le secrétaire Fédéral du PDG au Mali, Constant Ouada : « Le candidat Ali, est l’homme qu’il faut à  la tête du Gabon, afin de réaliser l’espoir du peuple. » Bongo fils bénéficie d’un soutien de taille au sein de la diaspora du Mali, même s’il vient d’être remercié du gouvernement par la Présidente en Intérim, Rose Francine Rogombé. Le club de soutien à  l’homme est majoritairement constitué d’étudiants gabonais vivant au Mali. Ils s’étaient aussi mobilisés par des veillées funèbres et réunions, lors de la mort de Bongo Père, principalement au domicile de Jean Claude Simepoungou, l’un de leurs aà®nés, installé au Mali. Ses partisans et sympathisants croient au renouveau du Gabon mais, à  condition que, le candidat une fois élu, réponde favorablement aux différentes doléances formulées. Après Papa Bongo, les étudiants derrière Bongo fils Cédric Pambo Mapicka, président du club de soutien précise « parmi tous les candidats, il est le seul à  pouvoir subvenir aux besoins des gabonais. Quelque soit leurs lieux de résidence, leur différence de langues ou de religion… Ali incarne l’espoir et le renouveau. Nous croyons en lui et sommes prêts à  lui confier l’avenir de notre nation. Il connait ce pays et les problèmes qui y sévissent. C’’est un homme droit et juste. Il est donc le mieux désigné pour occuper ce poste » Comment ne pas soutenir le fils de celui qui a toujours maintenu une politique de soutien continue et financière aux étudiants de la diaspora. D’autres prêtent à  Mapicka, des ambitions politiques, le jour, o๠il décidera de rentrer au pays. Et quelques uns pensent que ce soutien est lié à  l’affect que le peuple gabonais a toujours eu envers Papa Bongo, protecteur des siens. Aujourd’hui, jugent une bonne partie de ces étudiants, l’avenir est entre les mains de Bongo fils. Et le changement ? L’alternance ? Beaucoup préfèrent ne pas y penser pour se focaliser sur leur élu. Et pourtant, les candidats à  la présidentielle, ne manquent pas au Gabon ! 50 ans d’indépendance pour ce petit de l’Afrique Centrale Les gabonais ont donc célébré le 17 Août, le 49e anniversaire de leur indépendance. Ceux du Mali l’ont fêté au sein de l’ambassade du Gabon à  Bamako avec joie et tristesse mêlées. Le club de soutien et le PDG, prévoient même une grande soirée pour l’occasion, également sous forme de meeting. La campagne est bel et bien lancée !

Maliens du Gabon : quel avenir dans l’après Bongo?

Le Mali est considéré comme le pays à  plus fort taux d’émigration en Afrique de l’ouest. A partir des années 1970, Les maliens ont souvent choisit le Gabon du fait d’opportunités économiques nées de l’exploitation pétrolière. La majorité exerce dans le domaine du commerce, mais de nombreux ressortissants maliens pratiquent des métiers que les gabonais rechignent à  exercer, tels que le transport (taxis), aux côtés des béninois, le bâtiment (manoeuvres), et l’exploitation forestière (ouvriers). Cela dit, comme au Congo voisin, les tout premiers expatriés maliens se sont installés au pays de feu El Hadj Omar Bongo pour intégrer la fonction publique, o๠l’un des rares métiers qui leur était ouvert était celui de l’enseignement. Ils jouissaient ainsi de salaires confortables, et étaient bien acceptés par la population autochtone. Pendant ses 41 ans au pouvoir, le président Bongo, décédé le 8 juin à  73 ans dans un hôpital de Barcelone suite à  un cancer abbdominal, a toujours considéré les maliens comme des citoyens à  part entière. Ces derniers contribuant au développement socio-économique du pays, ils représentaient la communauté la plus importante et faisaient le commerce transfrontalier, les marchandises coûtant moins chères dans cette zone. Ils représentent aujourd’hui entre 10 à  15% de la population totale du Gabon (1,2 million d’habitants), une main d’œuvre non négligeable. Sidi Diarra, un jeune malien de 22 ans résident au Gabon témoigne : « mon père s’est installé au Gabon en 1978 et aujourd’hui, il est professeur dans un lycée de Libreville. Je suis né et J’ai grandi ici. Durant toute notre vie, nous n’avons avons aucun problème avec les gabonais. J’ignore ce que nous allons devenir après Bongo, mais C’’était un homme bon qui a toujours défendu notre cause. » l’après Bongo Un grand nombre d’expatriés maliens du Gabon affirme que ce pays reste un modèle de stabilité politique, et tous espèrent que ce climat perdure après la mort du président, malgré les spéculations qui vont bon train sur les éventuelles querelles de succession. l’incertitude règne au sein de cette communauté qui n’a connu qu’un seul régime durant quatre décennies. Quelle sera désormais la politique adoptée par les nouvelles autorités du pays envers les expatriés qui contribuent à  l’économie du Gabon ? Difficile à  dire, alors que la crise économique a accentué les difficultés des gabonais, et exacerbé les réflexes xénophobes envers les étrangers parmi certaines catégories de la population. Toutefois, le président ATT se rendra ce mardi à  Libreville, pour participer, parmi une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement francophones, aux obsèques d’Omar Bongo Ondimba. Comme à  l’accoutumée, il profitera de son séjour pour rencontrer les membres de la diaspora lors d’une assemblée générale au gymnase d’Olouni, dans la capitale. Une occasion de rassurer ses compatriotes sur leur avenir en terre gabonaise…

Omar Bongo est officiellement mort !

A 73 ans, Omar Bongo Ondimba, était l’un des plus vieux chefs d’état en exercice d’Afrique… Sa mort vient d’être officiellement annoncé ce lundi 8 juin 2009, après un démenti du gouvernement gabonais. Albert Bernard Bongo, de son vrai nom, est né le 30 décembre 1935. Issu d’une famille d’agriculteurs, de la province du Haut Ogooué, il est le benjamin, d’une famille nombreuse et vient de l’ethnie Battéké au Sud est du pays. Après son service militaire, Omar Bongo intègre les services secrets français et rejoint l’entourage de Léon Mba, le premier président du Gabon, dont il devient le chef de cabinet en 1962. A sa mort en 1967, il accède à  la présidence et instaure le régime du parti Unique. D’une main de fer, Bongo dirige le parti démocratique gabonais et assoit la prospérité de son pays, sur l’exploitation du pétrole, au début des années 70 et dont regorgent les sous-sols. Au fil des ans, Omar Bongo, qui se convertira à  l’Islam, en 1973 sous le nom, d’El Hajj Omar Bongo, ajoutera Ondimba, à  son nom, en mémoire à  son père. Régnant sans partage pendant plus de 4 décennies, il musèlera les oppositions, même après l’instauration du multipartisme en 1990. Habile politicien, stratège et grand séducteur, il déjouera tous les complots contre sa personne et gagnera successivement les élections présidentielles à  venir… Doyen des chefs d’états, Omar Bongo , était appelé le « Sage d’Afrique », respecté de ses homologues, il s’ investira dans la paix et la stabilité du continent, en servant de médiateur dans plusieurs crises internationales notamment en Centrafrique, ou au Congo Brazaville en 1999 et plus récemment au Tchad ! Critiqué pour ses relations ambigues avec la France, il était l’un des derniers remparts de la Françafrique, o๠se mêlaient les intérêts franço-africains, à  travers la corruption et le clientèlisme… Omar Bongo laisse derrière lui un pays prospère, riche de matières premières, mais dont les ressources restent inégalement distribuées entre la population… Le Gabon sans Bongo, Bongo sans le Gabon, voilà  toute la question, qui agite maintenant les esprits ? Qui va succéder au vieux dinosaure, après 40 ans de pouvoir sans partage ?