CHU Gabriel Touré: les réformes continuent

Pour améliorer le bien-être de la population, le CHU Gabriel Touré projette entre autres, la poursuite de la formation continue du personnel, l’amélioration de l’accueil au sein de l’hôpital, l’ouverture du bloc technique, la rénovation du service de la réanimation adulte. Concernant les recettes propres, la direction du CHU Gabriel prévoit de réaliser au titre des activités hospitalières, et du recouvrement, un total 1 124 185 365 FCFA. En plus de ces fonds, les administrateurs comptent sur un appui budgétaire de 4 743 732 365 FCFA. Parlant de bilan de l’année 2014, le Pr. Kassoum Mamourou Sanogo a informé les administrateurs que le budget 2014 arrêté en équilibre entre recettes et dépenses pour un montant de 4,9 milliards de FCFA a été exécuté à  hauteur 3,3 milliards de FCFA soit 68% à  la date du 30 novembre 2014. En termes de consultation, sur une prévision de 99 412, il y a eu 74198 soit une réalisation de 74,64%. Pour les hospitalisations, sur 67 817 prévues, 36 226 ont été enregistré soit 53 ,42%. A en croire le DG Sanogo, la direction du CHU Gabriel Touré a connu des insuffisances en recettes propres dont la conséquence directe a été le retard dans le paiement des primes de gardes, des ristournes et les salaires des contractuels. Par ailleurs, le directeur général du CHU Gabriel Touré, a félicité l’ensemble du personnel pour l’effort conjugué qui a permis une prise en charge efficace des cas suspects d’Ebola en 2014. Pour sa part, le président du conseil d’administration, Modibo Diallo, a remercié les administrateurs pour leur sens d’écoute et salué les responsables syndicaux pour leur sens de responsabilité.

Opération de salubrité au CHU Gabriel Touré

Appuyée par la mairie à  travers Mme Touré Djénéba Sissoko, maire de Bagadadji, l’association des femmes travailleuses du CHU Gabriel Touré a mobilisé les jeunes et femmes pour rendre propre, l’hôpital le plus fréquenté de Bamako. Munis de balais, de brouettes, de gants et de pelles, les femmes et les jeunes ont débarrassé l’hôpital public de ses déchets bio-médicaux et autres saletés. Selon la présidente de l’association des femmes, Mme Sacko Inna Tandina, la santé est d’abord l’hygiène. « C’’est les femmes qui s’occupent de l’hygiène dans les familles et cette même attitude hygiénique des femmes doit être transposée partout o๠elles se trouvent », a-t-elle défendu. A l’en croire, l’hôpital Gabriel Touré est accessible à  tout le monde et reste l’établissement sanitaire le plus convoité de Bamako. Mais il reste un hôpital sale. « Au regard de tout ça, nous les femmes de l’hôpital avons décidé de rendre propre notre service avant d’élargir à  d’autres structures », précise Mme Sacko. Quant à  la secrétaire générale de l’association, Mme Traoré Oumou Koné, les femmes veulent donner un bon exemple aux autres en matière d’hygiène. C’est également l’avis partagé par son adjointe Mme Diallo Aà¯ssata Sissoko. l’opération a été rendue possible grâce au soutien matériel et financier de Mme le maire de Bagadadji, Mme Touré Djénéba Sissoko, la marraine de l’évènement. Ce n’est pas tout, Mme Touré a aussi mobilisé des jeunes et des femmes pour prêter main forte aux femmes l’hôpital. « Je voudrai encourager ces femmes à  faire l’hygiène, un moyen de lutte contre la maladie et leurs rassurer de mon engagement à  soutenir toutes leurs actions », a-t-elle dit. A noter que l’association des femmes travailleuses a vu le jour en 2003 et mènent des actions de sensibilisation sur la nutrition, les maladies sexuellement transmissibles, la ménopause des femmes, etc.

CHU Gabriel Touré: bras de fer entre le syndicat et le directeur

Le secrétaire général du bureau syndical, Loséni Bengaly, était face à  la presse vendredi 22 novembre à  l’hôpital Gabriel Touré pour exprimer le mécontentement des syndiqués et évoquer leurs revendications. Depuis quelques mois, c’est les dépôts de préavis de grève et l’organisation de sit-in pacifique. Selon Loséni Bengaly, C’’est l’actuel directeur général de l’hôpital, Lancéni Konaté, qui est à  l’origine de l’exacerbation de la situation. « Ce qui se déroule actuellement à  l’hôpital Gabriel Touré est la suite logique des conséquences d’une gestion catastrophique de cet hôpital depuis plusieurs années. l’hôpital va très mal et l’absence de concertation et le manque de discernement et d’engagement approprié n’ont pas permis à  son directeur général et aux autorités de tutelle de prendre conscience de la gravité des faits », déplore t-il. Les principales préoccupations actuelles du comité syndical du CHU Gabriel Touré s’articulent autour de trois axes à  savoir : l’amélioration des conditions de travail et le renforcement des capacités des travailleurs, l’avènement d’une bonne gouvernance hospitalière et la préservation et l’amélioration des acquis sociaux du personnel. Autre problème perceptible au sein de l’hôpital, C’’est l’insalubrité avancée avec des eaux usées partout dans cet établissement hospitalier de référence au Mali. Aussi, le syndicat accuse le directeur d’avoir confié le suivi du logiciel de gestion des caisses de l’hôpital à  son propre fils qui n’est pas du personnel de l’hôpital. « Outre la pharmacie, l’armoire des urgences pour prendre en charge les patients sont vides faute de moyens financiers » a soutenu Kassambara du bureau syndical.

Syndicat-Direction HGT : vers la fin du bras de fer ?

Depuis plusieurs semaines, les travailleurs de l’hôpital manifestent leur mécontentement. Meeting, sit-in, conférence de presse, tous les moyens ont été utilisés pour amener la Direction à  se pencher sur leurs revendications. Cela fait un an que le syndicat réclame le paiement des primes de garde, la régularisation de la situation de leurs parcelles de terrain à  Banancoroni, l’équipement du bloc technique de l’hôpital, la réparation du scanner en panne, la réparation de la radio conventionnelle et la dotation de la pharmacie en produits. Depuis le mois de mars, une nouvelle doléance s’y est ajoutée : le départ du directeur Abdoulaye Nene Coulibaly. Les usagers laissés pour compte Chaque mardi et jeudi depuis plus d’un mois maintenant, les travailleurs tiennent un sit-in de deux heures dans les locaux même du CHU, laissant les malades et leurs accompagnateurs à  leur impatience et surtout incompréhension. Cet usager est révolté : « en fréquentant l’hôpital Gabriel TOURE, on a l’impression que tout Bamako est malade. Considérant que cette structure est la vitrine des hôpitaux, il ne faut pas perdre une seconde pour consulter ou administrer un médicament à  un patient. l’hôpital est le dernier recours pour un patient et ses parents. Mais le syndicat invite les médecins à  baisser les bras, n’est ce pas la un crime ?» fulmine –t-il. C’’est donc surtout pour assurer un service minimum que les travailleurs ont décidé d’observer une trêve de deux semaines, selon le Dr. Loséni Bengaly, secrétaire général du syndicat. Cette décision a été annoncée lors de leur sit-in bihebdomadaire de ce jeudi 17 mai. Incompréhension ou mauvaise foi ? A la direction du CHU Gabriel Touré, Abdoulaye Nene Coulibaly affirme pourtant que les droits des travailleurs sont respectés à  plus de 70%. Il ajoute que le bras de fer actuel ne se justifie pas, d’autant plus que le pays se trouve dans une situation délicate. Le Dr Coulibaly affirme que toutes les dispositions ont été prises afin de donner satisfaction aux travailleurs de sa strcuture. En outre, pour parer au plus pressé en ce qui concerne la radio numérique tombée en panne, un appareil du Point-G est disponible et fonctionne correctement. s’agissant du scanner un don de la Fondation Orange et qui était tombée en panne, le DG a qu’il est en réparation en ce moment. Enfin, pour l’équipement du bloc technique composé de cinq salles d’opération, les trois blocs équipés sont opérationnels, assure-t-il. Le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et la promotion féminine a pris les choses en main et entend s’impliquer pour arriver à  une solution consensuelle entre les deux parties. Il a deux semaines pour y arriver.

Au Chu Gabriel Touré, les bons résultats de l’AMO

l’information a été donnée par le directeur général de l’hôpital Gabriel Touré, lors de la 30è session du conseil d’administration. C’’était le mardi 6 mars 2012. Les marches de protestations ont elles été organisées par la confédération syndicale des travailleurs du Mali(CSTM), alors que l’Union nationale des travailleurs du Mali(UNTM) a adhéré à  l’AMO dès sa promulgation soutenue le gouvernement pour sa mise en œuvre. Assurance maladie facultative Après les vives protestations contre les prélèvements sur le salaire des fonctionnaires, et le forum de Ségou qui a suivi, le gouvernement du Mali a ôté le caractère obligatoire de l’Assurance Maladie Obligatoire, pour la rendre facultative. Le conseil d’administration de l’hôpital Gabriel Touré lors de sa 30 Session ordinaire a salué la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire(AMO). Selon Abdoulaye Nène Coulibaly, Directeur général, la mise en œuvre de l’AMO a commencé au mois de mai 2011. A cette date, le conseil d’administration a enregistré 1156 actes d’assurance pour près de 6 millions de francs. Malgré tout, il déplore la non prise en charge des démunis pour un montant d’environ 70 millions de FCFA, de l’ Agence nationale d’assistance médicale(ANAM). Amélioration du service hospitalier Le conseil a aussi examiné les résultats atteints au cours de l’année 2011 avant de se prononcer sur le projet du budget de 2012. Le centre d’hospitalier s’est aussi engagé dans un processus d’amélioration de ses infrastructures et services. Il a acquis des équipements de pointe. Il s’agit de l’operating Room One(ORL), avec le CHU Ponts et l’Hôpital du Mali. Cet équipement de dernière génération en installation dans le nouveau bloc technique, permettra une meilleure qualité dans la prise en charge en matière de chirurgie et pour réduire significativement la durée de séjour des malades. Il faut ajouter les Films Numériques pour l’imagerie et la pédiatrie. Des investissements qui ont couté près 6 milliards de francs cfa. Les constats sont visibles sur les consultations qui ont augmenté de 141 699 sur une prévision de 134 444. Durant la même période, les hospitalisations ont augmenté de 119 %. Tous ces efforts déployés par l’administration témoignent de la baisse du taux de mortalité hospitalière. Sur le plan social, le service social de l’hôpital a reçu 830 patients indigents et démunis sans compter ceux arrivés aux urgences et les autres n’ayant pas les moyens de paiement des actes d’hospitalisation et de médicaments.

Portrait d’entreprise : Maliviande pour «nourrir sainement»

Sarl initiée par un jeune opérateur économique malien, Maliviande, sise à  Bacodjicoroni, est « née d’un constat. La façon dont la viande est transportée et vendue au Mali pose problèmes. Les seuls endroits o๠on peut trouver de la viande qui est traitée dans des conditions hygiéniques minimum, ce sont les supermarchés. Mais, on connait les prix qui y sont pratiqués, ce qui décourage les consommateurs moyens. Alors, nous nous sommes dit que C’’est une opportunité, C’’est notre façon de contribuer à  la santé publique, d’o๠notre slogan, « nourrir sainement » . Dotée de matériels modernes de découpe, de présentoirs et d’un véhicule de transport réfrigérés, la société entend proposer aux bamakois des produits de qualité à  des prix abordables, à  tout moment de l’année. Elle est inscrite au régime agricole des investissements du Mali par l’Agence pour la Promotion des investissements du Mali (API-Mali). Depuis le 18 octobre 2010, Maliviande offre donc à  ses clients divers produits de boucherie. Ce projet a été l’objet d’une véritable étude de faisabilité qui a démontré l’existence d’un besoin très faiblement couvert de produits de boucherie moderne de qualité. Et les bamakois n’ont pas boudé l’endroit qui connait une affluence régulière malgré quelques difficultés. Pour le DG Goà¯ta, les maliens ont peur de ce genre de structure. « Ils se disent que les prix y sont forcément élevés. Il y a une dame qui est entrée ici plus par curiosité et qui était toute surprise de voir que nous vendions la viande en détail (demi-kilo, etc). Pour elle, jamais elle n’aurait pu acheter nos produits et pourtant, le jour-là , elle n’est pas partie les mains vides ! ». Les prix sont en effet assez abordables, 100 à  500 francs de plus que les prix pratiqués au marché par les bouchers traditionnels. Cet écart se justifie par l’infrastructure nécessaire pour traiter les produits dans de bonnes conditions, matériels dont l’acquisition, le fonctionnement et l’entretien reviennent assez cher. l’autre contrainte est la fourniture en bovin et caprin. Pour le moment, la société est encore fortement dépendante du marché parce qu’elle ne dispose pas encore de ses propres circuits. La matière première représente aujourd’hui près de 95% du chiffre d’affaires, ce qui pose problème pour la gestion même de la société. Aujourd’hui, huit personnes travaillent à  plein temps à  « Maliviande ». Mais au départ, les choses n’étaient pas gagnées. Mr Goà¯ta explique qu’il aura finalement eu recours à  des fonds propres et venant de ses parents parce qu’aucune banque n’a voulu soutenir son projet. Il regrette le fait que les institutions financières maliennes soient frileuses en ce qui concerne les prêts aux jeunes entrepreneurs, ce qui selon lui, décourage de nombreux projets qui auraient pu marcher. En ce qui concerne l’avenir, « Maliviande » est pleine de projets. Il s’agira dans un premier temps de créer une chaine de magasins, à  Bamako d’abord pour se rapprocher de la clientèle et pourquoi pas sur toute l’étendue du pays. Mais le grand objectif en vue est de faire de l’entreprise un agro-business complet avec une plus large palette de produits. Elle proposerait ainsi de la charcuterie à  base de bovins, ovins ou volailles. Ce qui permettra d’ajouter de la valeur au produit et surtout de créer des emplois. Et ainsi permettre aux maliens de diversifier leurs achats de viande et surtout de se « nourrir sainement ».

La Fondation Orange s’engage pour les tout petits

Le don est composé, entre autres, d’appareils de Radiographie mobile, d’échographe doppler couleur pour cardiologie, de respirateurs de réanimation, d’aspirateurs électriques et de glucomètres. Il vient en appui aux différents efforts déployés par le Gouvernement de la République du Mali, pour placer le CHU Gabriel TOURE au rang des grands hôpitaux Africains. En effet, le CHU Gabriel TOURE avec une capacité d’accueil de 535 lits, dont 155 lits pour la pédiatrie, est aujourd’hui un maillon essentiel dans la chaà®ne de soins dans notre pays. Mme Diallo Madeleine BA dira : «Â C’’est donc avec une immense joie que nous recevons ces équipements de la Fondation Orange Mali. Et J’invite la direction du CHU Gabriel Touré à  leur utilisation judicieuse. » Le Ministre de la santé a également adressé, au nom du Président de la République Son Excellence Amadou Toumani Touré, ses sincères remerciements à  la Fondation Orange Mali, pour l’esprit de grande générosité qui l’anime, surtout envers les amis d’ATT «Â les tous-petits ». Selon le directeur général d’Orange Mali ,soutenir des projets visant l’amélioration de la santé au Mali est au C’œur de leurs engagements. Plus particulièrement, l’amélioration de la santé infantile étant l’une des priorités dans le domaine de la santé au Mali et aussi dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, nous sommes heureux de contribuer, auprès des autorités, à  l’atteinte de cet objectif, par le don de plusieurs équipements médicaux destinés au Service de néonatalogie et aux urgences pédiatriques poursuivi –t-il. «Â Par la fourniture de ces équipements, nous souhaitons contribuer de manière significative, à  l’amélioration de la prise en charge des enfants malades, conduisant à  la réduction du taux des décès des enfants de la pédiatrie. La Fondation Orange Mali est heureuse de contribuer ainsi à  sauver la vie à  cette couche fragile de la population, qui représente l’avenir ». Une visite guidée du service pédiatrique sous la conduite Abdoulaye Néné Coulibaly directeur général du CHU de Gabriel Touré a mis fin à  cette cérémonie. C’’était en présence du Directeur général d’Orange et Président du Conseil de la Fondation Orange, de l’Administrateur général et des membres de la Fondation Orange, de la direction du CHU Gabriel Touré et des professionnels de la santé.

Nuit de la Saint Sylvestre à Bamako : 62 cas d’accidents !

Si la nuit de Noà«l a été calme sur le plan sécuritaire dans le district de Bamako, celle du 31 décembre a été toute autre. Les statistiques du service des urgences du centre hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako nous indiquent que la nuit du réveillon de la saint -sylvestre 2010 a enregistré 62 cas d’accidents et trois décès. Déterminés à  vivre la fin de l’année 2010 avec effusion et à  accueillir 2011, dans la joie, les maliens sont sortis très tôt de chez eux, pour rejoindre les lieux de réjouissances et temples de la fête. C’’est donc dans cette ambiance que les accidents sont survenus. Pire cette année trois décès ont été enregistrés contrairement à  l’année dernière avec 58 cas d’accidents aucune perte en vie humaine n’a encore été signalée. Parmi les accidentés cette année 70% provenaient des accidents de la circulation routière soit 47 cas. On dénombre 33 hommes et 14 femmes dont 9 cas graves soit 14 % d’hospitalisation. La tranche est de 15 à  35 ans. Et pourtant ils étaient redoutés, prévus, les accidents de la route, beaucoup de gens craignaient que les rideaux de 2010 tombent sur des pertes de vies par voie routière. Ils n’ont pu les éviter. En effet, il devient rituel pour les Bamakois de foncer sur l’alcool et de ne pas respecter les règles de la sécurité routière les jours de fête. Des constats faits par les services d’urgences de l’hôpital Gabriel Touré démontrent que la fête de fin d’année (31 décembre) cause plus d’accident à  Bamako que les autres fêtes (fêtes de ramadan, tabaski etc.). l’Hôpital Gabriel Touré fait partie des hôpitaux qui reçoivent plus d’accidentés. Malgré la sensibilisation l’insécurité routière perdure Comme l’on s’y attendait, la nuit de fin d’année à  Bamako est généralement une nuit d’accidents. Partout la circulation est dense, voitures et engins à  deux roues forment une file indienne le long des artères. Des embouteillages sont observés dans les lieux prisés des jeunes tels que les devantures des hôtels, les bars restaurants, les boites et dancings etc. Conscient de cette réalité, les autorités du Mali ont envisagé de prendre des dispositions pour prévenir ou atténuer les accidents cette nuit là  en renforçant les agents de la circulation routière. A cet effet, les policiers et gendarmes ont été mobilisés dans les intersections, carrefours et près des feux de signalisations (tricolores) pour réglementer la circulation. Un 4×4 plongé dans le fleuve Malgré les embouteillages cette nuit là , certains roulaient à  tombeau ouvert, histoire de manifester leur joie, ou d’arriver vite aux lieux de réjouissances. Par ailleurs, d’autres s’adonnaient à  l’alcool afin de mieux fêter. En conséquence sous l’emprise des stupéfiants, ils déambulaient de gauche à  droite provocant des accidents. D’autres ont terminé leurs courses dans le fleuve . Il s’agit d’un 4×4 de marque « Land Cruiser » dans sa folle course a percuté la barre de sécurité du pont des martyrs avant de terminer sa course dans le fleuve. Ses trois occupants seront tués sur le coup. Cela nous interpelle tous, parents, autorités politiques et forces de sécurité pour avoir une jeunesse saine et compétitive dans l’avenir.

CHU Gabriel Touré : Les décès hospitaliers en baisse

La session a enregistré la présence du Directeur de l’hôpital Gabriel Touré Dr Abdoulaye Nene Coulibaly; Le représentant du gouverneur Allaye Tessougue,Toumani Sidibé Directeur national de la santé etc. Cette session qui marque la fin du mandat des administrations de la structure a été une occasion pour le président du conseil d’administration Modibo Diallo de remercier vivement le ministère de santé et l’ensemble de ses collègues administrateurs pour leur appui et le soutien durant son mandat. Les réalisations éloquentes Apres avoir observé une minute de silence en la mémoire de leur collaborateur M. Souleymane Guindo arraché à  leur affection le 31 janvier 2010, Abdoulaye Nène Coulibaly a saisi l’occasion pour apprécier l’évolution de certains indicateurs médico-techniques. Il s’agit des indicateurs qui ont connu des améliorations régulières comme des consultations qui sont passées de 128.504 en 2006 à  140 707 en 2009. Des hospitalisations de 15.599 en 2006 à  17.632 en 2009, des décès hospitaliers passés de 12,91% en 2006 à  7% en 2009. Selon le directeur, le budget 2009 s’élevait à  4 682.842 438 FCFA se répartissant entre la subvention de l’Etat pour 3.341.575.00 FCFA et les ressources propres à  1.341.267.438 FCFA. Il a été exécuté de 96%. En ce qui concerne le budget 2010 quant lui s’équilibre en recette et en dépenses à  la sommes de 5.258.423.873 FCFA et en est augmentation de 17 % par rapport ) 2009. Les innovations Cette année, l’hôpital Gabriel Touré connaitra des innovations. Il s’agit entre autres de l’acquisition d’un second numériseur, d’un groupe électrogène et d’équipements médico-chirurgicaux modernes. Toute chose qui leur permettra de poursuivre avec la construction d’un complexe laboratoire et pharmacie moderne et d’un pavillon d’hospitalisation à  R +4. « Ce pavillon abritera une réanimation moderne, une radiologie numérisée avec IRD, une salle de coronographie cardiaque et différents autres services » précise le directeur. Ces innovations ne valent que par le dévouement du personnel qui les utilise. Concluant en ces termes « Nous plaçons l’année 2010 sous le signe d’une meilleure prise en charge de nos malades. Nos différentes équipes devront conjuguer leurs efforts au profit de l’intérêt exclusif des malades. l’administration ne ménagera aucun sacrifice à  cultiver cet esprit d’équipe, car les populations, attendent beaucoup de nous ».

CHU Gabriel Touré : un bilan satisfaisant pour 2009

63.156 consultations contre 61.471 en 2008 soit un taux de réalisation de 48,04% sur les prévisions, l’hôpital Gabriel Touré fera d’ici la fin 2009 une réalisation d’au moins 90%. cette information a été donnée lors de la 29è session d’ordinaire du conseil d’administration du CHU Gabriel Touré Le rapport d’activité 2009 Présidée par Modibo Diallo, Président du Conseil d’administration du CHU, la cérémonie d’ouverture a noté la présence du Directeur Général Abdoulaye Nene Coulibaly et l’ensemble des chefs de services de l’hôpital. Cette session ordinaire statue sur le rapport d’activités et analyse le bilan financier du 1er semestre 2009. Le président a remercié les membres du Conseil d’Administration et tous les agents de l’hôpital pour leurs efforts dans l’amélioration de la qualité du soin au sein de l’hôpital, ila offert à  l’unanimité 10 % d’indemnités du conseil au Fond Social de l’hôpital dans le cadre du mois de la solidarité. Une réalisation à  la hauteur du souhait Le semestre écoulé a été très riche au niveau du Chu Gabriel Touré. L’hôpital a poursuivi avec sa dynamique de réalisation, tant sur le plan médical que logistique avec un résultat à  la hauteur du souhait Selon Abdoulaye Nene Coulibaly, Directeur géneral, l’hôpital a réalisé 63.156 consultations contre 61.471 en 2008. . Prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA et les cancéreux En plus des activités classiques, le CHU Gabriel Touré a procédé à  des activités spécifiques telles que le suivi des patients atteints du VIH/Sida dont 1.761 sous ARV, 465 enfants parmi lesquels 77 nouveaux nés de mères séropositives sont suivis à  la pédiatrie. Dans le domaine de lutte contre les cancers, le dépistage du cancer du col de l’utérus, a connu un engouement très fort à  Gabriel Touré. Du 1er janvier au 30 juin 2009, 1.185 femmes ont bénéficié de cet examen. Parmi ces femmes, 101 présentent des lésions cancéreuses et 51 des lésions précancéreuses. Ce qui fait dire au Directeur que le cancer est devenu un problème de santé publique, d’o๠l’urgence du dépistage précoce. Gabriel Touré bénéficie une inscription financière Sur le plan financier, la structure Gabriel Touré a bénéficié d’une inscription budgétaire de 4.387.257.229. FCFA. Aux dires de DG, ils ont pu mobiliser 2 millionsde Fcfa au titre des subventions de l’Etat et 387.384.810. FCFA sur les ressources propres, soit un taux de mobilisation de 46%. Mais en dépenses, ils ont exécuté 50% du budget prévu. Avec ces résultats encourageants, il faut reconnaà®tre que l’hôpital est confronté à  des difficultés inhérentes à  toute activité humaine. Il s’agit en particulier de la pharmacie hospitalière et l’accumulation des arriérés de dettes et le déficit financier dû aux indemnités de déplacement des étudiants hospitaliers.

Santé : l’hopital Gabriel Touré passe à la radio numérique

Ce nouvel appareil moderne permet l’augmentation du nombre de patients pris en charge par le service et la diminution de pertes de film avec une qualité d’images de radiologie, élevée et permanente. Un nouveau service de radiologie Ce lundi,le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré a procédé à  l’inauguration de ce service dans l’enceinte de la dite structure, en présence du directeur général de l’hôpital Gabriel Touré, Abdoulaye Nène Coulibaly et Jacques Sourdin responsable AGFA Afrique Francophonie (service de fourniture d’équipement). Afin de diminuer le rebus de film et d’améliorer la qualité des examens radiologiques, le service de radiologie du centre hospitalier universitaire de l’Hôpital Gabriel Touré a opté pour une numérisation secondaire. Cet appareil d’un montant 212 millions de franc CFA est financé sur le budget national. Les avantages de ces joyaux matériels sont multiples : la diminution de reprise d’examens, un maximum d’informations sur image etc. Selon M. Cissé de l’AGFA, l’appareil fait rarement des pertes de films , « on estime à  12% par an environ les pertes de films pour une structure hospitalière ». Le Dr Kane du service de radiologie précise qu’avec ces matériels, ils peuvent faire l’impression de plusieurs images d’un même patient sur un seul film. Heureux d’avoir répondu à  l’attente de la population, Oumar Ibrahim Touré, le ministre de la santé a renchéri : « Aujourd’hui avec ces appareils, nous allons répondre la préoccupation fondamentale de la population. Déjà  l’affluence est permanente, car les gens sollicitent cette nouvelle radio ». Moderniser l’hopital dans la sous région Dans la sous région, le Mali est le premier pays à  avoir un tel équipement. « En Afrique de l’ouest, le Mali est le premier à  avoir été doté d’un appareil ultra moderne. En tant que ministre de la santé, je suis très heureux parce que cet équipement va améliorer le plateau technique du service hospitalo- universitaire » a laissé entendre le ministre de la Santé. Enfin, il a félicité l’opérateur pour le service rendu à  l’Hôpital. « Cet appareil est destiné au service de radiologie et imagerie de l’hôpital et nous allons continuer à  occuper le service socio-sanitaire de l’hôpital Gabriel Touré qui est en pleine transformation ». Une maintenance de qualité Pour l’utilisation judicieux de ces appareils, le ministre a lancé un appel aux techniciens et aux usagers afin d’entretenir et maintenir l’appareil qui est le souci du ministère de la santé. Avouant qu’une réflexion est entrain d’être menée pour la mise en place d’un service chargé de la maintenance des équipements. Jacques Sourdin, responsable AGFA Afrique Francophonie a assuré qu’ils mettront tout en œuvre pour que cet équipement fonctionne le mieux possible. « Vous êtes le premier pays à  avoir le système de radiologie numérique, nous vous remercions d’avoir faire confiance à  AGFA pour la fourniture de cet appareil et nous surveillerons le fonctionnement de ses radios » promet-t-il.

Santé : comment éviter les contaminations lors d’une visite à l’hôpital

Rendre visite à  un malade hospitalisé est considéré comme une grande marque de sympathie, moment important aussi pour témoigner son affection et prononcer des paroles de réconfort à  un parent, un frère, une soeur, un ami dont l’état de santé n’est pas au beau fixe. Si cette démarche est généralement apprécié non seulement par l’entourage du malade, mais aussi par la société en générale qui y voit là  une forme de solidarité. Cependant, la visite à  un patient peut s’avérer parfois dangereuse si on ne fait pas d’attention. D’après les médecins, le visiteur risque d’être contaminé. Sur les causes d’une telle situation, Michel Noumbi du service réanimation et soins intensifs à  l’hôpital Laquintinie de Douala explique: « ce sont les contacts directs avec ces malades. Généralement, on peut parler de certains groupes de prière qui viennent le dimanche. Ils procèdent à  la prière, bains des malades. Parfois, ils vont même jusqu’à  raser la personne malade ». C’est au cours de ces différentes manipulations, que les visiteurs peuvent être contaminés, poursuit-il. Mais ce n’est pas tout selon M. Noumbi, « nous constatons également que ceux-ci peuvent être contaminés par les crachats des malades, des objets souillés. De même, le fait de venir nourrir les malades peut aussi entraà®ner cette contamination, car les visiteurs font tout cela sans se protéger ». Les visiteurs peuvent alors attraper des maladies comme la tuberculose, le choléra, voire du vih/sida en ce qui concerne « les groupes de prières qui vont jusqu’à  raser les malades », précise Michel Noumbi. La nécessité de se laver les mains Face à  la situation présentée plus haut, il est nécessaire de mettre en application des mesures préconisée par les médecins. Il faut par exemple, éviter d’avoir trop de contacts directs avec le malade, éviter les crachats des malades, éviter des manger avec les malades, éviter d’utiliser la cuillère, la fourchette, le verre, le reste d’eau, de la nourriture consommée par le malade et surtout se laver les mains régulièrement les mains après les visites. Dans le même ordre d’idée, « éviter de toucher les poignées des portes, éviter de vous asseoir régulièrement quand on rend visite à  un patient, car pour se protéger, il faut toujours garder à  l’esprit le fait que le malade à  qui on rend visite, à  une maladie contagieuse. Là , ça permet d’éviter certaines choses », précise Michel Noumbi. Il insiste sur l’importance de se laver absolument les mains après chaque visite, ceci afin d’éviter non seulement d’être contaminé soi même, mais aussi de contaminer nos proches une fois de retour à  la maison. Donc, se laver les mains, est un geste simple, hygiénique et surtout très utile pour toute personne qui s’est rendue dans un centre hospitalier pour une visite à  une personne n’étant pas en bonne santé.