Conseillers consulaires : les Français de gauche en ordre de bataille

Le 25 mai prochain, les Français de l’étranger établis au Mali et les Maliens ayant la nationalité français, vont élire leurs conseillers consulaires. Ils choisiront ainsi leurs nouveaux représentants au Mali par un dispositif de proximité auprès des ambassades et des consulats. Lors d’une rencontre qui a eu lieu lundi 5 Mai à  l’Institut Français du Mali (IFM) et présidée par Marie Hélène Bèye, conseillère sortante en poste depuis 1993, les Français de gauche ont présenté au public leurs candidats pour le scrutin à  venir. l’autre liste, C’’est bien sûr celle de droite qui organisera à  son tour un grand buffet campagnard pour mettre en avant ses candidats. Pour la gauche, Hélène Ndiaye, 53 ans, entrepreneur BTP et Présidente de l’association Français du Monde(ADFE) est la tête de liste, suivie de Guy Sukho, 46 ans, fonctionnaire et d’Elizabeth Kanouté, infirmière pour les trois premiers. Les trois autres candidats sont Corinne Sidibé, technologiste biomédicale, Baba Sarambounou, ouvrier spécialisé retraité et Abdoulaye Touré, fonctionnaire à  la retraite pour former les assesseurs, en cas de victoire de la liste de gauche. Leurs champs d’action se situent autour de l’entreprenariat, l’action santé, la lutte contre la précarité, la diversité culturelle, et la défense des migrants. Ces six candidats sont déterminés à  occuper le premier rang des conseillers consulaires pour aider les français de l’étranger et du Mali, de Bamako à  Kati, en passant par Kayes et Ségou dans leurs démarches et besoins au quotidien. Six axes de développement La rencontre à  l’Institut français a aussi porté un œil certain sur les ressortissants du nord, avec un débat, une projection de leur visite à  Kayes et la rencontre avec le chef de village, le maire et l’association des français de cette localité qui a permis d’enregistrer ces derniers sur la liste des français de l’étranger. Conscients de pouvoir aider les Français vivant au Mali, ces six candidats axent leur engagement autour de six points : – Education et culture : Développer le soutien scolaire et extra-scolaire, apporter un appui aux enfants français scolarisés dans les structures locale o๠qu’elles soient, œuvrer à  l’ouverture de filières professionnelles. Veiller à  l’avenir des établissements conventionnés et homologués par l’Agence de l’enseignement français à  l’étranger (AEFE) et du personnel qui y travaille. « La francophonie partagée est un symbole fort allant au delà  des frontières. Nous veillerons à  ce qu’elle reste un outil de dialogue et d’échanges de savoirs pour mieux illustrer notre diversité culturelle », précisent-ils. -Domaine Professionnel : Travailler au soutien et à  la défense des très petites et moyennes entreprises (TPE-PME) par la mise en place d’une structure adaptée à  leurs besoins. -Domaine Fiscal : Etre attentifs aux conventions fiscales qui évitent la double imposition aux français résidant à  l’étranger. -Domaine Social : Informer et conseiller les familles d’enfants boursiers, inciter à  l’adhésion à  la caisse des français de l’étranger, œuvrer à  une amélioration des conditions d’adhésion, accroitre notre soutien aux familles en difficulté. Sauvegarder l’existence du CMS. -Citoyenneté : Inciter les familles à  s’immatriculer au consulat, à  respecter les normes administratives et juridiques françaises et maliennes, à  remplir leur devoir citoyens. Travailler avec les services consulaires pour une gestion toujours plus satisfaisante des dossiers. -Relation Nord-sud : France-Mali – Mali-France une réalité humaine : mobilité, échanges, partenariat, développement. Intensifier cette richesse interculturelle, interprofessionnelle, interéconomique, C’’est croire en nous. Les Français du monde à  gauche appellent ainsi tous les Français résidant au Mali à  voter massivement pour eux lors du scrutin du 25 Mai prochain. Rendez-vous est pris.

Législatives françaises : exit le scénario cohabitation ?

Selon des résultats partiels du ministère de l’Intérieur, la gauche arrive en tête à  l’issue du premier tour des législatives avec 29,4% des voix. Avec ce score, le Président français et ses alliés peuvent espérer asseoir leur légitimité et travailler dans la quiétude. Des projections hier soir leur donnaient 283 à  329 sièges à  l’Assemblée Nationale, o๠la majorité absolue est de 289 sièges. Ils peuvent déjà  comptabiliser 20 sièges gagnés à  l’issue du premier tour de ce 10 juin. Autre motif de satisfaction, en particulier pour le Premier Ministre, aucun ministre ne semble en difficulté pour l’emporter, pas même ceux qui se présentaient dans des circonscriptions difficiles, comme Stéphane Le Fol dans la Sarthe ou Aurélie Filippetti en Moselle. Au moins cinq ministres ainsi que le Premier ministre lui-même s’offrent le luxe d’être élus dès le premier tour. Jean-Marc Ayrault a appelé «les Françaises et les Français à  se mobiliser dimanche prochain pour donner au président de la République une majorité large». La gauche craignait un sursaut des électeurs de droite qui s’ils donnaient cette majorité à  l’UMP, imposeraient à  François Hollande de cohabiter avec une Assemblée Nationale hostile. La gifle de Mélenchon Pour définitivement prendre le contrôle de l’Hémicycle, le Parti socialiste devra certainement s’allier avec Europe-Ecologie-Les-Verts qui pourraient obtenir 12 à  18 députés (il en faut 15 pour constituer un groupe parlementaire). Mais au sein de la gauche, il y a également eu des échecs cuisants. Comme le Front de gauche qui avec 6,6% des voix et un 13 à  19 députés (contre 20 actuellement) ne réalise pas un score à  la hauteur de ses espoirs. Son leader charismatique Jean-Luc Mélenchon a été battu à  Hénin-Beaumont o๠il était allé défié la présidente du Front National, Martine Lepen. Un Front National qui réalise aussi un bon score lors de ces législatives. Il y a cinq ans, le parti d’extrême droite était au bord du gouffre, avec moins de 5% au plan national. Avec 13,6 %, il se rapproche de son meilleur niveau – 15% en 1997. « Le Rassemblement bleu marine résiste remarquablement bien (…). Nous confirmons ce soir notre position de 3e force politique de France », a déclaré Marine Le Pen depuis Hénin-Beaumont. Quand au parti du président sortant, Nicolas Sarkozy, l’Union pour un Mouvement Populaire limite la casse. Avec 27,1% des suffrages, l’UMP et ses alliés peuvent obtenir entre 210 et 263 sièges. A l’issue du premier tour, il comptabilise au moins six élus et peut encore espérer préserver 250 sièges. Signe de ce maintien: d’anciens ministres du gouvernement Fillon qui étaient en difficulté sur le papier, comme Xavier Bertrand dans l’Aisne, se retrouvent en ballottage favorable Grosse abstention Si la présidentielle avait fortement mobilisé, les français ont boudé ces législatives. l’abstention s’élèverait ainsi à  57%, un record dans l’histoire des législatives françaises. Les électeurs ont surtout fait faux bond au Front National dont plusieurs élus se retrouvent en difficulté. En attendant le second tour, les tractations ont commencé pour garantir les résultats du premier tour, voire inverser la tendance dans certaines circonscriptions. l’UMP a d’ores et déjà  prévenu qu’elle ne ferait pas d’alliance avec le FN en cas de triangulaire.

La gauche africaine doit-elle revoir sa copie ?

Du 25 au 27 novembre derniers, notre capitale a abrité les assises de la 3ème Conférence du Forum du Réseau de la Gauche Africaine, ALNEF. Organisé à  l’initiative du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), elle a regroupé plus de 40 formations politiques de Gauche autour d’un objectif commun : « donner une nouvelle impulsion à  la lutte des forces progressistes ». Mais au delà  des recommandations de Bamako, l’utilité de la lutte des forces de Gauche fait débat en Afrique. Si en Amérique latine (comme au Venezuela, en Bolivie, au Nicaragua, ou encore au Brésil) la Gauche est parvenue à  se hisser au pouvoir, en Afrique le combat est à  la traine. Selon Adama Coulibaly, pour comprendre le combat de la gauche, il est nécessaire de parler de l’histoire des courants de pensée politique notamment le clivage Gauche/Droite. « Historiquement en Europe, la Gauche est née avec la grande industrialisation. Les grands industriels (considérés comme la droite) avec leurs pouvoirs financiers, se sont accaparés du pouvoir politique. Ces derniers constituent aussi une petite minorité dans la société » nous explique-t-il. Pour ce spécialiste en Sciences politiques (membre de la Commission des lois à  l’Assemblée nationale du Mali), « la masse ouvrière qui représente plus de la moitié de la population se trouverait une situation dans laquelle les droits les plus élémentaires des plus faibles ne sont pas respectés. Pour faire face au pouvoir du capital de plus en plus dominant, poursuit notre interlocuteur, les masses ouvrières ont formé des organisations politiques dites de Gauche dans l’objectif de défendre le droit des ouvriers qui étaient les plus pauvres. C’est ainsi que l’opposition entre patrons d’industries et ouvriers s’est déplacée sur la scène politique sous forme de Droite/Gauche ». Le combat face à  l’actualité « Pour ce qui concerne l’Afrique, il faut signaler que nous n’avons pas la même histoire politique que le reste du monde », tranche Adama Coulibaly. Pour qui le combat de la Gauche africaine n’est pas lisible. « Le discours politique est mal structuré et sans objectif clair. Le plus souvent, on ne sait pas au niveau de quelle catégorie sociale la Gauche africaine se situe », remarque l’Assistant parlementaire. Qui pense que la Gauche africaine ne serait jamais politiquement crédible si elle ne réoriente pas son combat vers la défense des droits des populations rurales qui constituent la grande majorité et les plus lésées. Pour le politologue « ce changement de stratégie va permettre plus lisible leurs messages politiques. Il peut contribuer à  remettre la politique africaine au service des populations. Ces changements, ajoute-t-il, sont souvent nécessaires pour l’émergence économique du continent. Cet avis loin d’être partagé par certains. Parmi eux Dr Etienne Oumar Sissoko, professeur d’économie à  l’Université internationale « Sub-Management » de Bamako. Selon cet universitaire, « dans ce contexte difficile que traversent les pays d’Afrique (invasion de la Libye, et de la côte d’ivoire), la lutte de la gauche n’a jamais été aussi d’actualité, tant par la nature des défis à  relever que par leurs urgences ». « l’indépendance telle que souhaitée par les pères de nos nations reste à  conquérir » regrette cet économiste. Pour qui, « cette indépendance passe forcement par l’union de toutes les forces progressistes d’Afrique, de toutes les forces de Gauche en Afrique pour faire face aux hordes de l’impérialiste occident ». « Notre victoire passera alors par l’indépendance économique » assène ce docteur en économie, auteur du livre « La croissance économique du Mali de 1960 à  nos jours ». Notre interlocuteur garde espoir que « la victoire prochaine, (parce que nous seront unis) donnera au combat de la Gauche tout son sens et permettra surtout le rejet de politiques néolibérales et de leurs conséquences dévastatrices pour une majorité écrasante de la classe des travailleurs et des pauvres dans le continent africain ». Dans le domaine strictement politique, poursuit-il, cette union des forces de gauches sera l’expression la plus avancée de la lutte contre la mondialisation capitaliste et la domination éternelle de l’Occident sur l’Afrique. Réhabilité le combat des pères de l’Indépendance Ce point de vue est largement partagé Assane Koné. Pour ce journaliste au quotidien malien « Le Républicain », spécialiste de la Gauche, le combat des forces de Gauche africaine est plus que d’actualité, dans un contexte o๠le monde a tendance à  l’uniformisation, sous la bannière de la globalisation que d’autres appellent mondialisation. « A l’analyse des cinquante années d’indépendance des Etats africains, dit-il, force est d’admettre qu’il y a très peu d’Etat africains qui sont réellement indépendants. Et à  l’allure o๠vont les choses, même les partis politiques de droite en Afrique sont parvenus à  la conclusion qu’ils n’ont plus la solution de sortir le continent du trou dans lequel ils ont contribué à  le plonger ». Ailleurs dans le monde, démontre le journaliste, dans les démocraties normales, il y a toujours une alternance entre la gauche et la droite au pouvoir, mais en Afrique par la faute de la démocratie libérale, l’alternance est difficilement réalisable. « Le système est fait de telle sorte que la gauche est aujourd’hui assimilable à  la misère. Or seule la Gauche pourra redonner à  nos différents états leur souveraineté sur leurs richesses pour un véritable développement » tranche Assane Koné. « Vu l’organisation mondiale (o๠le système capitaliste est au sommet de son arrogance), il n’est pas facile pour un parti de Gauche d’accéder au pouvoir en Afrique, tant cette ascension est perçue dans les officines occidentales comme une menace pour les intérêts de leur pays », remarque le journaliste. Qui rappelle « les manœuvres orchestrées contre des dirigeants africains comme Modibo Keà¯ta au Mali, Patrick Lumumba au Congo, NKawamé Nkrumah au Ghana, Tomas Sankara au Burkina Faso, et plus récemment en Côte d’Ivoire avec Koudou Laurent Gbagbo et en Libye avec Mouammar Kadhafi ». « Chaque fois qu’un leader africain lève le petit doigt pour défendre l’intérêt de son peuple contre ceux des puissances internationales, il doit faire face à  une rébellion qui finit toujours par l’avoir. Donc, aujourd’hui, plus que jamais, les partis politiques de Gauche en Afrique doivent se donner la main pour rééditer l’exploitation des pères de l’indépendance » recommande le journaliste de « Le Républicain ». Qui rappelle qu’ « en 1946, au bord du Djoliba, les leaders africains se sont donnés rendez-vous pour planifier la libération de leurs Etats. Ils ont réussi. Mais, l’adversaire est coriace, il n’a donné que la photocopie et C’’est aux acteurs actuels de la gauche de se donner les moyens pour arracher l’original de la copie de l’Indépendance ». Bref, le débat sur l’utilité du combat de la Gauche est loin d’être clos.

Bamako : capitale de la « Gauche » africaine

A l’initiative du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, SADI, notre capitale abritera du 25 au 27 novembre prochains la 3ème Conférence du Forum du Réseau de la Gauche Africaine, ALNEF. Au total plus de 40 formations politiques de Gauche se donnent ainsi rendez-vous au Mali pour «Â donner une nouvelle impulsion à  la lutte des forces progressistes ». Convergence de luttes Prendront part à  ces assises, plusieurs formations politiques engagées dans les luttes sociales pour une justice équitable, et un monde antilibéral. Il s’agit, entre autres, du Parti communiste sud-africain (vieux de plus de 80 ans), le Parti Africain pour l’Indépendance du Burkina Faso, le Parti communiste du Soudan (aussi vieux 80 ans), le Parti social démocrate du Kenya, le Parti de la Gauche Suédoise etc. Au cours de leurs débats à  Bamako, les responsables de ces formations politiques discuteront des thématiques aussi d’actualité que «Â le développement d’une efficace structure africaine autre du concept «Â Rà‰SEAU GAUCHE », «Â les administrations centrales et régionales », les liens avec le «Â Global diaspora africaine progressive », etc. La rencontre de Bamako se veut une manifestation majeure répondant à  une volonté des formations politiques de Gauche de dessiner un projet commun, de jeter les bases d’une fusion politique, idéologique et organique entre toutes les forces de Gauche. Le défi pour elles, est de donner corps à  un modèle d’intégration économique et social en rupture avec le néolibéralisme qui engendre des crises de toutes sortes. Dans un contexte électoral proche au Mali La Gauche africaine se réunit à  Bamako dans un contexte marqué par la perspective des élections générales de 2012. Pour le secrétaire général du parti SADI, l’enjeu n’est pas à  démontrer. « Les formations antisociales et antipopulaires sont responsables du chômage endémique, de la précarité de l’état nutritionnel, sanitaire et de l’accroissement de l’obscurantisme et de l’analphabétisme sur notre continent », dénonce le député Oumar Mariko. Qui regrette que ce soit dans une telle atmosphère que se déroule la compétition politique entre les partis. « Les partis de droite ont recours à  l’argent et à  la corruption politique des électeurs chacun avec ses ruses, les compromis, et ses compromissions, etc. Le défi, dit-il, est la mobilisation des citoyens contre ces pratiques, et leur participation à  la réussite des luttes sociales ». Abondant dans le même sens, le président du parti SADI, Cheick Oumar Sissoko, a révélé que la souveraineté des peuples sur la gestion de leurs ressources naturelles, leur droit à  disposer d’eux-mêmes, à  déterminer librement leur développement économique et social, restent des questions fondamentales pour les pays africains. Pour l’ancien de la culture, « ces derniers ne peuvent atteindre ces objectifs stratégiques que si les partis de Gauche accèdent au pouvoir d’Etat pour appliquer souveraineté leur programme ». Comment bâtir pour l’Afrique un nouveau monde plus juste, et antilibéral ? Comment faire échec aux politiques néolibérales en cours dans nos Etats ? La rencontre de Bamako prévoit de sérieuses réflexions sur la question. Ce qui fera dire aux organisateurs que la 3ème Conférence du Forum du Réseau de la gauche Africaine revêt un cadre propice de discussions, d’échanges, de dialogue pour proposer des analyses, et élargir les mobilisations et les actions contre l’impérialisme.

Bamako, à gauche, toute !

Prendront part à  ces assises, plusieurs formations politiques engagées dans les luttes sociales pour une justice équitable, et un monde antilibéral. Il s’agit notamment du Parti communiste sud-africain (vieux de plus de 80 ans), le Parti Africain pour l’Indépendance du Burkina Faso, le Parti communiste du Soudan (aussi vieux 80 ans), le Parti social démocrate du Kenya, le Parti de la Gauche Suédoise etc. Au cours de leurs débats à  Bamako, les responsables de ces formations politiques discuteront des thématiques aussi d’actualité que « le développement d’une efficace structure africaine autre du concept « Rà‰SEAU GAUCHE », « les administrations centrales et régionales », les liens avec le «Global diaspora africaine progressive ». « Dessiner un autre monde » La rencontre de Bamako se veut une manifestation majeure répondant à  une volonté des formations politiques de Gauche de dessiner un projet commun, de jeter les bases d’une fusion politique, idéologique et organique entre toutes les forces de Gauche. Le défi pour elles, est de donner corps à  un modèle d’intégration économique et social en rupture avec le néolibéralisme qui engendre des crises de toutes sortes. l’exemple de la réussite du combat de la Gauche d’Amérique Latine se révèle aujourd’hui comme une référence pour les partis africains de la Gauche. La victoire des forces de Gauche au Venezuela, en Equateur, au Brésil, au Nicaragua, en Bolivie, au Chili, en Argentine, etc. constitue pour la Gauche africaine un motif de croire en la lutte. « l’échec cuisant du modèle néolibéral, la déroute idéologique des intégristes de la doxa monétariste du FMI et de la Banque Mondiale, et le refus des secteurs progressistes du monde entier du système capitaliste, ouvrent une nouvelle ère de coopération entre l’Afrique et l’Amérique Latine » pense un responsable du Comité d’organisation de la rencontre. Qui retient le caractère séduisant de la réussite de la Gauche américano-latine. Cette coopération entre l’Afrique et l’Amérique, explique notre interlocuteur, est basée sur les échanges d’expérience dans la construction de nouveaux espaces, la formation de consciences nouvelles pour bâtir un type nouveau de société plus conforme aux aspirations de nos peuples ». Comment bâtir pour l’Afrique un nouveau monde plus juste, et antilibéral ? Comment faire échec aux politiques néolibérales en cours dans nos Etats ? La rencontre de Bamako prévoit de sérieuses réflexions sur la question. La rencontre des partis de Gauche à  Bamako le cadre propice de discussions, d’échanges, de dialogue pour proposer des analyses, et élargir les mobilisations et les actions. Il s’agit donc d’obtenir des progrès sur les enjeux liés à  la démocratie en Afrique, notamment sur le rôle qu’y joue la France, en particulier autour des questions électorales.