L’Africa CEO Forum : le nouveau contexte économique africain

C’est désormais le rendez-vous incontournable des grands businessmen africain et patrons de la planète finance. Cette année, l’Africa CEO forum organisé par le groupe de presse Jeune Afrique et la Banque Africaine de Développement, se tiendra à  Genève(Suisse) les 16 et 17 Mars, s’intéresse au Nouveau contexte économique du continent. Pas moins de 800 décideurs économiques venus d’une trentaine de pays et près de 500 chefs d’entreprises y sont attendus. Si les prévisions de croissance sont à  deux chiffre, il n’en demeure pas moins que des facteurs comme la baisse des réserves de pétrole et la chute du pris des matières premières, ajoutées aux crises sanitaires et conflits, auront un impact certain sur la dépendance économique de certains pays pourvoyeurs de ces richesses. En se basant sur le rapport Doing Business qui établit chaque année le classement des meilleures économies du continent, le Forum se penchera sur une question essentielle. Pourquoi l’Afrique est-elle encore à  la traà®ne, pourquoi tant de disparités entre des géants pétroliers comme le Nigeria ou la très dynamique Afrique du Sud face à  des pays comme le Niger, qui possède de l’Uranium ou la Guinée qui recèle d’immenses gisements de fer dans le mont Simantou. Autant de paradoxes qui seront à  l’ordre du jour des panels de l’Africa CEO Forum… Une autre question essentielle est l’urbanisation accélérée du continent lié à  une explosion démographique sans précédents. Comment donc structurer les villes africaines et les rendre plus productives avec un marché à  hauteur de 25 milliards de CFA par an. Ingénieurs, architectes, urbanistes et entrepreneurs seront invités à  donner leur vision et à  proposer des solutions pour le futur. La Côte d’Ivoire, économie star de l’Afrique de l’Ouest A ce forum 2015, un invité spécial est prévu. Il s’agit du Premier ministre ivoirien Daniel Kabla Duncan, dont le pays affiche l’un des taux de croissance les plus forts de la zone Uemoa. Près de 10% par an depuis 2012 pour la Côte d’Ivoire ; Alors que d’autres pays comme le Mali ou la Guinée proche sont en récession économique, la perle des lagunes affiche en 2015 un budget de plus de 5000 milliards de FCFA, dont un tiers est exclusivement consacré aux investissements. Sans parler de la mobilisation des ressources sur les marchés financiers ( emprunts obligataires notamment ) et auxquels trop peu de pays africains ont recours. D’ailleurs, la Côte d’Ivoire a eu une note plutôt satisfaisante par l’agence de notation Fitch and Moody’s. En 2014, elle mobilisé pas moins d’un milliards de CFA sur les marchés financiers, une manne supplémentaire destinée à  booster davantage la première économie Ouest-africaine. Les personnalités confirmées au Forum Jonathan Oppenheimer, Directeur, E. Oppenheimer et Son ; Issad Rebrab, Président de Cévital ; Adewale Tinubu, PDG de Oando ; Mo Ibrahim, Président de la Fondation Mo Ibrahim ; Jean Kacou Diagou, Président de NSIA ; Pierre-André Terisse, Directeur général Afrique de Danone ; Alioune Ndiaye, Directeur général de Sonatel ; Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI ; Daphne Mashile-Nkosi, PDG de Kalagadi Manganese ; Carlos Lopes, Secrétaire Executif de l’UNECA ; Salwa Akhannouch, PDG du Groupe Aksal ; Robert Yildirim, Président de Yildirim Group ; Dr. Chris Kirubi, Président de Haco Tigers Brands ; Mohammed Bennani, PDG de Bank of Africa ou encore Oba Otudeko, Président de Honeywell Group et de nombreux ministres des Finances de pays africains. Rendez-vous du 16 au 17 Mars 2015 à  Genève (Suisse)

Michel Sidibé, un éternel optimiste à la tête d’ONUSIDA

Présent à  Bamako, Michel Sidibé qu’on ne présente plus a répondu à  nos questions à  l’occasion de l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keita. Entretien : Michel Sidibé, on peut dire que vous êtes l’un des grands ambassadeurs du Mali à  l’extérieur, vous venez d’assister à  l’investiture du Président IBK, quels sont vos impressions ? Michel Sidibé : Permettez-moi tout d’abord de réitérer mes vives félicitations au Président Ibrahim Boubacar Keita pour sa brillante élection. C’’est également l’opportunité de rendre hommage à  Soumaila Cissé qui s’est rendu chez son ainé pour le féliciter renforçant ainsi la dynamique de réconciliation et d’unité nationale qui guide désormais le Mali. C’’est un symbole très fort rarement vu dans le monde. Comme vous le savez, le Mali était tout près du chaos. Mais grâce à  l’engagement de tout le peuple malien, avec l’appui de la France, de la Communauté économique des à‰tats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Tchad, de la communauté internationale et des Nations Unies, le Mali a pu sauvegarder l’intégrité de son territoire et retrouver son unité qui étaient menacée a un moment donné. Je voudrais humblement me joindre au Président pour exprimer ma gratitude à  tous ceux qui ont soutenus le Mali dans cette épreuve difficile que le pays vient de traverser.En tant que citoyen Malien, je tire donc une légitime fierté et un sentiment de grande satisfaction a l’issue de l’élection présidentielle. Etre présent à  l’investiture du Président IBK était pour moi un immense plaisir et J’ai pu être témoin de la communion nationale lors de la cérémonie d’investiture. Ce fut un moment de grande émotion. La nomination d’Oumar Tatam Ly est unanimement saluée. Quel est votre avis sur ce profil de cadre à  la Primature ? Le Premier Ministre Oumar Tatam Ly est un jeune frère brillant ayant donné la preuve de ses compétences et de sa probité dans de nombreuses instances internationales. Je ne doute pas qu’avec le soutien de tout le peuple malien et sous le leadership du Président de la République, il saura mener une action vigoureuse de redressement des instances nationales pour remettre le pays en marche. Le Mali sort d’une crise, qui a gelé tous les fonds d’aide et de développement notamment en matière de santé, êtes-vous optimiste avec le retour annoncé de la coopération USA Sans aucun doute. J’en veux pour preuve la conférence des donateurs pour le développement du Mali qui s’est tenue en mai 2013 et qui a permis la mobilisation de 4 milliards de dollars conditionnés à  la restauration de la légitimité de l’Etat et de ses institutions. C’’est désormais chose faite. Cette mobilisation internationale est indispensable pour soutenir les efforts de développement dont l’impact doit être bénéfique a chaque malienne et chaque malien, notamment les plus pauvres. Nous devons atteindre un développement soutenu et équitablement réparti pour permettre une paix durable et la stabilité sur le long terme. L’affaire du Fonds Mondial avait un temps agité le secteur de la santé au Mali, la page est-elle définitivement tournée à  Genève ? C’’est une histoire triste mais ancienne. Le Mali a reconnu ses erreurs et les a corrigées. Des mesures vigoureuses ont été prises à  l’époque et les procédures judiciaires et administratives sont en cours. Je dois dire que J’ai été très meurtri par cette situation et J’ai fait de mon mieux dans les limites de mes fonctions pour qu’on trouve la solution la plus juste. Je m’efforce d’assumer ce devoir de justice envers les plus démunis sur l’ensemble de la planète. Que ce soit ici au Mali ou ailleurs, nous avons un devoir de solidarité envers les malades, et notamment les malades du SIDA. Il nous faut démontrer à  chaque instant que les ressources qui sont allouées à  la santé et à  tous les autres secteurs sont utilisées avec obligation de résultats et dans la plus grande transparence. Le peuple malien n’était en rien responsable de la situation, il ne devait par conséquent pas être le premier à  en subir les effets. Je suis heureux de voir que le Fonds mondial ait décidé de reprendre sa coopération avec le gouvernement malien et de financer à  nouveau les programmes vitaux pour la santé de nos populations : 58 millions d’Euros pour la lutte contre le VIH/SIDA soit 38 milliards de francs CFA et 50 millions d’Euros pour la Tuberculose et le paludisme soit près de 33 milliards de francs CFA. Cinq ans de plus à  la tête d’Onusida,  quels objectifs comptez-vous atteindre dans la lutte contre le VIH Sida ? Je suis honoré que le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon ai décidé de renouveler mon mandat de Directeur exécutif de l’Onusida avec rang de Secrétaire général adjoint pour cinq nouvelles années. Je voudrais le remercier ici ainsi que l’ensemble du personnel de l’ONUSIDA. Aujourd’hui, il faut percevoir le sida comme une épidémie multiple, car chaque région du monde présente des spécificités. En Russie, par exemple, l’infection par le VIH concerne surtout les personnes qui s’injectent des drogues. Ce n’est pas la même épidémie qu’en Afrique du Sud, o๠il faut concentrer les efforts sur les jeunes filles et lutter contre les violences qui leur sont faites. En comprenant bien la nature de chaque épidémie, on peut investir de manière efficace. Grâce à  cette approche et avec l’appui de la recherche, je suis persuadé qu’il sera possible d’offrir un traitement à  toutes les personnes qui ont en besoin et de faire disparaà®tre les transmissions entre la mère et l’enfant d’ici à  2015. On dira peut-être que je suis un éternel optimiste, mais je pense que l’on se dirige actuellement vers la fin, non pas du VIH, mais du sida. Cela signifie que le virus continuera d’exister, mais que les gens ne seront pratiquement plus malades à  cause de lui. Vous avez beaucoup œuvré pour l’accès et la réduction du prix des médicaments antirétroviraux en Afrique, aujourd’hui, l’objectif est-il atteint ? Des avancées historiques ont été réalisées pour assurer un accès à  des médicaments et à  des technologies abordables et pour faciliter la recherche et le développement. Le prix d’un traitement antirétroviral de première intention est passé de plus de 10 000 dollars par personne et par an en 2000 à  moins de 116 dollars aujourd’hui pour le traitement de première intention le moins cher recommandé par l’OMS. Les prix des traitements de deuxième intention restent cependant beaucoup plus élevés. Comme vous le savez certainement, les dirigeants africains sont très engagés à  accélérer la production locale de médicaments abordables et de qualité. l’Union africaine à  même adopté un Plan pour la fabrication de médicaments en Afrique et élaboré un business plan avec plusieurs partenaires.. Ce qu’il faut faire aujourd’hui, c’est avoir une vision continentale avec des pôles d’excellence, faire en sorte que l’on puisse avoir le capital et que chaque pays ne commence pas à  produire les ARV. Parce que si chaque pays commence à  produire son propre médicament, il ne sera pas concurrentiel et n’arrivera pas à  s’intégrer dans le marché global..Donc, cette initiative est une bonne initiative, mais les leaders politiques africains doivent venir ensemble pour avoir trois ou quatre pôles d’excellence pour la fabrication du médicament, le faire aussi de façon stratégique en emmenant des partenaires comme ceux du Nord, comme les pays émergents pour qu’au moins cela soit compétitif En dehors d’Onusida, Michel Sidibé, quels sont vos loisirs et espaces de détente lorsque vous êtes à  Bamako ? D’abord être chez moi, voir et revoir ma famille et mes amis. C’’est vital pour moi. Je ne passe pas trois mois sans revenir me ressourcer au pays. Par ailleurs J’aime lire, écouter de la musique (J’ai des goûts très éclectiques et suis très ouvert à  la jeunesse et à  son inventivité musicale, entre autres). La pratique du Sport est évidement à  la fois un plaisir et une nécessité. Je suis quand même un ancien joueur du «Â Stade malien ». Vous voyez tout cela ne date pas d’aujourd’hui.

L’ Africa CEO forum a décerné ses prix à Genève

La liste des nominés pour cette édition inaugurale des trophées Africa CEO ne comptait pas moins de 37 noms pour quatre prix : l’investisseur en capital de l’année, l’entreprise internationale de l’année, l’entreprise africaine de l’année et le CEO de l’année. Organisé sous les auspices de la Banque africaine de développement (BAD) et Jeune Afrique, les trophées Africa CEO représentent un encouragement aux entreprises et investisseurs qui ont démontré une détermination particulière pour aider le continent à  avancer en promouvant le développement du secteur privé africain, les échanges commerciaux intra-africains, l’intégration régionale ainsi que la responsabilité sociale et environnementale. C’’est Tewolde Gebremariam, PDG de Ethiopian Airlines, qui a remporté le trophée le plus attendu, celui de CEO de l’année. Expliquant que le succès de la compagnie aérienne publique s’expliquait par l’indépendance totale de sa gouvernance, il a rappelé qu’elle fait partie des transporteurs les plus profitables d’Afrique, avec plus de 80 destinations. Membre de Star Alliance depuis la fin 2011, elle était la première compagnie africaine à  opérer le Boeing 787 Dreamliner en septembre. Tewolde Gebremariam, PDG de la compagnie depuis 2010, a fait toute sa carrière au sein de l’entreprise, qu’il a rejointe en 1985 en tant qu’agent à  l’aéroport d’Addis-Abeba. Expansion panafricaine Le trophée de l’entreprise africaine de l’année a été décerné au groupe Ecobank et reçu par Thierry Tanoh, nommé CEO de la banque à  la fin 2011. Ecobank l’a emporté face à  neuf autres nominés. Basé à  Lomé, au Togo, Ecobank a été le premier à  entamer une expansion panafricaine et est aujourd’hui présent dans 32 pays, y compris la quasi totalité de « l’Afrique du milieu », la zone comprise entre l’Afrique du Sud et le Sahara. Depuis le rachat d’Oceanic Bank fin 2011, l’une des plus importantes banques au Nigeria, la banque emploie 11 000 professionnels. Il y avait neuf nominés dans la catégorie de l’investisseur en capital de l’année. C’’est Abraaj Capital qui a remporté le trophée devant ses concurrents African Capital Alliance, Helios, Tunivest/Africinvest, etc. Considéré comme le plus important investisseur en capital du continent, spécialisé dans les pays émergents, il gère 6 milliards d’euros à  travers 36 bureaux dans le monde. En 2012, il s’est offert Aureos Capital, l’un des plus importants investisseurs du continent. Il a également investi 125 millions de dollars dans le groupe d’assurance panafricain Saham. Olam, un négociant en matières premières basé à  Singapour, a remporté le prix de l’entreprise internationale de l’année. Avec 11 milliards de revenus entre 2001 et 2012 et 17 000 employés, il est l’un des poids lourds de l’agro-industrie en Afrique et s’est même lancé dans la production agricole. Le groupe a réalisé 3 milliards de chiffre d’affaires sur le continent sur les dix dernières années et a notamment réalisé d’importants investissements au Gabon, dans l’huile de palme et les engrais.

Prévention du VIH/SIDA : Les jeunes à l’avant garde

Selon ce rapport l’épidémie de sida continue de reculer. Cette année, c’est la tranche des 15-24 ans qui bénéficie de cette baisse dans de nombreux pays notamment grâce aux actions de prévention. Une nouvelle étude de l’ONUSIDA révèle que les jeunes conduisent la révolution de la prévention. La prévalence du VIH parmi les jeunes a diminué de plus de 25 % dans 15 des 25 pays les plus affectés par le sida. Un chiffre important quand on sait que 8 jeunes contaminés sur 10, soit 4 millions d’individus vivent en Afrique subsaharienne. Baisse de la prévalence chez les jeunes Cette baisse est dans une large mesure attribuable à  une diminution des nouvelles infections au VIH parmi les jeunes qui ont changé positivement de comportements sexuels. Ainsi selon le rapport, les jeunes qui ont des partenaires multiples utilisent de manière accrue le préservatif mais ont démarré leur vie sexuelle plus tardivement. Les pays les plus durement touchés par la pandémie à  savoir le Zimbabwe, Le Botswana, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Kenya, le Malawi, la Namibie et le Zimbabwe ont déjà  atteint l’objectif international de réduction de la prévalence à  25%. Quant au Burundi, au Lesotho, au Rwanda, au Swaziland, aux Bahamas et Haà¯ti, ils sont en passe de l’atteindre d’ici la fin de l’année. Nouveau moyen de prévention Ce nouveau rapport de l’ONUSIDA dénommé Outlook 2010, présente les grandes lignes d’une plate-forme de traitement du VIH radicalement simplifiée appelée ‘Traitement 2.0′ qui pourrait permettre de réduire considérablement le nombre de décès liés au sida et diminuer fortement le nombre de nouvelles infections à  VIH La révolution Traitement 2.0 La généralisation du nouveau « Traitement 2.0 » contre le VIH/Sida pourrait permettre de réduire considérablement le nombre de décès liés au virus et diminuer fortement le nombre de nouvelles infections. Combinée avec les moyens de prévention classique, cette nouvelle thérapie pourrait sauver 10 millions de personnes d’ici à  2025 et éviter jusqu’à  1 million d’infections par an. « Non seulement le traitement 2.0 peut sauver des vies, mais il est potentiellement un moyen déterminant de prévention », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé lors de la présentation du rapport mardi à  Genève, en Suisse. « Pour que les pays atteignent leurs objectifs et leurs engagements en matière d’accès universel, nous devons réorganiser la riposte contre Sida. En nous montrant innovants, nous réussirons à  réduire les coûts afin que les investissements puissent atteindre un plus grand nombre de personnes », a-t-il ajouté. 26 milliards de dollars engagés Plus de 26 milliards de dollars pour lutter contre le fléau En 2010, l’ONUSIDA estime que 26,8 milliards de dollars sont nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par les pays en matière d’accès universel à  la prévention, au traitement, aux soins et à  l’appui en rapport avec le VIH. C’est pourquoi le rapport recommande aux programmes nationaux de lutte contre le VIH d’investir entre 0,5% et 3% des recettes publiques dans la lutte contre le Sida. D’o๠l’appel lancé par l’ONUSIDA à  l’endroit des pays en développement plus riches à  couvrir une proportion substantielle de leurs besoins de ressources à  partir de sources domestiques. Actuellement, 50 % des besoins mondiaux de ressources des pays à  revenu faible ou intermédiaire sont concentrés dans 68 pays dans lesquels le besoin national est inférieur à  0,5 % de leur produit national brut. Ces pays abritent 26 % des personnes vivant avec le VIH et reçoivent 17 % de l’assistance internationale consacrée au sida. Il faut signaler qu’on dénombrait 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH à  travers le monde à  la fin 2008. Pour cette même année, on estime à  près de 2,7 millions le nombre de nouvelles infections à  VIH et à  2 millions le nombre des décès liés au sida.