Ghana : un taux de croissance à 5,6% au 3ème trimestre

La croissance économique du Ghana pour le troisième trimestre de 2019 est de 5,6%, a appris APA jeudi à Accra.Selon le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel K. Annim, la croissance notée au troisième trimestre de cette année est en contraste avec le taux de croissance de 7,6% enregistré pour la même période de l’année précédente.

Selon Annim, le taux de croissance du PIB a également légèrement baissé de 5,7 au deuxième trimestre à 5,6 au troisième trimestre de cette année, une baisse attribuée à la baisse des prix de l’or et du manganèse.

La BM invite le Ghana à revoir ses stratégies de croissance économique

Le Directeur national de la Banque mondiale au Ghana, Pierre LaPorte, a conseillé mercredi au pays de revoir ses stratégies de croissance économique en la rendant plus équilibrée et plus diversifiée.LaPorte a indiqué que le Ghana dépend trop de ses produits de base et ressources naturelles pour sa croissance et la création d’emplois, ce qui n’est pas durable, en raison des chocs de prix.

S’exprimant lors du lancement du dernier rapport de la Banque mondiale sur le Ghana intitulé « Diversification à travers le renforcement de la productivité », M. Laporte a estimé que la nécessité de diversifier l’économie ghanéenne est primordiale pour créer plus d’emplois et stimuler la croissance.

Le Ghana dépend actuellement de quatre exportations majeures, l’or, le pétrole, le gaz et le cacao qui représentent environ 70% des exportations totales du pays.

« Une économie plus diversifiée qui protège de la volatilité économique des cycles des produits de base et qui permet à plus de personnes de bénéficier d’une forte croissance économique est un objectif réalisable pour le Ghana », a conclu le Directeur national de la Banque mondiale au Ghana, Pierre LaPorte.

42% des Ghanéens indécis avant les élections de 2020 (enquête)

Le dernier rapport d’Afro-baromètre du Centre pour le développement démocratique (CDD) révèle que 42% des Ghanéens ne sont pas sûrs de voter pour un parti politique lors des élections de 2020.Le rapport souligne également que ce pourcentage est le plus élevé depuis 2008, après avoir augmenté de six points au cours des deux dernières années.

Pour cette enquête, un total de 2400 Ghanéens adultes ont été interrogés entre le 16 septembre et le 3 octobre 2019.

Quelque 42% des personnes interrogées, qui ont été invitées à exercer leur droit de vote si des élections devaient avoir lieu le lendemain de l’enquête, ont déclaré qu’elles ne voteraient pas.

Cependant, la majorité de ceux qui ont répondu par l’affirmative ont exprimé leur soutien au Nouveau parti patriotique (NPP, au pouvoir) contre le Congrès national démocratique (NDC), bien que la préférence du premier parti ait diminué de 15 points.

Par rapport à 2017, la proportion de répondants qui ont dit qu’ils voteraient pour le NPP a diminué de 15 points de pourcentage, passant de 49% à 34%, tandis que la portion de ceux qui devraient voter pour le NDC est restée la même à 22%.

Dans sa conclusion, l’enquête souligne fermement qu’ « il est impossible de tirer des conclusions solides sur un résultat probable des élections ».

Selon les résultats de l’enquête qui ont été publiés par Citi FM, « ces résultats révèlent qu’une grande partie de l’électorat attend toujours d’être convaincue de l’utilité de voter pour un candidat spécifique ou même de voter tout court ».

7,3 milliards USD d’échanges commerciaux entre le Ghana et la Chine

Les échanges commerciaux entre le Ghana et la Chine, le géant économique asiatique, ont atteint 7,3 milliards de dollars, faisant du Ghana le 7ème plus grand partenaire commercial de la Chine en Afrique en 2018.L’ambassadeur de Chine au Ghana, Shi Ting Wang, a fait cette annonce, lundi à Accra, lors du lancement des nouveaux véhicules chinois Changan CS95 et CS55T par Stallion Motors, distributeur des véhicules Hyundai, Audi et Skoda.

M. Shi a noté une augmentation de la demande de produits chinois par les Ghanéens et souligné les mesures mises en place par les deux pays pour tirer parti de leurs relations de longue date.

Le diplomate chinois a ajouté que son pays organise chaque année un salon international de l’importation et de l’exportation, qui donne aux commerçants du Ghana l’occasion de présenter leurs produits.

Citant le directeur général de Stallion Motors Ghana, Manish Daryanani, le journal Ghanaian Times a indiqué que Changan offrait un bon rapport qualité-prix en termes de conception d’icônes, de confort, de prix, de dispositifs intelligents de sécurité et de service après-vente rapide.

Ghana: lancement d’un projet de barrage historique par le président Addo

Le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo Addo a procédé au cours du week-end au lancement des travaux d’un barrage polyvalent pour un coût d’un milliard de dollars, positivement accueilli par les agriculteurs de la région Est du Ghana qui espèrent un changement radical de leur activité.Ce projet, qui dormait dans les tiroirs depuis les années 1960, devrait permettre à terme de résoudre les problèmes auxquels les paysans du district de Talensi sont confrontés, à savoir l’irrigation, la production d’énergie hydroélectrique et le contrôle des inondations causées par le barrage de Bagre au Burkina Faso.

Les travaux sont exécutés par la société China Sinhydro pour une durée de quatre ans et deux mois.

S’exprimant lors de la cérémonie, le président Nana Addo a déclaré que le projet s’inscrivait dans le cadre de la matérialisation de la promesse faite aux habitants de la région par le Nouveau parti patriotique (NPP, au pouvoir) au cours de la campagne électorale de 2016. Elle visait la réduction de manière urgente des inondations persistantes dans la région et qui entraînent souvent les destructions de propriétés et des pertes en vies humaines.

Les agriculteurs ne pouvaient cacher leur joie, surtout les nombreux jeunes venus pour la circonstance. Le projet devrait permettre la création d’emplois grâce à la disponibilité de l’eau pour l’agriculture tout au long de l’année et d’autres activités susceptibles de favoriser l’emploi.

Naa Bohagu Abdulai Mahami Sheriga, suzerain de la zone traditionnelle de Mamprugu, a indiqué que le projet allait augmenter la production de riz et contribuer à la relance de l’usine de tomates de Pwalugu, qui a disparu aujourd’hui disparue.

La région de l’Extrême Est est la plus pauvre du Ghana, mais le gouvernement actuel affirme qu’il fait tout son possible pour réduire la pauvreté, grâce à sa politique « un village, un barrage ».

Ghana : Rawlings sceptique quant aux chances électorales de son parti

L’ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings s’est dit loin d’être optimiste quant aux chances électorales du Congrès national démocratique (NDC, sigle anglais), le parti qu’il a fondé dans les années 1990.Le NDC dirigé par John Dramani Mahama a perdu le pouvoir au profit du Nouveau Parti patriotique (NPP) de l’actuel président, Nana Akufo-Addo en décembre 2016 et a depuis lors été secoué par des divergences entre ses membres.

S’exprimant lors d’une conférence des cadres du parti samedi dernier, Rawlings a déclaré qu’il est sceptique quant aux chances du NDC aux élections générales de 2020, un pessimisme partagé par de nombreux cadres du parti.

Il a déclaré que le NDC part aux élections de l’année prochaine dans une position de faiblesse portée par de profondes divisions, un facteur qui lui a fait perdre le pouvoir au profil du NPP.

Une section du NDC a récemment critiqué le fondateur du parti pour avoir gardé le silence sur des affaires de corruption qui ont englouti le gouvernement du NPP (au pouvoir), l’accusant de recevoir des « cadeaux » de Jubilee House.

M. Rawlings a confirmé ouvertement qu’il recevait des articles du gouvernement pour appuyer son travail philanthropique dans le pays.

La Côte d’Ivoire dévoile le site web du 27ème Congrès de l’UPU en 2020

La Côte d’Ivoire qui organise en 2020 à Abidjan le 27ème Congrès mondial de l’Union postale universelle (UPU), a présenté jeudi à Genève l’état d’avancement des préparatifs de ce Congrès.Cette présentation a été faite en marge des travaux du 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU à Genève. Le 27ème Congrès de l’UPU est prévu du 8 au 28 août 2020 à Abidjan.

Le chef de la délégation ivoirienne Isaac Gnamba-Yao, également Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, « a dévoilé l’ensemble des actions déjà entreprises dans le cadre des préparatifs dudit congrès, notamment le website :
http://upuabidjan2020.gouv.ci/ », souligne une note transmise à APA, ajoutant qu’en « retour, la délégation ivoirienne a été félicitée ».

La Côte d’Ivoire a été invitée à mettre tout en œuvre pour accueillir plus de 3000 participants des 192 pays membres qui viendront unis et enthousiastes en République de Côte d’Ivoire pour adopter « La Stratégie Postale d’Abidjan » (SPA pour le cycle 2021-2024) avec pour slogan est: « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Par ailleurs, la communauté postale a clôturé ses travaux avec l’adoption d’un accord sur le système des rémunérations postales, qui était le sujet principal du programme de site web de cet important conclave.

«La famille postale a décidé de renforcer le multilatéralisme. Pour l’intérêt de l’Union, nous avons adopté par consensus l’option de la victoire, celle qui a réconcilié toutes les parties» a déclaré M. Gnamba-Yao, également vice-président du congrès extraordinaire de Genève

Poursuivant, il a félicité les postiers du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire et le Ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo.

Retour à Abidjan de 189 exilés Ivoiriens du Ghana dont l’ex-ministre Léon Monnet

Cent quatre-vingt-neuf (189) exilés Ivoiriens dont l’ex-ministre Emmanuel Léon Monnet et proche de Laurent Gbagbo, réfugiés au Ghana, pays frontalier à la Côte d’Ivoire, ont regagné jeudi Abidjan, huit ans après la crise post-électorale qui a fait plus de 3 000 morts, de 2010 à 2011.Parmi ce contingent, se trouvent plusieurs enfants, qui ont déjà subi le système scolaire ghanéen. L’une des contingences de leurs parents, est une inscription rapide dans des écoles en Côte d’Ivoire, qui ont ouvert leurs portes début septembre 2019.

Avec bonne mine, M. Monnet, vêtu de pagne marron foncé, est descendu de l’un des cinq car transportant les exilés, venus du Ghana. Aux environs de 15H30 GMT, ils ont été accueillis à la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA), dans le quartier d’Angré, dans l’Est d’Abidjan.

« Traduisez à M. le ministre des Affaires étrangères toute notre joie de revenir et à travers lui les hautes autorités de ce pays », a dit l’ancien ministre des Mines et de l’énergie, Emmanuel Léon Monnet, dans un bref discours. Il avait à ses côtés son épouse, Agnès Monnet.  

« Nous sommes revenus chez nous et nous l’avons dit dès que nous avons franchi les frontières ivoiriennes et nous sommes venus parce que la réconciliation ivoirienne est en cours », a laissé entendre M. Monnet.

Pour nous, ajoutera-t-il, la réconciliation en Côte d’Ivoire a « véritablement commencé lorsque le président Laurent Gbagbo a été acquitté et c’est donc dans cette dynamique de la réconciliation que nous sommes revenus ».   

Il a fait un plaidoyer pour les enfants, tout en soulignant que c’est une préoccupation majeure déjà soumise aux autorités ivoiriennes, profitant de de cette aubaine pour appeler les instances compétentes à examiner ce dossier, avec diligence.  

« Ce sont des enfants qui pour la plupart ont fait l’école ghanéenne avec plusieurs langues et un système qui est différent du nôtre et il faut examiner ce dossier pour que ces enfants ne soient pas eux-aussi en exil dans leur propre pays », a-t-il insisté, avant de lancer « nous nous sentons vraiment chez nous à présent ».

Le représentant du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), Mohamed Touré, s’est félicité que tous, soient « dans une posture qui est dans une dynamique de réconciliation, de cohésion nationale », tout en assurant « nous sommes là pour vous aider et vous accompagner ».   

« Respectez votre décision, et nous espérons que votre retour sera suivie d’effets (…) le HCR a été avec vous aux premières heures de l’exil au Ghana et on est là aujourd’hui avec vous et on continuera d’être avec vous tant que le besoins sera », a-t-il dit.

La directrice de la DAARA, Mme Minata Dieket, a indiqué que sa structure procédera à l’enregistrement des exilés, une occasion pour ceux qui sont rentrés de poser leurs préoccupations, surtout pour ceux qui n’ont pas d’extrait de naissance, ou de pièce d’identité.

Cela devrait permettre à la DAARA d’adresser ces préoccupations aux différents ministères techniques concernés, a fait savoir Mme Dieket, qui a fait savoir qu’ils seront accompagnés dans le processus de réintégration sociale.     

Me Roger Dakouri, ancien greffier à la Cour d’Abidjan, également de retour, et président de l’Association des réfugiés Ivoiriens et de la diaspora (ARID), s’est réjoui que le gouvernement ivoirien ait accueilli avec « enthousiasme » les préoccupations des exilés.

Concernant la réconciliation nationale, il a estimé qu’il faut l’ «impulser de façon sensible afin que les Ivoiriens se déterminent car actuellement, on peut encore trouver 8000 réfugiés Ivoiriens au Ghana». Pour lui, il s’agit d’apporter une « part contributive à la réconciliation» et parce que Gbagbo est en voie de libération.   

Le gouvernement ghanéen annonce avoir déjoué une tentative coup d’Etat

Les autorités ghanéennes ont annoncé, lundi, avoir déjoué une tentative de coup d’Etat au siège du gouvernement à Jubilee House, menée par trois individus qui sont actuellement en détention.Le ministère de l’Information a déclaré vendredi dernier, une opération conjointe de sécurité du personnel du renseignement de défense (CID) et le Bureau des enquêtes nationales (BNI), a mené une opération réussie qui a conduit à l’arrestation de trois personnes et la récupération de plusieurs armes, engins explosifs et munitions à Accra et Bawaleshie près de Dodowa.

« L’opération conjointe visait à neutraliser un complot élaboré ciblant la présidence, dans le but ultime de déstabiliser le pays », peut-on lire dans le communiqué ministériel.

L’arrestation et la saisie interviennent après quinze mois de surveillance et de collecte de preuves sur les activités des principaux suspects avant que les agents de sécurité n’étouffent dans l’œuf ce qui est décrit comme un coup d’État en préparation.

Les suspects détenus dans le cadre de ce « coup d’État déjoué » ont été identifiés comme étant Frederick Yao Mac-Palm, M. Ezor Kafui (fabricant d’armes local) et M. Bright Allan Debrah Ofosu (alias BB ou ADC).

Selon le ministère de l’Information, la surveillance des activités des suspects a commencé en juin 2018, lorsque le Dr. Mac-Palm et Bright Allan Debrah Ofosu ont commencé à organiser une série de réunions au Next-Door Beach Resort, à Teshie, et ailleurs à Accra, pour atteindre leurs objectifs.

« Entre juin et août 2018, Dr. MacPalm a contacté un certain nombre de militaires en service et les a persuadés d’exécuter un complot pour obtenir des armes, prendre en charge des installations clés et obtenir un financement afin de prendre le pouvoir. Ces réunions ont fait l’objet d’un suivi attentif », a déclaré le ministère.

En août 2018, le Dr Mac-Palm et deux autres personnes, Kennedy Amoah et le Dr Albert Sam (basé aux Etats-Unis) ont formé un groupe appelé « Take Action Ghana » (TAG), sous prétexte de mobiliser les jeunes pour la construction de la nation, l’éducation, la santé et le logement des nécessiteux.

« Les preuves disponibles indiquent que l’intention était de construire une base de soutien des jeunes et de les radicaliser contre l’autorité politique au Ghana », ajoute le ministère.

« Dans le cadre de ce programme, le Dr Mac-Palm a engagé un certain M. Ezor d’Alavanyo pour produire des armes et des engins explosifs improvisés de fabrication locale pour cette opération. En juillet 2019, M. Ezor a installé un atelier dans un conteneur, utilisé à l’origine comme laboratoire de radiologie, dans les locaux du Citadel Hospital, et a commencé à produire les armes et les engins explosifs improvisés en interne », poursuit le ministère.

Il ajoute que le 10 septembre 2019, le Dr Mac-Palm et M. Ezor se sont procuré à l’hôpital universitaire de Korle Bu des produits chimiques essentiels à mélanger avec de la poudre à canon, des gravillons de pierre, des aiguilles chirurgicales et du poivre en poudre pour leurs opérations.

Il aurait également engagé un ouvrier de l’atelier de base du camp de Birmanie pour fournir 10 fusils de 47 AK, pour lesquels il aurait versé une avance de 7000 cédis ghanéens.

Toujours selon le communiqué du ministère de l’Information, « le jeudi 19 septembre 2019, vers 23 heures, le Dr Mac-Palm, M. Ezor et un soldat se sont rendus dans une zone proche de la plage de Laboma Beach pour tester des armes fabriquées localement ».

Le lendemain 20 septembre 2019, entre 9h 15 et 17h 55, une équipe de sécurité a entrepris l’opération qui a conduit à l’arrestation du Dr Mac-Palm et de ses complices, puis à la saisie des armes et des munitions.

Le président sud-africain présente ses excuses au Ghana pour ses attaques xénophobes

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a présenté les excuses de son pays au Ghana pour les récentes attaques xénophobes en Afrique du Sud qui ont fait plusieurs morts et blessés.Le message de Ramaphosa a été remis mardi au Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo au Jubulee House, siège du gouvernement par l’Envoyé spécial de l’Afrique du Sud, M. Jeffery Thamsanqa Radebe, par ailleurs ministre d’Etat au Cabinet de la Présidence sud-africaine.

Il a noté que les attaques étaient contraires aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, ajoutant que son président avait déjà condamné ces violences visant des étrangers, notamment des Africains, qui y exerçaient leurs activités.

Il a toutefois noté que le Ghana et l’Afrique du Sud entretenaient des relations de longue date et que « ce qui s’est passé ne devrait pas faire obstacle à une coopération plus étroite entre le Ghana et l’Afrique du Sud ».

Pour sa part, le président Akufo-Addo a félicité le gouvernement sud-africain d’avoir pris l’audace de s’excuser, ajoutant que les « excuses sont acceptées ».

Ghana : arrestation de trois présumés convoyeurs d’armes de guerre

Trois hommes ont été arrêtés pour leur implication présumée dans l’envoi de 59 fusils d’assaut AK-47 d’Accra à Walewale, dans la région du Nord-Est du Ghana.Selon des informations rapportées lundi par Joy Fm, les suspects ont été arrêtés ce week-end à Nsakina, près d’Ablekuma, dans la région du Grand Accra.

La source ajoute que les suspects font partie d’un important réseau de groupes qui achètent des armes et les envoient au nord du Ghana.

Les opérations de ces groupes ont été découvertes par le personnel de l’unité de lutte contre le terrorisme de la police du Ghana, à la suite de plusieurs semaines de collecte de renseignements et de surveillance.

Des éléments de la brigade des opérations, lourdement armés, au nombre de 10, assiégeaient une maison dans la communauté, tandis que des hommes négociaient la vente d’un fusil d’assaut AK-47.

Le directeur des opérations du commandement de la police de la région d’Accra, ACP Kwesi Ofori, a confirmé l’opération, affirmant que les enquêteurs gardaient l’esprit ouvert et suivraient toutes les pistes crédibles pour faire tomber le réseau.

La brigade antiterroriste a initialement arrêté quatre personnes, mais se concentre maintenant sur deux autres personnes, qui seraient des membres clés d’un très dangereux syndicat de passeurs d’armes.

Les membres du syndicat ont déjà acheté et envoyé 59 fusils AK-47 à Walewale, une région du pays qui a connu de violents conflits par le passé et qui ont fait de nombreux morts et causé la destruction de biens.

En attendant, la police a refusé de donner les noms des suspects, des enquêtes étant toujours en cours.

L’ONU veut plus de femmes ghanéennes dans les opérations de maintien de paix

Le Conseiller des Nations Unies pour les questions de police, Luis Carrilho, a demandé à l’Administration de la police ghanéenne d’inclure davantage de femmes dans son contingent de maintien de la paix en raison de la manière honorable dont elles se sont comportées dans le passé.Il a en effet fait remarquer que les agents de la paix féminins prêtent attention aux détails et ont fait preuve de plus de compassion dans le passé. Cela justifie qu’un plus grand nombre d’entre elles mérite d’être déployées pour renforcer les activités de maintien de la paix, a-t-il soutenu.

 M. Carrilho s’exprimait mardi à Accra lors d’une visite de courtoisie à l’inspecteur général de la police ghanéenne (IGP), James Oppong-Bonuah. 

 Ainsi, a-t-il noté, les femmes ont de meilleurs résultats dans les missions de maintien de la paix pour ce qui est de la prise en charge des personnes déplacées et des personnes vulnérables dans la société. « La police de l’ONU est généralement déployée dans des environnements où il y a des victimes de crimes, des déplacés internes, des réfugiés et surtout des personnes déplacées dans le besoin », a expliqué Luis Carrilho.

 Par ailleurs, le Conseiller de l’ONU pour les questions de police est au Ghana pour participer à un programme de renforcement des capacités lancé par le Service de police ghanéen à l’intention d’officiers sélectionnés pour des missions des Nations Unies et de membres de l’Unité de police constituée (UFP).

 Pour sa part, James Oppong-Bonuah a promis que son équipe allait étudier la demande, avant d’indiquer que « nous sommes prêts à déployer plus de femmes dans les opérations de maintien de la paix ». 

 « Nous formons nos femmes aux côtés des hommes et je peux vous assurer que les policières sont très compétentes », a-t-il ajouté.

 

 

Cacao: Abidjan et Accra obtiennent un prix plancher de 2600 dollars la tonne

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent 65% de la production mondiale de cacao, ont obtenu mercredi à Abidjan un prix plancher de 2600 dollars US la tonne (1,5 million Fcfa) auprès des négociants et des industriels du secteur, avec un montant de 400 dollars US/tonne (232.525 Fcfa) pour garantir ce prix plancher, en cas de baisse des cours.« Un montant de 400 dollars US (232.525 Fcfa) la tonne, différentiel de revenu de subsistance, a été institué pour garantir le prix plancher » de 2600 dollars US  (1,5 million Fcfa), a dit le directeur général du Conseil café-cacao, face à la presse, à la suite des échanges des parties prenantes. 

Selon lui, « le mécanisme qui a été introduit aux acteurs clés de l’industrie a été compris ». En outre, « ce système prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent ».

Cette mesure entre en vigueur pour la campagne 2020-2021, a confié à APA une source ayant pris part aux discussions, indiquant que la nouvelle donne est le mécanisme de mise en œuvre du principe du prix plancher de 2600 dollars US/tonne « accepté » par les industriels à Accra les 11 et 12 juin 2019. 

« A supposé que la tonne, au lieu d’être vendue à 2600 dollars, est par exemple à 2200 dollars, il y a un prix de 400 dollars qui est systématiquement imposé sur toutes les ventes » aux fins de soutenir le prix plancher, a expliqué cette source.

« Et ce, quel que soit le marché, les 400 dollars seront ajoutés », a-t-elle poursuivi. Ce montant, payable par les négociants, est considéré comme un soutien qui devrait apporter aux producteurs une garantie pour relever leur niveau de vie. 

Il a fait observer qu’à un certain seuil, si le prix plancher ne peut pas être respecté, alors « le contrat va être discuté par le client et le pays ». Toutefois, « le Ghana et la Côte d’Ivoire s’entendront toujours pour rester sur la même ligne ».  

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes, et le Ghana, deuxième producteur à l’échelle internationale, ont décidé de proposer un prix plancher de 2600 dollars US la tonne, en dessous duquel ils ne vendraient pas le cacao de leurs producteurs.

Un mécanisme garantissant le prix plancher a été proposé et expliqué, les 11 et 12 juin 2019 à Accra, aux industriels du chocolat au terme de deux jours de travaux, pendant lesquels « le principe du prix plancher de 2600 dollars US tonnes a été accepté ».  

Lors de la rencontre d’Abidjan, la délégation ivoirienne était conduite par Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao, organe en charge de réguler la filière, et celle du Ghana par Hon Joseph Boahen Aidoo, directeur de Ghana Cocoa board (l’équivalent du Conseil café-cacao). 

Cacao: échanges à Abidjan entre la Côte d’Ivoire et le Ghana sur le prix plancher

Des réflexions sur la mise en œuvre du mécanisme de fixation du prix plancher du cacao entre les négociants, les industriels et les chocolatiers d’une part et d’autre part, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ont été engagées mercredi à Abidjan, au cours d’une réunion.Cette réunion intervient après celle de Accra tenue les 11 et 12  juin 2019, au cours de laquelle la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui  cumulent 60% de la production mondiale de cacao, ont décidé de proposer  un prix plancher de 2600 dollars US la tonne (1,5 million Fcfa), en  dessous duquel ils ne vendraient pas le cacao de leurs producteurs.

Un  mécanisme garantissant le prix plancher avait été proposé et expliqué  aux industriels du chocolat au terme des deux jours de travaux,  pendant  lesquels « le principe du prix plancher de 2600 dollars US tonnes a été  accepté ».  

Pour approfondir les réflexions  de la mise en œuvre du mécanisme, les négociants, les industriels et les  chocolatiers, ont proposé la mise sur pied d’un groupe de travail  comprenant des techniciens, en vue d’entériner les propositions et  sceller un protocole d’accord.  

Le directeur  général du Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, Yves Brahima Koné, a  salué les experts qui sont venus apporter leurs expériences à la  résolution de la problématique de l’amélioration du prix au producteur  en vue d’accroître leurs revenus.

« Nous sommes  tous d’accord qu’il est nécessaire d’apporter des réponses à la  pauvreté de nos producteurs,  c’est une chose positive parce que nous  reconnaissons tous que ce sont des personnes qui vivent dans l’extrême  pauvreté », a ajouté M. Brahima Koné. 

Pour le  directeur général du Conseil café cacao, organe en charge de la  régulation de la filière, il faut toutefois inscrire cela dans le cadre  de la durabilité de la cacaoculture, évoquant ente autre la question de  la déforestation et la traite des enfants. 

Le  directeur général de Ghana « Cocoa board », Joseph Boahen Aidoo, s’est  félicité de ce qu’il y ai eu « un consensus parfait et claire»  d’améliorer le revenu du planteur. Car, dans la chaîne de valeur, le  planteur porte le tribu de la pérennité de la filière, par conséquent il  est impératif de renverser la donne.  

« La  situation du petit exploitant agricole devrait connaître un  changement  ». Et ce, dans un sens positif, a poursuivi le directeur général de  Ghana Cocoa board. Pour lui, « un consensus sur les meilleures modalités  pourrait améliorer le sort des paysans ». 

Cette  réunion est historique, car c’est la première fois  que la Côte  d’Ivoire et le Ghana, sous le leadership de leur deux chefs d’Etat,  décident de s’attaquer à la pauvreté des producteurs de cacao, d’où la  coopération bilatérale entre le Conseil du café-cacao et le Ghana Cocoa  Board. 

Cacao ivoirien: vers un prix rémunérateur aux paysans d’au moins 70% du prix CAF

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, envisage d’octroyer comme prix rémunérateur aux paysans, au moins 70% du prix CAF contre 60% actuellement, si la tonne de cacao est vendue à 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) sur le marché international tel qu’exigé en accord avec le Ghana.La Côte d’Ivoire et le Ghana, deuxième producteur mondial, qui cumulent 60% de la production sur le marché international, ont récemment décidé à Accra de suspendre la vente de leurs fèves de cacao jusqu’à nouvel ordre, en vue d’obtenir des marchés un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa). 

« La mesure dit qu’on doit vendre la tonne de cacao à 2600 dollars et que la Côte d’Ivoire décide de donner au moins 70% du prix CAF aux producteurs », a dit à APA Maurice Sawadogo, un producteur ivoirien ayant pris part aux échanges à Accra entre les industriels, les chocolatiers et les deux pays.

« Si on prend le prix du dollar, aujourd’hui, et qu’on voudrait appliquer cette mesure, on est à 1.055 Fcfa le Kg de cacao » contre un prix garanti actuel de 750 Fcfa/Kg, a indiqué Maurice Sawadogo, premier vice-président de la Fédération des organisations des producteurs de cacao de Côte d’Ivoire. 

Pour M. Sawadogo, également président des agriculteurs d’Abengourou, une zone cacaoyère dans l’Est ivoirien, « le fait que la Côte d’Ivoire et le Ghana se mettent ensemble pour influencer le prix du marché est une bonne chose », mais « est-ce que cela suffit pour que les producteurs sortent de la misère ».

« Les industriels sont conscients que les paysans vivent mal et nous ne bénéficions pas des fruits de nos efforts, mais est-ce que l’argent qu’on va nous donner va atteindre le producteur », lance Maurice Sawadogo,  quelque peu sceptique.  

Il faut, dira-t-il une mesure durable, car au lendemain de cette décision à Accra, le prix à l’international a grimpé à 2.500 dollars US la tonne (1,44 million Fcfa), avant de chuter aujourd’hui. C’est pourquoi les deux pays devront diversifier leurs sources de revenus ainsi que celles des paysans et être capables de stocker leurs productions.  

 « A partir de septembre, octobre prochain, si le cacao ne se vend pas, les enfants n’iront pas à l’école et aucune activité dans la zone de production cacaoyère ne va marcher », prévient Maurice Sawadogo, qui fait observer qu’actuellement, c’est la période creuse dans la campagne de commercialisation.

Jointe, Victoire Kouaglou, meilleure productrice nationale de cacao pour la campagne 2017-2018 en Côte d’Ivoire, affirme que « les ventes sont ralenties sur le terrain, c’est seulement ceux qui ont l’argent qui paient » pour s’approvisionner.   

« Si la Côte d’Ivoire et le Ghana ont fait fusion et que le producteur ivoirien peut gagner comme ceux du Ghana, cela va nous faire plaisir », a laissé entendre Mme Victoire Kouaglou, qui souligne que le prix bord champ du kg de cacao au Ghana « est plus élevé que pour la Côte d’Ivoire ».

« Moi, je demande à la Côte d’Ivoire de ne pas s’arrêter à 70% du prix CAF, si le Cameroun va jusqu’à 75%, le Nigeria à 90%, pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut pas aller à 80% », s’interroge Maurice Sawadogo, avant d’ajouter «  nous demandons aussi à la Côte d’Ivoire de faire mieux ».

La Côte d’Ivoire, pays leader avec près de 2 millions de tonnes, a revu à la baisse le prix du kg de cacao aux paysans, après la chute d’environ 40% des cours sur le marché international en 2016 et 2017, ce qui a conduit l’Etat ivoirien à réduire des poches de dépenses budgétaires. 

Face à la baisse des cours, ces deux pays voisins veulent conjuguer leurs efforts pour juguler cette dépression des prix sur le marché international. Dans ce contexte, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont signé un protocole afin de piloter la gouvernance de l’économie cacaoyère mondiale.  

Abidjan abrite depuis le 25 avril 2017, le siège statutaire de l’Organisation mondiale du cacao (Icco). Cette délocalisation de Londres à Abidjan,  la capitale économique ivoirienne, intervient après 44 ans. Le pays veut saisir cette opportunité pour assurer aux producteurs un meilleur prix rémunérateur.

Une réunion devant regrouper le Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, le Cocoa board du Ghana et les industriels du chocolat, est prévue à Abidjan le 3 juillet 2019. Les techniciens des différentes parties, après analyse devraient signer un « engagement », selon une source proche du dossier.

Le gouvernement ghanéen veut réglementer le commerce de détail

Le Directeur général de l’Autorité de promotion des investissements du Ghana (GIPC), Yoofi Grant a déclaré, vendredi, que le gouvernement envisage de différentes manières mettre fin à l’impasse entre les détaillants nigérians et leurs homologues ghanéens.« Nous voulons créer des emplois pour notre peuple. Comment allons-nous inciter nos commerçants au détail pour les rendre très compétitifs ? Nous envisageons cela car, si nos détaillants sont très compétitifs, aucun de leurs homologues ne pourra les distraire », a-t-il déclaré au journal Joy News dans sa parution du jour.

Selon M. Grant, l’Association des commerçants ghanéens a fait savoir que ses membres enregistrent des pertes en raison de l’afflux de commerçants nigérians sur le marché ghanéen.

Ghana : arrestation de huit présumés ravisseurs de jeunes Canadiennes

Huit personnes soupçonnées d’avoir kidnappé deux adolescentes canadiennes qui séjournaient au Ghana dans le cadre d’une mission de volontariat ont été appréhendées à Kumasi, a appris APA jeudi.Les suspects, dont trois Nigérians, ont été arrêtés mercredi matin au cours d’une vaste opération ayant conduit au sauvetage des filles enlevées, a indiqué le ministre de l’Information, Kojo Oppong Nkrumah, qui faisait face à la presse à Accra.

L’opération a été menée par les agents de sécurité ghanéens sans le soutien d’aucun service de renseignements étranger, a indiqué le ministre, ajoutant que la sécurité nationale, le département des enquêtes criminelles de la police du Ghana, le Bureau des enquêtes nationales (BNI), l’équipe spéciale des armes et tactiques et les renseignements de la défense étaient les agences mises à contribution pour secourir les filles et arrêter les suspects.

Poursuivant, il a souligné que l’ensemble de l’opération de sauvetage des filles n’a duré que 25 minutes au cours desquelles il y a eu un échange de tirs avec les deux Nigérians qui gardaient les otages Canadiennes. 

Ces dernières ont été transportées à Accra pour évaluation, a dit M. Nkrumah.

Les 23 Black Stars du Ghana pour la CAN de football

L’entraîneur des Black Stars du Ghana, Alfred Kwasi Appiah, a publié sa liste définitive de 23 joueurs appelés à disputer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football qui démarre le 21 juin prochain en Egypte, annonce le Daily Graphic dans son édition de mardi.Tombée au lendemain du match amical contre la Namibie, perdu 1 à 0 par le Ghana,  cette liste définitive est caractérisée par l’absence d’Abdul Majeed Warris, un international accablé par une série de blessures au cours de ces dernières années.

La liste des 23 Black Stars :

Gardiens de but : Richard Ofori, Lawrence Ati Zigi et Felix Annan.

Défenseurs : John Boye, Andy Yiadom, Abdul Baba Rahman, Lumor Agbenyenu, Jonathan Mensah, Joseph Aidoo et Joseph Attamah.

Milieux de terrain : Mubarak Wakaso, Thomas Partey, Kwadwo Asamoah, Thomas Agyepong, Afriyie Acquah, Andre Ayew, Christian Atsu et Samuel Owusu.

Attaquants : Asamoah Gyan, Jordan Ayew, Caleb Ekuban et Kwabena Owusu.

UFOA-B/ Football-Dames: le Ghana assure sa qualification pour les 1/2 finales en corrigeant le Togo (6-0)

Le Ghana a validé son ticket pour les 1/2 finales de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA)-B de football Dames, en étrillant, vendredi, au Parc des Sports de Treichville, le Togo (6-0) en match comptant pour la deuxième journée de la poule A.Les Togolaises, après avoir résisté en première mi-temps en ne  concédant qu’un but dans le temps additionnel (45è+2), a littéralement  explosé après la pause.

De fait, Mavis Owusu  (78è et 86ê), Kusi Alice (50è, 67ê sur pénalty) et Grâce Asantewaa (75è)  ont ajouté cinq autres buts après que Mukarama Abdulai ait ouvert le  score en première mi-temps (1-0; 45è+2).

Avec ce succès, le Ghana emmené par Mavis Owusu désignée meilleure joueuse du match, continue l’aventure pour les demi-finales. 

Le deuxième de la poule A opposera la Côte d’Ivoire au Sénégal, en début de soirée.

Ghana : les agressions contre des journalistes menacent la liberté de la presse

Le bilan enviable du Ghana en matière de liberté de la presse est menacé par les agressions et les menaces incessantes dont sont victimes les journalistes de la part de criminels, de de partis politiques et d’agences de sécurité, a déclaré vendredi à Accra, Kwame Karikari, membre du conseil de la Media Foundation for West Africa.S’exprimant lors d’une réunion avec l’Association des journalistes ghanéens (GJA) et d’autres organisations de la société civile à Accra à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il a déclaré que le développement des agressions actuel porte gravement atteinte à la liberté de la presse au Ghana, avant d’appeler le gouvernement à élaborer des stratégies pratiques pour éradiquer ce fléau dans l’œuf.

Au Ghana, les droits de 22 journalistes ont été violés entre février et mars 2019, a indiqué vendredi le quotidien Daily Graphic.

Ce journal ajoute que 11 de ces violations sont des attaques directes, un phénomène qui a fait chuter le pays du 23e rang mondial en matière de liberté de la presse au 27e en 2019, selon le World Press Index de Reporters sans frontières.

Le gouvernement ghanéen se passer du soutien du FMI

Le président Nana Akufo-Addo a annoncé que le gouvernement travaille très dur pour faire sortir le Ghana du programme de soutien du Fonds monétaire international (FMI) d’ici à la fin de l’année, a appris APA.Il a noté que, bien que son administration ait hérité le programme du gouvernement précédent, elle s’efforçait de sortir le Ghana de cet accord.

Le Daily Graphic rapporte lundi que le président a déclaré que son administration met en place des fondamentaux économiques solides pour s’assurer que le soutien de l’institution Bretton Woods ne serait plus pertinent.

Il s’exprimait dans la région Ashanti, où il est actuellement en tournée de trois jours.

Le Ghana a sollicité l’appui du FMI en 2015 pour soutenir son programme de réforme économique à moyen terme.

Dans le cadre de ce programme triennal, le Ghana devait rétablir la viabilité de la dette, reconstruire les réserves extérieures et éliminer la domination fiscale de la politique monétaire et sauvegarder la viabilité du secteur financier.

Le FMI a approuvé une facilité de prêt de 918 millions de dollars pour le Ghana afin de soutenir les réformes visant à créer des emplois et à protéger les dépenses sociales.

Le président Akufo-Addo a alors dit : « Toutes les initiatives de mon gouvernement visent à rendre le Ghana plus stable, plus pacifique et plus sûr ».

Ghana : Le système de dématérialisation dans les ports décrié

Des transitaires du Ghana ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de la mauvaise application du système dématérialisé dans les différents ports du pays, a-t-on appris ce vendredi auprès de cette corporation.Les transitaires estiment que le système n’a pas permis d’améliorer les transactions dans les ports, alors que la paperasserie continue de dominer leurs transactions, ce qui leur cause des retards injustifiés.

Le président de l’Association des transitaires, M. Kwabena Ofosu Appiah a déclaré à Citi Fm News qu’un ‘’examen rapide du système serait approprié pour atténuer la frustration des transitaires ».

«La dématérialisation du système de dématérialisation ne fonctionne pas comme prévu, c’est pourquoi nous demandons sa révision rapide », a-t-il ajouté.

Le système de dématérialisation au niveau des ports du Ghana  fonctionne depuis septembre dernier, et s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle ère qui devrait permettre de réduire les transactions face aux longues formalités administratives et d’éliminer la corruption.

2,7 tonnes de cannabis saisies à Bamako

L’office centrale des stupéfiants a effectué une saisie record de 2,7 tonnes de chanvre indien à Bamako le vendredi 13 mai près de Bamako.

Il sagit de la plus importante saisie de drogue depuis une vingtaine dannées à Bamako, 2 tonnes 700 kilos de cannabis avec une valeur marchande de 100 millions de Francs CFA environ et plus de 152 000 euros. Après saisie, les produits ont été acheminés à la direction de lOffice central des stupéfiants.

Cest à la suite des renseignements, que loffice central des stupéfiants a interpellé un camion semi-remorque immatriculé AL 6790 et AL 6791 en plein déchargement de résine de Cannabis dans le quartier Yirimadio-Kadobougou à l’intérieur d’une maison en chantier avec une grande cour occupée par un gardien et sa famille.

« Ces produits étaient dissimulés dans le compartiment de la remorque séparant la cabine de la locomotive et le reste du camion. Les manœuvres étaient en train de les décharger dans une chambre. « À notre arrivée, les manœuvres et le gardien ont pris les jambes à leur cou pour s’échapper ». explique un agent de l’Office centrale des stupéfiants.

Les premières enquêtes ont révélé que le camion venait de Ghana et a transité par le Burkina Faso avant dentrer au Mali par le Sud précisément la région de Sikasso. L‘enquête a permis de mettre la main sur les responsables, grâce à la collaboration du chauffeur du véhicule qui transportait la marchandise, un dénommé Sékou Konté né au Gabon. Il a reconnu être impliqué dans le trafic international de stupéfiants via son oncle Mohamed Siby qui laurait intégré dans ces activités. Il a aussi avoué avoir lhabitude de transporter de la drogue du Ghana vers le Mali, où il se faisait payer 150 000 Fcfa par voyage.

Le nommé Sékou KONTE a été mis à la disposition du commissariat de police du 14è Arrondissement et placé en garde à vue en attendant la suite des enquêtes. Des arrestations se poursuivent également au Ghana.

Edito : les larmes de André Ayew…

Les dieux du stade de Bata étaient ivoiriens ce dimanche 8 février. C’est donc à  l’issue d’une très longue séance de buts, interminable presque, que la Côte d’Ivoire a encore une fois réitéré l’exploit de 1992 au Sénégal. Cette CAN de 1992, je l’ai vécue au stade. Je me souviens de ces tribunes enfiévrées et pleines. Ce stade o๠les coéquipiers d’Abedi Pelé ont vu s’échapper le trophée au profit des Eléphants. Comme en 2015, j’étais ivoirienne. Supportrice acharnée de ce pays, que je considère comme ma deuxième patrie. Les Ghanéens, je les admire pourtant. Ils m’ont convaincu ce dimanche qu’ils étaient une équipe de talent. Ils n’ont pas démérité. Durant 120 minutes, o๠mon C’œur a tremblé à  chaque fois qu’une balle ghanéenne atteignait le poteau, j’ai souhaité la victoire des Eléphants, tout en admirant le jeu tactique des Ghanéens, et cette défense impénétrable o๠se heurtait la hargne des Gervinho, des Yaya Touré et autres dribbleurs fous. Quand l’arbitre a sifflé la fin des prolongations, j’ai choisi d’éteindre mon écran. Inexorable, cette séance fatidique de buts allait peut être voir s’effondrer mon rêve de voir la Côte d’Ivoire rentrer victorieuse. Et lorsque le match arrive à  ce stade, les joueurs doivent se préparer à  toutes les éventualités et deviennent parfois fatalistes. Si les gardiens en sont les héros de cette séance, les spectateurs vivent un véritable calvaire, un suspense insoutenable, qui se conclut par la victoire du plus chanceux. 9-8. Le verdict est tombé à  Bata. Heureuse pour mes chers éléphants, je me suis sentie pleine de compassion pour André Ayew qui rêvait sans doute d’offrir cette victoire 23 ans après la défaite des Black Stars, au Sénégal. Et à  Abedi Pelé son père. Mais le sport est roi. Il faut un perdant et un gagnant. Alors sèche tes larmes, André Ayew, car demain, tu pleureras de joie…

CAN 2015 : une finale entre voisins

l’affiche de la finale de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football Guinée équatoriale 2015 est désormais connue. Elle opposera la Côte d’ivoire au Ghana. Le deuxième a rejoint hier les Eléphants après sa victoire avec panache face au pays organisateur, la Guinée équatoriale sur le score de 3-0. Ce, à  l’issue d’une partie dont la fin a été émaillée d’incidents qui ont donné un coup à  la CAN jusqu’ici déroulée sans incidents majeurs. Scène un peu surréaliste, il a fallu l’intervention d’un hélicoptère dans le stade pour dégager à  coups de gaz lacrymogène des supporters révoltés qui avaient contraint leurs homologues ghanéens à  descendre en catastrophe sur le terrain. Une situation qui a du coup occasionné une interruption de près d’une demi-heure avant la reprise de la partie dans un stade presque vide. Belle affiche en perspective Pour revenir au match, le Ghana n’a pas mis du temps à  imprimer sa marque au match par une domination nette de l’adversaire. Certainement poussés par le public sorti nombreux, les joueurs de la Guinée équatoriale vont résister tant bien que mal aux assauts répétés des ghanéens. Mais ils finiront par craquer en fin de la première partie. Sur une sortie musclée, le portier Ovono fauche Kwesi Appiah. l’arbitre siffle le penalty et exhibe un carton jaune au portier. La sentence est exécutée par Jordan Ayew qui donne l’avantage aux Black Stars. Galvanisés par ce but, les Ghanéens enfoncent le clou en inscrivant un deuxième but par l’entremise de Moubarack Wakasso à  la conclusion d’une contre-attaque rapidement menée. André Ayew et ses coéquipiers réussissent presque le break et regagnent tranquillement les vestiaires. Après la reprise, les protégés d’Abraham Grant, maintiennent la pression et assomment définitivement l’adversaire. Le troisième but marqué par le capitaine André Ayew est passé par là . On aura ainsi droit à  une finale cent pour cent ouest africaine entre le Ghana et la Côte d’ivoire. Un remake de la finale épique de 1992 à  Dakar. Une finale entre deux pays sevrés de titre depuis plus de deux décennies. Si le Ghana veut mettre fin à  une disette depuis le titre de 1982, la Côte d’ivoire désire une autre étoile après le sacre dakarois de 1992. Une très belle affiche en perspective pour les aficionados du ballon rond.

CEDEAO : libre circulation et monnaie commune au menu à Accra

Alors que les ministres y sont réunis depuis ce lundi pour apporter la dernière main aux différents documents qui seront soumis aux chefs d’Etat, ces derniers ont commencé à  arriver dans la capitale ghanéenne. Ainsi le président du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita est arrivé à  Accra ce mercredi et a rencontré la communauté malienne vivant dans ce pays frère. Ce n’est que le vendredi que débutera la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, une rencontre qui devrait consacrer l’approbation du protocole permettant aux citoyens de la région de se déplacer librement. Après son approbation, ce protocole sera suivi par la mise en place d’un système de carte d’identité régionale biométrique pour les citoyens de l’espace CEDEAO et la suppression de l’obligation de permis de séjour pour tous les citoyens dans les à‰tats membres, selon un communiqué publié mercredi par Ben Malor Dotsei, chargé de Communication à  la présidence ghanéenne. Le communiqué précise que ce 45ème sommet ordinaire examinera également la proposition des ministres relative à  l’abrogation des exigences de permis de séjour pour les citoyens de la communauté dans le cadre de la réforme du Protocole régional de 1978 sur la libre circulation des personnes, le droit de séjour et de résidence. Avant la réunion de haut niveau vendredi, les ministres de l’intérieur plancheront aussi sur le rapport de la rencontre des chefs des services de renseignement et de sécurité de la CEDEAO qui s’est tenue récemment à  Accra et examineront l’évolution de la situation sécuritaire dans certaines régions du Nigeria et dans le nord du Mali. Seront également évoqués le partenariat économique avec l’Union Européenne pour protéger les exportations de la Communauté, la monnaie sous régionale ECO, mais aussi la fièvre Ebola qui continue de faire des victimes dans la sous-région. l’hôte du sommet est le Président ghanéen John Mahama par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO. Des dirigeants de trois autres pays non membres de la CEDEAO Rechercher CEDEAO à  savoir le Cameroun, le Tchad et la Mauritanie sont invités à  ce sommet. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon est également attendu à  Accra.

Le virus Ebola toujours aussi inquiétant

Alors que la psychose semble avoir reculé au Mali, l’inquiétude augmente chez les voisins qui essaient de venir à  bout de l’épidémie d’Ebola. Une réunion des experts de la santé, initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’ouvre ce mercredi à  Accra, capitale du Ghana, pour se pencher sur les nouvelles stratégies de lutte contre la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest. Selon le ministre ghanéen de la Santé, le colonel Remy Lamah, cette réunion sous-régionale qui prendra fin jeudi verra la présence à  Accra pendant 48 heures des responsables des services de santé de 11 pays de la Communauté économique de développement des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Vers une réponse commune au fléau Des questions aussi variées comme celles concernant les mesures à  prendre pour enrayer la maladie dans les trois pays contaminés ? Comment éviter la contamination dans les pays encore conservés ? Comment se préparer à  faire face à  une éventuelle arrivée du virus dans des pays comme la Guinée Bissau, La Côte d’Ivoire, le Mali ou encore le Sénégal ? Qui va financer ? seront au centre des débat deux jours durant à  Accra. l’un des facteurs de la non maitrise de la maladie jusqu’à  ce jour est le manque et partage d’information de la part les pays contaminés. Les autorités Guinéenne ont mi du temps à  demander l’aide internationale et donner des informations fiables sur la maladie. Une situation qui a favorisé la progression de l’épidémie. Malgré les dispositions prises dans les pays limitrophes comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Mali, aucune stratégie commune n’avait été réfléchie pour lutter contre le virus. 759 cas dont 467 décès C’est le bilan pour la sous-région de la maladie dont les premiers cas sont apparus au mois de mars en Guinée Conakry. l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé le 1er juillet avoir recensé 759 cas de contamination par le virus Ebola en Afrique de l’ouest. Ainsi, le nombre de décès causés par l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone était de 467 lundi. Le précédent bilan de l’OMS du 24 juin faisait état de 599 cas dont 338 décès. Ce qui dénote d’une hausse de la pandémie, poussant l’OMS à  publier, pour la première fois depuis le début de l’épidémie, en mars 2014, les statistiques détaillées différenciant les cas confirmés, suspects et probables dans les trois pays affectés. l’organisation indique que la Guinée, d’o๠l’épidémie est partie, est le pays le plus affecté avec 413 cas de fièvre hémorragique, dont 293 cas confirmés Ebola. Ce pays a enregistré un total de 303 morts. Quant au Liberia voisin, il y a été dénombré 107 cas dont 52 confirmés. La Sierra Leone a de son côté enregistré 239 cas, dont 199 confirmés, engendrant 99 morts. Au Mali les autorités demandent à  la population de s’impliquer d’avantage dans la prévention.

Mondial 2014 : le Nigéria et le Ghana sur les pas de la Côte d’ivoire

Après le Cameroun et le Côte d’Ivoire le week-end dernier, deux autres pays africains feront leur entrée en lice cet-après au mondial brésilien. Il s’agit du Nigéria et du Ghana qui vont rencontrer respectueusement l’Iran et les Etats-Unis. l’aventure africaine avait plutôt mal commencé le vendredi dernier à  l’occasion du face-face Cameroun-Mexique, qui tourné à  l’avantage du deuxième. l’unique but de Oribe Peralta à  la 61ème aura suffi au bonheur des mexicains plus entreprenants et volontaires. Les Lions indomptables ont étalé pour la circonstance beaucoup de lacunes qu’ils doivent corriger très vite pour éviter une nouvelle élimination précoce au mondial. En revanche, C’’est la Côte d’ivoire qui a essayé les larmes des supporters africains à  s’imposant face Japon. Au but de Honda à  la 16ème minute ont répondu Wilfried Bony et Gervinho (64ème et 66ème minutes), tous deux bien servis par Serge Aurier, auteur d’un excellent match. Le Ghana et le Nigeria entrent en lice Retour sur les matchs des sélections africaines de cet après-midi. Sur le papier, le Nigéria a la faveur des pronostics face à  l’Iran considéré a priori comme le petit poucet du groupe F. D’O๠une victoire impérieuse des Super-Eagles en attendant de faire face aux grosses pointures de la poule à  savoir l’Argentine et la Bosnie-Herzégovine. Plus en jambes que l’Iran qui n’a pas bénéficié d’une préparation digne de ce nom, l’équipe de Stephen Keshi à  l’occasion d’empocher trois précieux points aujourd’hui pour entretenir un espoir de qualification aux 1/8 de finale après 1994 aux Etats-Unis. Le duel Ghana- USA est très attendu. Il se passe en effet sur un air de revanche pour les Etats-Unis qui ont été battus par leur adversaire du jour aussi bien en 2006 qu’en 2010. Mettre fin à  l’invincibilité ghanéenne, C’’est sans doute l’enjeu de cette rencontre pour l’entraineur allemand des Etats-Unis, Klinsmann. Au regard ce constat, les Black Stars du Ghana vont aborder ce match avec un ascendant psychologique. En tout cas, une victoire des garçons de Appiah leur permettra non seulement de confirmer leur suprématie sur l’adversaire mais surtout de se rassurer en attendant de s’expliquer avec les deux grands favoris que sont l’Allemagne et le Portugal. C’’est justement ce duel entre ces deux grandes nations du football mondial qui annoncera les couleurs de cette 5è journée mondial brésilien.

CHAN: La Libye, sacrée championne d’Afrique

Ce n’était pas l’affiche attendue pour la finale du Championnat d’Afrique des Nations qu’a accueilli la ville du Cap en Afrique du Sud. Déjà  opposées au premier tour de la compétition, ce sont les équipes du Ghana et de la Libye qui se sont opposées ce samedi. lors de leur premier face-à -face, c’est sur un score d’un but partout que les deux formations s’étaient quittées. Les supporters ne se faisaient donc pas d’illusion sur le niveau de cette finale. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elles se retrouvaient à  ce stade de cette même compétition. Il y a 32 ans, c’était le Ghana qui l’emportait à  Tripoli. Prise de revanche? S’en est bien une pour la Libye qui devait organiser la compétition. La CAF en a décidé autrement en appelant l’Afrique du Sud à  la rescousse. Pour les joueurs libyens, il n’y avait d’autre choix que la victoire, premièrement pur prendre leur revanche par rapport à  cette finale perdue de 1982, mais aussi montrer que le football libyen a la capacité d’organiser et de gagner des compétition continentale. Mais pour le public, cette finale a été une déception, tant le jeu était pauvre en action, voire insipide. Pourtant favori, le Ghana n’a su prendre le jeu à  son compte et d’avoir laissé sa défense partir à  vau-l’eau. Des boulevards dans la défense ghanéenne dont les attaquants libyens, peu chanceux sur la finition, n’ont pas non plus su exploiter. Côté défense libyenne, c’est à  mur infranchissable que se heurtent les quelques timides avancé des attaquants ghanéens. Résultat, score vierge à  la fin du temps réglementaire. Ce sont donc les tirs au but qui sont venus départager les adversaires du jour. 4 tirs au but à  3, au terme d’une une séance à  grand suspens. Des moments d’angoisse pour des supporters libyens qui laisseront éclater leur joie devant cet exploit d’une équipe qui offre ainsi un beau cadeau à  un peuple libyen meurtri.

Ghana: la victoire de Mahama confirmée

La Cour suprême du Ghana a confirmé jeudi la victoire du président John Dramani Mahama au scrutin de 2012 après huit mois de débats suite à  un recours déposé par le principal parti d’opposition pour fraude. M. Mahama « a été élu de façon valide et le recours est donc rejeté », a déclaré le juge William Atuguba qui a lu la décision des neuf juges en charge du dossier. Le Nouveau parti patriotique (NPP, opposition) avait déposé un recours au lendemain de l’élection présidentielle de décembre 2012 pour invalider la victoire de M. Mahama, dénonçant notamment le bourrage de certaines urnes et la prise en compte du vote d’électeurs n’étant pas munis de pièces d’identité. Selon la Commission électorale, M. Mahama a remporté 50,7% des voix contre 47,7% pour le candidat du NPP, Nana Akufo-Addo, au cours d’un scrutin considéré comme honnête par les observateurs extérieurs. Certains des juges ont dit considérer comme valides une partie des arguments du NPP, mais ils ont fini par décider ensemble de confirmer la victoire de M. Mahama.