Le Mali, joli troisième

Vainqueur logique du Ghana (3-1), le Mali termine troisième de la CAN, comme l’année dernière. Sous la pluie de Port Elizabeth, les Aigles de Patrice Carteron ont fait honneur à  leur surnom en dominant les airs. A la 21e, Tamboura a débordé et son centre a trouvé la tête plongeante de Mamadou Samassa (Chievo Vérone). Un but «copie conforme» de celui inscrit par l’ancien Marseillais et Valenciennois face à  la RD Congo en phase de groupes (1-1) ! Au retour des vestiaires, le Brestois Coulibaly a débordé sur la droite et a parfaitement servi Seydou Keita en retrait. Déjà  buteur contre le Niger (1-0) et l’Afrique du Sud (1-1, 1-3 tab), l’ancien Barcelonais a ainsi ponctué une belle CAN pour lui et les siens. Pas dans un bon jour, le Ghana a vu sa nouvelle star Wakaso manquer un penalty (58e) et Samassa tirer sur le poteau (43e). Les Black Stars ont tout de même sauvé l’honneur sur une frappe lointaine d’Asamoah, totalement mal jugée par le gardien malien Soumbeyla Diakité (82e). En fin de match, l’Ajaccien S.Diarra a mis les siens à  l’abri d’une volée écrasée du gauche. La fête pouvait commencer.

CAN 2013 : le Ghana se relance contre le Mali

Accrochés dès l’entame du tournoi par la RDC (2-2) après avoir mené 2-0, les Black Stars étaient dos au mur avant de croiser les Aigles maliens et se devaient de justifier leur rang de prétendants à  la victoire finale. Leur prestation a certes laissé à  désirer mais l’essentiel était de renouer avec le succès pour chasser les doutes et s’assurer un dernier rendez-vous sans stress contre le Niger, l’équipe la plus faible de la poule, lundi. Mission remplie au bout de trente-huit minutes, Wakaso transformant un penalty sifflé pour une faute de Tamboura sur Badu. Revers de la médaille, le buteur sera automatiquement suspendu pour le troisième match du premier tour puisqu’il a récolté son deuxième carton jaune à  la CAN pour avoir soulevé son maillot et montré un tee-shirt avec l’inscription « Allah is great » (« Allah est grand »). Un nouveau faux pas aurait fait désordre pour une nation habituée à  jouer les premiers rôles en Coupe d’Afrique (quatre fois vainqueur, finaliste en 2010, demi-finaliste en 2008 et 2012), même si les Ghanéens sont arrivés en Afrique du Sud sans une bonne partie de leurs vedettes « européennes ». Pour les Maliens, troisièmes de la dernière édition et bien décidés à  amener un peu de joie à  leur pays plongé dans un conflit contre les groupes islamistes, tout reste mathématiquement possible, mais le billet pour le Top 8 passera forcément par un résultat positif contre la RDC de Claude Le Roy. La partie, disputée sur un faux rythme, a de nouveau mis en lumière les failles des Ghanéens, capables d’éclairs mais toujours friables en défense et laissant parfois trop de latitude à  leurs adversaires. Bonne nouvelle cependant pour le sélectionneur James Appiah : la renaissance d’Asamoah Gyan, qui s’est démultiplié en attaque et s’est montré dangereux à  plusieurs reprises (13e, 50e). Heureusement pour les Black Stars, qui ont tout de même trouvé la barre transversale sur une tête de Badu (32e), le potentiel offensif du Mali était trop limité pour espérer quoi que ce soit, le géant Diabaté s’emmêlant souvent les pinceaux en attaque. La rentrée en seconde période de Maà¯ga, remis de sa blessure à  la cuisse, n’a pas changé grand chose, les Aigles s’en remettant toujours à  la vista de leur capitaine Keita, auteur d’un magnifique coup franc en début de match (8e). LA RDC BUTE SUR LE NIGER La RDC de Claude Le Roy s’est pour sa part montrée incapable de dominer le Niger (0-0) et ne s’est pas facilité la tâche dans l’optique de la qualification pour les quarts de finale, jeudi à  Port Elizabeth dans l’autre match du groupe B. Après avoir affiché de belles promesses face au Ghana (2-2), les Congolais partaient largement favoris contre une équipe considérée comme la plus faible de la poule et qui n’avait jamais inscrit le moindre point dans une Coupe d’Afrique. Mais ils sont totalement passés à  côté de leur rendez-vous et vont désormais se coltiner une rencontre couperet contre le Mali, lundi, pour tenter d’intégrer le Top 8 continental comme lors de leur dernière apparition dans le tournoi en 2006. La septième CAN de Claude Le Roy, un record, pourrait donc cette fois tourner court, à  moins d’un sursaut de ses troupes, totalement méconnaissables quatre jours après leur démonstration contre les Black Stars. Ses joueurs ont-ils fait preuve de suffisance ? Malgré leur supériorité technique évidente, ils n’ont en tout cas jamais réussi à  trouver l’ouverture alors que le Niger, fidèle au tempérament de son sélectionneur Gernot Rohr, a une nouvelle fois misé sur le physique et un jeu très rugueux pour essayer de s’en sortir. La RDC peut même remercier le poteau, qui a repoussé un tir de Modibo Sidibé (5e) ou les arrêts de Kassali sur les tentatives de Maazou (53e, 60e). Mais Le Roy aura surtout noté l’inefficacité chronique de ses joueurs offensifs, qui ont gâché de nombreuses grosses situations, à  commencer par Mbokani. Le joueur d’Anderlecht, tout juste sacré Soulier d’or 2012 en Belgique, a fait preuve d’une rare maladresse. Le dribbleur Mputu a de son côté été totalement muselé par la défense nigérienne et n’a quasiment pas existé. Sans le rendement habituel de ses deux leaders d’attaque, la RDC ne pouvait pas espérer grand-chose.

Mali-Ghana : Les Aigles à trois points de la qualification en quarts de finale

Après leur difficile victoire sur le Niger dimanche dernier, les Aigles du Mali feront leur deuxième sorite cet après-midi à  15 h GMT face au Ghana. l’enjeu pour le Mali est de tenir la dragée haute au Ghana, synonyme de qualification pour les quarts de finale. En face, les Black Stars reviennent avec une hargne vindicative pour non seulement se racheter du faux pas de dimanche face aux Congolais mais aussi et surtout laver l’affront subi en demi-finale de l’édition dernière de la CAN contre le même Mali. Autant dire que le derby de cet après-midi ne laisse aucune place à  l’approximation, les deux équipes jetteront toutes leurs forces dans la balance. Pour battre les Ghanéens, les protégés du coach Carteron doivent montrer un visage autre que celui de dimanche passé. C’’est en tout cas ce que veulent les supporters laissés sur leur faim devant le jeu approximatif développé par le onze national. l’espoir est permis avec le retour annoncé de Modibo Maà¯ga et de Samba Sow, blessés lors du premier match. Au micro de l’envoyé spécial de l’ORTM en Afrique du Sud, Kalifa Naman Traoré, ils ont dit recouvrer la santé et prêts à  jouer aujourd’hui. Une bonne nouvelle quand on sait que ces deux joueurs ont manqué à  l’équipe pour assurer l’animation sur le plan offensif. D’un constat général, leur apport sera déterminant dans une éventuelle victoire des Aigles. l’entraineur Carteron devra revoir son dispositif tactique et miser sur le choix judicieux des hommes. Le système 4-4-2 avec le tandem Modibo Maà¯ga et Checik Tidiane Diabaté à  l’attaque serait préférable au 4-3-3 face au Ghana. Le deuxième match de la journée donnera lieu à  des explications entre la RDC et le Niger. Si les Congolais, avec un point, tenteront de se relancer, les Nigériens doivent éviter une deuxième défaite, synonyme d’élimination.

Ghana : Akufo-Addo refuse de reconnaître la victoire de Mahama

Le sortant John Dramani Mahama (NDC) est déclaré vainqueur avec 50,70% des voix mais son rival Nana Akufo-Addo (NPP) entend démontrer que c’est lui qui a été élu. Dimanche 9 décembre au soir, la commission électorale a annoncé les résultats provisoires définitifs du scrutin présidentiel qui s’est déroulé vendredi et samedi dernier au Ghana. « Sur la base des résultats communiqués, je déclare John Dramani Mahama président élu », a déclaré devant la presse Kwadwo Afari-Gyan, le chef de la commission électorale. Selon lui, le score de Mahama, 54 ans, est de 50,70% des suffrages, contre 47,74% pour son adversaire, Nana Akufo-Addo. Le taux de participation est de plus de 79%. Le camp de Akufo-Addo, avocat et fils d’un ancien président, a rejeté ces résultats qui « de toute évidence, ne reflètent pas la majorité requise par l’électorat ghanéen ». Mais aucun recours officiel n’a encore été déposé : le Nouveau parti patriotique (NPP) prévoit de se réunir mardi pour définir l’action qu’il compte mener. Au total, huit candidats ont participé à  cette élection, qui – sauf fraudes avérées – ne devrait pas connaà®tre de second tour, l’un des candidats ayant obtenu la majorité simple au premier tour. Mais avant même l’annonce officielle des résultats, l’opposition avait déjà  affirmé avoir constaté des fraudes. « Nous avons assez de preuves concrètes pour démontrer que la présidentielle de 2012 a été remportée par notre candidat, Nana Akufo-Addo », a affirmé le NPP dans un communiqué. « Nous avons constaté un système de fraudes, dans lequel un nombre considérable de voix a été soit ajouté au candidat du NDC [Congrès démocratique national, au pouvoir, NDLR] soit soustrait au candidat du NPP ». Transparence Peu après, environ 300 manifestants de l’opposition avaient été dispersés par les forces de l’ordre à  l’aide de gaz lacrymogène devant le siège de la commission électorale à  Accra. Mais le NPP a demandé dimanche soir à  ses militants de rester calmes à  l’annonce des résultats. De son côté, Mahama a appelé les responsables politiques à  « respecter la voix du peuple » après sa victoire. Pour les observateurs extérieurs du Commonwealth, de la Cedeao et du groupe local Codeo, le scrutin a été paisible et transparent. M. Mahama, âgé de 54 ans, a pris le pouvoir en juillet dernier à  la mort de John Atta Mills dont il était le vice-président. Akufo-Addo, lui, avait déjà  perdu de moins d’1% à  la présidentielle de 2008. Le Ghana, pays de 24 millions d’habitants, connaà®t une solide croissance économique due à  ses exportations de cacao et d’or, auxquelles vient s’ajouter, depuis 2010, une production pétrolière encore modeste mais pleine de promesses. (Avec AFP)

Présidentielles disputées au pays de Nkrumah

Les 26 000 bureaux de vote ouverts à  travers le pays ont été pris d’assaut dès 7 heures ce matin par les ghanéens appelés à  choisir entre huit candidats pour cette élection qui doit leur donner un nouveau président. De longue file d’attente sont visibles, signe d’une participation record dans ce pays qui se pose comme un exemple de démocratie et de gouvernance en Afrique subsaharienne. Certains électeurs ont même passé une partie de la nuit devant leur bureau pour être surs de voter dès le début des opérations. Outre les deux principaux challengers le président par intérim John Dramani Mahama, âgé de 54 ans, candidat du NDC (Congrès national démocratique), et son rival du NPP (Nouveau parti patriotique), Nana Akufo-Addo, âgé de 68 ans, six petits candidats participent au scrutin. A l’issue de ce premier tour, et si aucun des candidats ne remporte la majorité des voix, les Ghanéens voteront à  nouveau le 28 décembre prochain. Pour la première fois, les opérations se font avec un fichier électoral biométrique. Cela dans le but d’éviter les fraudes et les contestations, souvent violentes, qui en découlent. Les électeurs doivent également désigner un nouveau parlement qui comprendra 275 sièges au lieu de 230 précédemment. Le NDC avait obtenu quelques sièges d’avance sur le NPP en 2008. Les deux principaux partis ont alterné au pouvoir depuis l’avènement du multipartisme en 1992. à‰lections tendues Cette présidentielle se déroule cependant dans un climat particulier. En premier lieu, C’’est la première fois qu’un ancien vice-président, devenu président par la force des évènements, se retrouve face aux électeurs pour légitimer son pouvoir. Ensuite, on se souvient qu’il y a quatre ans, le refus du candidat au pouvoir de reconnaitre sa défaite avait provoqué des troubles dans le pays. Cette année, son challenger, de nouveau candidat, entend bien réussir à  faire pencher la balance en sa faveur. Autant de raisons pour que les leaders d’opinion s’impliquent pour que la réputation de paix et de cohésion du Ghana soit préservée. Le roi des Ashantis, dont l’influence est très grande dans le pays, a ainsi réuni les 8 candidats sous le regard des deux anciens présidents John, Jerry Rawlings et John Agyeman Kuffuor, les deux parrains politiques des deux ténors de cette joute électorale afin d’obtenir d’eux la promesse de se plier au verdict des urnes. Et pour garantir la transparence du scrutin, des centaines d’observateurs de l’UE, de l’UA, de la Cedeao et d’autres institutions sont présents sur place.

Ghana : Adieu John, vive John

Le monde entier compatit à  la douleur des ghanéens qui ont perdu leur président. John Atta Mills, qui dirigeait le pays depuis 2009, est décédé hier à  68 ans des suites d’une très courte maladie. Les messages de condoléances se sont succédé dès l’annonce de sa mort, faite dans le courant de l’après-midi du 24 juillet par la présidence ghanéenne. Le communiqué ne précise pas les circonstances du décès du président mais parle seulement d’une maladie de « quelques heures ». Mais selon plusieurs sources essentiellement proches de la famille, il aurait été foudroyé par une crise cardiaque. Des rumeurs parlaient il y a quelques mois d’un cancer de la gorge. JAM, le visionnaire Le choc est immense au Ghana. Depuis ce mardi soir, C’’est une ambiance de tristesse qui règne dans les rues de la capitale Accra o๠un seul sujet domine les conversations, la disparition du président. Personne ne s’y attendait, même si l’homme avait quelques soucis de santé, bien normaux pour ses presque 70 printemps. John Atta Mills avait en effet fêté son anniversaire le 21 juillet dernier. Né à  Tarkwa, il a fait des études supérieures chez lui au Ghana puis en Grande Bretagne o๠il a obtenu un doctorat en études orientales et africaines de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres. Il enseigna ensuite le droit à  l’Université Stanford avant de rentrer offrir ses services à  l’Université du Ghana. Mû par une grande ambition pour son pays dont il voulait faire une nation émergente, démocratique et économiquement puissante, JAM, comme l’appelaient ses compatriotes était un visionnaire. Celui qui voulait rendre son pays meilleur « Better Ghana » le quitte en pleine croissance, essentiellement portée par le pétrole dont le Ghana est devenu troisième producteur africain il y a quelques années. Sur le plan de la gouvernance également, le pays est l’un des plus avancé sur le continent, ce qui lui a valu de recevoir la toute première visite du président américain Barack Obama en Afrique après son élection en 2008. Des élections générales sont d’ailleurs prévues pour la fin de l’année. John Atta Mills que l’on surnommaient aussi « the Prof » souhaitait briguer un second mandat. Strict respect de la Constitituon Ce décès prématuré a été l’occasion, si besoin en était, pour le Ghana de montrer sa maturité démocratique. Alors que les conflits socio-politiques secouent de nombreux pays sur le continent, dont le Mali, le Ghana s’est doté, dans le calme et le respect de la Cconstitution, d’un président intérimaire. C’’est le vice-président John Dramani Mahame qui a immédiatement prêté serment pour diriger le pays jusqu’à  la présidentielle prévue en décembre. La cérémonie s’est déroulée devant une session extraordinaire du Parlement quelques heures après la mort du chef de l’Etat.Une nouvelle preuve de bonne conduite de ce pays présenté comme un rare exemple de démocratie en Afrique de l’Ouest. Pour la petite histoire, John Atta Mills avait succédé à  John Kufuor, lui-même avait eu comme prédécesseur un certain…John Jerry Rawlings. Le prochain John candidat à  la présidentielle sera l’homme à  suivre…

Jeux de la Cedeao : le Ghana en or !

Présents et actifs, les sportifs ghanéens ont dominé de la tête et des épaules cette 2e édition des Jeux de la Communauté économique des à‰tats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). A domicile, ils ont raflé 37 médailles (17 d’or, 11 d’argent et 9 de bronze). Ils sont talonnés de près par le Nigeria qui a réussi à  décrocher 39 médailles dont 13 en or, 20 en argent et 6 en bronze. Les belles performances ghanéennes ont été enregistrées en volley-ball. Face au Bénin en finale masculine de handball, les Ghanéens ont souffert, puis profité de la non concentration des Béninois pour arracher sur le fil la médaille d’or. Score final : 29-28. « Je suis très heureux de venir à  bout du Bénin qui a gagné tous mes matches avant la finale », a déclaré Hilary Mios, le capitaine du Ghana. Quant à  Romaric Akozé, le capitaine du Bénin, il justifie cette défaite par un réveil tardif de l’équipe qui a accusé le coup durant 55 minutes avant de rentrer dans le match dans les 5 dernières minutes. « On est passé tout simplement à  côté de cette finale », s’est-il contenté de dire tristement. Pépinière l’autre atout du Ghana : sa puissance dans le domaine du noble art. Pour le tournoi de boxe, les Ghanéens ont prouvé pouvoir assurer la relève. Les Blacks Starlettes ont amassé nombre de médailles d’or dans les différentes catégories de poids ce qui fait dire à  un spectateur francophone : « Le Ghana demeure le Ghana en boxe. C’’est le pays formateur des grands boxeurs de l’Afrique de l’Ouest ». En ce qui concerne la prestation des autres pays, le Sénégal a fini 3e avec 4 médailles d’or en lutte traditionnelle. Le Niger a suivi avec 3 médailles en or toujours en lutte. Vient ensuite la Côte d’Ivoire qui a remporté chez les dames, les médailles d’or de volley-ball et de handball. Le Bénin a terminé 6e avec une médaille d’or, 2 d’argent et 5 de bronze. La Sierra Leone ferme la marche avec juste une médaille de bronze.

CAN 2012 : Mali/Ghana, objectif quarts de finale

Le Mali et le Ghana sont à  égalité dans leurs poule D. Avec 3 points chacun, la confrontation sera rude entre les Black Stars du Ghana et les Aigles de Giresse, à  la veille de la rencontre du 28 janvier à  Libreville comptant pour la phase finale des poules de la CAN 2012 :  » Le Ghana a une équipe très forte et ce serait une erreur de les sous-estimer. Ils ont des joueurs de qualité mais notre but sera de prendre trois points contre eux. « , a confié Alain Giresse, le sélectionneur des Aigles. Viser le quart de finale Le vainqueur de Ghana-Mali ne serait pas mathématiquement qualifié, sauf si la Guinée et le Botswana faisaient match nul. Il sera en revanche très près des quarts de finale. Pour le Black Star, aller au bout est une obligation. Pour les Aigles, intégrer le Top 8 de la CAN 2012 serait un retour sur le devant de la scène : l’équipe du Mali n’a plus franchi la phase de poules depuis la CAN 2004, rapporte un spécialiste de la question. Les équipes du Ghana et du Mali ne se sont jamais affrontées en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de football. A défaut d’une victoire, un match nul permettrait aux deux équipes de se qualifier.  » Nous allons prendre tous les matchs au sérieux », a déclaré Cédric Kanté à  la presse. Pour vaincre les Ghanéens, l’équipe devra attaquer, jouer un jeu collectif et bloquer la défence adversaire, les absences de Mensah et Vorsah côté Ghanéen, devrait leur faciliter le tâche. Mali-Ghana, c’est le 28 janvier à  19h TU à  Franceville.

Joueur africain 2011 : les finalistes sont André Ayew, Seydou Keita et Yaya Touré

Les trois finalistes sont le Ghanéen André Ayew, le Malien Seydou Keita et l’Ivoirien Yaya Touré. Samuel Eto’o et Moussa Sow ont été écartés de la liste des nominés par la CAF. Voici les forces et faiblesses de chaque candidat. André Ayew : au nom du père André Ayew vient d’être élu meilleur joueur africain de l’année 2011 lors d’un vote organisé par nos confrères de la BBC. Un signe ? A 22 ans, le milieu de terrain n’est plus un espoir mais un pilier de l’Olympique de Marseille et de l’équipe du Ghana. Il conduira des Black Stars, favoris de la CAN 2012, au Gabon et en Guinée équatoriale. Pisté par plusieurs grands clubs en Europe, André Ayew a pourtant prolongé jusqu’en 2015 avec l’OM. « Dédé » marche décidément dans les pas de son père Abédi « Pelé » Ayew, joueur vedette de l’OM dans les années 90 et triple « Ballon d’Or africain » – distinction disparue – en 1991, 1992 et 1993. Question talent, André Ayew est un postulant sérieux au titre de joueur africain 2011 décerné par la CAF. Le Ghanéen souffre, en revanche, des résultats contrastés de Marseille. Le club phocéen n’a gagné que deux trophées mineurs cette année : le Trophée des champions et la Coupe de la Ligue. Seydou Keita : le label FC Barcelone C’’est un paradoxe : Seydou Keita joue moins au FC Barcelone et, pourtant, le Malien n’a jamais semblé aussi proche du titre de joueur africain de l’année. Les grands noms du continent, Drogba, Essien, Eto’o, ont connu plus de difficultés que le milieu de terrain. Si Cesc Fabregas, transféré au Barça, n’avait pas relégué Keita au statut de douzième homme, l’ex-Marseillais et Lensois, serait sacré avant l’heure. A 31 ans, Seydou Keita conserve une attitude irréprochable et un talent intact. Il reste l’un des joueurs préférés de Pep Guardiola, l’entraà®neur du FC Barcelone, et Alain Giresse, le sélectionneur des Aigles et ravi de pouvoir compter sur lui pour la CAN 2012. Le natif de Bamako peut aussi se targuer d’un palmarès fantastique en 2011 avec un Championnat d’Espagne, une Super Coupe d’Espagne, une Ligue des champions Uefa, une Super Coupe d’Europe et une Coupe du monde des clubs Fifa. Yaya Touré : un « Citoyen » libéré En quittant le FC Barcelone pour Manchester City en juillet 2010, Yaya Touré avait fait naà®tre des regrets. Le milieu de terrain laissait le meilleur club du monde – un peu forcé par l’entraà®neur Pep Guardiola – pour un club de « nouveaux riches ». Un an et demi plus tard, l’Ivoirien justifie pleinement son choix. Son palmarès ne s’est enrichi que d’une Coupe d’Angleterre mais Yaya Touré est devenu le patron à  Manchester City. Chez les « Citizens », l’Eléphant s’est libéré : il tacle et récupère toujours mais il relance aussi, perfore les défenses, délivre des passes décisives et marque des buts. Il a d’ailleurs offert la Cup 2011 à  son équipe, en finale, face à  Stoke City (1-0). Au Barça, Yaya Touré faisait presque figure de joueur limité techniquement – un comble. En Angleterre, l’ex-pensionnaire de l’ASEC Mimosas a considérablement étendu son registre. Aujourd’hui, les Citizens sont premiers du Championnat d’Angleterre. Yaya Touré va donc débuter la CAN 2012 en grande forme et en pleine confiance.

Tema et Takoradi : des facilités pour les opérateurs maliens

Une délégation promotionnelle de l’Autorité portuaire du Ghana (Ghana ports and Harbours Authority) conduite par Atta Koffi, membre du conseil d’administration du port et président de la Chambre de commerce et d’industrie du Ghana a séjourné dans notre pays la semaine dernière. Outre Atta Koffi, la délégation comprenait les directeurs généraux du port de Tema, Richard Anamoo, de Takoradi, Gordon Ami, et des responsables des deux institutions portuaires. La délégation a eu mercredi à  l’hôtel Salam, avec des opérateurs économiques ainsi que des hommes d’affaires maliens, une séance de travail au cours de laquelle les visiteurs ont expliqué les facilités qu’offrent les terminaux maritimes ghanéens aux opérateurs économiques maliens. La rencontré s’est déroulée en présence du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Jeamille Bittar, de représentants des transporteurs routiers, des chargeurs, de la Douane, des chauffeurs, et des transitaires. Ghana ports and Harbours Authority est une autorité portuaire qui propose un service de qualité à  la fois à  ses partenaires locaux et aux voisins régionaux du Ghana, notamment les pays de l’hinterland C’’est-à -dire le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Les marchés de l’hinterland sont desservis via les ports de Tema et Takoradi dans un environnement sécurisé. Le port de Tema a une superficie de plus de 500 hectares. De nos jours, Tema propose des superficies de stockage ouvertes et fermées de 135 ha à  l’intérieur du port. Il présente une superficie pavée de 77 200 mètres carrés pour le stockage des conteneurs et dispose de six hangars de stockage d’une capacité de 40 000 tonnes à  l’intérieur du port. Tema est un port polyvalent avec un terminal à  conteneur. « Au port de Tema, les tarifs portuaires sont moins élevés, pas de frais de douane, le dédouanement est rapide, le temps de séjour est plus court et la sécurité réelle », a résumé Richard Anamoo, son directeur. Les services majeurs offerts par le port sont, entre autres, la manœuvre des navires, la manutention, les services maritimes, la manutention à  terre et l’entreposage et conservation. Ces services de chargement et de déchargement des navires sont assurés par neuf compagnies privées en plus du secteur de la manutention du port. Le port de Takoradi est, lui, le premier port commercial du Ghana ouvert depuis 1928 pour manutentionner les trafics d’importation et d’exportation du pays. Bien que situé à  225 km à  l’ouest d’Accra, le port a étendu son influence au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Chaque année, il reçoit en moyenne 600 navires. En 2009, le trafic des navires a grimpé à  956 bâtiments du fait de l’utilisation croissante du port par les sociétés minières ainsi que des exportateurs et des importateurs. Le port de Takoradi assure 70 % des exportations et 18 % des importations nationales du Ghana. Il possède 100 chambres frigorifiques pour le stockage des conteneurs réfrigérés, des produits congelés comme les viandes, les poissons, les fruits etc. Avec l’intégration du secteur privé dans les opérations portuaires, le port de Takoradi dispose actuellement de huit sociétés d’arrimage privées qui travaillent à  côté de l’Autorité portuaire du Ghana. Les opérations de manutention à  terre ont été privatisées pour plus d’efficacité. Le port est doté d’un stock adéquat d’équipements opérationnels pour manutentionner toutes sortes de cargaisons. Le port de Takoradi est réputé pour son système de sécurité. Pour accélérer le dédouanement des conteneurs, le port a installé un scanographe. Il possède un personnel très habile, expérimenté et bien formé pour assurer la sécurité de toutes sortes de cargaison. Toutes ces explications ont été fournies tour à  tour par les responsables des deux ports. Les ports de Tema et Takoradi offrent de surcroit des tarifs très compétitifs, flexibles et attrayants aux clients. Ils offrent aussi un rabais additionnel sur le trafic du transit. Aussi toutes les institutions qui facilitent le commerce de transit à  partir des trois pays sahéliens dont le nôtre sont représentées dans les ports ghanéens de Tema et de Takoradi.

Mondial 2010 : La faible performance des équipes Africaines

Six pays africains étaient au départ du périple mondial pour conquérir le trophée avec les grandes nations du football à  l’image du grand Brésil, de l’Argentine, de l’Allemagne et du Portugal. Le regard de tout un continent était tourné vers le Ghana pour rompre le mythe d’enfin dépasser les quarts de finale. Alors le Ghana n’aura pas pu s’emparer de cette victoire contre l’Uruguay. Et hélas, l’Afrique gardera encore longtemps ce mauvais souvenir. Les attentes des millions de supporters africains n’ont pas été comblées malgré les énormes potentialités dont regorge le continent à  travers les pays respectifs et les grosses individualités que les équipes possèdent. Bons en individuel, faibles en collectif ? Quant on sait les performances de Didier Drogba, de Zokora et autres Gervinho de la Côte D’ivoire, l’on espérait enfin un sacre ; Quant on voit le virevoltant Eto’o fils, le vieux Song et autres Geremi N’jitap du Cameroun, l’incontournable Sud Africain Tshabalala, Modise et Pienaar ; toutes ces stars montantes comme Karim zani d’Algerie, l’icône Kanu, le grand vincent Enyama et Yebo du Nigeria et l’imposant André Ayew, Kevin prince Boating et Gyam Assamoah, du Ghana, on pouvait peut être espérer un trophée du genre. Mais il n’en fut rien ! D’entrée de jeu ; les différentes prestations n’ont pas été mauvaises, à  voir le nul de l’Afrique du sud face au Mexique, celui de la Côte d’ivoire face Portugal et le score acceptable infligé au Nigeria et la victoire du Ghana. A part, ce dernier aucune équipe du continent n’a pu dépasser le cap du 1er tour, pour certains tout ceci s’explique : -D’abord le manque d’expérience des joueurs et la problématique des entraà®neurs étrangers déployés en terre africaine : sont-ils réellement les mieux indiqués ? Pourtant , ils bénéficient d’un traitement colossal qui peut faire saliver quand on sait l’économie de ces pays face à  une mondialisation intolérante ; la partialité des arbitres, cette fois ci sanctionnée par les juges de la FIFA , sans quoi on se souvient encore des erreurs d’arbitrage des éditions précédentes. La ferveur du continent Les africains ont quand montré même un bon jeu, un jeu parfois spectaculaire face à  des adversaires de taille et mieux expérimentés. En tout cas le pays de Mandela a néanmoins réussi le pari de l’organisation qu’on avait tant médiatisé du mauvais coté. Criminalité à  la clé… Cette édition est bien plus qu’une leçon de football, pourvu que nos siens l’apprennent et qu’à  l’édition de 2014 au Brésil, l’Afrique triomphe.D’ici là , les fédérations des différentes nations doivent corriger les lacunes et imperfections constatées dans le choix des entraà®neurs et la sélection des hommes. Le 11 juillet, certes Mandela ne brandira pas le trophée, la page est définitivement tournée et vivement à  l’édition du pays du roi Pélé, Dunga et autres Romario. Kena-kow ! La fête a été quand même belle.

Mondial 2010 : L’Uruguay brise le rêve Africain du Ghana

C’est en compagnie d’amis journalistes que j’ai suivi ce match à  haute tension vendredi soir avant de m’enfuir lors de la fatidique séance de tirs au but. Il ne faut surtout pas être cardiaque, parce qu’un pauvre journaliste Malien a perdu la vie, me raconte t-on, il y a six mois, en suivant un match… de la CAN, je crois… bref Paix à  son âme ! 1ère mi-temps offensive Le match a commencé sur les chapeaux de roue avec une équipe Ghanéenne, décidée à  imposer un jeu rapide et offensif. Tout le Soccer City Stadium de Johannesburg était derrière les Black Stars, pour ce quart de finale les opposant à  l’Uruguay, une équipe désireuse également de passer le Quart, après avoir gagné deux fois le mondial dans les Années 30. Du côté Ghanéen, l’on comptait sur Gyan Asamoah, le buteur chanceux, Stephen Appiah, l’ex capitaine, Kevin Prince Boateng, l’attaquant fougueux, mais sans André Ayew, le fils d’Abédi Pelé suspendu pour la circonstance. Du côté Uruguayen, il yavait Diego Forlan, la sorcière aux cheveux d’or et ses camarades, des joueurs à  neutraliser. Dans les tribunes, les Vuvuzelas hurlaient et les sorciers de la Côte d’Or rivalisaient de formules magiques pour souffler le ballon dans les goals adverses, visages peinturlurés, bras levés au ciel…Go Ghana ! Gooooooooooooal ! Après une première mi temps endiablée entre les Black Stars et l’Uruguay, Suley Muntari sur une frappe bien cadrée ouvre le score pour le Ghana à  la 45è. L’Afrique exulte, les Ghanéens esquissent leurs pas de danse et s’en vont en mi-temps. Il reste pourtant 45mn, je ne suis pas tranquille ! Les Uruguayens vont se venger, c’est sûr. Le rêve brisé du Ghana Ainsi prévu, la sorcière Forlan, inscrit sur un coup franc l’égalisation Uruguayenne, en début de 2è mi-temps. Soudain, notre coeur se fige dans le salon, chacun s’attrape la tête. yaako ! Ghana, qu’est-ce que tu fous là  ? On se remet dans le jeu. Les attaquants y vont, les tirs frappent le poteau, le survolent. La pendule est remise à  zéro. Ghana 1, Uruguay 1. Il faut refaire le match; Appiah, Boateng, Gyan, le trio infernal, attaque, contre- attaque, mais ça joue beaucoup trop du côté Uruguayen. Le ballon reste dans les camps adverses. Et puis le miracle veut se produire à  quelques secondes de la prolongation; Une main Uruguayenne près des buts offre le pénalty aux Ghanéens et peût-être leur ticket pour les Demi-Finales ! Hélas Gyan, le rate, tire sur le poteau, la pression étant trop forte. On lui pardonnera avec le temps. Prolongations ! Prolongations ! Attaques adverses, courses sur le terrain, lobs. Un magnifique raté de Boateng en frappe croisé, et le Ghana craint l’inexorable. La séance de tirs au but ! Là  je me défile! Je ne peux pas suivre cette torture psychologique pour le spectateur. Je monte donc dans ma voiture et m’en vais. Pourtant la radio est là  pour m’informer. A Badialan, un quartier de Bamako, je vois l’écran géant offert par Malitel aux habitants du quartier. Je m’arrête pour entendre une exultation. Quoi ? Qui ? A marqué? Non c’est l’Uruguay! Dios Santo! Tiens, la maison d’un oncle est proche. Allez, je descends pour suivre cette fin de séance. Il faut bien départager les équipes. Hélas, Mensah rate son tir, puis le joueur Uruguayen et ensuite le Ghanéen! Miséricordia ! C’en est fini de nous! De l’espoir de l’Afrique ! C’est donc Abreu, le bourreau aux cheveux longs, qui nous porte le coup de grâce et réduit en cendres tout nos espoirs. 4-2 ! L’URUGUAY, il faut les féliciter, exulte. Les Black Stars tombent à  terre. C’est ça le football, le fair play du sport. La prochaine fois, j’aurais bien intérêt à  ne pas m’enthousiasmer sur une équipe, Oh Ghana, toi que je vénérais, seule équipe selon moi à  pouvoir atteindre les demi… Qué no! Et les Vuvuzelas se sont tus à  jamais… Basta ! Arrivéderci ! Caput ! Bye-Bye South Africa, on rentre à  la maison. En attendant la prochaine coupe du Monde. Mais l’Afrique y sera c’est sûr…Et nous avec pour les supporter.

Mondial 2010: Et si le Ghana écrivait l’histoire!

Après deux jours de trêve, les huit équipes encore en lice dans le cadre de la 19ème coupe du monde Afrique du sud 2010 redescendent dans l’arène respectivement ce vendredi, 2 juillet et samedi, 3 juillet 2010 pour le compte des ¼ de finale de la compétition. Ce vendredi toute l’Afrique sera debout pour soutenir les Blacks Stars du Ghana, en passe d’écrire une nouvelle page africaine dans l’histoire de la coupe du monde de football. En effet, l’équipe ghanéenne affronte l’Uruguay à  20h3O (Gmt). Affiche inédite à  portée historique, car en cas de victoire de l’équipe ghanéenne, ce sera la toute première fois qu’une équipe africaine accède au stade des ½ de finales du mondial. Jusqu’ici, les nations africaines n’ont atteint que les ¼ de finales de cette compétition: le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002, et le Ghana cette année. Une qualification des Blacks Stars dans le dernier carré marquera à  coup sûr, un tournant inédit et décisif dans le football africain. De l’avis de nombreux observateurs avertis, le Ghana a toutes les cartes qui peuvent lui permettre de venir à  bout de l’équipe Uruguayenne, également en quête du précieux ticket qualificatif pour les ½ finales. Le Ghana diminué La solide équipe ghanéenne qui a fait plaisir aux africains depuis le coup d’envoi de cette compétition apparaà®tra tout de même diminuée. Prince Boateng, auteur du premier but des Blacks Stars contre les Etats-Unis (2-1), sera absent en raison d’une blessure, tout comme leur meilleur créateur André Ayew suspendu après avoir écopé de deux cartons jaunes. Même s’il ne frôlera pas l’aire de jeu, André Ayew à  l’instar de ses coéquipiers, a la rage de vaincre: On est un groupe de vingt-trois joueurs égaux. Si certains ne peuvent pas jouer, d’autres prendront leur place et feront le travail aussi bien que ceux qui ont débuté la compétition. Mais J’espère quand même que tout le monde pourra jouer, qu’on aura une équipe complète pour passer ce tour (…) On ne pense pas encore à  la finale, on pense à  parvenir en demi-finale, a-t-il déclaré dans une interview publiée sur le site de RFI.

Asamoah Gyan : L’attaquant de pointe des « Black Stars » du Ghana

Biographie Surnommé Asa, le jeune joueur est né le 22 novembre 1985 à  Accra (capitale du Ghana). Son frère Baffour Gyan et lui, sont les deux seuls sportifs professionnels de la famille. Tous petits, les deux frangins jouaient le foot de rue dans les grandes allées d’Accra. Il a toujours rêvé de devenir footballeur international, à  l’image du grand Abédi Pélé qui a fait les beaux jours du foot africain à  l’échelle mondiale. Il joue d’ailleurs aux côtés du fils de ce dernier dans l’équipe nationale, André Ayew. Début d’une carrière professionnelle Si le jeune prodige galère des années durant des années avant d’intégrer l’équipe nationale du Ghana, il ne tardera cependant pas à  se faire remarquer. Lors d’un match contre la Somalie, le 19 novembre 2003, l’attaquant marque de justesse, son premier but international à  la 90e minute de jeu. Le mois suivant, il est transféré de son club d’origine le Liberty Professionals à  l’Udinese, au Ghana. Il sera par la même occasion, prêté au Modène FC, en Série B, pour s’habituer aux compétitions européennes. En 2004, le Ghana participe aux compétitions de foot lors des jeux olympiques d’été et Gyan est sélectionné parmi les titulaires. Première participation à  la coupe du monde 2006 Lors du dernier mondial auquel le Ghana a participé, le public a fait la découverte du jeune talent grâce à  ses prouesses réalisées à  la compétition. Gyan marque le but le plus rapide de la compétition (68e seconde) au Rhein Energie Stadion de Cologne contre la République tchèque. Il se fait remarquer par plusieurs clubs internationaux. Cependant, il refusera la proposition d’un club russe. Il préférera retourner au Ghana dans son club de l’Udinese afin de pouvoir accéder à  la série A qui constitue l’un des meilleurs championnats du pays. Pendant douze mois, soit entre 2006 et 2007, Asa marque 8 buts en 25 matchs. En Août 2007, il prolonge son contra jusqu’en 2012. Il fait un bon début de saison 2007-2008. Mais, en janvier 2008, il sera victime d’une blessure qui l’immobilise pendant 6 mois. Sa longue absence des terrains, lui a visiblement bien permis de reprendre des forces car, il reviendra en pleine forme à  partir de juillet 2008. Entre temps, le stade rennais de France, suivait avec intérêt, les performances du génie du ballon rond depuis 2 ans. Le club prend donc contact avec Udinese pour acheter le joueur. Le 11 juillet 2008, le club de Rennes signe un contrat de quatre ans avec Gyan. Le coût du transfert s’élève à  8,5 millions d’euro. Titularisé dès ses débuts à  Rennes Gyan est titularisé dès les premiers matchs de la saison, mais il a du mal à  donner le meilleur de lui-même. Les choses ne vont pas s’arranger avec une blessure grave en novembre de la même année. Il restera inactif durant un mois et demi. Le sélectionneur Guy Lacombe le réintègre petit à  petit après sa convalescence, en tant que remplaçant. Il marque son premier but contre Lorient le 20 décembre 2008. Il se blesse à  nouveau quelques matchs plus tard. Au finish, sa saison 2008/2009 sera très décevante avec seulement un but marqué à  cause de blessures récurrentes. Pour permettre au joueur d’effectuer une préparation d’avant-saison complète et pour éviter toute rechute, il sera suivi par le médecin du club rennais lors de ses vacances au Ghana. à€ son retour, Gyan pourra effectuer l’intégralité de la préparation d’avant-saison. Le nouvel entraà®neur du club, Frédéric Antonetti, décide de lui faire confiance et de le placer à  la pointe de l’attaque. Gyan retrouve alors toutes ses facultés de bon joueur, en inscrivant 13 buts en 24 matchs. Finaliste à  la CAN 2010 A la dernière coupe d’Afrique des nations (CAN) joué en Angola en janvier de cette année, il marque le premier but la compétition contre la Guinée Conakry. Titulaire dans cette équipe du Ghana à  la CAN, il inscrit trois buts dont un en quart de finale face à  l’Angola (1 – 0) et un en demi-finale contre le Nigeria (1 – 0). En finale, le Ghana s’incline face à  l’à‰gypte (0 – 1). Le Ghana est jusqu’à  présent, la seule équipe africaine qualifiée aux 8e de finale de ce mondial sud-Africain. Face aux Etats Unis, ils disputeront la place pour les quarts de finale.

CAN 2010 : l’Egypte remporte son 7è titre de champion d’Afrique

C’’est une jeune équipe ghanéenne privée de ses cadres qui était face à  l’Egypte, lors de cette finale de la 27ème CAN. En 27 compétitions de la CAN, ces 2 équipes ne s’étaient jamais rencontrées au niveau final. Si l’Egypte partait dans cette finale pour la 3ème fois consécutive, le Ghana a mis plusieurs années pour y arriver. En effet, cela faisait 18 ans que le Ghana n’avait pas atteint ce niveau d’une phase finale de CAN. Le Ghana dispose sur son compteur de 4 titres de champions d’Afrique, alors que l’Egypte était à  son 6ème titre. Les Egyptiens étaient donc en route pour la conquête d’un palmarès exceptionnel. Voilà  qu’ils l’ont obtenu grâce à  ce majestueux but marqué, à  moins 5 minutes de la fin du match, par le dossard numéro 15 Mohamed Gedo Nagy. Le Ghana entre en force Dans l’entrejeu, force est signaler que les Black Stars n’ont pas démérité. Ils ont pris le match en main dès les premières minutes. Le score en première mi-temps est resté vierge. C’’est à  la deuxième mi-temps qu’on a vu l’équipe égyptienne passer à  la vitesse supérieure en remodelant le niveau de son jeu. Mais là  aussi, elle se créera moins d’occasions devant le but ghanéen. Malgré l’absence du redoutable Michael Essien, cette équipe a su faire de belles constructions dans le jeu. Arborant une certaine fraà®cheur de jeu, elle était la première sur toutes les balles. Il a fallu pour les ghanéens neutraliser le puissant milieu de terrain des égyptiens pour imposer une véritable allure de vivacité à  la rencontre. L’Egypte, roi d’Afrique Les hommes d’Hassan Shehata étaient dominés au départ. Il a fallu, qu’une erreur de marquage se produise dans la défense ghanéenne pour qu’ils marquent dans les 5 dernières minutes un but qui a fini par départager les deux équipes. Les pharaons se souviendront longtemps de ce double rideau défensif ghanéen qui leur a causé énormément de problèmes. l’on a plutôt assisté à  la domination des Black Stars. Malgré tout, l’Egypte partait largement favori à  cette finale. Eu égard à  la bonne qualité de ses joueurs. l’Egypte vient ainsi de monter sur le toit de l’Afrique en remportant pour la 7ème fois le trophée continental. Malheureusement, le pays ne participera pas, malgré son titre de champion d’Afrique, à  la Coupe du monde 2010, contrairement au Ghana. La 27ème CAN aura été palpitante. Elle a mis aux prises des équipes de très grande facture en livrant des surprises au plan de l’évolution du système de jeu des différents pays qui y ont participé.

Can 2010 : Première finale entre l’Egypte et le Ghana

C’’est la première fois que ces deux nations majeures du football africain s’affrontent pour le titre C’’est une petite bizarrerie de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui va prendre fin. En 27 CAN, les deux sélections les plus titrées, l’Egypte (6) et le Ghana (4), ne se sont jamais affrontées en finale. Elles vont le faire ce 31 janvier 2010 à  Luanda, après avoir respectivement éliminé l’Algérie (4-0) et le Nigeria (1-0) en demis. Les deux pays vont pourtant jouer leur huitième finale continentale (le Cameroun suit au palmarès avec 4 sacres et 6 finales). Mais Egyptiens et Ghanéens semblent s’éviter. Malgré 22 participations en phases finales de CAN pour les Pharaons (89 matches joués) et 17 pour les Black Stars (70 matches joués), Nord-africains et ouest-africains ne se sont rencontrés que deux fois : C’’était en 1970 (1-1) et en 1992 (1-0 pour le Ghana). Egypte et Ghana présents malgré les forfaits Egyptiens et Ghanéens ont su forcer le destin pour se retrouver à  ce stade de la compétition. Les premiers ont maà®trisé leur sujet de bout en bout malgré les absences de Mohamed Abotreika, de Mohamed Barakat et d’Amr Zaki. On pouvait les imaginer passablement traumatisés par leur non-qualification en Coupe du monde. Face à  leurs bourreaux algériens, ça ne s’est pas vu même si l’arbitrage a joué un grand rôle à  Benguela. Les hommes d’Hassan Shehata ne sont ainsi plus qu’à  90 minutes d’un septième trophée et d’une inédite passe de trois. La présence des Ghanéens en finale est encore plus impressionnante. l’équipe coachée par le Serbe Milovan Rajevac s’est présentée en Angola sans Stephen Appiah, Sulley Ali Muntari, Laryea Kingston, John Paintsil, John Mensah, Prince Tagoe et avec des Michael Essien (reparti à  Chelsea) et Anthony Annan diminués. C’’est quasiment le onze de départ qui est absent de cette CAN 2010. Mais, malgré une défaite initiale contre la Côte d’Ivoire (1-3), les jeunes suppléants ont maintenu le cap. Les André Ayew, Samuel Inkoom, Ransford Osei, champions juniors d’Afrique et du monde en 2009 ont basculé dans la cour des grands en 2010. Reste à  la conquérir au stade du 11 novembre face à  des Egyptiens rompus aux grands rendez-vous.

CAN Angola 2010 : fin de parcours pour les Etalons du Burkina Faso

Bien qu’ayant abordé la rencontre avec beaucoup de difficultés, les Blacks Stars du Ghana viennent d’arracher la seule et unique victoire qui leur permettait de se qualifier au compte d’un groupe B réduit à  sa portion congrue avec le forfait du Togo. Ils l’ont prouvé ! Ils, ce sont les Black Star du Ghana, qui à  l’issue d’un match aux enjeux cruciaux, ont nettement démontré qu’ils n’ont pas usurpé leur statut de mondialiste. Face à  une équipe ghanéenne déterminée à  faire valoir son statut, les Etalons du Burkina se sont inclinés par 1 but à  0. Un groupe B réduit à  3 Dernière confrontation au sein du Groupe B, la rencontre qui a opposé l’équipe des Black Stars du Ghana et celle des Etalons du Burkina a vu le départ trop prématuré, dit-on, de la seconde. En effet, un petit but a suffi au Ghana pour se positionner confortablement dans le groupe B. Pour de nombreux observateurs de la scène sportive, les choses auraient pu être compliquées dans ce Groupe B, si le Togo y avait participé. Réduit à  3 équipes pour des raisons dues au forfait du Togo, le travail au sein de ce groupe était relativement moins contraignant pour les 3 équipes. Dès l’entame du match, les Black Star ont vite pris de court leurs adversaires en inscrivant dans les premières minutes, l’unique but de la partie. Un petit but qui aura suffi au Ghana de se qualifier pour les quarts de finales de la CAN Angola 2010. Ghana-Burkina : le choc de titans La rencontre a été très palpitante. Elle a vu une équipe burkinabé qui n’a pas démérité. Avec de belles constructions dans le jeu, elle s’est créée énormément d’occasions pourtant infructueuses devant le but ghanéen. Les efforts techniques et tactiques ne leur ont pas suffi pour tenir en échec les ghanéens. Malgré l’expulsion d’un des leurs, les Etalons sont restés soudés et très offensifs jusqu’à  la fin du match. Les multiples tentatives sont demeurées infructueuses jusqu’au coup de sifflet final. Quand bien même, un simple match nul aurait suffi pour les Etalons à  se qualifier. Du coup, ils sont la deuxième équipe à  plier bagages après le Mali. Par contre, le Ghana est resté serein et très efficace, après l’inscription du but de Ayew (dossard 23). La victoire ghanéenne a été largement méritée. Malgré l’absence de grandes figures comme Michael Essien et Stephan Apiah, les Black-Stars ont su développer un football mature. Le Ghana termine donc 2ème du Groupe B, derrière les Eléphants de Côte d’Ivoire, avec 3 points. Ghana – Angola, une affiche de poids Déjà , le sort du Ghana dans la suite de la compétition est connu. En effet, les Black Stars affronteront l’équipe organisatrice en quart de finale, à  savoir l’Angola. Ce dernier tour dans les matchs de poule marque une étape décisive de cette 27ème Coupe d’Afrique des nations de football. En effet, la compétition tend vers sa fin avec l’élimination de trois équipes : le Mali, le Malawi, et le Burkina. Les quatre derniers matchs de poule verront le départ de quatre autres équipes. Ainsi, seulement 8 équipes nationales qui resteront dans la course pour disputer les matchs de quart de finale.

Football : les Aigles ont retrouvé la confiance

La dernière sélection de Stéphen Keshi a surpris ce dimanche, plus d’un malien lors du match Mali-Ghana au Baba Yara Sports Stadium de Kumasi au Ghana. Le match n’avait pas d’enjeu capital pour les deux formations. Le Mali devrait gagner pour se mettre à  la deuxième place de la poule D. Quant au Ghana, il était donné favori de cette rencontre pour confirmer sa suprématie de leader du groupe D. D’entrée de jeu, le Mali a mis la pression. Dès la première mi-temps, les poulains de Keshi ont marqué un premier but sur une superbe frappe de Mamadou Diallo. Domination Malienne en 1ère mi-temps l’équipe malienne assez ambitieuse dominera jusqu’à  la fin la première période. Quelques minutes après la reprise du match, le verrou malien a sauté. Dans un cafouillage au sein des 18 mètres de Mahamadou Sidibé Maha, le Ghana obtient l’égalisation à  la 64′. Le Ghana tente de prendre le devant sur le Mali. Mais les Aigles déterminés maintiennent le cap. Quatre minutes après l’égalisation, Ténéma N’Diaye, d’une tête magique transforme la passe décisive de Yatabaré. Les supporteurs ghanéens sont on ne peut plus déçus par la prestation des Blacks stars qui jouent à  domicile. Le dossard n°11 du Ghana Suley Muntari, d’un tir puissant frôle la transversale de Maha. Mais les espoirs s’amenuisent pour le Ghana qui procède à  plusieurs changements. Les deux équipes lutteront à  égalité jusqu’à  l’égalisation ghanéenne survenue à  la 83′ sur un coup franc arrêté transformé par Antonny Annan. Le classement après match Cette rencontre entre le Mali et le Ghana était la dernière rencontre de la poule D. A l’issue de cette rencontre au Baba Yara Sports Stadium de Kumasi, le Ghana se maintient à  la première place du groupe avec 12 points. Malgré la performance du Mali contre le Ghana, le nul n’a pas permis aux Aigles de se classer 2e du groupe. Avec ses 9 points, le Mali se classe 3e après le Bénin (10 points). Le Soudan qui n’a pas brillé pendant ces éliminatoires se classe dernier du groupe avec seulement 1 point. Le Mali s’est montré plus mature face au leader du groupe qui a eu de la peine a battre son adversaire à  domicile. Ce fut donc un bon match de préparation pour les Aigles également qualifié pour la prochaine coupe d’Afrique. Depuis le début des éliminatoires combinés Can/Mondial 2010, la rencontre Mali-Ghana de dimanche a été jugée comme le match le plus décisif et le plus tactique de la poule D. Le groupe du Mali Les quatre groupes de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2010) qui se jouera en Angola du 10 au 31 janvier, sont désormais connus, après le tirage au sort effectué ce vendredi après midi à  Luanda (capitale angolaise). Les maliens joueront à  Luanda avec le pays organisateur, l’Angola, ainsi que le Malawi et l’Algérie. Pour les autres poules : Groupe A Angola Mali Malawi Algérie ; Groupe B (Cabinda): Côte d’Ivoire Burkina Faso Ghana Togo ; Groupe C (Bengela): Egypte Nigeria Mozambique Bénin ; Groupe D (Lobango) : Cameroun, Gabon, Zambie et Tunisie. Les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour le deuxième tour

Comparaison n’est pas raison : le discours de Dakar face à celui d’Accra…

Comparaison n’est pas raison Cependant, il y a des moments o๠la raison incite à  la comparaison. Après le discours insultant de Sarkozy à  l’université Cheick Anta Diop de Dakar, celui de Barack Obama adressé au parlement du Ghana réchauffe le coeur des millions d’africains et donne des raisons d’espérer en la classe politique. Le discours d’Accra, c’est l’intelligence qui répond à  la bêtise ! Pour preuve, Sarkozy disait : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal est d’être en harmonie avec la nature ne connaà®t que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès… Jamais, l’homme ne s’élance vers l’avenir. Jamais, il ne lui vient à  l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin » Obama dira : – « Je ne considère pas les pays et les peuples d’Afrique comme un monde à  part; je considère l’Afrique comme une partie fondamentale de notre monde intertonnecté » Concernant l’Afrique, Obama dira encore : « l’Afrique émet moins de gaz à  effet de serre que toute autre région du monde, mais elle est la plus menacée par le changement climatique ». Plus loin, Sarkozy affirmera : « Je ne suis pas ici pour parler de repentance… Il (le colonisateur) a pris, mais je veux dire avec respect qu’il a aussi donné ». Obama dira : – « Il est vrai qu’une carte coloniale qui n’avait guère de sens a contribué à  susciter des conflits, et l’occident a souvent traité l’Afrique avec condescendance, à  la quête de ressources plutôt que de partenaires ». Dans son propre pays, à  un pauvre hère qui refusait de lui serrer la main au salon de l’agriculture, Sarkozy dira : « Casses-toi, pauvre con ». A un joueur de trompette qui faisait plutôt du bruit que de la musique lors de son intervention à  Accra , Obama dira avec respect : -« ça me plaà®t ! merci, merci, je pense que notre congrès a besoin d’une de ces trompettes. J’aime bien ce son, cela me rappelle Louis Amstrong » La comparaison entre les deux personnes ne s’arrête pas là  uniquement. Pendant que Sarkozy fustige le monde musulman et expose à  la vindicte populaire ceux et celles qui pratiquent leur foi, Obama prône la tolérance. Sarkozy disait encore récemment : « Le hijab n’est pas la bienvenue en France ». A l’Université Al-Azhar du Caire, Obama disait : « Le gouvernement des à‰tats Unis a recours aux tribunaux pour protéger le droit des femmes et des filles à  porter le hijab et pour punir ceux qui les contestent ce droit ». Décidément, le pays d’Obama nous surprendra toujours. Les à‰tats Unis d’Amérique comptent plus de 1 200 mosquées officielles alors qu’en France, la construction de la moindre mosquée donne lieu à  d’interminables polémiques et à  des procédures administratives injustifiées. Le pays d’Obama est aussi le premier grand pays occidental qui autorisa un sénateur musulman à  jurer sur le coran et non sur la bible. Sa perception du monde musulman lui fera dire : « C’est de l’innovation au sein des communautés musulmanes que nous viennent l’algèbre, le compas, les outils de navigation, notre maà®trise de l’écriture,de l’imprimerie, notre compréhension des mécanismes de propagation des maladies et des moyens de les guérir. La culture islamique nous a donné la majesté des arcs et l’élan des flèches de pierre vers le ciel, l’immortalité de la poésie et l’inspiration de la musique, l’élégance de la calligraphie et la sérénité des lieux de contemplation. Et tout au long de l’histoire l’islam a donné la preuve en mots et en actes, des possibilités de la tolérance religieuse et de l’égalité raciale ». Dans une France, o๠Sarkozy et les siens éprouvent du mépris pour tous ceux qui ne pensent pas et n’agissent pas comme eux, Barack Obama lui prône l’unité de son pays et disait déjà  à  la Convention Nationale du Parti Démocrate à  Philadelphie en 2004 : -« Il n’y pas une Amérique libérale et une Amérique conservatrice, il y a les à‰tats Unis d’Amérique ». Là  o๠Sarkozy bande les muscles et veut faire voir aux faibles de quel bois la France se chauffe, Barack Obama cite Thomas Jefferson : -« J’espère que notre sagesse grandira en même temps que notre puissance et qu’elle nous enseignera que moins nous utiliserons cette dernière, plus elle fera de l’effet ». Et quand Sarkozy et quelques boute-feu, voulaient en découdre avec l’Irak de Sadam Hussein, la sagesse du jeune Sénateur de l’Illinois de l’époque impressionna ses collègues. Sa fameuse phrase : -« Ce n’est pas pour des principes que les Etats Unis Amérique veulent faire la guerre à  l’Irak, mais pour des raisons de politique politicienne » résonne encore au Sénat américain comme un tocsin. Aux dires de certains sénateurs qui l’ont connu à  cette époque, Barack Obama apportait une certaine éthique au Sénat. L’essentiel est dit dans le discours des deux protagonistes Là  o๠Sarkozy cherche à  couvrir le monde du voile de l’intolérance, Obama cherche à  l’éclairer du faisceau de la tolérance.L’explication réside peut être dans leur parcours. Nicolas Paul Stéphane Sarkà¶zy De Nagy Bosca cherche d’un côté à  escamoter ses origines hongroises en exagerant le côté splendeur que sa famille n’a jamais eu alors que Barack Hossein Obama n’a jamais fait mystère de ses origines kenyanes et modestes. Les premières images du président Obama, c’est une famille unie. Le sourire de Barack Obama, sa femme Michelle et leurs deux filles Sasha et Malia ont ébloui le monde entier. Certaines amitiés d’Obama datent de son adolescence ou de l’époque o๠il était étudiant à  l’université de Harvard. Signe du destin ou pur hasard, il fut aussi le premier étudiant noir à  diriger la célèbre revue de droit de Harvard (Harvard Law Review). Obama clame les siens : musulmans, catholiques, blancs, noirs, africains,américains, indonésiens, son père ivrogne, sa grand mère maternelle blanche morte de cancer, son ethnie Luo du kenya… Barack Obama est tout cela à  la fois, le creuset de toutes les diversités du monde. Sarkozy, c’est le rejet d’une partie du monde. Toute la politique de l’ancien ministre de la sécurité est basée sur l’insécurité et la peur de l’autre. Obama voit les choses différemment dira : « Priver le monde d’une de ses parties, c’est nous amputer d’une partie essentielle de nous-mêmes ». La vision politique de l’homme peut se résumer par cette simple phrase qu’il repète souvent : « La politique pour les hommes et par les hommes ». On ne peut pas parler d’Obama sans parler de la religion qui tient une place importante dans sa vie. Aussi au Caire, il concluait son discours par cette phrase : – « Les habitants du monde peuvent cohabiter en paix. Nous savons que telle est la volonté de Dieu » Brièvement, voilà  Obama, voilà  sa richesse et voilà  la richesse du monde et du soleil nouveau qui se lève. Cela explique aussi pourquoi le monde voit en lui une sorte d’espoir. Prions Dieu pour qu’il donne longue vie à  Barack Obama et que la trahison des hommes ne l’atteigne pas comme ce fut le cas pour le Christ !

Discours d’ Obama à Accra : « l’Afrique a besoin d’institutions fortes ! »

Prononcé depuis le centre International de conférence d’Accra, le discours de Barack Obama est révélateur d’une Amérique ouverte sur le monde, et non plus enfermée dans ses obsessions sécuritaires. Opérant une rupture avec son prédecesseur, Obama veut responsabiliser les africains sur leur propre sort. Seuls responsables de leur bonheur, c’est en partenaires stratégiques qu’ils doivent aujourd’hui se positionner pour peser dans l’échiquier mondial : Et pour appuyer l’essence de ce discours qui mentionne aussi la jeunesse, Obama s’appuie sur l’exemple du Ghana comme modele de stabilité politique et de démocratie, justifiant aussi le choix de ce pays, pour sa premiere visite en Afrique Subsaharienne : Extraits : ‘Je suis venu ici au Ghana pour une raison simple: Le 21e siècle ne sera par ce qui se passe à  Rome, à  Moscou ou à  Washington, mais aussi par ce qui se passe à  Accra ou ailleurs en Afrique… Nous vivons une époque o๠les frontières entre peuples sont etroites Votre prospérité contribue aussi la prospérité de l’Amérique. Votre santé et votre sécurité est aussi la notre. Et la force de votre démocratie peut aider à  promouvoir les droits de l’homme pour les peuples du monde. Donc, je ne vois pas le pays et les peuples de l’Afrique comme un monde à  part, je vois l’Afrique comme un élément fondamental de notre monde interconnecté … et en tant que partenaires de l’Amérique, ceci pour assurer l’avenir de nos enfants. Ce partenariat doit être fondé sur la responsabilité mutuelle et de respect mutuel. Nous devons commencer par ce principe : ‘ l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains ! Mon père a grandi dans un petit village du Kenya, loin des universités américaines, o๠il est venu pour recevoir une éducation. Les luttes de son propre père ont donné naissance à  de nouvelles nations, en commençant ici, au Ghana. Les Africains ont été pourl’éducation et l’affirmation de soi avec de nouveaux moyens, et l’histoire, je vous le dis, est en mouvement. Dans de nombreux endroits, l’espoir de la génération de mon père a cédé la place au cynisme, même au désespoir. Maintenant, il est facile de pointer du doigt et à  cerner la responsabilité de ces problèmes sur les autres. Oui, une carte coloniale a contribué à  élever les conflit. Et L’Occident a souvent abordé l’Afrique source de ressources plutôt que comme partenaires. Mais l’Occident n’est pas responsable de la destruction de l’économie zimbabwéenne ou des guerres dans lesquelles les enfants sont enrôlés comme combattants. Dans la vie de mon père, il a été en partie le tribalisme et le clientélisme et le népotisme dans l’indépendance du Kenya, qui pour une longue période de sa carrière a déraillé, et nous savons que ce type de corruption est encore une réalité quotidienne pour de nombreux pays. Maintenant, nous savons que c’est pas toute l’histoire. Ici, au Ghana, vous nous montrez un visage digne de l’Afrique, qui est trop souvent négligé par un monde qui ne voit que la tragédie ou la charité. Le peuple du Ghana a travaillé dur pour instaurer une démocratie solide, avec les transferts pacifique du pouvoir, même dans le sillage des élections contestées de près. Et en passant, je dirai que la minorité mérite autant de crédit que la majorité. Avec l’amélioration de la gouvernance et une société civile naissante, l’économie du Ghana a montré des taux de croissance impressionnants. [bJe crois donc que ce moment est tout aussi prometteur pour le Ghana et l’Afrique comme le moment o๠mon père est venu et de nouvelles nations sont entrain de naà®tre.] Seulement, cette fois, nous avons appris que ce ne seront pas des géants comme Nkrumah et Kenyatta qui vont déterminer l’avenir de l’Afrique. Ce seront des hommes et des femmes comme vous, ici au parlement du Ghana – Ce seront des jeunesdébordant de talent et d’énergie et d’espoir qui pourront prétendre à  l’avenir que les générations précédentes n’ont jamais pu réaliser. Maintenant, pour réaliser cette promesse, nous devons d’abord reconnaà®tre que vous avez donné vie au Ghana: le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est l’ingrédient qui fait défaut dans beaucoup d’endroits et depuis trop longtemps. Seul le changement peut débloquer le potentiel de l’Afrique. Et c’est une responsabilité qui ne peut être satisfaite que par les Africains. Quant à  l’Amérique et l’Occident, notre engagement ne doit plus être mesurée par les dollars que nous dépensons. J’ai promis des augmentations substantielles dans notre aide exterieure et qui est dans l’intérêt de l’Afrique et de l’Amérique. Le véritable signe de réussite n’est pas de savoir si nous sommes une source perpétuelle de l’aide mais de savoir si nous sommes ds partenaires dans notre capacité de changement et de transformation…

Visite d’ Obama au Ghana : Accra dans l’effervescence

A 24 h de l’arrivée du président américain dans la capitale ghanéenne, les dernières mesures de sécurité sont prises. Un peu partout, des check point ont été placés avec de multiples controles de police. Avec les affiches immenses qui ornent la ville, et les plus petites montrant le couple présidentiel américain, Accra s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir un hote de marque. Révélée il y a deux mois à  la presse locale et internationale, la visite de Barack Obama au Ghana est placée sous le signe de la coopération Afrique-Amérique et beaucoup attendent du discours qu’il prononcera au Parlement depuis le Centre International de conférence d’Accra. Dès son arrivée sur le tarmac de l’aéroport international Kotoka, Obama assistera à  un accueil sans précédent, en chants et danses. La journée du Samedi, commencera tres tot par un entretien entre les deux présidents élus à  quelques mois d’intervalles. John Atta Mills, tout juste élu en decembre 2008 s’entretiendra en privé avec son homologue américain. Un entretien suivi d’un petit déjeuner en compagnie des membres du gouvernement et d’officiels triés sur le volet. Les deux ex-présidents John Kufuor et Jerry Rawlings, seront parmi les privilégiés. Apres une visite éclair au ‘La General Hospital’ d’Accra, viendra le grand moment, celui du discours adressé au Parlement depuis le Centre Imternational de Conférence d’Accra. Un discours trés attendu et qui ne manquera pas d’être commenté par la presse locale et internationale, laquelle a fait le déplacement en masse. Barack Obama est attendu sur les questions de partenariat économique, sur le renforcement des institutions démocratiques, sans oublier les questions d’Agriculture et de sécurité alimentaire, selon les propos d’un éminent historien ghanéen de la place. Va t-il aussi évoquer les questions de conflit, notamment le Darfour ? Les spéculations vont bon train sur le contenu de ce discours dont on saura le contenu demain à  10h précises. Pour beaucoup, sa visite va attirer les investisseurs américains au Ghana, un pays ou l’économie se porte relativement bien, en dépit de la pénurie d’essence, qui minent les taxis et allongent les queues devant les stations d’essence… Enfin, Barack Obama et son épouse Michelle se rendront à  Cape Coast, à  deux heures de route d’Accra, pour visiter le Fort esclavagiste et se plonger dans l’histoire…Ils visiteront notamment la Porte du Non Retour et Michelle, devrait etre sacrée Reine-Mere selon un cérémonial traditionnel A Accra cette visite fait la fierté des ghaneens. Un pagne Obama a specialement été concu pour l’occasion, des drapeaux, des affiches géantes et même une chanson à  l’honneur du couple présidentiel a été produite. La parade des Amis d’Obama a défilé ce jeudi dans les rues d’Accra en signe de bienvenue au Président américain. Pour d’autres, la présence d’Obama, n’est pas fortuite. ‘Il représente avant tout les intérets américains, tout comme ses prédécesseurs, Clinton et Bush, qui sont également venus au Ghana’, affirme Emmanuel, chauffeur de taxi à  Accra. Quant à  Asante, chaufeur, il est heureux de cette visite et trouve Barack Obamam tout simplement ‘ cool ‘. Du coté américain, on espère que cette visite renforcera l’exemple qu’offre aujourd’hui le Ghana en matière de démocratie. Le pays de Kwame Nkrumah qui a gagné son indépendance en 1957, a connu les coups d’états, puis la stabilité politique avec l’arrivée de Jerry Rawlings, qui a instauré le multipartisme dans les années 90. AKWAABA OBAMA ! BARACK’ O GHANA ! scandent maintenant les uns et les autres en attendant qu’ Air force One se pose à  Accra vers 8h ce soir…

Mali – Ghana 0-2 : les Aigles de Keshi ont mordu la poussière !

En effet, à  quelques jours du match, les deux encadrements techniques s’étaient défiés. On se rappelle que Stephen Keshi avait profité de sa rencontre avec la presse pour répondre à  l’ancien capitaine des Black Stars du Ghana, Abédi Pelé qui avait affirmé que « les noms des joueurs font peur et que le Mali ne dispose pas d’une bonne équipe nationale ». Chose dites, choses faites car l’équipe malienne a été littéralement laminée par les Black Stars du Ghana Pour le Mali, le calcul était très simple. Battre le Ghana pour se hisser à  la première place du groupe D. Malheureusement, ce sont les ghanéens qui ont accompli la bonne opération en s’imposant à  l’extérieur par 2 buts à  0. Après la première mi-temps, les Aigles reviennent des vestiaires plus déterminés et mettent la pression sur la défense adverse en oubliant de se couvrir. Ce qui profite aux Black Stars! Ces derniers ouvrent le score devant un stade médusé. Le public n’est pas au bout de ses peines, car les Ghanéens doublent la mise quelques minutes plus tard avec un but qui achève de perturber la défense malienne privée de ses cadres comme Adama Coulibaly et Cédric Kanté. Selon les commentateurs, cette faiblesse défensive des Aigles, a été la clef du match pour le Ghana. Avec un jeu faible, Maha et ses coéquipiers laissent échapper l’opportunité de revenir dans la course à  la qualification pour la Coupe du Monde. Après cette défaite à  domicile, les Aigles occupent la dernière place du groupe D. Le Bénin a quant à  lui battu le Soudan par 1 but à  0 à  Cotonou et les Ecureuils occupent la seconde place (avec 3 points) derrière le Ghana ( 6 points ) . Le Soudan devance maintenant le Mali au niveau de la moyenne des buts tirés. Il reste maintenant aux Aigles, une seconde chance : battre le 21 juin prochain les Ecureuils à  Bamako. Espérons qu’ils y arriveront cette fois, afin de ne pas compromettre toutes leurs chances de qualification…