Loulo : RandGold ouvre un centre agrobusiness pour les jeunes de Kéniéba et Sitakily !

Bâti sur 5 hectares, le centre Agro business d’une valeur d’un milliard FCFA a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire et encourager une gestion rationnelle des ressources naturelles pour le développement durable. Il s’agit de faire de l’agriculture, un levier de développement économique des communautés locales à  courte terme à  travers la formation de 100 jeunes aux techniques de développement. « A RandGold quand on vient dans un pays, nous croyons que nous venons pour développer un bien national. Le gisement qui est là  C’’est pour le pays. Il faut que toutes les parties prenantes en bénéficient. Notamment les investisseurs qui ont mis leur argents mais aussi le peuple aussi précisément les communautés locales », a laissé entendre, Mark Briston, directeur général de Rand gold Afrique. l’enjeu est de taille car le centre rapproche la mine aux populations. Cela signifie pour RandGold et le gouvernement, rendre les maliens responsables de leur devenir et offrir l’opportunité aux jeunes sans emploi « Le centre agrobusiness se situe au C’œur de notre nouvelle vision du développement du secteur minier qui vise à  ouvrir essentiellement le secteur minier aux autres branches de notre économie », a indiqué Mamadou Traoré, secrétaire général du ministère des finances et de l’économie. Ce centre s’inscrit dans la vision du Président de la République pour former une jeunesse mature pour bâtir le Mali. « Le centre a une particularité. En plus des infrastructures modernes fonctionnelles et les professeurs de haut niveau, ce centre dispose d’un internat et de cantine pour permettre aux élèves de se restaurer. C’’est très rare de voir ça dans notre pays », a déclaré le ministre Baby. La cérémonie a pris fin par une visite des locaux de ce centre. En marge de cette cérémonie, un bureau des douanes financé par la mine de RandGold plus 357 millions de francs CFA a été inaugurée.

Afterwork Networking: l’espace des rencontres B2B

Une fois n’est pas coutume, dit on. Après une première édition pleinement réussite, le Gold Service Center avec à  sa tête, Ada Berete a réalisé ce samedi l’acte 2 du nouveau concept tant apprécié par les jeunes cadres du Mali; l’Afterwork Networking. Plus qu’un échange de carte de visite, l’Afterwork Networking paraà®t à  ce jour indispensable pour nombreux chefs d’entreprises et cadre de là  capitale. Pour cette énième édition l’équipe s’est invitée au salon du nouveau bar restaurant, le palmier situé à  l’ACI 2000 juste en face du palais des sports. Venus massivement, pour l’occasion, les participants s’installeront dans de fauteuils à  la fois moelleux et confortable, disposés exprès afin de faciliter les prises de contact. Vite, comme par magie le grand salon du palmier se bonde d’homme et de femme, tous excités de faire de nouvelles connaissances. Après les mots de bienvenu de l’initiateur du concept, Ada Berete, les participants échangeront autour du thème: « l’importance des relations professionnelles dans la vie d’un cadre malien ». D’un débat à  la fois houleux et argumenté tous concluront à  la fin qu’il ne saurait avoir de parcours professionnel bien remplis pour un jeune cadre sans consolider au préalable d’excellent rapport avec ses collègues. Jean, mannequin et styliste exprime ses émotions, « ce genre d’initiative devrait être soutenue. Ce soir j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes qui joueront sûrement un rôle important dans ma vie d’artiste et j’en suis fier ». Quant à  ce logisticien, Adama, semble se défaire de sa timidité pour la première, l’Afterwork Networking n’est que génial, « de nature je suis timide et cet espace me permet de sortir de ma coquille » a t-il lancé fièrement. Des personnes comme ces deux, il y en avait énormément ce soir de samedi qui sans nulle doute se sont retournées chez eux le C’œur rempli de joie et d’allégresse. Une 3ème édition prometteuse En discussions avec les clubs de renommée internationale, la prochaine édition de l’Afterwork Networking se veut grandiose et pleine de surprise, a assuré un membre de l’équipe d’organisation. En attendant le mois de novembre, les participants des deux premières éditions plongent leur impatience dans les bons souvenirs jalousement conservés.

Fermeture de la mine de Yatéla: plus de 400 licenciements

A Yatela dans la commune rurale de Sadiola dans le cercle de Kayes, cette nouvelle bouleverse la population. Cette dernière s’inquiète des conséquences économiques de la fermeture de cette mine. Ils sont nombreux, les ouvriers à  chercher d’autres moyens pour pouvoir survivre. Quand certains envisagent de se lancer dans l’exploitation artisanale des mines, d’autres comptent se lancer dans le commerce. « On ne sait plus o๠donner la tête. Si nous rentrerons dans nos droits, nous allons tenter nos chances ailleurs, soit faire le commerce ou créer d’autres activités génératrices de revenus » nous confie un chauffeur de la mine. Quant à  l’ouvrier Tidiane Diarra, il compte se lancer dans l’exploitation artisanale des mines. « On n’a pas d’autres choix que d’aller au « dama » » c’est-à -dire l’orpaillage traditionnel. Les autorités locales sont également inquiètes. « La fermeture de cette mine laissera un vide dans notre mairie. Leur soutien à  nos activités est immense » déclare un conseiller municipal de Yatela. « Qu’est-ce que nous deviendrons quant cette mine fermera? » s’interroge Amadou Mariko, un commerçant de la localité. Les raisons de la fermeture Ouverte en 2000, la mine d’or de Yatéla devrait fermer en 2005. Suite à  des négociations, la fermeture a été repoussée jusqu’à  2010. Et pourtant, ce n’est pas l’arrêt total à  Yatéla. Des sources concordantes indiquent que la société s’est donnée le temps de constituer d’importants stock de minerais. Le traitement des dépôts de ces minerais se poursuivra jusqu’en 2016. Le plan de fermeture de la mine prévoit d’autres activités génératrices de revenus comme le maraà®chage, etC’…. D’autres sources affirment que les raisons évoquées par les Sud-africains pour justifier la fermeture de cette mine importante sont entre autres, les problèmes de sécurisation du puits, la baisse du cours actuel de l’or sur le marché mondial et la diminution de la marge de profitabilité. La combinaison de ces facteurs a entraà®né la suspension de certaines activités dans la mine, notamment l’excavation minière. Il revient au nouveau gouvernement de veiller à  ce que les licenciés rentrent dans leurs droits et les accompagner dans la reconversion afin d’éviter le cas amer des travailleurs licenciés de l’Huicoma sous le régime d’Amadou Toumani Touré. Il faut rappeler que la Société d’exploitation des mines d’or de Yatela SA est une joint-venture entre les compagnies AngloGold Ashanti et IAM GOLD qui détiennent chacune 40% du capital et l’Etat du Mali qui en détient 20%.