Ténenkou, cible des groupes armés…

Ce vendredi à  l’aube, des bandits armés ont une fois de plus attaqué la ville de Tenenkou à  majorité peulh et bozo. Pour cette deuxième attaque, les groupes armés sont entrés en ville à  moto et à  bord de quelques véhicules, ensuite, ils ont ouvert le feu sur les forces de sécurité avant de tirer de nombreux coups de feu dans les rues de ville tout en criant « Allah Akbar »! Sans pouvoir riposter, les militaires auraient battu en retraite face à  l’assaut des bandits. Selon, un habitant de Tenenkou, l’armée malienne n’a pas riposté, s’est retirée très vite en attendant le renfort : « Nous nous sommes réveillés en sursaut à  cause du bruit des armes à  feu et du cri Allahou Akbar », déclare un jeune bozo joint par téléphone. D’après lui, leur localité est tombée entre les mains des djihadistes parce que les renforts doivent venir de Mopti. Selon même source, la prière du Fadjr a aussi été perturbée car de nombreux fidèles musulmans ont purement et simplement annulé leur prière à  la mosquée face au péril. En outre, la situation géographique de la ville de Tenenkou pourrait expliquer le retard des renforts puisqu’il faut traverser le fleuve par des bacs. Aux dernières nouvelles, l’armée malienne aurait repris le contrôle de la ville après avoir chassé les bandits. Contrairement à  la version d’un habitant de Tenenkou qui avance que leur localité est toujours sous le contrôle des bandits. Bilan mitigé Selon l’AMPA de Mopti, après le départ des bandits, les avions de la force Barkhane ont survolé la zone sans intervenir. Un nouveau renfort de l’armée a vite rejoint Ténenkou. Des témoins assurent qu’il y a eu des morts de part et d’autre. Deux soldats ont trouvé la mort, 4 autres sont blessés. Les assaillants ont emporté 1 véhicule, ainsi que leurs morts. Un civil aussi a perdu la mort. Un assaillant a été fait prisonnier. Le calme est revenu dans la ville. Mais on entendait encore jusqu’à  la mi-journée quelques coups de feu sporadiques. Les soldats ratissaient la ville à  la recherche de bandits infiltrés parmi la population qui est sous le choc. La tension est à  son comble après deux attaques de bandits armés en moins d’une semaine. Les habitants craignent le retour des assaillants qui manifestement veulent prendre le contrôle de Ténenkou. Ceux qui le peuvent, ont quitté la ville. Tous les services sont fermés à  l’exception du centre de santé qui continue de soigner les blessés militaires de l’attaque.

Groupes armés : Vous avez dit Gatia ?

Gatia, C’’est le nom de ce nouveau groupe, dit d’autodéfense, et qui s’est adressé aux autorités maliennes il y a quelques jours, pour participer aux prochains pourparlers de Paix d’Alger, prévus pour début septembre. Opposé à  toute idée d’autonomie, le Gatia est composé de Touaregs de la tribu Imrads, se dit proche des autorités maliennes. Le groupe d’autodéfense, revendique même un millier d’hommes et veut plaider sa cause à  Alger. « Proches de Gamou » Proches du général Gamou, l’un des hauts gradés les plus célèbres de l’armée malienne, le Gatia, qui a pris les armes, affirme ne pas être en rébellion contre les autorités maliennes. Plutôt, expliquent-ils leur démarche, par la nécessité de se faire respecter par les autres groupes armés, qui font la pluie et le beau temps au Nord du Mali. « On est prêts à  faire la paix avec tous nos autres frères qui ne partagent pas la même vision que nous, pourvu qu’ils nous respectent et respectent notre point de vue », a déclaré l’un de leurs porte-paroles à  la presse. Le Gatia peut-il être considéré comme légitime pour participer aux négociations d’Alger ? Du côté de Bamako, pas de réaction à  la création du Gatia qui intervient après « le retrait des forces armées et de sécurité de la zone au nord de Gao. Nous sommes devenus des laissés pour compte », a exposé le porte-parole de ce nouveau groupe armé. Pour lui, « on ne peut pas être impliqués en tant que communauté tout court. Il fallait nécessairement avoir un groupe armé, comme tous les autres, afin de participer au processus de paix.» Malgré tout, les autorités maliennes ne doivent pas se laisser distraire par de nouveaux mouvements et mettre en péril le processus de négociations, quant on sait que des divergences demeurent déjà  au sein des groupes déjà  assis à  la table des négociations. L’inquiétude vient maintenant de possibles affrontements entre le Gatia et les autres mouvances rebelles.

Edito : dialogue malien, ne pas perdre le fil d’Ariane

Il s’en est fallu de peu pour que l’option du dialogue avec les groupes armés au Nord du Mali, ne tourne à  la bérézina complète pour le Mali après les tragiques évènements de Kidal et qui ont coûté la vie à  huit fonctionnaires maliens. Après la démission de Soumeylou Boubèye Maiga, ex ministre de la défense, qui demande l’ouverture d’une enquête parlementaire et cette autre démission du chef d’Etat Major des Armées, Mahamane Touré, les responsabilités sont partiellement assumées, mais pas totalement ; Le dialogue tant prôné par le Mali est désormais la seule voie officielle. Si les autorités s’activent pour faire passer le message aux quatre coins du monde(en témoigne la tournée européenne et américaine du ministre malien de la communication à  Paris, Bruxelles, New York et Washington) la semaine dernière et le passage d’Ibrahim Boubacar Keita vendredi au sommet de la CEDEAO à  Accra, il ne faut surtout pas perdre le fil du dialogue. Rétablir la confiance Modibo Keita, médiateur est donc celui qui tient le bout du fil. Et C’’est dans un labyrinthe pavé de bonnes intentions, qu’il s’engage. De retour de Ouagadougou, il y a rencontré certains groupes armés sous l’égide de Djibril Bassolé au moment o๠des voix autorisées s’élèvent pour clamer que ces négociations doivent se dérouler en sol malien. « Le processus de dialogue et de pourparlers inclusifs aura lieu, dans sa phase décisive, sur notre territoire au Mali. Nous souhaitons que l’administration puisse revenir à  Kidal le plus rapidement possible, dans un cadre à  convenir avec les groupes armés, avec la facilitation de la Minusma. Nous souhaitons évidemment que tous les prisonniers de l’armée malienne qui sont encore aujourd’hui aux mains de ces groupes armés puissent être libérés. C’est une mesure là  aussi de confiance. Nous sommes optimistes», a ainsi déclaré le Premier ministre Moussa Mara, dont le voyage a Kidal, le 17 Mai dernier n’aura pas été de tout repos ; Mais l’enjeu de ce dialogue est d’abord de réinstaurer la confiance entre les deux parties. C’’est donc toute la tâche qui revient au médiateur, qui envisage aussi d’autres voyages dans la sous-région. Sans doute en Algérie, qui avait proposé d’accueillir les négociations o๠en Mauritanie, o๠s’était tenue la réunion de lancement du G5 du Sahel. Une organisation destinée à  coordonner et à  mettre en synergie les efforts pour la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Autant dire que la tâche de Modibo Keita requiert patience et de subtilité. Du reste, le Maroc , un temps courtisé par les responsables du MNLA pourrait aussi faire partie du jeu. Un diplomate de l’Union Africaine, confiait, que plus il y avait de voix au dialogue, mieux ce serait. Soit, il faut pourtant donner à  chacun ses prérogatives, instaurer la confiance entre Bamako et les groupes armés rebelles. C’’est là  tout l’enjeu de cette reprise timide du dialogue, à  condition ne pas perdre le fil d’Ariane…

Accord de cessez-le-feu signé au Nord Mali

Le gouvernement malien a signé vendredi soir un accord de cessez-le-feu, qui avait déjà  été paraphé quelques heures auparavant par trois groupes armés présents dans le nord du Mali à  l’issue de discussions avec le président de l’Union africaine (UA), Ould Abdel Aziz, a annoncé l’ONU. Cette signature fait suite à  la visite express du président mauritanien à  Kidal vendredi dans la matinée, accompagné du chef de la mission de l’ONU au Mali Bert Koenders). Un accord de cessez-le-feu a été signé entre le gouvernement du Mali et le MNLA, HCUA et le MAA », a déclaré la Minusma dans un communiqué. Le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, formé par des dissidents d’un groupe jihadiste) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) sont les trois groupes armés dont le président en exercice de l’UA, le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, avait rencontré des représentants vendredi après-midi à  Kidal (extrême nord-est), ville sous leur contrôle. Le cessez-le-feu est en entré en vigueur dès sa signature, ce qui a été le cas « vers 16h30 » par les groupes armés à  Kidal, et « vers 21h30 » à  Bamako par le gouvernement malien à  travers le ministre malien de l’Intérieur, a précisé le président Aziz à  l’antenne de la télévision publique malienne ORTM. « Ce qu’il (le président Aziz) a obtenu (…) est admirable, (…) un cessez-le-feu dont nous avons besoin », a comment son homologue malien Ibrahim Boubacar Keà¯ta, également à  l’antenne de l’ORTM.

Un nouveau plan pour relancer le dialogue entre Bamako et les groupes armés

« Sur instructions du Président de la République du Mali, soucieux de faire la paix, nous avons élaboré un plan pour que le dialogue et les négociations reprennent entre tous les fils du Mali », a déclaré à  l’AFP le ministre, Zahabi Ould Sidy Mohamed. Selon les grandes lignes de ce plan que l’AFP a pu consulter, M. Zahabi Ould Sidy Mohamed effectuera prochainement une visite dans plusieurs pays voisins du Mali pour convaincre les dirigeants des groupes armés, dont la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), « de rejoindre la table du dialogue ». « Dégager une plateforme commune » Il se rendra notamment à  Ouagadougou, Nouakchott et Alger, accompagné de l’ancien Premier ministre malien Modibo Kéà¯ta, récemment nommé « haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien ». Les deux responsables maliens rencontreront également les chefs d’Etat des pays visités. « Dans un premier temps, tous les groupes armés du nord du Mali seront invités à  participer en Algérie à  une réunion exclusivement consacrée à  eux, pour qu’ils dégagent une plateforme commune, pour harmoniser leurs points de vue avant le début du dialogue », précise le plan. Les représentants de la société civile de toutes les régions administratives du Mali ainsi que des représentants du gouvernement malien assisteront également aux futures négociations, indique le même document. « Nous comptons évidemment sur d’autres partenaires privilégiés comme la France, la mission de l’ONU au Mali (Minusma), sur l’Union européenne, sur le Maroc, l’Algérie, le Burkina Faso et d’autres pays pour jouer un rôle de facilitateur, afin de soutenir le processus de paix », a commenté le ministre malien de la Réconciliation nationale. Selon lui, une fois les « premières démarches effectuées, en principe, dans soixante jours, les négociations directes se dérouleront à  Bamako ». Les négociations entre le gouvernement malien et les différents groupes armés, notamment touareg, du nord du Mali avaient repris timidement il y a quelques semaines, chaque partie accusant l’autre de ne pas respecter ses engagements.

Poursuite des travaux préparatoires sur le cantonnement

Bamako, le 18 février 2014 – Dans la dynamique du séminaire débuté la semaine dernière sur le cantonnement, facilité par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSMA, M. Albert Koenders, et accompagné par la communauté internationale, le Gouvernement et les mouvements armés maliens ont poursuivi leurs discussions informelles ces deux derniers jours sur le mode opératoire du processus du cantonnement. La MINUSMA se dit satisfaite de cet engagement soutenu ainsi que des résultats obtenus à  ce jour, et réaffirme son engagement pour faciliter les consultations jusqu’à  ce qu’un accord formel soit conclu entre les parties concernées. Le Gouvernement malien et les mouvements armés auront la responsabilité première de la gestion des futurs sites de cantonnement. La MINUSMA fournira son assistance ainsi que la supervision de la mise en œuvre de cet accord et invite également d’autres partenaires internationaux à  y contribuer. Selon l’accord préliminaire signé par les Parties maliennes à  Ouagadougou le 18 Juin 2013, le cantonnement est une première étape vers un programme effectif de désarmement, démobilisation et réintégration (D qui aura lieu dans le cadre d’un accord de paix global et final, qui résultera des futures négociations inclusives.

Edito : quand le Sahel parle…

Tout est lié. Le Nord Mali, le Sahel, les groupes armés, la paix qui au final résultera de tout cela. Mais avant d’arriver à  ce graal, il faudra faire des concessions, s’asseoir à  la même table pour trouver des voies d’ententes, faire des concessions, en cantonnant, puis en désarmant, et pour au final, signer une paix des braves. Il faut donc se féliciter de ce début de dialogue lors des rencontres préparatoires qui ont eu lieu la semaine dernière à  Bamako, des pourparlers que beaucoup espèrent complètement inclusifs, condition nécessaire sine qua none pour la suite du processus de paix.  » La solution est, doit être politique », confiait Abdoulaye Bathily, représentant adjoint de Ban Ki Moon, à  la Minusma. Même son cloche parmi la communauté arabe. En la personne de Mahmoud Mohamed El Oumrany, l’un des portes flambeau des communautés du Nord :  » Nous devons trouver des chemins d’entente, c’est la seule façon d’avoir la paix au Mali ». Si en substance, ces ateliers ont montré une volonté des uns et des autres à  dialoguer pour un même but, autour d’un consensus véritable et non plus de façade, des méfiances demeurent, quant à  certains groupuscules qui menacent la cohésion des pourparlers. Malgré tout, les autorités ont donné le ton, tout comme les médiateurs se multiplient pour une seule et même cause. En son temps, ATT, en dépit de l’aggravation de la situation au Nord début 2012, n’avait cessé de prêcher la coopération sous régionale, pour éradiquer le « mal sahélien », ce syndrome des rébellions successives et inattendues, ces sables mouvants, o๠croupissent le terrorisme, les trafics de drogue et autres industries d’enlèvements d’occidentaux. Sans oublier les règlements de compte digne des razzias des temps anciens, le Sahel est devenu cette poudrière qui fait peur à  tout le monde. A Nouakchott, quelques chefs d’Etats des pays du Champ sont réunis, pour réaffirmer leur engagement à  la cause anti-terroriste et tout ce qui en découle comme menace pour la stabilité de la sous région. Ils ont crée le « G5 du Sahel », un cadre de concertation et de coopération sous régionale destiné à  leur permettre de coordonner leurs politiques de développement et de sécurité, notamment de lutte contre le terrorisme dans leur région o๠des groupes armés sont actifs. Mais il faudra plus que la coopération sous régionale, bien plus que des pourparlers inclusifs au Nord Mali, il faudra que nos états développent le renseignement, la surveillance du Sahel et surtout qu’ils préviennent les montées soudaines de violence, comme à  Tamkoutat, siège d’une terrible vendetta il y a peu…

AN : cinq groupes parlementaires formés

Après la deuxième adoption du règlement intérieur par les députés, cinq groupes parlementaires viennent d’être mis en place composés des groupes RPM ; URD ; Adema, (Fare Sadi), l’alliance pour le Mali (APEM) et de petits partis comme le CNID, CODEM, CDS, Yelema, Miria etc. Dans sa déclaration politique? le groupe parlementaire du Rassemblement pour le Mali déclare qu’il veut être le socle de la majorité parlementaire et de toutes les bonnes initiatives pour l’élevation du niveau des débats, le professionnalisme dans les activités parlementaires et le respect de la différence, ce qui implique une assemblée nationale digne du peuple du Mali. « Le groupe RPM soutient le gouvernement pour les actions menées et celles en cours à  savoir : la tenue des états généraux sur la décentralisation, les assisses nationales sur le nord, les initiatives diplomatiques pour la recherche de la paix, la lutte contre la corruption et les initiatives relatives à  l’assainissement des finances publiques, pour ne citer que cela ». Quant à  l’opposition, elle est représentée par le groupe parlementaire URD, PARENA PRVM sous la dénomination « Vigilance républicaine et démocratique(VRD). Pour ce groupe, le Mali se bâtira sur des fondations solides « Cela exige de chaque citoyen et encore plus de nous parlementaires, de la rigueur, de la détermination et de la vigilance à  tout moment » déclare Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition. « l’humilité, la dignité, le courage, l’honnêteté et le travail seront notre seul credo, poursuit l’élu de Niafunké. Il n’y aura pas d’avenir pour notre peuple sans dialogue, sans vérité, sans respect, sans solidarité et sans transparence entre nous les élus de la nation ». Quant au groupe parlementaire FARE SADI, il s’est porté grand défenseur de la presse : « Nous serons le porte-parole de la presse pour la liberté de la presse ». Pour le groupe parlementaire Adema, même son de cloche, en réaffirmant leur appartenance à  la majorité parlementaire. Il est de même pour les micro partis avec un, deux ou trois députés au sein de l’APM et qui réitèrent aussi leur soutien aux actions du gouvernement. Mardi prochain, aura lieu la mise en place du bureau complet de l’Assemblée Nationale.

Bagadadji : le risque d’une Assemblée monocolore

C’’est donc le RPM avec 66 députés qui est le parti plus convoité par les autres formations politiques pour donner une majorité parlementaire au président de la république. Parmi ces partis politiques, l’Adema, une force qui se cherche un allié de poids : « Nous n’avons pas forcement besoin de l’Adema pour former la majorité parlementaire, les élus dans la coalition « le Mali d’abord » nous suffissent largement pour avoir la majorité absolue » explique ironique, un cadre du RPM. Opposition en danger Malgré tout, l’Adema n’ira pas dans l’opposition, ce qui va à  l’encontre d’une vraie démocratie responsable et constructive. « Aller à  l’opposition signifierait pour l’Adema, l’éclatement de la ruche », justifie un cadre. Ce parti qui était la première force politique au Mali, dégringole désormais à  la troisième place sur l’échiquier national. Le RPM renaà®t lui de ses cendres avec la victoire du président IBK et l’URD de Soumaila Cissé se maintient en bonne position. Ce dernier étant élu député à  Niafunké aux dernières législatives, il reste dans le jeu politique, même si certains auraient rêvé de le voir au perchoir, un poste réservé à  un autre candidat proche du pouvoir et de la cité des balanzans. Comment va s’articuler la formation des groupes parlementaires ? Le RPM va t’il composer avec les petits partis et alliances de circonstance nées à  la veille des législatives et laisser les deux autres mastodontes (URD et ADEMA) se regarder en chiens de faà¯ence. Si aucun de ces deux partis ne souhaite figurer dans l’opposition, se dirige t’on alors, vers une assemblée monocolore et sans vrai jeu démocratique. « Pis, estime cet éditorialiste, c’est un vrai consensus, façon ATT, qui se dessine pour les élus de Bagadadji, qui ne viendront faire que de la figuration ». « La démocratie a encore du chemin à  faire. Laissons le discours de majorité absolue pour le RPM. La cohabitation est aussi une réalité de la vie politique, mais elle ne saurait régner en terre malienne », commente cet observateur. Dans quelques jours, les 147 nouveaux élus de Bagadadji prendront fonction. Pour le pire ou le pour le meilleur…

Mali: réaction du gouvernement suite à la déclaration des groupes armés

Suite à  la déclaration des groupes armés (le MNLA, le HCUA et le MAA), dans la presse le jeudi 26 Septembre 2013, faisant état du non-respect par le gouvernement malien des engagements pris dans l’Accord de Ouagadougou, le Gouvernement de la République du Mali tient à  apporter les précisions suivantes : Après sa mise en place, le 08 septembre 2013, sous la haute Autorité du Président Ibrahim Boubacar Keita, le Gouvernement a accompli les tâches suivantes : Premièrement : l’Adoption de Mesures de confiance, à  travers la libération des personnes détenues A ce jour, 32 personnes ont été libérées. D’autres dossiers sont en cours de traitement, notamment, celui des députés qui sont sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Deuxièmement : l’Organisation des Forums de sensibilisation En application de l’article 20 de l’Accord préliminaire à  l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix signé à  Ouagadougou le 18 juin 2013, le gouvernement a organisé, les 15 et 16 septembre 2013, des forums de sensibilisation dans les trois régions du Nord en se rendant successivement à  Tombouctou, Kidal et Gao. D’autres missions conduites par les gouverneurs et les préfets ont effectué la même démarche dans le même objectif. Troisièmement : Le 17 septembre 2013, le Président de la République a rencontré les groupes armés (MNLA, HCUA, MAA et FPR) Lors de cette rencontre, le Président de la République a fixé le cadre des futures négociations, tout en rappelant le principe suivant :  »Tout peut être discuté sauf l’intégrité territoriale et l’unité nationale ». Le lendemain 18 septembre 2013, le Gouvernement a participé à  la réunion du Comité de suivi de l’Accord de Ouagadougou, à  l’issue de laquelle il a officiellement remis à  la MINUSMA et à  la Croix Rouge 12 personnes qui ont fait l’objet de mesures de libération. Quatrièmement : Les à‰tats généraux de la décentralisation sont convoqués du 21 au 23 octobre 2013 Déjà , les groupes de travail sont à  pied d’œuvre pour préparer cette grande réunion qui permettra de faire le bilan de l’expérience malienne en matière de décentralisation mais surtout de déterminer les mécanismes institutionnels permettant de donner plus de pouvoirs aux collectivités décentralisées. Cinquièmement : Le cantonnement Le gouvernement a informé la MINUSMA et les autres partenaires extérieurs qu’il était disposé à  prendre en charge une partie du financement de l’opération de cantonnement dès qu’un accord interviendrait sur les critères. Sixièmement : Un Programme d’urgence pour la relance du développement dans les régions du Nord a été finalisé le 26 septembre 2013 En outre, le Plan de développement accéléré des régions du Nord est en cours de préparation. Septièmement : Le gouvernement prépare activement les Assises nationales du Nord Elles se tiendront avant l’expiration des 60 jours prévus pour le démarrage des discussions avec les groupes armés, conformément aux engagements contenus dans l’Accord de Ouagadougou.

Déclaration des groupes armés du Nord du Mali

Nous, groupes armés du nord du Mali, constitués par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil de l’Unité de l’Azawad (HCUA), la Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (CMFPR), le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) : • Réaffirmant notre attachement au principe de l’intangibilité des frontières tel que consacré par l’Acte constitutif de l’Union Africaine ; • Soucieux de préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la République du Mali ; • Déterminés à  assurer un développement socioéconomique équitable et équilibré de toutes les régions du Mali dans le respect de la diversité de ses communautés; • Réaffirmons notre volonté de mettre en commun nos efforts pour la résolution définitive de la crise dite du nord du Mali ; • Instituons une cellule de contact et de suivi constituée des représentants de tous les groupes armés pour la suite des autres rencontres. Fait à  Bamako, le 17 septembre 2013

Mali: l’Afrique de l’Ouest réunie pour valider une intervention armée

Dès l’ouverture du sommet, le président nigérian Goodluck Jonathan a affirmé que l’option militaire était nécessaire au Mali pour éviter des « conséquences dommageables à  l’Afrique ». Les responsables des quinze pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que d’autres pays africains dont la Mauritanie et l’Algérie, doivent approuver un projet qui sera transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, via l’Union africaine, avant la fin novembre. Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit le déploiement d’une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source au sein de l’organisation. L’Algérie, acteur régional clé et traditionnellement hostile à  toute intervention, est représentée par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. La Mauritanie, autre voisin du Mali qui a pour le moment refusé de participer à  une intervention, a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Hamady Ould Hamady. La Libye est aussi représentée, selon un porte-parole de la Cédéao. Vendredi, les ministres ouest-africains réunis à  Abuja avaient souligné que le dialogue restait l’option favorite dans la résolution de la crise malienne, mais que les discussions ne seraient pas « sans fin ». « Il faut maintenir la pression au maximum avec un montée en puissance du plan d’intervention militaire. Tout le monde souhaite que l’intervention ne vise que les terroristes ( …) notre option préférée reste le dialogue », a déclaré à  l’AFP avant le sommet, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Saà¯d Djinit. « Pression sur les groupes armés » « C’est un sommet important du point de vue de la clarification du rôle des acteurs internationaux dans la résolution de cette crise malienne », a pour sa part indiqué à  l’AFP Gilles Yabi, du centre d’étude International Crisis Group, spécialisé dans la prévention des conflits. « Ce n’est pas le bout du processus, mais nous sommes parvenus à  un processus plus cohérent », a-t-il estimé. Aussi, « la préparation de l’intervention militaire participe à  la pression sur les groupes armés au Nord pour les pousser au dialogue », a-t-il ajouté. De leur côté, les Européens soutiennent les initiatives régionales africaines, ont jusqu’à  présent affirmé qu’ils n’enverraient pas de troupes destinées à  combattre sur le sol malien, que l’option militaire ne devait être envisagée qu’en « dernier ressort », mais étaient prêts à  un soutien logistique et d’encadrement. Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens -France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne – doivent se réunir jeudi prochain à  Paris pour discuter de la mise sur pied d’une mission européenne d’entraà®nement, qui compterait au moins 200 soldats. Le Mali, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est plongé dans le chaos depuis le coup d’à‰tat militaire qui a renversé en mars 2012 le président Amadou Toumani Touré. Profitant de l’anarchie, des rebelles Touareg alliés à  des shamanistes ont pris le contrôle du Nord désertique. Trois groupes islamistes — qui ont rapidement chassé les Touareg laà¯cs et indépendantistes du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) des plus grandes villes — contrôlent entièrement ce vaste territoire depuis la fin juin: Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ils y imposent la charia (loi islamique) avec rigueur: lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs, coups de fouets au buveurs d’alcool et aux fumeurs. Ils y commettent aussi de nombreuses exactions.

L’hôpital de Gao à nouveau fonctionnel

La situation sanitaire s’améliore peu à  peu dans la Cité des Askia. Six mois après l’invasion de Gao par les groupes indépendantistes du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) qui avaient complètement saccagé la structure hospitalière et après à  la reconquête de la ville par le groupe islamique du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), l’hôpital s’efforce de renouer avec un fonctionnement acceptable. Le service se passe presque normalement pour l’instant. Le président de la commission médicale, le Dr Moulaye Djitèye, et son personnel s’en félicitent. « La situation actuelle de l’hôpital n’est pas aussi mauvaise. Le début a été difficile pour nous. Mais aujourd’hui tous les services fonctionnent à  part celui de l’ORL à  cause de l’absence du responsable de ce service qui se trouve actuellement à  Bamako. En ce qui concerne le reste du personnel, il n’y a pas de problème majeur. Mieux, nous fonctionnons avec un surplus d’agents. Les besoins de l’hôpital en terme de praticiens sont estimés à  130 agents. Nous sommes 138 aujourd’hui. Et le Croissant rouge, l’Ong qatari, promet d’en recruter d’autres. C’’est dire que nous sommes presque ici dans l’humanitaire », analyse le Dr Moulaye Djitèye. Appui des ONG En effet, l’appui de l’Ong qatari à  l’hôpital de Gao est aussi important que multiforme. Ces actions et autres appuis portent essentiellement sur l’assistance financière et aussi sur l’approvisionnement de l’établissement en produits médicaux. l’Ong assure le salaire du personnel aussi bien des fonctionnaires restés sur place que celui des agents qu’elle recrute pour l’établissement. l’Etat n’est pas demeuré en reste. A travers l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), la structure hospitalière a reçu environ 6 millions de Fcfa de médicaments. Cette assistance a considérablement fait baisser le coût des ordonnances puisque les produits sont cédés à  moitié prix. De passage, les responsables de Ginna Dogon ont apporté une contribution à  l’hôpital. 100.000 Fcfa ont ainsi été remis au président de la commission médicale par le premier responsable de Ginna Dogon, Mamadou Togo. Une amélioration sensible ne signifie pas pour autant que tout va pour le mieux à  l’hôpital de Gao dont le système d’évacuation et de référence est gravement grippé. Faute de moyens de transport (une seule ambulance pour toute la ville), de nombreux cas de décès de femmes en couches sont enregistrés. Sans compter la persistance de certaines affections comme le paludisme et les maladies respiratoires. Quant aux forces d’occupation, elles se contentent de sécuriser l’établissement. « Notre rôle, C’’est de protéger l’hôpital d’une éventuelle agression du MNLA qui rode toujours dans les parages », souligne Sidi Mohamed, le responsable du MUJAO chargé du volet santé. Cette protection est bien accueillie par les responsables de l’hôpital et, surtout, par les malades qui gardent un très mauvais souvenir de l’irruption des éléments du MNLA dans l’établissement. Ceux-ci ont tous emporté obligeant même des malades à  céder les matelas sur lesquels ils étaient couchés. Un cauchemar gravé au fer rouge dans les mémoires. « C’’est le jour le plus dur de mon existence. Jamais je ne l’oublierai », confirme ce septuagénaire, les yeux embués de larmes.

Mali: plusieurs blessés à Gao après des manifestations contre les groupes armés

La manifestation avait débuté timidement lundi en milieu de journée, avant de prendre de l’ampleur dans l’après-midi et elle se poursuivait lundi soir dans deux quartiers, d’après divers témoins, qui ont parlé de centaines d’habitants protestant notamment contre l’interdiction faite à  des jeunes par les groupes armés de jouer au football ou de regarder la télévision. « Actuellement, les groupes armés tirent en l’air, mais des centaines de civils manifestent en brûlant des pneus un peu partout dans la ville. Tout le monde en a marre des groupes armés », a déclaré à  l’AFP Ousmane Telly, un fonctionnaire à  Gao. C’est la première manifestation de colère de la population depuis que, le 31 mars, cette cité est tombée sous le contrôle de divers groupes armés, dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (rébellion touareg), Ansar Dine (islamiste) et Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi). Selon plusieurs témoins, ce sont des hommes d’Ansar Dine et du MNLA qui tiraient en l’air. Une source hospitalière a affirmé avoir reçu cinq blessés, dont un par balle. « Ce sont tous des civils. L’un d’entre eux a été blessé par une balle perdue, les autres sont tombés en courant pour fuir dans un quartier l’avancée des groupes armés qui tiraient en l’air », a-t-elle expliqué, sans plus de détails. Selon des témoins, dans un des quartiers, des manifestants ont arraché les drapeaux d’Ansar Dine et du MNLA et ont hissé à  la place le drapeau national malien. « Les femmes, les enfants, les jeunes… tout le monde est dehors et demande le départ de groupes armés. Nous n’avons plus peur. Trop, c’est trop », a affirmé Abdoulaye Diré, animateur d’une radio locale. D’après un élu municipal ayant requis l’anonymat, les habitants ont été excédés par le fait qu' »hier (dimanche), des hommes armés ont empêché des jeunes de jouer au football, et ils ont également cassé une télévision que regardaient des jeunes. C’est ça qui a tout déclenché ». Ensuite, « ce lundi, des hommes armés ont tenté sans succès de s’approcher des tombeaux des fondateurs de la ville. (…) Les civils ont organisé une ceinture de protection. La tension est montée », a ajouté le responsable municipal. Le maire de Gao, Sadou Diallo, joint alors qu’il se trouvait à  Bamako, a indiqué avoir eu des témoins qui lui ont raconté la manifestation en cours, et s’est dit inquiet pour la population. « Ce qui se passe est grave. Les islamistes risquent de tuer les gens », a dit M. Diallo, appelant au retrait de la cité des hommes armés, qu’il a qualifiés de « criminels » et d' »assassins ». Ces groupes armés sont accusés par diverses sources de violations des droits de l’Homme – l’ONG Human Rights Watch (HRW) ayant parlé de « crimes de guerre », évoquant des viols, des pillages et l’enrôlement d’enfants soldats. Ils ont profité du renversement par des militaires, le 22 mars, du régime du président Amadou Toumani Touré (ATT), pour accélérer leur offensive déclenchée mi-janvier : en trois jours, du 30 mars au 1er avril, ils ont pris le contrôle de Kidal (extrême nord-est), Gao et Tombouctou (nord-ouest), trois régions administratives de cette vaste zone aride du Mali. Depuis, les putschistes ont officiellement remis le pouvoir à  un civil, Dioncounda Traoré, qui a prêté serment le 12 avril, et a désigné Premier ministre Cheick Modibo Diarra. ATT est aujourd’hui réfugié au Sénégal. Mais le pays est dans une situation de blocage politique sur les modalités de la transition : 40 jours d’intérim selon le délai constitutionnel, douze mois suggérés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) mais rejetés par les putschistes, qui restent omniprésents sur la scène politique. La Cédéao n’a plus évoqué de délai au cours d’un sommet à  Dakar le 3 mai. La principale mission des organes de transition sera de trouver une solution à  la crise dans le Nord, o๠les islamistes occupent désormais une position dominante. Mardi, la Cédéao a à  nouveau menacé d’imposer des sanctions au Mali, accusant l’ex-junte militaire de « perturber la transition politique » et de « déstabiliser » ce pays de 15 millions d’habitants.

Terrorisme au Mali, pourquoi Koulouba n’utilise pas l’armée?

Le 3 juin dernier ce groupe terroriste a exécuté le britannique Edwin Dyer pris en otage depuis le mois janvier. Les échanges entre Londres et Bamako n’ont pas pu éviter la mort du touriste et hier, un officier malien, du nom de Lamana Ould Bou, a été assassiné, par des hommes, soupçonnés d’appartenir à  une branche du groupe Al Qaeda… Le Président malien est sensible à  la question des otages au nord de son pays. « A chaque fois qu’un otage est pris, cela nous fragilise», a lancé Amadou Toumani Touré, le 8 juin. Pour lui la question est plus compliquée qu’on ne l’imagine : « On ne peut pas faire d’actions militaires, parce que personne ne sait o๠se trouvent les otages. Nous n’allons risquer de tuer nos propres otages », a expliqué le chef de l’état. Le pays est donc obligé de passer par d’autres stratégies, stratégies que Koulouba tient à  garder secrètes pour l’ instant. Néanmoins, ATT a affirmé que toute patrouille de l’armée malienne qui rencontre des hommes armés, a pour mission de les arrêter. Les derniers « bandits » arrêtés sont au nombre de quatre, s’est félicité le président. Pourquoi la chasse aux terroristes est-elle si difficile ? La traque aux terroristes reste compliquée parce que les Salafistes ont pour alliés des bandits armés originaires du Mali. Ces bandits capturent des otages et les vendent ensuite aux groupes terroristes. A leur tour, les salafistes, les échanges contre des rançons. l’argent perçu sert à  payer les bandits pour capturer d’autres otages. Ainsi est organisée la collaboration entre le groupe terroriste Al Qaà¯da Maghreb et les auteurs présumés et ravisseurs directs dans le nord du Mali. Malgré les menaces d’exécution des otages, le Mali et ses partenaires refusent de céder au chantage : «Nous ne payerons pas de rançons ! », affirment également la Suisse, le Canada et la Grande-Bretagne : « Nous ne serons pas non plus des porteurs (intermédiaires) de rançon », réaffirment les autorités maliennes à  chaque fois que la question pécuniaire s’est posée. A préciser que l’otage assassiné le 3 juin, Edwin Dyer, faisait partie d’un groupe de quatre touristes européens capturés le 22 janvier au Niger par la branche maghrébine du réseau Al Qaà¯da. C’’était à  la frontière avec le Mali. Ce groupe avait aussi enlevé deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay. Au bout des efforts consentis par les pays concernés, les deux diplomates et deux des quatre touristes (deux femmes, l’Allemande Marianne Petzold et la Suissesse Gabriella Burco), avaient été libérés au mois d’avril. Les autorités maliennes avaient alors bénéficié des félicitations de la communauté internationale. « Si nous avons utilisé d’autres moyens, je ne vous les dévoilerai pas. En tout cas nous n’avons payé aucune rançon », a rappelé ATT lors de sa traditionnelle conférence de presse du 8 juin 2009.