CNJ : Réconciliation en vue

Depuis fin novembre dernier, le CNJ a à  sa tête deux bureaux. Apres le bras de fer entre le camp Alioune Gueye, le président auto proclamé et Amadou Touré président reconnu du Conseil National des Jeunes, il semble que l’heure du consensus ait sonné. l’information est venue du président de la commission de réconciliation Oumar Touré 1er vice-président du bureau Abdoulaye Gueye. La raison avancée par celui-ci n’est autre qu’une prise de conscience pour la sauvegarde de l’unité de la jeunesse malienne. Selon lui, la situation que traverse le conseil des jeunes du Mali n’honore pas la jeunesse malienne qui servait de modèle aux jeunes de la sous-région. Précisant à  cet effet, que l’Union des Jeunes Musulmans du Mali et la Jeune Chambre Internationale se sont investis pour conduire cette jeunesse vers le consensus. Le consensus se fera autour d’Abdoulaye Touré dont le bureau a été reconnu déjà  par l’Etat. Poursuivant son entretien avec nous il dira qu’ils sont conscients (le camp Gueye) que l’Etat a déjà  tranché la situation en reconnaissant le bureau Touré. Il est donc important, selon lui, de mettre de côté les intérêts partisans et de ramener la cohésion dans les rangs de l’organisation « La fusion n’a pas été imposée C’’est une prise de conscience au niveau de la jeunesse de garder l’unité » a déclaré M. Oumar Touré. Cette semaine sera décisive pour la prise des décisions devant matérialiser ce consensus négocié par les Jeunes Musulmans du Mali et la Jeune Chambre Internationale du Mali. Une source nous informe même que certains jeunes du clan Gueye ont déjà  rejoint le bureau Abdoulaye Touré. Pour un rappel deux bureaux parallèles du conseil national de la jeunesse(CNJ) ont été mise en place à  Tombouctou le 28 novembre dernier à  l’issue du congrès national annuel de l’organisation. Depuis lors ces jeunes s’affrontaient à  travers les déclarations dans la presse. Meeting, sit-in et marche de protestation ont été des actions posées par le clan Gueye. Le ministère de la jeunesse et de la justice étaient dans le collimateur des jeunes furieux qui reprochaient ces deux ministres d’avoir divisé la jeunesse. Ils avaient d’ailleurs réclamé leur démission. Oumar Touré a d’ailleurs, à  ce propos, à  nouveau présenté des excuses aux deux autorités.

Abdoulaye TOURE: « Nous travaillerons tous ensemble »

C’’est en ces termes qu’Abdoulaye Touré qui semblerait le président légitime du conseil national de la jeunesse a introduit la conférence de presse animée ce matin. C’’était au siège du CNJ à  Badalabougou. Le principal sujet à  l’ordre du jour était la présentation de son plan d’action triennal. Mais les intervenants ont essentiellement parlé du bicéphalisme à  la tête de l’organisation. En effet, depuis le 3ème congrès du CNJ, qui s’est déroulé à  Tombouctou dans un climat tendu, les jeunes ne soufflent plus dans la même trompette. Après le meeting du camp Gueye, il ya une semaine pour réclamer le départ du ministre de la jeunesse dans l’affaire CNJ, C’’est le camp Abdoulaye Touré qui vient à  son tour d’édifier les hommes de medias sur le déroulement de ce congrès. On se souvient que le 3ème congrès du conseil national de la jeunesse du Mali s’est tenu à  Tombouctou les 27 et 28 novembre 2010. Au terme des travaux un bureau de 23 membres a été élu présidé par Abdoulaye Touré. « Comme toute élection, il faut un gagnant et un perdant telles sont les règles d’une bonne démocratie ». dit-il Revenant sur le climat délétère dans lequel s’est passé ce congrès, Abdoulaye Touré explique qu’« à  l’entame des travaux, la commission nationale d’organisation et le comité exécutif national du conseil national de la jeunesse du Mali ont eu des divergences par rapport à  la procédure et au déroulement du congrès. « Cette situation est due à  l’existence de deux tendances soutenant chacune un candidat à  la succession du président sortant » précise t-il. « Le CNJ n’est pas politisé » En réponse des questions des confrères « Est ce que son bureau a eu la bénédiction du pourvoir », Monsieur a répondu que le CNJ ne fait pas la politique avant de préciser que les membres individuellement pouvait avoir des engagements politiques mais que cela ne concernait pas l’organisation. Quant à  la question relative son rapport avec le président sortant Sirima Traore chef de file du camp d’adverse, Abdoulaye Touré dit d’avoir des bonnes relations avec ce dernier. « Après le congrès nous nous sommes vus » a-t-il déclaré. En conclusion M. Touré lance un appel à  ses rivaux à  travailler ensemble pour une jeunesse unie et prospère. C’’est là  la ligne directrice des actions du programme triennal d’Abdoulaye Touré. Il envisage d’exécuter des activités dans plusieurs domaines tels que la promotion de l’emploi jeune, l’éducation et formation, la santé de la reproduction protection de l’environnement sans oublier le sport et l’intégration africaine. l’innovation sera l’organisation du festival national de la jeunesse du Mali.

Crise au CNJ : Alioune Gueye réclame le départ du ministre Niang

Le CNJ plus que jamais divisé Le camp Gueye fait monter la pression dans la crise au sein du CNJ. Et accuse le ministère de tutelle d’être responsable de ses déboires. Son adversaire semble en effet avoir la bénédiction de certains autres ministres du gouvernement. Ces ministres ne sont autres que Hamane Niang et Marafa Traoré respectivement ministre de la jeunesse et de la justice, tous deux militants du parti PDES. « Non à  l’imposture, à  la prise en otage de la jeunesse ». « Hamane Niang : démission ». « Nous demandons l’implication personnelle du président de la république pour résoudre la crise » … ont scandé hier les partisans de Gueye lors d’un meeting à  la bourse du travail. Ils étaient venus nombreux à  la bourse du travail pour manifester leur mécontentement contre le ministre et pour demander l’installation d’Abdoulaye Touré à  la tête du CNJ. Les principaux animateurs de ce meeting étaient Oumar Touré, 1er vice-président du bureau dirigé par Alioune Gueye et M. Gueye lui-même. La rencontre a enregistré la présence des anciens membres du CNJ tels que Bacary Woyo Doumbia, le premier président et Siriman Traoré le président sortant. Une crise qui prend de l’ampleur Le Conseil National de la Jeunesse créé en 2000, traverse aujourd’hui une crise de croissance née du dernier congrès ordinaire tenu les 27,28, 29 novembre 2010 à  Tombouctou. En effet, la jeunesse malienne est sortie de ces assises nationales fortement divisée entre deux camps. l’un est présidé par Abdoulaye Touré et l’autre Alioune Gueye. Les différentes tentatives de médiation par le CRAJ et par l’UJMA, afin de les réconcilier ont été aussi, selon les manifestations d’hier, prises en otage par l’empressement du ministre Hamane Niang à  installer le clan Abdoulaye Toure sur son siège. Le Directeur National Adjoint de la jeunesse a en effet installé le bureau Touré au siège du CNJ le 27 décembre dernier et le département de la jeunesse a déclaré reconnaitre le camp Abdoulaye Touré comme seul interlocuteur. Cette prise de position a provoqué la colère du camp Gueye qui a aussitôt demandé la démission du ministre de la jeunesse et des sports, et des sports. Les manifestations ont également demandé le départ du gouvernement le ministre de la justice M . Marafa Traoré, qu’ils accusent de vouloir prendre fait et cause pour le camp d’Abdoulaye Touré. Ni le directeur de la jeunesse M. Drissa Guindo, ni son adjoint n’ont été épargnés par les attaques verbales du camp Gueye. Dans son discours prononcé devant l’assistance Alioune Guye a demandé l’implication personnelle du Président de la République M. Amadou Toumani Touré pour résoudre la crise. La semaine prochaine, il est prévu une grande marche de protestation et pour réclamer le départ des ministres de la jeunesse et de la justice. Et le camp Gueye se dit déterminer à  aller jusqu’au bout.

CNJ : Alioune Guèye, candidat de la coalition

Adoubé par la coalition Prévu du 27 au 28 novembre, le troisième congrès se déroulera dans la cité des 333 saints (Tombouctou). Frappé par la limite d’âge, le président sortant Siriman Traoré, ne pourra plus briguer un autre mandat. De nombreux candidats sont déjà  dans le starting-block pour accéder au fauteuil de l’actuel président. Parmi les candidatures sérieuses, deux noms émergent. Il s’agit d’Alioune Gueye, l’actuel secrétaire général du CNJ-Mali, par ailleurs président du RENAJEM et l’un des hommes de confiance du CNJ et d’Abdoulaye Touré, le président du conseil communal de la jeunesse de la commune IV, chargé de mission au ministère de la justice. C’’est le candidat Alioune Gueye qui a été retenu par la coalition du Conseil national de la jeunesse. La conférence de presse de ce mardi avait pour objectif de le faire connaitre au public. Selon le conférencier, la coalition est un regroupement né de la volonté des jeunes du CNJ (anciens et nouveaux) pour éviter la fragilisation de la jeunesse à  travers une pléthore des candidatures. « Quand nous sommes divisés, le pouvoir aura raison sur nous et le CNJ est appelé à  disparaitre », a déclaré Modibo Soumaré le conférencier du jour, membre du CNJ. Cette année la particularité est que beaucoup des candidats veulent se démarquer de la vision de la coalition et tenter leur chance en solitaire. Parmi eux Abdoulaye Touré figure en premier lieu. Qui est Alioune Gueye ? Il est originaire de Kayes, la première région du Mali, Alioune Gueye réside à  KATI et travaille actuellement à  l’Agence pour l’Emploi des Jeunes(APEJ) en qualité d’Expert. Economiste de formation, M. Gueye a plus de 10 ans d’expériences dans la vie associative sur diverses thématiques notamment : Santé des adolescents et jeunes, VIH-Sida, Genre et développement Humaine Durable. Ce jeune est présent depuis 1999 dans les instances du conseil local de la jeunesse de Kati et du conseil régional de la jeunesse de Koulikoro dont il a été vice-président pendant deux mandats. Le jeune Gueye fera son entrée au comité exécutif National du CNJ Mali en 2003 au congrès de Mopti en occupant le poste de secrétaire chargé de la santé et de l’environnement. Quatre ans plus tard, en 2007 au congrès de Gao, il a été élu secrétaire général du comité exécutif national du CNJ, la plate-forme nationale des organisations de jeunesse au Mali. La Commission d’organisation dissoute Lors de la conférence, il a été révélé par les conférenciers que la commission d’organisation du congrès a été dissoute pour des raisons du non-respect du texte du CNJ. Les raisons avancées par le directeur de campagne de la coalition sont le manque de neutralité des membres de la commission accusés de battre campagne pour les différents candidats. Une nouvelle commission a mise à  place présidée par notre confrère Sega Diabaté vice-président de la Maison de la Presse du Mali. La bataille sera rude car à  Tombouctou car les candidats ont fait campagne à  l’intérieur du Mali, avec chacun une véritable envie de gagner.