Accord de paix: un guide pour faciliter sa compréhension

Après le processus d’Alger de négociation entre le gouvernement et les mouvements armés, le Mali dispose depuis le 20 juin 2015 d’un accord pour la paix et la Réconciliation, date à  laquelle la première étape du 15 mai à  Bamako a été parachevée. Alors même que sa mise en œuvre rencontre encore aujourd’hui quelques difficultés, les plus hautes autorités en l’occurrence le ministère de la Réconciliation Nationale à  travers le secrétariat permanent du comité national a organisé le samedi 12 décembre dernier au Grand Hôtel de Bamako un atelier de partage sur le guide méthodologique de formation sur le contenu de l’accord pour la paix et la Réconciliation. La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de la Paix et de la Réconciliation, Sidi Ould Zahabi en présence de toutes les parties prenantes à  l’accord de Paix et de Réconciliation. Pour LASSINE Bouaré, président du secrétariat permanent du comité national, ce guide permettra à  tous les maliens de toutes les régions du Mali de comprendre d’une seul façon le contenu de l’accord de paix. Financé par la coopération allemande à  travers la GIZ, ce guide est un outil de dissémination qui vise à  aller directement à  l’information des différents titres de l’accord de paix tout en évitant les interprétations. Présent à  cet atelier, Djeri Maiga, représentant de la CMA félicitera à  l’entame de son allocution le ministère de la Réconciliation Nationale pour ses efforts consentis avant de mentionner qu’il aurait été conseillé de leur associer à  l’élaboration de ce guide soumis à  approbation. Le ministre quant à  lui assurera toutes les parties que désormais aucune rencontre avec les communautés ne se fera sans que soit associé au paravent un responsable de chaque partie.L’échec du Mali est l’échec de tous, a-t-il conclu.

Egypte : arrestation du guide suprême des Frères musulmans

Mohamed Badie, le chef de l’influente confrérie du président destitué Mohamed Morsi, a été capturé avec deux autres hauts dirigeants du mouvement dans un appartement tout près de la place Rabaa al-Adawiya, sur laquelle plus de 280 partisans du chef de l’Etat déchu avaient été tués mercredi lors de la première opération de la police et de l’armée contre les rassemblements de manifestants islamistes. Les télévisions publiques comme privées égyptiennes qui soutiennent quasi-unanimement le coup de force des militaires ont diffusé dans la nuit des images de M. Badie, 70 ans, emmené par la police et assis dans un bureau, l’air prostré dans sa jalabiya blanche, la longue tunique égyptienne traditionnelle. Arrestation pour « incitation à  la violence » La justice avait ordonné son arrestation notamment pour « incitation à  la violence », ainsi que celle de plusieurs autres cadres importants des Frères musulmans, le 10 juillet, une semaine après que l’armée eut destitué et arrêté M. Morsi, premier chef de l’Etat égyptien élu démocratiquement. Depuis six jours, et malgré le tollé déclenché dans la communauté internationale qui dénonce un « carnage », le pouvoir mis en place par l’armée a ordonné la dispersion systématique –et dans le sang– de toute manifestation des pro-Morsi. Les heurts avec les forces de l’ordre ont fait au total près de 900 morts depuis l’assaut de la place Rabaa mercredi, des civils partisans des Frères musulmans pour la plupart, tués par balles dans la majorité des cas. Le pouvoir a donné il y a quatre jours l’autorisation aux soldats et policiers d’ouvrir le feu sur les manifestants s’en prenant aux biens publics et aux forces de sécurité. Le chef de l’armée et nouvel homme fort de l’Egypte, le général Abdel Fatah al-Sissi, a martelé dimanche que son pays ne « pliera pas » devant les « terroristes », ainsi que le pouvoir et les médias qualifient les Frères musulmans. Plus d’un millier de manifestants pro-Morsi ont également été arrêtés, dont les cadres les plus importants des Frères musulmans, qui doivent être jugés à  partir du 25 août, comme M. Badie. Il est le 8e guide suprême des Frères musulmans, élu en janvier 2010 à  la tête de la confrérie qui a remporté les premières législatives libres du pays début 2012, un an après la chute de Hosni Moubarak.

« Mali de A à Z’’ : un Guide touristique pour découvrir le Mali

Le livre préfacé Yéhia Ag Mohamed Ali, ministre de l’Artisanat et du tourisme a été révélé au public, le mardi 28 mai 2013 à  l’hôtel Salam en présence de ce dernier. Ce livre conçu et élaboré par l’Espace Communication du Monde (ECM) à  l’initiative de Mme Cissé Fatimata Kouyaté, promotrice de l’agence de voyage ‘’Timbuctour », retrace les valeurs culturelles traditionnelles du Mali. Les paysages fascinants des quatre coins du Mali sont illustrés par des images parlent d’elles-mêmes. La spécificité de ce livre est que les réalités maliennes, la culture du Mali y sont mises en exergue de la lettre A à  Z. Par exemple la lettre A comme « Azalai », B comme « Bamanan » et « Bozo », C comme « Cauris » et « Caà¯man » et « Cola » ; D comme « Débo » et « Dogon » ; E « Essakane », F comme « Fort de Médine » etc. Ainsi, tous mots qui sonnent malien, tous ces symboles sont répertoriés et expliqués dans le guide. Selon le ministre de l’Artisanat et du tourisme, il s’agit de susciter la curiosité pour inciter à  la rencontre du Mali en vue de découvrir ses traditions, ses paysages, mais surtout son peuple chaleureux et accueillant, conformément à  ses valeurs d’hospitalité, de Jatigiya. « Je souhaite ardemment que le lecteur de ce lexique devienne le visiteur du pays dogon, du mandé, du Khasso, le dégustateur du silence du Sahara ou des nuits étoilées du Delta central du fleuve Niger, celui qui se délecte de notre musique sur les berges de nos fleuves ou sur les places des villages, dans les sables du désert ou de nos stades, ou celui qui savoure l’ambiance du « grin » autour d’un de thé », dit le ministre dans la préface, manifestement visité par la muse. Quant à  Mme Cissé Fatimata Kouyaté, elle a déclaré qu’en cette période d’hibernation relativement dure pour les agences de voyages, nous avons décidé de produire ce produit touristique à  travers notre agence de communication. La brochure est vendue à  10.000 FCFA.

Tourisme au Mali  : Le meilleur guide s’appelle Mamadou Bâh

Pour l’édition 2011 de ce concours, le lauréat est non moins professionnel que son prédécesseur. Institué il y a deux ans par le ministère de l’artisanat et du tourisme, le «Â Prix du meilleur guide touristique » récompense les meilleurs du secteur dans notre pays. l’année 2011 n’a pas dérogé à  la règle. Si en 2010 le prestigieux trophée a été attribué au jeune dogon, Soumaà¯la Guindo, cette année il est revenu à  Mamadou Bah. La récompense lui a été décernée lors du dernier Salon international du tourisme, SITOUR, (un événement qui réunit chaque le monde du tourisme de notre pays). Mamadou Bah, qui a donc gagné le prix du meilleur guide touristique, est un agent de tourisme, un guide accompagnateur.  Très actif dans le secteur du tourisme malien, le lauréat a une formation qui colle avec son activité. Il fait partie de la première promotion de l’Institut Universitaire de Gestion du Mali (IUG), section promotion hôtellerie et tourisme. «Â J’ai voulu faire la sociologie, mais puisque que les orientations m’ont emmené autre part, la communication était quelque chose que J’aimais bien échanger. C’’est ainsi que je suis allé faire le tourisme. C’’est là  que J’ai pris goût à  montrer, à  guider les gens sur les sites » commente le lauréat. «Â Le vendeur du Mali » et des ses potentialités, a été accompagnateur et guide de plusieurs personnalités qui ont foulé le sol malien. Pour lui, «Â il faut avoir l’amour de son métier et rester modeste ». «Â Ce trophée, poursuit Mamadou Bâh est le fruit d’un travail et de la collaboration avec beaucoup de personnes, qui m’ont soutenu et encouragé ». Parmi ces personnes auxquelles il rend hommage, figure notamment Baba Diarra plus connu sous le nom de «Â Ras Babina » de radio «Â Bamakan ». «Â Je travaille et je laisse les gens apprécient. Mon souci prioritaire est de donner satisfaction à  mes collaborateurs dans mon travail » nous explique Mamadou Bâh. Pour qui le secteur du tourisme doit davantage se professionnaliser. l’ancien et le nouveau lauréat de ce prix du ministère de l’artisanat se connaissent parfaitement. Guindo et Bah travaillent souvent ensemble, ils échangent des idées dans une dynamique de complémentarité. Dans un contexte de crise du tourisme malien Ce prix du meilleur guide touristiques, attribué Mamadou Bâh, intervient dans un contexte difficile pour le secteur touristique malien. Au Mali, la saison touristique était marquée chaque année par la fréquentation des sites par les visiteurs internationaux ainsi que leur présence aux différentes manifestations touristiques et culturelles (festivals, cérémonies rituelles, etc.). Toutes choses qui faisaient de notre pays l’une des destinations touristiques les plus en vue. Mais depuis deux saisons touristiques, le secteur connait une descente aux enfers à  travers la baisse du taux de fréquentation. De 250.000 visiteurs en moyenne chaque année, nous sommes actuellement à  120.000 touristes seulement depuis 2009, soit une réduction de plus de 50% du taux de fréquentation. Ceci a eu des conséquences dramatiques à  travers l’arrêt des vols charters en direction de Mopti et de Gao, une annulation des réservations d’hôtels par des organisateurs de voyages, la réduction des dépenses liées à  la visite des sites (guidage, location véhicules, restauration, achats de cadeaux, etc.) Comme conséquences, le secteur touristique fait face également à  des difficultés pour les entreprises touristiques (agences de voyage, hôtels, location de véhicule, etc.) et les artisans de payer le salaire du personnel, les impôts et taxes, les prêts constatés auprès des institutions de financement, la baisse du niveau des investissements touristiques, l’arrêt de certains projets, surtout hôteliers, le désespoir de nombreux prestataires informels, etc. ». Ceci explique toute l’impasse que traverse le tourisme malien. Ce qui fera dire à  un acteur du secteur que «Â les guides et opérateurs touristiques sont devenus comme des paysans qui regardent l’horizon et ne voient pas de nuages, les touristes sont rares, la crise joue contre eux et cela nous fait très peur ». Pour lui, «Â les informations sont dures, cette situation qui perdure n’arrange personne. C’’est plus qu’inquiétant pour nous. Nous n’avons que le tourisme et on voit que les touristes ne viennent pas. Mais nous gardons espoir  que tout ça rentrera dans l’ordre bientôt ».

L’Occident crée la « nouvelle Libye »

Le président français, Nicolas Sarkozy, peut enfin célébrer sa victoire sur le régime défunt de Mouammar Kadhafi. Six mois après avoir galvanisé les puissances étrangères à  adopter la Résolution 1973, ordonnant les frappes de l’OTAN sur la Libye, le chef de l’Etat français a réuni hier, jeudi 1er septembre, les dirigeants de 63 pays. Objectif : l’avenir de la Libye. l’heure des comptes La communauté internationale s’est donc retrouvée dans la capitale française pour engager, autour de la France et de la Grande-Bretagne, la transition démocratique de la «Libye libre», sur fond d’ultimes combats entre la rébellion et le dernier carré des fidèles du colonel Mouammar Kadhafi. «Nous allons tourner la page de la dictature et des combats et ouvrir une ère nouvelle de coopération avec la Libye démocratique», a résumé le chef de l’Etat français cité par les médias français. Tout auréolé du succès, longtemps incertain, de la coalition dont il fut l’un des fers de lance, Nicolas Sarkozy est décidé à  « réussir la transition et éviter les ratages», selon l’expression de ses proches, qui ont marqué celle qui a suivi la chute de Saddam Hussein en Irak. Pour y parvenir, le président Sarkozy a élargi le format de sa conférence en y invitant, outre la trentaine de membres du «groupe de contact» qui ont soutenu les frappes aériennes, les pays qui y étaient jusque-là  hostiles ou ont jugé que l’opération de l’OTAN dépassait le cadre fixé par les Nations unies. Sur les 50 milliards de dollars des avoirs libyens gelés par les puissances, la conférence de Paris a débloqué 12 milliards pour le Conseil national de transition, CNT. A ce jour, seuls trois enveloppes d’1,5 milliard de dollars ou d’euros chacune ont été libérées des comptes américains, britanniques et français. Très réticentes (au début) la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud, qui souhaitent la fin des opérations de l’OTAN, n’ont accordé qu’au compte-goutte les demandes de déblocage de fonds. Et d’autres pays, comme la Pologne, ont suggéré une fin de la guerre en échange de leur aide. Jusque-là , la coalition, France en tête, s’y est opposée. «L’opération militaire durera tant que Kadhafi représentera une menace», a réitéré hier le président français au cours d’une conférence de presse. La réunion de Paris sonne comme l’heure du partage du gâteau, sans doute. Même si Paris a précisé que le «business» ne figurait pas à  son ordre du jour. Hier, les discussions se sont déroulées sur fond de compétition autour du juteux «gâteau» de la reconstruction. Selon le très sérieux quotidien français « Libération », la France aurait conclu un accord avec le CNT lui attribuant 35% du pétrole libyen. Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré sur la radio française « RTL » qu’il n’avait «pas connaissance» d’un tel accord, mais a jugé «logique et juste» que les pays engagés aux côtés de la rébellion soient privilégiés dans la période de reconstruction. A huit mois de la fin de son mandat, Nicolas Sarkozy entend aussi profiter du rôle moteur de la France en Libye pour peaufiner son image présidentielle. ATT loyal jusqu’au bout La conférence de presse a enregistré l’absence remarquée du président sud-africain, Jacob Zouma. En visite à  Oslo (à  Norvège) le chef de l’Etat arc-en-ciel (cité par RFI) a mis en garde contre « les initiatives parallèles », et a réitéré sa position pour un dialogue pacifique dans la sortie de crise. Pour lui, l’ONU et l’Union africaine restent les deux organisations en charge de ce dossier. La position de Jacob Zuma rejoint ainsi celle adoptée, dès le début de la crise, par le président malien Amadou Toumani Touré. Si ATT a accepté de prendre part à  la réunion de Paris, il s’est surtout refusé de reconnaitre le CNT libyen comme organisation légitime. Cette déclaration du président malien intervient quelques jours après la publication d’un communiqué du gouvernement réaffirmant son soutien à  Mouammar Kadhafi et au peuple libyen. Dans ce communiqué, rendu public le mercredi 24 août, le gouvernement du Mali avait en effet exprimé sa « préoccupation » face aux derniers évènements en Libye. ATT et son gouvernement, ont ainsi réitéré leur « fidélité aux valeurs démocratiques universelles et aux positions qu’il a toujours défendues dans le cadre du Comité Ad Hoc de l’Union Africaine sur la Libye. Comme pour dire que « nouvelle Libye » se dessine sur fond de division entre les Etats. Mais pour combien de temps ?

Découvrez le guide d’affaires de l’UEMOA-Mali

C’’est en 2006 que les Editions Princes du Sahel ont publié la première édition du Guide des Affaires du Mali. Cet ouvrage au format poche, rassemble toutes les informations nécessaires aux investisseurs étrangers ou nationaux et constitue une véritable bible du monde des affaires. La seconde édition du guide est sortie ce mois de juillet. s’il est un peu plus grand et un peu plus épais que son prédécesseur de 2006, C’’est avant tout pour accueillir encore plus d’informations et de données utiles. Une première partie présente « Le pays en un clin d’œil » : géographie, histoire, population et renseignements pratiques. « Le cadre des affaires » est détaillé dans un second chapitre à  travers le cadre économique et ses principaux acteurs, le marché du travail et les ressources humaines, les conditions de production ainsi que la fiscalité et la réglementation du travail. La troisième partie expose avec précision les potentialités d’investissements dans les principaux secteurs de l’économie. « Hommes et entreprises » sont ensuite présentés à  travers les 17 premières entreprises du pays, ainsi que cinq modèles d’hommes et de femmes qui ont réussi au Mali. Enfin, l’annuaire thématique classe par domaines d’activité et par ordre alphabétique, toutes les principales entreprises. Des milliers d’exemplaires du Guide diffusés dans tout le Mali ! l’ambition de ce guide est réellement d’assurer une promotion économique du pays tout entier. à€ travers un contenu exhaustif, pratique et inédit, mais aussi une maquette à  la fois claire et élégante, C’’est tout le potentiel et le dynamisme du Mali qui est valorisé. Plusieurs milliers d’exemplaires seront diffusés dans le pays ainsi qu’à  l’étranger auprès d’un lectorat de qualité composé notamment d’entrepreneurs et d’hommes d’affaires, de cadres politiques ou de représentants d’institutions internationales. Le Guide d’Affaires du Mali 2ème édition fait désormais partie d’une collection dans laquelle figureront les huit pays de la zone UEMOA. Le prochain titre à  paraà®tre est celui de la Côte d’Ivoire prévu pour la rentrée prochaine.