Housseni Amion Guindo: « nous allons tenter une dernière négociation. »

De retour de son voyage à  Cuba o๠il s’est rendu pour discuter de la reprise des coopérations entre les deux pays, Housseni Amion Guindo, ministre des Sports a animé hier un point de presse au siège du département au stade Ouezin Coulibaly. Les activités sportives au 4ème semestre, les difficultés rencontrées par le Ministère des sports au cour de l’année 2015, la coopération entre le Mali et ses pays amis et la crise au niveau de la Fédération malienne de football étaient les principaux points à  l’ordre du jour. De prime à  bord, le ministre précisera que les mois d’octobre et novembre s’avèrent chargés pour le sport malien et ce dans plusieurs disciplines. Le championnat du monde d’athlétisme au Quarta, le tournois zone 2 des moins de 16 ans féminin, la coupe du monde de football U17 sont autant d’activités qui émaillent le calendrier au 4ème semestre. Quant à  la réalisation des activités sportives de l’année 2015, le ministre dira que beaucoup ont certes été réalisées mais dans des conditions souvent difficiles. « Nous avons quitté le prévu pour les imprévus car il fallait faire des choix » a précisé Amion Guindo avant d’argumenter que beaucoup d’activités ont été réalisées hors budget. Dans le même angle, il profitera de l’occasion pour faire le point sur les primes non encore payées, « ce qui a été payé avoisine les milliards bien qu’il reste encore 164 millions de prime impayées ». Quant à  la coopération qu’à  le Mali avec les pays comme l’Algérie, le Venezuela et le Cuba, le ministre dira qu’elles sont en bonne voie. « Les experts cubains reviendront au Mali à  partir du 5 janvier 2016 » a t’il précisé. Sur l’éternelle question de la crise qui sévit au sein de la fédération malienne de football, Amion Guindo dira qu’une dernière négociation serait entamée dès la semaine prochaine par le comité olympique avant d’assurer qu’elle ne perdurera pas.

Sondage : Plus de 91% des Maliens contre la démission de Moussa Mara

Le sondage d’opinion en question s’est déroulé les 26, 27 et 28 mai sur un échantillon de 1360 individus répartis entre les quartiers de Bamako. La particularité de ce sondage est le fait d’avoir associé des journalistes lors de la phase de terrain. Ce sondage intervient dans un contexte o๠le pays est mouvementé après la visite du premier ministre à  Kidal. Cette visite on connait la suite, a occasionné le déclanchement de la guerre entre les groupes armés et l’armée malienne. A la grande déception des Maliens, la ville de Kidal tombe une fois de plus dans les mains des groupes armés. « Cette situation est diversement appréciée au sein des politiciens et de la population malienne. Tandis que que certains félicitent le premier ministre et son gouvernement? Par contre d’autres demandent la démission du chef du gouvernement. Pour notre part, nous avons effectué un sondage d’opinion auprès de la population afin d’avoir leur avis sur les différentes questions concernant la situation de Kidal », a expliqué l’ingénieur statisticien. +91% de maliens contre la démission de Mara Au total, cinq questions ont été traitées. Ces questions peuvent se résumer comme suit: « Vu ce qui est arrivé à  Kidal, le premier ministre doit-il démissionner ou non ? » ; « En prenant en compte ce qui est arrivé à  Kidal, quelle appréciation faites-vous du travail du premier ministre Moussa Mara depuis sa nomination? » ; « En observant les récents développements de la crise, selon vous, la France est-t-elle neutre, aide le Mali ou bien aide le MNLA? » « Quel est votre niveau de satisfaction sur le travail de la force Serval? » « Quel est votre niveau de satisfaction sur le travail de la MINUSMA? ». Il ressort des résultats de l’étude que plus de 91% de la population veulent que le Premier Ministre reste à  sa place ; 8,1% pensent qu’il doit démissionner et 0,7% n’ont pu donner de réponses à  cette question. Pour le statisticien, il est clair que la quasi-totalité de la population veut que le premier reste à  sa place. « Sur cette question, l’opinion des hommes est la même que celle des femmes dans chacune des deux catégories. Plus de 90% veulent que le Moussa Mara reste à  sa place », révèle t-il. De même pour le niveau de formation, on note que quelque soit le niveau de formation, au moins 88% de la catégorie ne veulent pas de la démission du premier ministre. Sur la deuxième question qui est « En prenant en compte ce qui est arrivé à  Kidal, êtes-vous satisfaits ou non du travail du premier ministre Moussa Mara depuis sa nomination? » 89,8% de la population se disent satisfaits du travail du premier ministre depuis sa nomination alors que 8,4% se disent non satisfaits de son travail (1,8% n’ont pu donner de réponse à  cette question). De manière générale, la population est donc satisfaite du travail de premier ministre depuis sa nomination. En observant les variables (Homme, Femme) et le niveau de formation, on s’aperçoit que quelque soit la catégorie choisie, au moins 83% sont satisfaits du travail du premier ministre depuis sa nomination. Rôle de la France Sur cette autre question « En observant les récents développements de la crise, selon vous, la France est-t-elle neutre, aide-t-elle le Mali ou bien aide-t-elle le MNLA? », les avis sont partagés avec une tendance générale qui se confirme. 15,4% de la population pensent que la France est neutre; 10% pensent que la France aide le Mali et 70,8% pensent que ce pays aide le MNLA. Cette tendance est confirmée par niveau de formation et par sexe. Quelque soit la catégorie choisie, au moins 68,6% de la population pensent que la France aide le MNLA alors que moins de 17% pensent qu’elle aide le Mali. Concernant la satisfaction de la population sur le travail de la force Serval, il ressort des résultats que 81,7% de la population ne sont plus satisfaits du travail de la force serval, seulement 16,1% en sont satisfaits. La population qui applaudissait la force serval, n’est plus sur la même longueur d’onde que cette force aujourd’hui. Concernant la Munisma 67% ne sont pas satisfaits de son travail contre 29,3% qui en sont satisfaits. De manière générale, on conclut que la population n’est plus satisfaite du travail des forces étrangères.

Housseïni Amion Guindo, du sport à la politique et vice versa

«Poulo» C’’est son nom le plus populaire dans le milieu politique. Il est né le 21 avril 1970 à  Bandiagara. Il obtient son baccalauréat en 1991 au lycée Monseigneur Didier de Montclos de Sikasso puis rejoint l’à‰cole Normale Supérieure de Bamako (ENSup) o๠il obtiendra une maà®trise en Histoire-géographie en 1997. Promoteur d’établissement scolaire à  Sikasso, il ouvre le lycée Amion Guindo en 2001 et l’école professionnelle Bah Fanta de Sikasso. En 2005, il est élu député dans la circonscription électorale de Sikasso sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (Rpm), un parti qu’il quitte avant les élections générales de 2007. Cette même année, il est réélu député. En 2008, il fonde le Parti Convergence pour le Développement du Mali (Codem) dont la devise est « Comptons sur nos propres efforts ». En 2004, il acquiert et dirige le Stade Malien de Sikasso, un club de football créé en 1963. La même année, le club accède à  la première division pour la première fois. De 2007 à  2009, il occupe le poste de vice-président de la Fédération malienne de Football (Femafoot). En 2011, il est désigné candidat du parti CODEM et de la coalition politique PUR (Partis Unis pour la République) à  l’élection présidentielle qui aura lieu en 2013 o๠il est arrivé 5ème sur 27 candidats. « Nous déclarons solennellement notre soutien au candidat Ibrahim Boubacar Keita au deuxième tour » a-t-il affirmé lors d’un point de presse à  la veille du second tour. Marié avec Aminata Guindo, il est père de quatre enfants. a déclaré le ministre des sports au lendemain de sa nomination.

Sondage : IBK toujours populaire ?

IBK toujours populaire ? Alors que les derniers évènements politiques menacent sa côte d’avant la présidentielle, un sondage réalisé par le statisticien et chercheur Sidiki Guindo vient rassurer ses partisans. D’après ce sondage,  » au moins 79% des Maliens sont satisfaits de la gestion du Président et plus de 86% ont toujours confiance en lui pour résoudre le problème du nord. Le taux de participation aux élections législatives pourrait être en dessous de 40%, le RPM viendra en première position alors que l’ADEMA et L’URD se disputeront la deuxième », précise l’étude qui se projette sur les législatives du 24 novembre. L’image du Président auprès des Maliens Les Maliens satisfaits ou non de la gestion du Président de la République, deux mois après sa prise de fonction ? 79% de la population malienne disent oui, contre 14%. Une petite proportion (environ 4%) pense qu’il est trop tôt pour apporter un jugement sur cet aspect. Au niveau régional, la proportion de personne satisfaite de la gestion du Président de la République varie entre 68% (Valeur à  Bamako) et 85% (valeur à  Tombouctou). Il faut noter que cette statistique est de 79% à  Gao. Quant aux actions concrètes du président qui ont beaucoup plu, une bonne partie de la population (environ 47%) pense qu’il est trop tôt de faire un jugement seulement deux mois après la prise de fonction d’IBK. On est surtout attentif à  la maà®trise de l’armée 7%; l’organisation des assises et la façon de gérer la crise du nord. Par ailleurs, 42% de la population pense qu’il n’y pas d’aspect si négatif que ça. Environ 76% des sondés, n’ont pas aimé la libération des rebelles et/ou la levée des mandats d’arrêt contre les rebelles. Cependant, 70% des sondés se disent satisfaits du gouvernement actuel. Quelques lignes sur les élections législatives Enfin si ce sondage n’a pas pour objectif de prédire les résultats des élections législatives, il fait ressort des résultats quelques aspects pertinents: l’engouement pour ces élections ne vaut pas celui des élections présidentielles. Le taux de participation pourrait être en dessous de 40%. Concernant les scores des partis, tout en tenant compte des limites du sondage, la liste du RPM viendra sans aucun doute en tête (avec un score variant entre 19% – cas de Tombouctou et 43% cas de la région de Kayes). Au niveau national et même dans une bonne partie des Régions, le score de l’URD et de l’ADEMA seront relativement proche. Comme limite à  ce sondage, nous pouvons citer deux aspects: premièrement, le sondage n’a pas concerné la région de Kidal et les Maliens de l’extérieur, deuxièmement le sondage a été réalisé environ deux mois après la prise de fonction du Président. Ce qui peut être trop tôt pour porter un jugement.

Présidentielle 2ème tour : Housseini Amion Guindo appelle à voter IBK

« En attendant la proclamation des résultats définitifs par la cour constitutionnelle nous pouvons d’ores et déjà  nous réjouir du résultat provisoire que nous avons obtenu, résultat qui marque l’encrage de notre parti sur le territoire national. Ce résultat nous conforte a maints égards, dans notre conviction que nous somme un parti sur lequel il faut compter aujourd’hui pour un Mali nouveau. » a souligné l’honorable Housseini Amion Guindo dit « Poulo » lors de la rencontre avec les journalistes. Par ailleurs, « Poulo » a affirmé que depuis la proclamation des résultats provisoires, il a été beaucoup courtisé par les deux candidats. « Nous avons tenu bon en nous gardant de nous déclarer en faveur de l’un ou l’autre candidat. Cette position est prise par principe que par calcul. C’’est par principe de respect de la légalité et de démocratie interne que nous avons attendu de connaà®tre les résultats officiels fussent-ils provisoires. Ces principes sacrés à  la CODEM commandent que pour une décision d’un si grande importance, la base soit consultée et qu’elle s’exprime dans toute sa diversité. » a indiqué le candidat de la CODEM; C’’est après consultation que la CODEM a clairement exprimé sa position. « Nous déclarons solennellement notre soutien au candidat Ibrahim Boubacar Keita au deuxième tour. » a poursuivi Housseini Amion Guindo. A la date du 5 aout 2013, 20 candidats (sur 27 ndlr) du 1er tour ont confirmé leur soutien à  Ibrahim Boubacar Keà¯ta, en vue du second tour de la présidentielle.

Hammadoun Amion Guindo :  » Aucune feuille de route ne sera acceptée sans la concertation nationale »

Hammadoun Amion Guindo et ses camarades sont « mécontents » du fait que le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a été « silencieux » sur la tenue de la « concertation nationale et l’élaboration d’une feuille de route » pour la transition en cours, à  travers son discours à  la nation du Nouvel An. Ils « estiment que le 2 janvier dernier », le président Dioncounda Traoré « ne devrait pas prendre à  nouveau la décision d’envoyer à  l’Assemblée nationale la même feuille de route proposée par l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, ayant été refusée en l’absence d’une concertation nationale ». A leurs avis, le peuple malien « ignore le contenu » de cette feuille de route et que « même s’il en savait, il était bon que les Maliens donnent d’abord leurs points de vue ». D’o๠la nécessite de la concertation nationale conformément à  l’ accord-cadre, signé le 6 avril dernier entre l’ ex-junte et la CEDEAO, selon eux. Hammadoun Amion Guindo a laissé entendre qu’il n’est exclu que cette même feuille de route soit adoptée le mercredi prochain lors du conseil des ministres », tout en « s’inquiétant » de ce qui pourrait advenir. Celui-ci a ajouté qu’ils ont écrit au président de la République par intérim en « lui demandant d’avoir un minimum de respect pour le peuple ». Pour les responsables et militants de la COPAM-Forces Vives, « aucune pression des partenaires techniques et financiers ne devrait pousser le gouvernement à  adopter une feuille de route sans passer par la tenue de la concertation ». « Mieux, ont-ils ajouté, il faut prioriser la concertation nationale au lieu de faire les élections comme le veulent certains partenaires. » Ainsi, disent-ils, « tous les moyens légaux (marche, sit-in, meeting) seront mis en œuvre pour empêcher l’ adoption de la feuille de route sans la concertation nationale ainsi que les élections sans la libération des régions occupées ». Le premier vice-président de la COPAM-Forces Vives, Dr Adama Traoré, a indiqué que « les activités de protestation vont continuer jusqu’à  satisfaction (notamment la tenue de la concertation nationale) ». Hammadoun Amion Guindo et ses camarades ont conclu que « la feuille de route dans son état actuel est inacceptable car elle est adoptée par les autorités non légitimes, hormis leur propre légitimité qu’elles se sont octroyés ». Xinhua

Les confessions du colonel Abidine Guindo

Le colonel Abidine Guindo, du 33è régiment des commandos parachutistes, un corp d’élite de l’armée malienne aurait avoué les faits qui lui sont reprochés, à  savoir son implication dans la tentative de contre coup d’état du 30 avril 2012; Ces évènements, rappelons le, avaient opposé les bérets rouges aux bérets verts, lors d’un affrontement sanglant qui avait vu la prise de l’ORTM et de l’aéroport international. Immédiatement, Abidine Guindo, proche d’ATT, a tout de suite été visé par les hommes de Sanogo. C’est donc le 11 juillet qu’il sera arrêté et mis sous détention au camp 1 de la gendarmerie de Bamako dans un lieu sûr. Les aveux d’un colonel « Si aux premières heures de son arrestation, ni sa famille, ni son avocat n’ont pu le rencontrer aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre. En effet l’homme qui était le plus recherché par les hommes d’Amadou Haya Sanogo depuis le 30 Avril, a accepté de collaborer avec les enquêteurs. Gardé dans un lieu sûr, l’ancien chef des corps des commandos parachutistes est bien traité et bien portant. Il reçoit régulièrement des visites de sa famille et de son avocat. Selon nos informations proches du dossier, l’ex- aide de camp du président déchu Amadou Toumani Touré a reconnu les faits sans ambages qui lui sont reprochés, précise l’hebdomadaire Mutation. D’après les aveux de l’homme, l’opération du 30 avril n’est pas le fait d’un seul homme. « Le colonel a affirmé avoir obtenu du soutien de plusieurs personnes dont certains responsables politiques de la place tant sur le plan matériel que financier », poursuit Mutation. Autre révélation de taille, Abdine Guindo a déclaré qu’il avait volontairement mis les noms de certains sous-officiers et officiers supérieurs dans sa liste sans les informer. C’’est dire qu’on risque d’assister à  une libération de ces personnes injustement accusés par Abdine dans les prochains jours. Ces révélations de l’ex aide de camp d’ATT, vont t’elle calmer le jeu au sein des forces de défense ? Après les évènements du 30 avril, de nombreux bérets rouges avaient été pourchassés, d’autre détenus à  Kati dans des conditions inhumaines. Les épouses de bérets rouges, sont plusieurs fois montées au créneau pour dénoncer une chasse aux soircières orchestrée par l’ex junte du Capitaine Sanogo. Et dernièrement, la tension entre policiers, a mis en exergue une division profonse au sein de l’armée malienne, dont la mission première est pourtant d’assurer la cohésion nationale mais aussi de restaurer l’intégrité

Me Tidiani Guindo : « Aucun patriote ne peut cautionner l’arrivée de troupes étrangères sur son sol »

«Â J’évite souvent de me prononcer sur la situation actuelle (que vit le Mali) car les gens n’aiment pas entendre la vérité ; seulement ce qui sert leurs intérêts. Aucun patriote ne cautionnera l’arrivée des troupes étrangères sur son sol. Nous voyons cela dans les différentes crises politico-militaires dans le monde arabe. Dans tous les conflits récents en Tunisie, Libye, Yémen, à‰gypte, Syrie même les oppositions armées ou pas, malmenées par les armées régulières n’ont jamais accepté que des troupes étrangères interviennent dans leurs pays pour les soutenir au sol. Mais en revanche une aide logistique, un soutien aérien et mêmes quelques agents de renseignement ou des conseillers formateurs sont les bienvenus. Au Mali la polémique est sans objet, l’armée malienne demande des moyens pour mener la reconquête du territoire, qu’on lui donne ces moyens et qu’on observe ce qu’elle va faire. Si malgré tout, elle est en difficulté, alors on peut envisager une intervention étrangère au sol. Si on aime le Mali notre armée à  été humiliée au Nord tous les Maliens doivent avoir comme souci comment aider cette armée à  laver l’affront, il y va de l’honneur du peuple malien. L’appel incessant à  une intervention militaire étrangère contribue à  affaiblir davantage notre armée, à  l’empêcher de retrouver son honneur et à  humilier le Mali incapable de se défendre face à  des groupes armés qui ont envahi une partie de son territoire. Le drame c’est que ceux qui, pendant 20 ans, étaient au pouvoir et qui sont encore aux affaires au Mali, qui ont affaibli l’armée, qui ont préféré la corruption, l’enrichissement personnel, leurs intérêts au détriment des intérêts du Mali, sont les mêmes aujourd’hui qui veulent la fin de l’armée malienne parce qu’elle menace leurs intérêts. Le paradoxe c’est que c’est les mêmes qui ont souhaité un coup d’état si ATT n’organise pas les élections pour qu’ils aillent à  Koulouba. Apparemment le coup d’Etat ne s’est pas passé comme ils le souhaitaient, ils cherchent maintenant à  se débarrasser de l’armée malienne tout entière. C’est vraiment incroyable, les Maliens doivent se réveiller et faire échec à  tout plan qui sert les intérêts d’un groupe contre le Mali. Certains pays ne veulent pas une guerre au Nord du Mali, ils veulent une négociation qui aboutira à  un compromis entre le Nord et Bamako. Ces pays ont des soutiens à  l’intérieur du Mali et dans la sous-région. Ils veulent des troupes pour protéger leurs hommes à  Bamako et s’assurer que tout se passe bien comme ils le souhaitent. C’est cela la réalité. Ceci étant, nous savons que le Mali doit maintenir de bonnes relations avec la CEDEAO et avec tous les pays amis, mais malheureusement le Mali est affaibli car nous ne parlons pas le même langage. Il y en qui veulent continuer à  jouir tranquillement du pouvoir comme s’il n’y a jamais eu de coup d’Etat et d’autres qui souhaitent enfin un vrai changement de gouvernance politique dans le pays. Quant à  l’armée, tout le monde sait qu’elle ne peut se retirer de la scène publique qu’une fois que des élections se tiennent car nous ne voulons pas de pouvoir militaire au Mali. Les missions de l’armée aujourd’hui ce sont la reconquête du Nord et de veiller à  la bonne tenue d’une élection juste et transparente qui aboutira à  la fin définitive de cette crise qui secoue notre pays en ce moment. Malheureusement certains font tout pour créer la zizanie pour leurs intérêts personnels. Je profite pour dire que je suis opposé à  toute tenue d’une élection présidentielle sans reconquête de nos territoires du Nord car, derrière le débat d’une intervention militaire de la CEDEAO se cache aussi un tel plan qui va consacrer définitivement la partition de notre pays.  QUE DIEU SAUVE LE MALI ! Nous n’avons d’autres ennemis que nous-mêmes. »

A Koutiala, la démonstration de force d’Housseini Amion Guindo

«Â Cette démonstration de force du député de Sikasso dans l’une de ses bases électorales les plus importantes, prouve à  suffisance que les militants des PUR ne se sont pas trompés dans leur choix ». C’’est en ces termes que le président des Partis unis pour la République (PUR) Abdoulaye Amadou Sy a introduit son discours au meeting populaire du candidat Housseyni Amion Guindo, organisé ce samedi 15 octobre au stade municipal de Koutiala. A la faveur de ce regroupement populaire, dans le cadre de la rentrée politique de section de ladite localité, le coup d’essai fut un coup de maà®tre pour «Â les amis » du député de Sikasso. Etaient présents à  la rencontre de Koutiala, les représentants des 15 partis du PUR (sur les 17 l’ayant choisi comme candidat), les responsables du bureau national de la Convergence pour le développement du Mali (CODEM), les représentants des sections CODEMA de Sikasso, Badiangara, Koro, etc. D’entrée de jeu, le numéro un de la coalition, M. Sy, a déclaré que « les PUR ont donné une leçon de démocratie et de cohésion en réussissant le pari d’être le premier regroupement de partis politiques à  choisir un candidat unique consensuel à  l’élection présidentiel de 2012 ». « Les Partis unis pour la République ne sont pas des coalisés pour une simple alliance électoraliste, mais ils projettent de devenir une seule et unique formation politique, en créant une force incontournable dans l’échiquier politique de notre pays » a déclaré Abdoulaye Amadou Sy. Avant de montrer son optimisme : « ce regroupement servira de valeur d’exemple, et fera le bonheur du peuple malien en général et en particulier des militants et sympathisants des PUR ». Le pari de la mobilisation Il était 17h 10 minutes précises ce samedi, sous un soleil très clément et sous les ovations des militants, le candidat des Partis unis pour la République (PUR) a fait son entrée au stade municipal de Koutiala. Comme dans une atmosphère des grands jours, le député Housseyni Amion Guindo a fait le tour de la pelouse. A la clé, des salutations et messages de félicitations de certains proches pour le choix de la coalition. A ses côtés, le président de la coalition des formations des PUR, Abdoulaye Amadou Guindo. La coordinatrice des clubs amis et groupes de soutien à  Housseyni Guindo, Mme Talla Lalaà¯ssa Diarra, avait aussi mobilisé les militants De Sikasso à  Badiangara, en passant par Koutiala, les sympathisants du candidat, les militants de la CODEM et des partis membres des PUR, ont effectué le déplacement au stade de Koutiala. Pour l’occasion, un jeune marcheur de Sikasso a décidé de rallier Koutiala à  pieds, et s’est dit porteur d’un message de soutien de la jeunesse à  l’endroit du candidat Housseyni Guindo. Il s’appelle Emile Dakouo. Il ainsi quitté Sikasso le vendredi à  3 heures du matin pour être à  Koutiala le samedi dans la soirée, un trajet de près 120 kilomètres. Pour Housseyni Guindo et les responsables des PURS, C’’était un symbole ! Ecole, agriculture, corruption au C’œur des préoccupations Au cours du meeting de Koutiala, la coordination des clubs et regroupements d’action a réaffirmé son soutien au candidat Housseyni Guindo. Les futures élections constituaient un enjeu sérieux pour notre démocratie. Pour cela, elle a exhorté le candidat du PUR à  comprendre les préoccupations des populations, particulièrement celles des jeunes. Ces préoccupations, dit-elle, ont pour noms : la crise de l’école. Pour elle, « il est inadmissible que de nos jours que le fils du pauvre n’ait pas le droit à  une bonne formation scolaire ». Parlant de l’agriculture, Mme Tall a regretté que l’utilisation de moyens rudimentaires pénalise l’agriculture malienne, réduisant du coup la productivité agricole. La lutte contre la corruption et la délinquance financière, n’ont pas été occultés. Housseyni Amion Guindo a de son côté, annoncé que l’un des axes majeurs de son programme politique sur l’éducation. Qui doit être gratuite pour tous les Maliens. Parlant de sa candidature, le député a estimé qu’elle constitue un symbole de valorisation de la jeunesse. « Celle-ci doit, dit-il, prendre conscience de l’importance de sa participation aux prochaines élections. Vous avez un rôle de premier rang à  jouer dans le choix du prochain président…Et vous devez dire non aux tee-shirts et à  l’achat de conscience !», a conseillé le candidat du PUR. Qui a prédit : « C’’est le peuple malien qui gagnera en 2012 et non l’argent ! ».

Le face à face Guindo / Mara

Le front politique malien sera particulièrement riche en couleurs ce week-end, et prévoit de chaudes empoignades, notamment entre le parti YELEMA, dirigé par maire de la commune IV, Moussa Marra et la CODEM du député de Sikasso, Housseyni Amion Guindo. Le premier sera à  Kayes pour son investiture officielle ce samedi par ses militants comme candidat à  l’élection présidentielle d’avril 2012. A Kayes, nous apprend-on, il est prévu «Â une forte mobilisation à  laquelle prendront part les délégués des structures de base de YELEMA. Ils présenteront de manière officielle leur porte-drapeau, Moussa Mara, dans la course pour la succession au président sortant Amadou Toumani Touré. Au cours de cette investiture, Moussa Mara devrait également tenir son premier discours public en tant que candidat. Déjà , nous apprend-on, la profession de foi du jeune prétendant au fauteuil de Koulouba devrait s’articuler autour des priorités comme l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté, l’emploi des jeunes, la souveraineté du pays, etc. Il n’y a pas de doute, le maire de la commune IV (non moins candidat malheureux aux législatives de 2007 contre IBK) se positionne désormais comme un prétendant sérieux à  la course pour la magistrature suprême. Guindo bat campagne à  Koutiala A plus de 1.000 kilomètres de là , son ancien allié du PUR (Partis Unis pour la République), tiendra son « grand meeting populaire », organisé par les associations, clubs et regroupements d’action et de soutien en son nom. Housseyni Guindo, qui a été officiellement choisi par les 15 partis du PUR, sur les 17 (excepté YELEMA et la COPP), sera face aux électeurs de Koutiala le samedi au stade municipal de la localité. Déjà , nous apprend-on dans l’entourage du député Guindo, une forte délégation du bureau national de la Convergence pour le Développement du Mali, (CODEM) va quitter Bamako ce vendredi matin. Selon la cellule de communication du député, la tribune de Koutiala enregistrera la présence de tous les présidents des 15 partis du PUR ayant porté leur choix sur Housseyni Guindo. Le président de la CODEM et candidat du PUR mettra à  profit sa rencontre avec l’électorat de Koutiala, pour exprimer ses remerciements aux partis et aux militants qui ont porté leur choix sur sa personne pour les prochaines élections présidentielles. D’o๠l’avis d’un membre du bureau de son parti, que « le meeting de Koutiala est véritablement une manifestation de grande envergure ». Alliés d’hier, adversaires aujourd’hui Ce meeting populaire des « amis » de Housseyni Guindo à  Koutiala, et l’investiture officielle de Moussa Mara interviennent au moment o๠les commentaires vont bon train quant aux divisions intervenues ces derniers temps au sein du PUR à  propos du choix du candidat à  la prochaine présidentielle. Le député de Sikasso tente de minimiser l’impact. Au cours d’une interview accordée récemment à  votre site d’informations « JournalduMali.Com », il est formel : « la coalition ressemble à  un train. Il y a des passagers qui descendent, et y en a qui montent. Ce n’est pas parce qu’un tel est sorti ou qu’un tel est rentré que « Pur » va disparaà®tre. Le bateau sera mené à  bon port. Inchallah ! C’’est de façon responsable que nous avons créés cette coalition ». « A travers mon choix, ajoute-t-il, les partis du PUR ont voulu lancer un message fort au peuple malien. Celui d’un tournant générationnel, autrement dit, le rajeunissement du leadership politique malien. C’’est cet esprit qui a prévalu chez les partis qui composent notre regroupement. Je suis très fier d’avoir été désigné, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mériter cette marque de confiance », annonçait le candidat du PUR au cours de son interview. Sans doute Moussa Mara et Housseyni Guindo qui étaient des alliés d’hier, sont devenus aujourd’hui adversaires politiques déclarés. Et dans le discours de l’un à  Kayes et de l’autre à  Koutiala, il faut s’attendre, sans doute, à  des attaques. Un match avant le match qui donnera du sens à  l’actualité politique de notre pays.

Housseini Amion Guindo, le cavalier du  » PUR « 

Homme politique d’une classe exceptionnelle, député à  l’Assemblée nationale du Mali, Président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem), Housseini Amion Guindo, (affectueusement surnommé Poulô), s’est prêté à  nos questions. Journaldumali.com : quel sentiment vous anime au lendemain de votre désignation comme le seul et unique candidat des «Â Pur » à  la présidentielle de 2012 ? Poulô : Vous savez, le message que les «Â Pur » ont voulu adresser au peuple malien, C’’est le tournant générationnel, autrement dit le rajeunissement du leadership politique malien. C’’est cet esprit qui a prévalu chez les partis qui composent notre regroupement. Je suis très fier d’avoir été désigné, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mériter cette marque de confiance. Journaldumali.com : Doit-on comprendre que les «Â Purs » sont fin prêts pour les élections générales de 2012 ? Poulô  : Je puis vous dire que la coalition est fin prête pour les élections si bien qu’elle a même fini d’élaborer son budget de campagne et a défini ses stratégies de mobilisation et de sensibilisation à  l’intérieur comme à  l’extérieur du pays. Mieux, la coalition a sous la main son projet de société. Journaldumali.com : les fracassantes démissions de Me Gakou ensuite de Moussa Mara n’augurent-elle pas des perspectives sombres pour la coalition ? Surtout quant on sait ces deux constituaient des maillons importants de la chaà®ne. Poulô  : Notre coalition ressemble à  un train. Il y a des passagers qui descendent, et y en a qui montent. Ce n’est pas parce qu’un tel est sorti ou qu’un tel est rentré que «Â Pur » va disparaà®tre. Le bateau sera mené à  bon port. Inchallah ! C’’est de façon responsable que nous avons créés cette coalition. Journaldumali.com : Que pensez-vous du travail des experts qui sont parvenus à  la suppression du vote par témoignage et celui par procuration ? Poulô  : Certes, le vote par témoignage était une très bonne chose parce que tout simplement dans notre pays, le vote est effectué sur présentation d’une carte d’identité. Et il se trouve dans les coins les plus reculés du pays, tout le monde n’a pas accès à  cette pièce. Donc le vote par témoignage avait toute sa place. Mais malheureusement, certains hommes politiques ont fini par utiliser ce système pour tout simplement tricher et voler. Pour conclure, je pense que leur suppression est une très bonne chose. Par ailleurs, je tiens à  rappeler que notre coalition est partie prenante de ce comité d’experts. C’est pourquoi nous partageons entièrement l’esprit du document produit. Notre souci aujourd’hui C’’est l’équation du fichier électoral non encore résolue. Nous proposons que, si le Gouvernement accepte la suppression du vote par témoignage et par procuration, que l’occasion soit donnée à  la population d’accéder gratuitement à  la carte d’identité nationale. Sinon, que le Gouvernement fasse en sorte que la carte d’électeur tienne lieu de carte d’identité. Journaldumali.com : Que répondez-vous à  ceux là  qui pensent que le projet de réforme constitutionnelle n’aurait jamais dû passer à  l’Assemblée nationale ? Poulô  : Il faut que la population sache que l’adoption définitive du projet de réforme constitutionnelle ne saurait brûler l’étape du référendum. Que ceux là  qui ne sont pas d’accord pour son adoption à  l’Assemblée nationale votent non, C’’est tout. Nous sommes en démocratie ! Journaldumali.com : le doute n’est toujours pas levé sur le départ d’ATT en 2012, et ce, malgré les aveux de celui-ci ? Poulô  : Sincèrement je ne crois pas qu’ATT tentera de se maintenir. C’’est quelqu’un que je préfère prendre au mot. Il a dit lui-même qu’il ne le fera pas. Je préfère m’en tenir à  cela.

Duel Mara-Poulo : Qui pour représenter le PUR à la présidentielle 2012 ?

Dans la foulée de la période pré-électorale, les états majors des différents partis se mobilisent pour le choix de leur candidat pour la présidentielle de 2012. Regroupement politique, crée il y a seulement 8 mois, les Partis Unis pour la République (PUR) doivent se ,trouver un candidat. La décision est tombée tard hier lundi. En effet, le président de la Codem est celui là  même qui risque bien de porter les couleurs du parti à  l’élection présidentielle qui arrive. Ce regroupement de 18 formations politiques avait décidé, dès sa création, de présenter un candidat unique à  l’élection présidentielle de l’an prochain. Trois noms étaient cités : Housseini Amion Guindo, président de la « Codem », par ailleurs député à  l’Assemblée nationale, l’actuel maire de la commune IV du district de Bamako, Moussa Mara, par ailleurs président du parti « Yelema », et le Président de la « Copp », Me Mamadou Gakou. Les trois ténors tenaient chacun à  être oint comme candidat des PUR. Si au niveau des têtes de partis, le choix d’Amion est contrasté, plusieurs militants du PUR pensent que le parti gagnerait beaucoup plus dans le choix de cet homme. En ce sens que ce dernier demeure le seul dans la course à  avoir réussi une bonne implantation de son parti à  l’intérieur. Son parti couvre toute l’étendue du territoire. Mieux la Codem enregistre régulièrement l’adhésion de militants dans les confins les plus reculés. Par ailleurs, selon une source politique, la Codem a à  son arc la région qui abrite le plus grand nombre d’électeurs (Sikasso). Enfin, faut-il le préciser, le parti de Housseini Amion se prévaut d’une forte assise populaire avec 9 députés et 1028 élus communaux. Son camarade Moussa Mara, par compte, demeure à  présent confronté au laps de temps qui reste, avant l’élection, pour étendre les bases de son parti. Jusqu’à  preuve de contraire, « Yelema », n’est influent qu’à  Bamako, sinon en Commune IV précisément. Cependant, il faut le dire, Moussa Mara jouit de la plus grande probité qu’un politique malien n’a jamais connue au Mali, ainsi que d’une intégrité morale basée sur la confiance des militants. Ces atouts lui suffisaient-ils. Quant à  Me Gakou, lui était visiblement le maillon faible de chaine car il ne bénéficiait pas de la moindre chance pour passer. Selon nos sources, le Président de la Copp est même en arrivé à  claquer la porte après la désignation d’Housséini Amion Guindo comme candidat. « Gakou a choisi de faire cavale seul… ». En termes d’expérience politique, le leader de la COPP semblait l’emporter sur ces deux jeunes concurrents. « J’ai préféré claquer la porte et me battre avec mon parti en vue de me lancer dans la course », a-t-il dit pour confirmer. Le retrait de Me Gakou intervient après celui de l’UDM Jama Ka Wassa de feu Ibrahima Siby du regroupement. Malgré ces aléas, les PUR entendent poursuivre leurs efforts pour aller, en rangs serrés, à  la bataille électorale décisive de l’an prochain. Le tournant de ces « efforts pour demeurer ensemble  » était le difficile choix du candidat unique de ce regroupement à  la présidentielle à  venir. Les discussions et médiations ont été houleuses pour départager chacun des trois prétendants. Interrogé par nos soins, Housseini Amion a indiqué que « chacun des candidats a signé un engagement à  se plier devant le choix de la commission de médiation. Il n’y a pas de raison pour que Moussa Mara ne reconnaisse ma candidature et ne la soutienne au sein de notre regroupement ». Reste à  savoir si son choix est susceptible d’augurer de bonnes perspectives pour ses camarades des « PUR ».

Parti SADI : le député Mamadou Guindo claque la porte

Le député SADI de Niono a démissionné de son parti. l’information nous est rapportée par un responsable du bureau politique national. Qui précise que Mamadou Guindo, a claqué la porte du parti avec une dizaine d’autres conseillers municipaux. Selon notre source, la lettre de démission du député envoyée au bureau explique sa décision par des «Â raisons personnelles ». «Â Il n’en dit pas plus dans sa lettre » confie notre source qui explique que cette décision intervient un mois seulement après la fin de la suspension du député et d’autres militants par le parti pour «Â indiscipline et manquement aux statuts et règlement intérieur ». A quel parti le député compte adhérer ? Pour l’instant aucune information n’a filtré de cette question, car il nous est impossible de joindre le député en question malgré nos différentes sollicitations par téléphone. Mais le moins que l’on puisse dire, C’’est que cette démission de Mamadou Guindo parait pour le moins surprenante. Car le mois dernier, il participait à  la conférence de presse du groupe des députés SADI, et l’atmosphère avec les autres camarades ne présageait une décision de ce genre. Bref, le départ de l’élu de Niono porte un coup au parti SADI. Car elle intervient un mois seulement après la cassure du groupe parlementaire PARENA-SADI à  l’Assemblée nationale. Cela, après l’entrée du PARENA au gouvernement. Cette démission du député Guindo et de certains militants peut-elle affaiblir le parti SADI dans cette circonscription ? Sans doute oui. Mais selon plusieurs analyses, le cercle de Niono demeurera l’une des bases électorales les plus importantes du parti SADI. Dans cette circonscription, la formation politique reste la première force avec les deux sièges de député (sur trois), la présidence du Conseil de cercle. A l’issue des élections communales de 2009, le parti s’en est sorti avec au total 51 conseillers municipaux contre 37 pour le l’URD, 35 pour l’ADEMA, et 27 pour le RPM. Par ailleurs, sur toute l’étendue du territoire, jamais le parti SADI n’a enregistré un tel score à  une élection depuis sa création en 2001. C’’est avec cette suprématie dans le cercle de Niono, que la formation politique de l’ancien leader estudiantin, Dr Oumar Mariko, a enregistré son meilleur score pendant les élections présidentielles de 2007 o๠le candidat est arrivé en tête devant le président sortant ATT.

Politique : la Codem s’implante en Côte d’Ivoire

Créée le 24 mai 2008 dans une grande euphorie, la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) est l’un des rares partis à  avoir engrangé(en moins de 2 ans d’existence)un score impressionnant. Et son implantation se poursuit de plus belle avec la création, le week-end dernier, de plusieurs sections en Cote d’ivoire. Un parti né des dernières élections Communales l’issue des dernières élections municipales (qui a vu sa participation pour la toute première fois) témoigne de la position de force que s’est taillée la CODEM. Ces résultats remarquables, lui ont permis de moissonner plus 500 élus dont 21 maires. Du coup, nul besoin de jauger le niveau de progression de ce parti, d’autant qu’il a déjà  ravi la vedette à  nombre de partis qui l’ont vu naà®tre. La dynamique novatrice enclenchée par la CODEM lui a permis de damer le pion à  une centaine de partis et de se classer 5ème force politique (sur l’échiquier national) après l’Adema, l’URD, le RPM, le CNID et le PARENA. La stratégie adoptée (c’est-à -dire, ne compter que sur ses propres forces) est certes atypique et noble, mais saura-t-elle l’aider à  relever les immenses défis face auxquels ses devanciers (les autres partis politiques) ont déjà  mordu la poussière ? Même si le parti de la quenouille (il s’agit de la CODEM) semble résolument engagé dans le combat démocratique, ça reste un combat qui, à  en croire ses adhérents, lui a permis d’occuper aujourd’hui une place de choix sur l’arène politique. Des idéaux de justice et de prospérité En outre, les idéaux du parti CODEM sont assez limpides. Aux dires de M. Youssouf Yaro, Chargé de mission du parti, la CODEM veut sculpter une nouvelle gent d’électeurs, qui saura se départir des sentiers battus et des considérations partisanes pour militer en faveur de la défense de l’intérêt général. Les fondateurs du parti de la quenouille, soutiennent qu’après avoir pris acte des multiples défaillances, qui existent dans les rang des autres partis constituant le microcosme politique malien, le jeune député, Houseini Amion Guindo dit « Poulo » (Président de la CODEM) s’est aventuré avec (ses compagnons) dans la création d’un parti qui prendrait mieux en compte les intérêts des siens : à  savoir, « les jeunes et le bas peuple » . La création de la CODEM procède d’une renaissance des consciences électoralistes. Eviter l’achat de consciences Le parti de la quenouille sera plus que jamais confronté à  des obstacles ou pratiques tels que l’achat de consciences, l’arrogance politique, le détournement des voix, qui ont pendant longtemps couvert de flétrissure les rapports entre les candidats et leurs électeurs. De l’avis de nombreux militants, la CODEM à  un projet de société aux accents citoyens et démocratiques. Ainsi, justifient-ils leur adhésion au 119ème (parmi les 123 que comptent notre pays) partis politiques. A la conquête du pouvoir : rajeunir le leadership politique ! La vocation première d’un parti politique C’’est la conquête et l’exercice du pouvoir. Ce principe qui n’est point un secret de polichinelle, semble compris par les dirigeants de la CODEM qui prônent un rajeunissement du leadership politique au Mali et en Afrique. A signaler que la CODEM n’a pas terminé son implantation dans les 703 communes, toute chose qui démontre qu’elle a du chemin à  faire. Une tournée en Côte d’Ivoire Mais son implantation dans la sous Région est entrain d’être une réalité. En effet, elle a débuté le week-end dernier par la Cote d’ivoire. Qui connaà®t la forte colonie malienne en Cote d’ivoire, comprend aisément que cette opération de charme du député de Sikasso est d’abord stratégique. Un pas non négligeable aura été franchi par « Poulo » dans le cadre des préparatifs des échéances électorales de 2012. Séduire l’électorat africain, se créer un réseau et par la même saluer le président Gbagbo, lui même, bientôt aux urnes… Après Bouaké, c’est donc à  Abidjan, qu’Housseini Amion Guindo a rencontré le Président Gbagbo auquel il a pporté son soutien, puis l’Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire. Vers 2012 et l’échéance suprême ? Selon nos sources, l’implantation s’étendra très prochainement à  la Guinée, au Burkina Faso et au Sénégal… Et C’’est fort de son poids actuel, que la CODEM compte aborder les échéances électorales de 2012. l’aventure entamée par la CODEM aura certainement donné le ton de l’avènement d’un leadership jeune.