Incendie destructeur aux Halles de Bamako

La matinée a été incendiaire aux halles de Bamako. Le réveil a été très douloureux pour la centaine de commerciaux qui opéraient au niveau du prestigieux centre commerciale de la capitale : les Halles de Bamako. D’importants dégats matériels Pourtant, construit il y a 9 ans, ce centre commercial était censé être doté de toutes les commodités de sécurité. Partout C’’est la tristesse et la désolation qu’on lit sur les visages. Les forces de l’ordre étaient présentes pour maintenir le calme, car à  peine l’incendie se produisait que la foule avait déjà  investi les lieux. Les agents de la protection civile ont eu du mal à  maà®triser la furie de l’incendie. Une partie de la foule était composée des propriétaires de boutiques brûlées. Sur le site de l’incendie, les dégâts s’étendent à  perte de vue. Les produits des deux rangées brûlées (à  moitié) s’évaluent à  plusieurs millions de Francs CFA. Heureusement il n’y a pas eu de pertes en vies humaines. Alerté bien avant que l’incendie ne se propage, les agents de la protection civile ont mis un long moment avant de débarquer sur le site de l’incendie. Ce qui laisse présager d’une terrible inefficacité dans l’exercice de cette corporation dite de protection. «Â Moi je dormais quand, soudain, J’ai entendu le vacarme qui accompagnait le feu. C’’est alors que je me suis réveillé en catastrophe » témoigne un commerçant sorti indemne de l’incendie. Les boutiques brûlées contenaient pour la plupart des habits prêt-à -porter, des cadeaux de fin d’année, des jouets pour enfants, des pétards, des téléphones portables, et des chaussures. Des voleurs aussi étaient de la partie, car au moment o๠certains sinistrés cherchaient à  sauver leurs produits de l’incendie, des individus tapis dans l’ombre cherchaient à  se les approprier. Aucune perte en vie humaine Selon, Mamadou Sylla, cet incendie n’est plus ni moins que la conséquence de la négligence des responsables du Centre commercial. Approché par nos soins, le chef de commandement de la Protection civile, s’est défendu de n’avoir pas été avisé à  temps. Tandis que les témoignages recueillis sur place, ont démontré que les sapeurs pompiers ont été alertés aussitôt que l’incendie commençait. « Depuis que le feu est parti , nous avons avisé le service de la protection civile de Sogoniko. Mais hélas, ce service n’a aucune importance dans la protection des citoyens », a lancé un sexagénaire, sinistré. Au moment ou nous mettions sous presse, les sinistrés étaient entrain de s’organiser à  travers la tenue d’une liste qui établira la valeur financière des produits brûlés. Pour cette dame (sinistrée), vendeuse de Body, ce qui vient de produire est intolérable. Tout en sanglotant, elle ne cessait de lancer : « Cette affaire ne sera jamais laissée comme ça, on va me dédommager ! ». Selon nos informations, il ressort que le feu serait parti d’un court circuit. Beaucoup de commerçants du site disent avoir avisé depuis une dizaine de jours, les responsables du Centre commercial, qui n’ont pas pris au sérieux le phénomène et qui pouvait à  tout moment dégénérer.