Hamane Niang, nouveau patron de FIBA-Afrique

Le basket-ball continental tient ses assises en ce moment à  Madagascar. Au cours de cette rencontre, l’Assemblée ordinaire procède au renouvellement des instances de l’organisation. Il s’agit des différentes zones de la FIBA-Afrique et de l’instance dirigeante elle-même. Ainsi ce jeudi, Hamane Niang, ancien président de la Fédération malienne de basket-Ball et ancien ministre des sports a été élu pour un mandat de quatre ans. Hamane Niang remplace le Congolais Dieudonné Mabusa Eseka également candidat. « Mon souci constant n’est autre chose que de hisser le basket-ball en Afrique au niveau du développement que ce sport a atteint ailleurs, notamment en Europe et en Amérique », affirmait Hamane Niang lors de sa campagne. Son programme s’articule autour de 7 grands axes : capitaliser les acquis pour conserver une dynamique de progrès, faire du monde de basket-ball une vraie communauté élargie, solide et unie, contribuer au développement d’un environnement stimulant dans la perspective de faire du basket-ball la première discipline sportive dames et la 2è discipline sportive hommes après le football, améliorer les standards techniques et le niveau administratif des fédérations nationales, rendre plus performant le fonctionnement des différentes structures d’encadrement du basket-ball en Afrique (la FIBA Afrique, les 7 Zones géographiques, les fédérations nationales) dans le but d’asseoir les conditions d’une bonne gouvernance, développer un modèle économique fiable permettant la mise en œuvre de programmes qui valorisent l’accès aux ressources financières et enfin continuer à  promouvoir une stratégie efficace de communication afin de donner davantage de visibilité au basket-ball en Afrique. Pour Mamadou Boubel Konaté, responsable marketing de la Fédération malienne de Basketball, et membre de la forte délégation malienne présente à  Madagascar, le choix porté sur le ministre Niang est « la preuve, à  travers cette élection, que le Mali est bel et bien debout et a un label à  imposer à  l’Afrique et au monde ».

Hamane Niang en visite dans les structures culturelles

Cette série de visites s’inscrit dans le cadre de la prise de contact avec les différentes structures relevant du Département. l’Institut national des Arts (INA), qui a constitué la première étape, a été l’occasion pour Hamane Niang de procéder à  une visite guidée des locaux de l’établissement. Le ministre de la culture s’est en effet rendu, tour à  tour, dans les classes o๠il a exhorté les élèves à  redoubler d’efforts dans les études. «Du défi d’impulser une nouvelle dynamique à  la promotion de notre culture, dépend votre persévérance pendant et après les études », a déclaré le ministre. Qui s’est aussi rendu dans la salle d’orchestre de l’école. Le ministre sera également reçu dans les ateliers des métiers au Centre «Â Kibaru » o๠il a pu apprécier le savoir-faire des élèves dans les métiers d’artisanat comme la tannerie, la bijouterie, le tissage, la sculpture et la menuiserie. Très impressionné par le talent des jeunes apprenants, le ministre espère qu’un jour, la culture puisse faire vivre son homme. A la fin de la visite, la directrice de l’établissement, Mme Fofana Aminata Diombana, a rappelé que l’INA comprend de nos jours 543 élèves repartis entre les sections musique, arts plastiques, animation, métiers d’arts, art dramatique, etc. Le ministre de la culture, a, pour sa part, souhaité une collaboration étroite avec les services de l’établissement. Aussi, il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer l’entretien de l’école afin de rentabiliser l’investissement de l’Etat. Problématique du financement des œuvres cinématographiques La seconde étape de la visite du ministre de la culture était au Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM). Le ministre y a été reçu par le directeur du Centre, Moussa Ouane qui lui a fait visiter les archives, la section  «Â matériel technique », la salle «Â Post-production Avid Adrenaline HD » du CNCM et l’auditorium. Selon le directeur du Centre, ces matériels sont les plus performants dans la sous-région et favorisent la créativité artistique. Par ailleurs, Moussa Ouane a expliqué au ministre le nouveau partenariat qui lie le CNCM au Danemark. «Â Nous fondons beaucoup d’espoir sur ce partenariat pour renforcer les capacités des ressources humaines ». Dans la salle «Â Visa cinématographique » Hamane Niang a visionné un reportage en langue nationale Bamanan, un match de basketball des années 60 présidé par le président Modibo Keà¯ta. Ce match, qui a eu lieu au Stade Omnisport, a opposé le Stade malien (messieurs) au Réal de Bamako. Puis, la projection symbolique du film «Â Toiles d’araignées » du réalisateur Ibrahim Touré. Profitant de la tribune, le responsable de la production a posé sur la table du nouveau ministre deux doléances, dont la satisfaction est indispensable pour la bonne marche du Centre. Le premier, dira-t-il, concerne financement des œuvres cinématographiques. Pour lui, le manque de ressources financières handicape fortement la création artistique dans le domaine du cinéma. La seconde difficulté, ajoute le responsable de la production, demeure le manque de ressources humaines. Pour lui, le plus jeune de cette section a 55 ans. l’impératif, dira-t-il, impose un rajeunissement du personnel à  travers de nouveaux recrutements. Le ministre de la culture, qui a pris bonne note de ces doléances, a assuré de sa disponibilité à  s’associer aux efforts de redynamisation du CNCM. Pour lui, le cinéma malien qui a connu ses années de gloire, doit être soutenu .

Ministère de la culture : les nouveaux défis d’Hamane Niang

24 heures après la formation du nouveau gouvernement, le ministre de la culture sortant, Mohamed El Moctar, a passé le témoin à  son successeur. Pour réussir sa mission, Hamane Niang, ex ministre de la jeunesse et des sports, devra inscrire en première ligne, la pérennisation des grandes manifestations artistiques et culturelles du Département. Le défi de la prochaine biennale Artistique Le nouveau ministre de la culture devra mettre les bouchées doubles pour l’organisation de la prochaine rentrée culturelle 2010-2011. Initialement prévu ce 20 avril à  Mopti, l’évènement a été reporté à  cause du remaniement ministériel. Cette rentrée, qui constitue l’une des activités majeures du Département de la culture, a été instituée depuis 2003. Elle marque le lancement symbolique du début des activités culturelles. A titre d’exemple, l’organisation du Festival international «Â Triangle du Balafon » de Sikasso, témoigne du caractère symbolique de l’intégration entre le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à  travers le balafon. En clair, il s’agit d’un évènement majeur que les acteurs rêvent de pérenniser. Quant aux préparatifs de la prochaine Biennale artistique et culturelle à  Mopti (en décembre 2012), C’’est dès maintenant qu’elles doivent débuter avant l’arrivée des élections générales de 2012… Relancer l’Opéra du Sahel La poursuite du chantier d’inventaire du patrimoine culturel constitue l’un des défis du ministre. Initié par son prédécesseur, ce projet devra permettre l’identification et la connaissance de l’héritage culturel du Mali et d’apprécier son état de conservation, ses valeurs et son interprétation, afin d’assurer sa protection et sa promotion. La relance de «Â l’Opéra du sahel » sera aussi au programme. Depuis le scandale de détournement des fonds, ayant conduit à  l’arrestation des anciens administrateurs, (Pape Sène du Sénégal), Sirafily Sissoko du Mali) et Alimah Bâ du Burkina Faso), cette manifestation est tombée aux oubliettes. Cela, malgré la nomination d’un nouveau coordinateur, Idrissa Ly, par le ministre El Moctar. Le projet est si important, que sa redynamisation est impérative. Création lyrique conçue et interprétée par des artistes d’origine africaine, l’Opéra du Sahel, aborde les relations entre les continents européen et africain. Lancé grâce à  la Fondation Prince Claus des Pays-Bas pour la Culture et le Développement du Sahel, ce projet regroupe une douzaine de pays tels que la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie, le Nigeria, le Mali, le Cap-Vert, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et le Soudan. Le nouveau ministre de la culture, aura à  charge d’impulser une nouvelle dynamique dans la promotion des activités et initiatives culturelles du Mali .

Crise au CNJ : Alioune Gueye réclame le départ du ministre Niang

Le CNJ plus que jamais divisé Le camp Gueye fait monter la pression dans la crise au sein du CNJ. Et accuse le ministère de tutelle d’être responsable de ses déboires. Son adversaire semble en effet avoir la bénédiction de certains autres ministres du gouvernement. Ces ministres ne sont autres que Hamane Niang et Marafa Traoré respectivement ministre de la jeunesse et de la justice, tous deux militants du parti PDES. « Non à  l’imposture, à  la prise en otage de la jeunesse ». « Hamane Niang : démission ». « Nous demandons l’implication personnelle du président de la république pour résoudre la crise » … ont scandé hier les partisans de Gueye lors d’un meeting à  la bourse du travail. Ils étaient venus nombreux à  la bourse du travail pour manifester leur mécontentement contre le ministre et pour demander l’installation d’Abdoulaye Touré à  la tête du CNJ. Les principaux animateurs de ce meeting étaient Oumar Touré, 1er vice-président du bureau dirigé par Alioune Gueye et M. Gueye lui-même. La rencontre a enregistré la présence des anciens membres du CNJ tels que Bacary Woyo Doumbia, le premier président et Siriman Traoré le président sortant. Une crise qui prend de l’ampleur Le Conseil National de la Jeunesse créé en 2000, traverse aujourd’hui une crise de croissance née du dernier congrès ordinaire tenu les 27,28, 29 novembre 2010 à  Tombouctou. En effet, la jeunesse malienne est sortie de ces assises nationales fortement divisée entre deux camps. l’un est présidé par Abdoulaye Touré et l’autre Alioune Gueye. Les différentes tentatives de médiation par le CRAJ et par l’UJMA, afin de les réconcilier ont été aussi, selon les manifestations d’hier, prises en otage par l’empressement du ministre Hamane Niang à  installer le clan Abdoulaye Toure sur son siège. Le Directeur National Adjoint de la jeunesse a en effet installé le bureau Touré au siège du CNJ le 27 décembre dernier et le département de la jeunesse a déclaré reconnaitre le camp Abdoulaye Touré comme seul interlocuteur. Cette prise de position a provoqué la colère du camp Gueye qui a aussitôt demandé la démission du ministre de la jeunesse et des sports, et des sports. Les manifestations ont également demandé le départ du gouvernement le ministre de la justice M . Marafa Traoré, qu’ils accusent de vouloir prendre fait et cause pour le camp d’Abdoulaye Touré. Ni le directeur de la jeunesse M. Drissa Guindo, ni son adjoint n’ont été épargnés par les attaques verbales du camp Gueye. Dans son discours prononcé devant l’assistance Alioune Guye a demandé l’implication personnelle du Président de la République M. Amadou Toumani Touré pour résoudre la crise. La semaine prochaine, il est prévu une grande marche de protestation et pour réclamer le départ des ministres de la jeunesse et de la justice. Et le camp Gueye se dit déterminer à  aller jusqu’au bout.