Special Olympics Mali relance ses activités

Le lancement des activités a été fait samedi 18 janvier, lors d’une conférence de presse au siège du Comité national olympique à  Bamako. C’’était en présence de la première dame, Mme Keita Aminata Maà¯ga, présidente de l’Académie nationale olympique et marraine de Special Olympics (SO). Special Olympics Mali, s’adresse aux handicapés mentaux qui constituent une frange fragile de la société et dont la prise en charge pose d’énormes problèmes du fait de l’absence de structures adéquates. Permettre aux déficients intellectuels de s’épanouir Après avoir rendu hommage à  ses prédécesseurs, la présidente de SO Mali, Hamchétou Maiga a souligné que la pratique du sport permettra aux déficients intellectuels souvent délaissés, de s’épanouir et de dépasser leur différence. A travers les disciplines, il s’agit d’éveiller la conscience de la population sur la nécessité d’apporter une aide aux handicapés mentaux pour qu’ils s’intègrent dans la société. Même si l’existence de cette organisation sportive dépend des dons et du mécénat, sa présidente affirme croire en cette noble cause. Special Olympics contribue à  la libération de tout le potentiel de la personne souffrant du handicap mental afin de lui apporter un « épanouissement physique, mental et social » a poursuivi l’ancienne gloire du basket féminin. Pour sa part, la première dame compte faire le plaidoyer pour que Special Olympics puisse prendre son envol pour le bonheur des populations. Pour la marraine, il faut donner la voix aux handicapés de s’exprimer car le handicap n’est pas une fin en soi. « Ils sont capables de beaucoup de choses quand on leur donne l’opportunité » a indiqué Dr Amadou Touré, membre de l’association et spécialiste de neuropédiatrie et de déficience mentale. Se préparer pour les jeux mondiaux Les activités vont démarrer dans un premier temps à  Bamako avant de s’étendre à  toutes les régions du pays. Au Mali, les disciplines concernées sont l’athlétisme, le basket, le football, la pétanque, le judo, la natation et le tennis. Il y aura des entraà®nements réguliers dans ces différentes disciplines, des compétitions sur le plan national dans le but de participer aux jeux mondiaux, des points focus santé avec des consultations gratuites spécialisées et des programmes de formation pour l’autonomisation des athlètes. Il faut souligner que les Jeux olympiques spéciaux sont à  différencier des Jeux paralympiques destinés uniquement à  des athlètes handicapés physiques ou visuels qui sont sélectionnés pour participer aux épreuves. l’accent est mis sur la participation de chacun plutôt que sur l’exploit sportif et tous les athlètes reçoivent une médaille. Au Mali, les activités ont débuté en 1990 sous l’impulsion de feue Mme Sanogho, ex directrice de l’Association Malienne de Lutte Contre les Déficiences Mentales chez l’Enfant (Amaldeme).

Afrobasket dames: Hamchétou galvanise ses cadettes

«Certes on perd ce match mais ce n’est nullement la fin du monde ! Les choses sérieuses commencent en 1/4 et seul ce match compte. Et cela quel que soit l’adversaire. Ainsi, les filles gardez la tête haute. Vous vous êtes bien battues et surtout soyez prêtes pour ces 1/4, le reste après». C’’est le message que la légende Hamchétou Maà¯ga a tenu à  envoyer sur Facebook aux Aigles Dames après leur courte défaite contre l’Angola (66-67) dans le dernier match du groupe B. Le capitaine de la sélection victorieuse en 2007 à  Dakar (Sénégal) conseille, «même si vous aviez gagné tous vos matches de poule, les données restent les mêmes en 1/4. Toutes les équipes à  ce stade de la compétition sont dangereuses. A nous d’être vigilantes et de nous battre comme si l’on jouait notre tout dernier match. Mali Forever ! Vous pouvez le faire, croyez-y» ! Franchement, les Meiya Tirera, Aà¯ssata Boubacar Maà¯ga, Nagnouma Coulibaly, Awa Diallo, Fatoumata Bagayoko, Fanta Guindo, Nassira Traoré, Ouleymatou Coulibaly, Kankou Coulibaly, Mimi Sissoko et Djéné Diawara n’ont pas à  rougir de cette défaite car elles ont fait jeu égal avec les championnes d’Afrique en titre. Il leur a seulement manqué un peu plus de chance que leurs adversaires. Des Angolaises qui, reconnaissent les observateurs, sont pour le moment au-dessus du lot à  Maputo après le premier tour. Le Sénégal et le Mozambique sont aussi des prétendants sérieux. En reconstruction après la retraite de certains ténors, le Mali n’est cité que parmi les outsiders pouvant «surprendre n’importe qu’elle équipe à  Maputo» ! A nous de profiter réellement de profiter de ce pronostic peu favorable. En tout cas, une rude confrontation attend Meiya et ses coéquipières demain, vendredi 27 septembre 2013. Il s’agit du décisif match contre des Lions de la Teranga qui croient en leur étoile cette année. Les matches Mali-Sénégal ne sont pas faciles, surtout depuis le sacre continental des Aigles Dames en 2007 à  Dakar. Cette année, l’enjeu n’est pas moindre puisqu’il s’agit de se battre pour le dernier carré d’AS avec l’espoir de figurer sur le podium de la compétition. Ce qui suppose que nos joueuses soient non seulement physiquement fraiches, mais aussi mentalement inébranlables. Autant alors vite oublier la défaite du mercredi contre l’Angola et, comme le dit si bien Hamchétou Maà¯ga, se remobiliser pour boucler l’aventure en beauté. Dans ce match, nos Dames doivent avoir à  l’esprit, comme le disait si bien notre amie Bam Koné, que «parfois on a besoin de commettre des erreurs pour apprendre des leçons de vie, on a besoin de trébucher pour se relever, de reculer pour avancer, de prendre une pause pour pouvoir continuer. Et, à  chaque fois, il suffit de s’en remettre parce que ce n’est pas fini encore, parce qu’on n’est pas des objets fragiles pour se briser à  chaque coup dur, car on est plus forts qu’on le croit» ! Qu’elles se rassurent, tout le Mali est fier d’elles et sera mobilisé demain pour prier et les pousser à  la victoire. Et cela à  l’image des courageux et généreux Maliens de Maputo qui laissent tomber toutes les activités pour venir supporter nos braves Dames. Et quel que soit le résultat, le soutien du public sportif est acquis à  José Ruiz et à  sa jeune bande de conquérantes !

Hamchétou Maiga, l’étoile du Basket féminin

Capitaine de l’équipe nationale du Mali, Hamchétou a été élue meilleure joueuse lors de la 20ème édition du championnat d’Afrique des Nations féminin en 2007 à  Dakar. Elle s’est fait distinguer à  travers sa vivacité et sa grande éfficacité dans le marquage des trois points. Pour rappel, le Mali avait battu le Sénégal (63-56) lors de la finale disputée au stade Marius Ndiaye à  Dakar. C’est aux dépens du pays organisateur, le Sénégal (63-56), que le capitaine de l’équipe du Mali, Hamchétou Maà¯ga, a été élue, meilleure joueuse du 20ème Championnat d’Afrique des nations (CAN) de basket-ball (Dames) remportée à  Dakar, par son pays. Ce qui l’a fait figurer dans l’équipe-type du tournoi (Top 5 majeur) comptant également Carla Dasylva (Mozambique), Djéné Diawara (Mali), Christina Andrade (Angola) et Aya Traoré (Sénégal). Après la Can féminine, elle a attéri en Tchécoslovaquie. Le club champion de la République tchèque de basket-ball féminin, Brno, a engagé Hamchétou Maà¯ga, ex-joueuse de l’équipe française de Mondeville et de Houston aux Etats-Unis pour deux saisons. La Malienne est la troisième recrue étrangère de Brno pour cette nouvelle saison, après l’Américaine Tamika Whitmore et la Hongroise Timea Beres. Le recrutement de l’ailière et capitaine des Aigles du Mali a été un atout majeur pour le club tchèque dans la mesure oà¹, dans ses beaux jours, elle est insaisissable. Selon un de ses fans, Doulaye Cissé,  » la seule présence de Hamchétou au sein de l’équipe malienne est réconfortante. Je sais de quoi je parle car, physiquement et mentalement, elle tient le bout ». Nul doute que « Tanty », de son paronyme, a été « la force motrice du Mali » durant les compétitions du Mali ces derniers temps. C’est dire que sa participation aux prochaines compétitions augurent de belles perspectives pour le Mali.