Hamed Sow, homme d’affaires et candidat du RTD

Avec un parcours académique brillant, Hamed Sow sait que politique et affaires sont intimement liés au Mali. Il est diplômé de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) de Saclay (France) et titulaire d’un Doctorat en à‰conomie de la Production de la célèbre Université de Paris IX – Dauphine. Hamed Sow débute sa carrière en France dans le conseil d’entreprise. Il travaillera ensuite à  la Commission Européenne à  Bruxelles comme expert et en Energie de la Banque Mondiale au Niger… puis comme Directeur Général du CDE à  Bruxelles, une institution commune du groupe des 77 pays ACP et des 25 membres de l’UE. De retour au Mali, il devient Ministre des mines, de l’énergie et de l’eau sous ATT de 2005 à  2007; Après sa démission du gouvernement en 2008, il crée le groupe Arama AMIC Invest, une société d’intermédiation financière implantée en Asie, en Europe avec une branche au Mali. Le Dr. Hamed Sow fut ensuite Conseiller Spécial du Président de la République du Mali, en charge du suivi des grands chantiers de l’Etat. Il a aussi récemment été nommé Conseiller spécial du Premier ministre de transition Diango Cissoko. Augmenter le niveau de salaires des Maliens Convaincu qu’on peut changer les choses à  travers la politique, il crée le Rassemblement Travailliste pour le développement (RTD) et déclare : « Je pourrais me passer de la politique. Car mes affaires sont à  l’international. Et Dieu merci, je m’en sors bien. Mais, J’ai décidé de faire de la politique, parce qu’on ne doit pas laisser le pays dans les mains de certaines personnes. Si non, C’’est la catastrophe ». Son programme politique s’articule autour de 30 propositions concrètes, mais pour Hamed Sow, le vrai problème, c’est le salaire des Maliens qu’il promet d’augmenter, le SMIC moyen étant autour de 30 000 FCFA. Pour lui, les défis essentiels sont en outre de consolider la Paix et la Concorde entre tous les Maliens, le Renforcement des Forces de Défense et de Sécurité, une nouvelle Gouvernance à  travers la politique d’augmentation des Revenus et la lutte implacable contre la Corruption, le développement rural en donnant la terre aux paysans et en leur favorisant l’accès aux équipements modernes de production, ainsi qu’aux éleveurs et aux pêcheurs, la promotion et le développement du secteur minier. En outre, Hamed Sow insiste aussi sur le développement des infrastructures de transport et surtout de l’énergie, la promotion et le développement des PME, le développement de la micro-finance, ainsi que l’introduction et l’émergence de la finance islamique, la refonte totale de l’Ecole malienne pour l’adapter aux besoins de l’économie nationale, la mise en place d’une politique sociale de santé pour tous ainsi que la protection de l’environnement. S’il est élu, Hamed Sow promet d’augmenter en 2015 le budget d’Etat à  2000 milliards CFA…

Hamed Sow : « J’augmenterai le salaire des Maliens… »

Dans son programme de 36 pages, Dr Hamed Sow a mis l’accent sur les faibles revenus des Maliens comme des facteurs encourageants la corruption. « J’augmenterai les salaires pour pouvoir mieux lutter contre la mauvaise gouvernance, C’’est possible» affirme t-il. « Le grand problème du Mali C’’est le salaire dérisoire. » Le SMIG est moins de 30.000 FCFA, le revenu mensuel moyen est de 35.480 FCFA, le salaire moyen mensuel d’un cadre malien 100 000 FCFA. Et un ministre gagne plus ou moins 1 millions de FCFA. La mauvaise gouvernance englobe le détournement des deniers publics, la corruption, la confusion, les trafics d’influences, le népotisme, la fraude, a martelé le candidat du RTD. « Si je devais faire une hiérarchisation des actes de la mauvaise gouvernance, je dirai que la corruption tiendrait le haut du pavé. Elle est la plus courante. Celle qui se développe le plus, qui se systématise, qui corrompt nos valeurs et, plus grave, qui se banalise et devient insidieusement la norme. Il ne s’agit pas ici de justifier la corruption, mais d’expliquer ses causes réelles afin de pouvoir trouver une solution » a t-il indiqué. Prenant l’exemple sur lui-même, il déclare: « lorsque J’étais ministre en 2007 / 2008, ma facture d’électricité et d’eau était en moyenne de 400 000 FCFA, mes dépenses d’alimentations de 400 000 FCFA, mes dépenses pour le personnel (350 000 FCF), mes dépenses sociales (familles, ressortissants du même village, soutiens aux événements sociaux tels enterrements, baptêmes, mariages.) Les autres dépenses s’élevaient à  500 000 FCFA. J’ai beau résister à  la pression sociale, je ne suis jamais arrivé à  dépenser moins de 3.000000 F CFA par mois.» Pour le candidat, il faut augmenter les salaires pour atténuer fortement la corruption.

Dr Hamed Sow : « Je suis l’Obama malien »

« Au nom de la lutte contre la pauvreté, contre l’injustice sociale, contre l’impunité des prédateurs, pour le changement je réponds Oui à  votre demande du 19 mai 2013. Oui, je suis candidat à  la prochaine élection présidentielle dont le 1er tour se tiendra le 28 juillet 2013 ». C’’est en ces termes que l’ancien ministre des Mines et de l’Energie Dr Hamed Sow, non moins président du Parti du Rassemblement Travailliste pour le développement (RTD) s’est adressé à  ses militants. Toutefois, il n’a pu contenir sa colère contre la veille garde de la classe politique malienne. « Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à  tous ces prédateurs, ces voleurs, ces corrompus se pavanant dans leurs V8 ou leurs grosses Mercedes, vivant dans les villas de 300 à  500 millions avec l’argent volé à  nos pauvres populations qui vivent dans la misère » a dénoncé Dr Sow. Et d’ajouter que « certains d’entre eux ont le culot, l’outrecuidance de se présenter devant le peuple spolié pour demander son suffrage, afin d’assurer l’impunité de leurs crimes. La honte, la dignité et la simple pitié ne font pas partie de valeur de ces gens là , Ils ne perdent rien à  attendre le changement » fustige t-il. Conscient qu’il est un novice politique sur la scène politique malienne, Hamed Sow ne manque d’arguments pour répondre à  ces détracteurs. « Nos concurrents vous diront que Hamed Sow n’est pas connu, il a peu de chance d’être élu. Répondez-les, C’’est un atout à  l’heure du changement. Il vaut mieux être peu connu, mais crédible que d’être connu et impopulaire » a-t-il déclaré. Obama malien! « Si vous avez mis moins de 3 mois pour implanter le RTD dans tous les cercles du Mali, votre candidat mettra moins de 2 mois pour convaincre les Maliens » a déclaré Dr Sow, fortement inspiré par le Président Obama. « Obama n’était pas connu avant le démarrage des primaires de 2008 aux USA, pourtant, il est aujourd’hui, à  son 2ème mandat à  la tête des USA. Et bien mes chers camarades et amis ; dites à  nos adversaires que l’OBAMA malien est en route pour Koulouba. Je connais la route », a conclut Dr Sow.

Présidentielle 2013 : nouveaux partis, nouveaux candidats

« Chato », seule candidate femme pour l’instant C’’est elle qui a ouvert le bal le vendredi dernier en acceptant la sollicitation d’une plateforme d’associations et de partis politiques. Mme Haà¯dara Aà¯ssata Cissé plus connue sous le nom de Chato, député de Bourem, sera candidate à  la prochaine présidentielle. Les représentants des jeunes des femmes, des organisations féminines et des responsables de partis politiques se sont succédé au micro qui pour vanter les mérites d’une femme patriote, humaniste et courageuse, qui pour apporter des motions de soutien pour les élections à  venir. En retour, l’honorable Chato a remercié les uns et les autres pour la confiance placée en elle avant de s’engager à  mener le combat jusqu’à  la « victoire finale ». Pour elle l’heure est à  l‘action pour prendre le pouvoir et servir le pays. Il faut aller, vers un Mali nouveau qui est, à  l’en croire, un Mali réconcilié, en paix et uni, gage du développement. Le benjamin entre en lice Il est à  ce jour le plus jeune candidat à  la présidentielle. A la tête de la formation politique « parti pour une nouvelle Afrique « PANAFRIK », Alhouisseini Abba Maà¯ga a été investi ce dimanche. Agé de 37 ans, leader d’associations, ce jeune malien estime qu’il est temps de « changer » les détenteurs du pouvoir au Mali. « Nous avons décidé de briguer toutes les échéances politiques, de la présidentielle aux communales en passant par les législatives » déclare-t-il. Selon le président de PANAFRK, « il ne s’agit pas d’un parti politique de plus. Au départ, nous n’avions pas cette idée-là . Mais nous avons constaté que nous n’avions pas d’autres choix que de s’engager, C’’est ce qui nous a obligé à  créer ce parti ». Hamed Sow quitte définitivement le PDES Leader du parti qui soutenait l’ex-résident Amadou Toumani Touré, le Dr Hamed Sow a pris la tête d’une nouvelle formation politique. Le Rassemblement Travailliste pour le Développement (RTD), C’’est son nom l’a investi comme candidat à  l’élection présidentielle de juillet prochain. Le congrès constitutif du parti s’était tenu la veille au CICB. Devant un millier de militants et d’invités, représentants de partis amis entre autres, Hamed Sow a déclaré compter sur chaque malienne et malien pour l’avènement d’un Mali nouveau dont le développement sera basé sur les valeurs du travail, du mérite et d’une juste redistribution des richesses. Les délégués étaient venus des 49 cercles du Mali et des 6 communes de Bamako. « Je jure la main sur le C’œur que je me suis engagé dans la politique uniquement pour aider mon pays à  sortir du trou. En tant que Malien digne fils du pays, je ne peux accepter que mon pays soit dans une situation désastreuse » a déclaré Dr Hamed Sow, avant de décliner son projet de société. SBM crée l’ASMA On ne sait pas encore s’il sera candidat ou pas mais nombreux sont ceux qui parient pour le oui. Soumeylou Boubeye Maà¯ga qui a récemment claqué la porte de l’ADEMA vient de lancer sa nouvelle formation politique. Elle se dénomme ASMA – Convergence des Forces Patriotiques et a été portée sur les fonts baptismaux ce dimanche 19 Mai 2013 à  la Pyramide du Souvenir. l’Assemblée a élu Soumeylou Boubèye MAIGA comme Président et Amadou dit Baba CISSE Secrétaire Général à  la tête d’une Direction Nationale composée de 11 Secrétariats et de 9 Commissions Thématiques. Loin d’être dirigée contre une personne ou un parti politique quelconque, l’Asma est l’aboutissement de leur mobilisation depuis 2003, a-t-il fait savoir. On se souvient que l’Asma existait déjà  en 2007. Le président du parti a expliqué qu’ils avaient décidé de gardé les initiales du parti qui de « Association de soutien à  Soumeylou Maà¯ga » devient l’Alliance pour la Solidarité au Mali. Et, Convergence 2002 change en Convergence des forces patriotiques.

Hamed Sow : une autre vision de la politique ?

«Â Le peuple malien ne doit plus accepter que les prédateurs politiques viennent encore diriger ce pays après s’être durant des années, accaparé des ressources de l’Etat. A ce titre, on doit leur barrer la route. Les partis politiques qui ont fait vingt ans aux commandes ne peuvent plus apporter un changement. Aujourd’hui, le peuple malien a besoin d’un changement et d’une bonne gouvernance. Si nous laissons cette classe politique qui ne pense qu’à  elle-même arriver à  nouveau au pouvoir, le Mali ne sera pas à  l’abri d’un autre soulèvement » Tels sont les propos récents du fulminés de Dr Hamed Sow contre une certaine classe politique malienne, lors d’une conférence de presse ce week-end. . Connu pour son franc-parler, Hamed Sow n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer la gestion de certains partis politiques longtemps restés au pouvoir et qui n’ont pu apporter de changements pour le peuple malien. D’après l’homme politique, l’organisation d’élections en juillet prochain est une bonne chose si la transparence en découle. A défaut, il serait mieux de les repousser. Selon Hamed Sow, beaucoup de candidats déclarés prétendent avoir le soutien de la France et donc de François Hollande. s’il est coutume de plaisanter à  Bamako en affirmant que certains candidats seront nommés grâce aux soutiens extérieurs, cette pratique n’est plus à  encourager. Une autre vision de la politique ? A quelques encablures des élections donc, cette conférence de presse a été l’ occasion pour Hamed Sow de dévoiler sa vision de la gestion du Mali : le défi alimentaire tout d’abord pour nourrir 15 millions de personnes et pallier à  l’explosion démographique. La crise de l’emploi, la faillite du système scolaire malien. La bonne gouvernance qui doit aller de pair avec une gestion adéquate des ressources économiques du pays. Par ailleurs, le Président du RTD n’exclut pas une alliance avec d’autres partis politiques qui auraient la même ambition que lui. Car, seul l’intérêt de la nation compte en première ligne. Tous les partis politiques qui ont cette vision peuvent donc collaborer avec le RTD. «Â Je ne suis pas venu à  la politique pour me servir du Mali, mais plutôt pour servir le Mali », affirme encore l’un des ex conseiller d’ATT. Sur son passé de ministre de l’énergie et de l’eau, dans le gouvernement d’ATT, il dit avoir été contacté par ce dernier pour servir son pays. Car, il gagnait déjà  bien sa vie à  l’extérieur. Pour mieux convaincre de son engagement pour le Mali, Hamed Sow dit avoir renoncé à  au moins deux millions de salaire par mois pour mieux servir le Mali. C’’est dans cette vision que le parti (Programme de développement économique et social (PDES) a vu le jour. Vice président de cette formation, Hamed Sow a ensuite était contraint à  la démission, trahi par ses collaborateurs. Sur ses rapports avec ATT, Hamed Sow les juge empreints de fraternité : « Je suis l’un de ses proches et qui lui a rendu visite plus de cinq fois. Mais je n’ai jamais suivi ATT par intérêt ! ».

Mali : reconversion réussie pour Hamed Sow

Depuis 2009, l’ex-ministre des Mines dirige une société d’ingénierie financière. Il vient de convaincre un businessman israélien d’investir 1 milliard de dollars en Afrique de l’Ouest. Récemment nommé conseiller spécial du président malien, Hamed Sow, PDG d’Amic-Invest, vient de convaincre l’homme d’affaires israélien Idan Ofer d’investir 1 milliard de dollars (710 millions d’euros) en Afrique de l’Ouest entre 2012 et 2015. Classé parmi les 100 premières fortunes mondiales par le magazine Forbes, le patron d’Ofer Group s’est rendu au Mali le 20 mai et a manifesté son intérêt pour les secteurs des mines et de l’énergie propre. Ofer Group, un conglomérat d’une dizaine d’entreprises présentes dans le transport maritime, l’énergie, la haute technologie, l’aviation, l’immobilier, la chimie, etc., se dit également intéressé par le gaz ghanéen et par la construction d’un nouveau port en Guinée. En 2008, visé par une enquête administrative sur sa gestion du Centre pour le développement de l’entreprise (CDE, institution de coopération entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraà¯bes et du Pacifique), qu’il a dirigé entre 2005 et 2007, Hamed Sow a quitté le gouvernement malien au sein duquel il était chargé du portefeuille des Mines, de l’Eau et de l’à‰nergie. Il a été blanchi par la suite. Depuis, cet économiste spécialisé dans les énergies a créé Africa Mining and Infrastructures Corporation (Amic-Invest), une société d’ingénierie financière auprès d’investisseurs institutionnels et privés provenant notamment des pays du Golfe et d’Asie. Basé à  Bamako, Amic-Invest dispose d’antennes sur des places financières telles que Dubaà¯, Pékin, Hong Kong et Luxembourg. En moins de deux ans, Amic-Invest a déjà  levé 487 millions de dollars et compte dans son portefeuille 1 milliard de dollars en cours de mobilisation sur des grands projets d’infrastructures. Et parmi les projets pour lesquels la société a réussi à  mobiliser 350 millions de dollars l’année dernière : la construction au Mali de l’autoroute Bamako-Koulikoro et d’une bretelle d’accès à  l’autoroute Bamako-Ségou. __

Bamako 2011: le Mali accueille la JCI

Ils viennent d’une cinquantaine de pays, parlent anglais, espagnol, arabe, portugais et français, et ils ont une chose en commun ; ce sont des jaycees ! Entendez par là  des membres de la Jeune Chambre Internationale, une organisation centenaire qui réunit des centaines de milliers de jeunes âgés de 18 à  40 ans à  travers le monde autour des valeurs d’amitié et de solidarité. La conférence de Bamako regroupe les membres de la Zone A, qui couvre l’Afrique et le Moyen-Orient. La JCI en compte trois autres qui sont l’Europe, les Amériques et l’Asie dont certains pays comme la Finlande, la Corée, le Brésil entre autres seront représentés à  Bamako. « Be better», C’’est le slogan de JCI qui vise à  travers la formation, les échanges et la camaraderie, l’avènement d’un monde meilleur avec une jeunesse qui se sent concernée par les défis de sa communauté. Et C’’est justement sur les défis de l’heure dans leur zone que les participants à  la Conférence de Bamako échangeront. Ils ont choisi comme thème de leur rencontre : « gouvernance démocratique en Afrique : rôle et responsabilité des jeunes pour le changement ». Ce sujet qui cadre avec l’actualité du moment et les révolutions au Maghreb et au Moyen-Orient met en lumière la place prépondérante que la jeunesse peut prendre si elle se saisit de son destin. Quatre jours durant, formations, échanges, business forum, sont au programme « intellectuel ». Sur le plan festif, la cérémonie d’ouverture à  elle seule promet son lot de surprises, la première étant pour les étrangers, la présence du Chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, qui, selon les organisateurs, a apporté un soutien de taille à  la manifestation. Suivront, nuit des Nations, concert géant, visites touristiques, pique-nique et soirée de gala, au cours de laquelle les meilleurs membres et organisations nationales et locales seront distingués. Cette conférence est aussi une occasion de rencontrer les officiels de la JCI comme le Président mondial, le japonais Kentaro Harada ou encore des formateurs émérites reconnus sur le plan international. C’’est la deuxième fois que le Mali accueille cette manifestation. En 2000 déjà , les délégués étaient venus nombreux de toute la zone pour vivre l’hospitalité malienne. Le succès de ce premier-rendez-vous a certainement pesé dans le choix en 2007 de notre pays pour le recevoir une deuxième fois. Le président national de la JCI Mali, Hamed Salif Camara et le directeur de la commission d’organisation Kassoum Diané ont mobilisé tous les membres pour faire de ces assises une belle fête et ainsi mettre les chances du côté du Mali pour à  nouveau les abriter dans un proche avenir. Après Bamako, les jaycees du monde entier se retrouveront en Belgique, au congrès mondial qui a lieu en fin d’année.

Rentrée solennelle 2011 de la JCI Mali : sous le signe du changement

Le top départ du mandat Toute la famille JCI était réunie ce samedi au CRES de Badalabougou, dans le cadre de rentrée solennelle 2011 de l’organisation. Présidents des Organisations Locales Membres, membres actifs, sénateurs …, tous étaient là  pour amorcer le changement proclamé par le président national 2011 de l’organisation, Hamed Salif Camara. « C’est un mandat de changement. Nous allons arrêter de trop parler et agir fort et bien. Pour cela, nous sollicitons l’accompagnement de tous », dira-t-il lors de son allocution. Premier évènement majeur de l’année de la JCI Mali, la rentrée solennelle marque le début du mandat du président national et des présidents locaux. Elle a été meublée par une série d’activités qui a débuté avec une session de formation. La Jeune Chambre Internationale, il faut le dire, est la première grande organisation œuvrant dans le renforcement du leadership jeune. Raison pour laquelle elle entretient des relations fraternelles avec les autres organisations de jeunesse. On pouvait ainsi noter la présence à  la cérémonie de lancement de cette activité, le président du Conseil National de la Jeunesse, Abdoulaye Touré. Le représentant du ministre Ahmed Diane Semega (parrain du mandat 2011), Amadou Sangho, a dit des mots d’encouragement à  l’endroit de la JCI qui depuis son arrivée au Mali ne cesse de s’impliquer dans les actions de développement à  travers la formation et l’épanouissement des jeunes. Un programme ambitieux Après la cérémonie d’ouverture, le nouveau président a animé un point de presse. Cette rentrée a été une occasion pour lui de dévoiler son programme. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre d’un plan d’action ambitieux avec comme ligne directrice ce slogan : « Agir vite, agir fort, agir bien, pour faire la différence ». Par exemple, pour encourager la création d’entreprises par les jeunes, un concours récompensera les dix meilleurs entrepreneurs jeunes. En outre, il est prévu un concours d’éloquence qui mettra en compétition les jeunes des 8 pays de l’UEMOA. Le nouveau président et son bureau ont, dès à  présent dans leur viseur, la conférence JCI de la zone A qui se tiendra au Mali en Mai prochain. Rappelons que la Zone A de la JCI est composée de l’Afrique et du Moyen Orient. l’Assemblée générale qui a vu l’intronisation d’une dizaine de nouveaux membres et le diner gala ont été l’apothéose de cette rentrée qui aura constitué un nouveau départ pour l’organisation. La JCI est une Fédération de jeunes actifs ayant pour objectif de créer des changements positifs, au niveau des individus et des communautés. l’organisation a réussi, en moins de 20 ans, une implantation fort appréciable. Elle compte de nos jours, 1 200 membres répartis entre 30 localités et peut se targuer de couvrir l’ensemble des capitales régionales du pays. La région de Kidal est la toute dernière région qui vient de connaitre l’installation d’une Organisation Locale de la JCI.

Hamed Diane Séméga : « Le secteur des transports a connu d’importants progrès de 2007 à nos jours »

Le Mali a réalisé ces dernières années, d’importants projet en matière d’infrastructures routières, aériennes et de transport. En témoigne la récente rénovation de l’aéroport du Mali, la construction de l’échangeur multiple permettant un désengorgement de la capitale Bamako, la construction du 3e pont de Bamako, la cité administrative qui doit accueillir l’ensemble des ministère du pays…En fin de semaine dernière, le Mali et la Chine ont signé des accords d’un montant de 100 milliards de francs CFA, y compris le financement de l’autoroute Bamako-Ségou. JournalDuMali.com : Parlez-nous des réalisations que le Mali a entrepris dans un futur proche ? Hamed Diané Séméga  : Bonjour. Je voudrais d’abord vous remercier pour l’opportunité que vous m’offrez de m’adresser aux innombrables lecteurs de votre journal. Je leur souhaite ainsi qu’à  vous-même, une bonne année 2011. Comme vous le savez, mon ministère est un ministère d’infrastructures, c’est-à -dire qu’il est chargé de la mise en œuvre du projet pour le développement économique social (PDES) initié par le président de la république, dans ses volets infrastructure. JournalduMali.com : Quels sont justement ces volets dont vous parlez ? Il s’agit notamment de la construction des routes, de grands bâtiments, de ponts, bref, de toutes les infrastructures qui contribuent à  impulser le développement économique du pays. C’’est également le ministère qui a en charge le transport dans tous ses aspects aérien, fluvial, terrestre et maritime. C’’est donc un grand département qui se trouve au C’œur du PDES. Je mesure à  sa juste valeur, la confiance du président Amadou Toumani Touré dont chacun sait aujourd’hui, l’ambition pour le Mali, l’attachement pour le développement des infrastructures. Il est donc illusoire de penser à  développer un pays enclavé comme le notre, sans lui donner une base infrastructurelle solide. Tant dans le domaine du transport, de l’énergie que de le télécommunication. JournalduMali.com : Quels changements avez-vous apporté au secteur du transport depuis votre venue à  la tête de ce ministère il y a tout juste trois (3) ans ? De 2007 à  nos jours, le secteur du transport a connu une véritable dynamique de la mise en place ses infrastructures. Tous les axes des corridors construits avant 2007, ont été renforcés en terme d’entretien. Je parle notamment de l’axe qui va de Bamako à  Kayes jusqu’à  la frontière avec le Sénégal. Egalement l’axe Bamako-Bougouni et de Bougouni à  la frontière ivoirienne. Les travaux y sont très avancés. Je parlerais aussi de la route Kayes-Bafoulabe, une route stratégique pour le Mali. Sans cette route, la cimenterie de Diamou (1ere région) est un rêve aussi bien que le développement du potentiel des matières premières minérales de cette région. JournalDuMali.com  : l’axe Kayes-Bafoulabe a permis la mise la création d’un certain nombre d’emplois. Parlez-nous en deux mots de ces réalisations et à  quel date les travaux prendront-ils fin ? Oui tout à  fait. l’un de nos jeunes compatriotes est entrain de mettre en place, une usine d’extraction et de transformation du marbre dans la région de Kayes. Cela permettra la fabrication de carreaux de très bonne qualité, mais également la réalisation d’intrants pour les autres industries chimiques telles que les résidus de peinture à  partir du marbre. Il y a aussi, la gestation d’une usine de transformation du calcaire en chaux. Tout cela n’a été possible que parce que la construction de la route a été envisagée. Cet vaste projet qui est important pour le développement de la région de Kayes et du Mali en général, sera termina avant la fin de 2011 inchallah. JournalduMali.com : D’o๠proviennent les financements de ces différentes infrastructures ? Puisqu’à  côté de l’axe Bamako-Bafoulabe, d’autres projets de construction se feront dans la même zone. C’’est l’Etat qui supporte plus de la moitié des investissements importants, soit plus de 27 milliards de francs CFA. Il aura effectivement la construction de deux grands ponts sur le fleuve Sénégal pour désenclaver complètement Bafoulabe et Kita. JournalDuMali.com : Qu’en est-il de la construction de l’autoroute Bamako-Ségou ? C’’est je dois l’avouer, l’un des plus importants projets d’infrastructure d’Afrique de l’Ouest parce que son coût est assez édifiant, soit un plus de 400 millions de francs CFA. Il a été lancé le 25 octobre dernier par le chef de l’Etat. Le financement est assuré par la république populaire de Chine qui est l’un des plus grands partenaires du Mali. l’autoroute est en deux phases. La première a été entièrement financé et les premiers travaux levées topographiques ont déjà  commencés et la construction démarrera au mois de mars prochain. La construction de la première partie de l’autoroute Bamako-Ségou en une fois deux voies, prendra 18 mois. C’’est un projet majeur parce qu’il va permettre de réguler significativement le temps de parcourt entre Bamako et Ségou qui est une ville extrêmement importante pour notre pays. mais également, il y aura un amélioration de sécurité routière qui est un véritable problème sur cette route vieille de plus de 30 ans. il faut dire que cet axe est le plus dangereux en matière de sécurité routière. C’’est également une route régionale parce que la première partie en territoire malien est de mesure régionale qui quittera Ségou jusqu’à  Ouagadougou et de là  bas, au Nigéria. Journaldumali.com : Toujours dans le domaine routier, o๠se situe le stade d’avancement de la construction du troisième pont de Bamako ? Je rappelle que ce pont est un don de la coopération chinoise et le Mali a contribué à  hauteur de 2%. Ce pourcentage consistant au dédommagement des populations de Missabougou (quartier dans lequel est construit le pont) et celles de la rive droite en générale. Il concerne aussi le déplacement du réseau de l’énergie du Mali, les indemnités des cadres maliens du chantier. Les travaux sont très avancés, soit une réalisation de plus de 90% et s’achèveront avant l’hivernage. Il de la ville et permettra une reconfiguration totale du trafic à  Bamako et participera à  son embellissement. Cela sera un soutien aux deux ponts actuels qui peinent à  gérer convenablement la circulation qui devient infernale à  certaines heures de la journée. JournalDuMali.com : Quels sont les principaux bailleurs de fonds du Mali en matière d’équipement et de transport ? Le Mali a la chance travailler et d’être soutenu par d’importants investisseurs et bailleurs internationaux. l’union européenne notamment qui est le premier grand constructeur de route en Afrique et singulièrement au Mali. C’’est d’ailleurs elle qui a financé par le billet de subventions accordé au Mali, la route qui va de Tombouctou à  Niono, en passant Goumacoura-Niafounké-Léré-Tonka-Diré. C’’est une route d’intérêt évident pour les populations des zones traversées et le désenclavement de nombreuses régions. Nous avons également des banques qui aident énormément le Mali en matière d’infrastructures routières. Ce sont entre autre la banque africaine de développement, la banque ouest africaine de développement, la banque, islamique de développement, la banque allemande pour le développement économique en Afrique, les fonds Koweà¯tiens, l’union économique et monétaire ouest africaine, la banque mondiale, la coopération chinoise. JournalDuMali.com : Monsieur le ministre, parlez nous un peu du secteur aéroportuaire au Mali. Et bien, nous avons le programme de modernisation de tous les aéroports du Mali. Celui de Kayes dont la fin des travaux est prévue pour le mois de mars, sera un aéroport international. Les longs courriers pourrons dès lors desservir cet aéroport. C’’est aussi un clin d’œil à  notre diaspora, afin de lui faciliter le retour au pays. nos compatriotes pourront donc quitter n’importe quelle destination du monde, pour aller directement à  Kayes sans passer par Bamako. Idem pour l’aéroport de Mopti dont les travaux sont pratiquement terminés. Celui de Tombouctou aura sa piste étendue et est depuis un certain temps, doté d’un dépôt de carburant permettant le ravitaillement sur place des avions. Cela crééra ainsi, une meilleure désserte de la ville de la cité mystérieuse qui une zone privilégiée de tourisme au Mali. A cela s’ajoutent les aéroports de Gao et surtout, Kidal. Cette dernière qui est une partie importante de notre pays, est très enclavée. Le meilleure moyen donc de désenclaver Kidal, C’’est par les airs. Rappelons que l’aéroport de Bamako-Sénou a été complètement rénové. Il dispose désormais d’un frêt moderne d’une capacité d’environ 10 000 m² de surface construite. Il y a également le chantier du nouvel aérogare financé par le gouvernement américain, à  travers Millenium Challenge Acount (MCA) à  hauteur de 92 milliards de francs CFA. Ainsi, l’aéroport de Bamako pourra accueillir de gros porteurs. La fin des travaux est prévue pour 2012. Le ministère de l’équipement et des transport a en quelques trois ans, a réalisé d’importants progrès dans tous ses secteurs d’intervention. Par ailleurs, la cité administrative sera occupée par les différents ministères avant la fin de cette année 2011.

JCI Mali : Hamed Salif Camara porte le collier pour un an

Un mandat 2010 bien rempli C’’est l’Hotel Radisson Blu de Bamako qui a servi de cadre cette année à  la traditionnelle cérémonie de passation de charge entre les deux présidents de la JCI Mali. Le Sénateur Mountaga Soumaré a donc été dépouillé de ses attributs de commandements que sont le marteau et la chaine qui ont été remis à  son successeur, le Sénateur Hamed Salif Camara. Il faut souligner que le titre de Sénateur est attribué à  tout membre de la Jeune Chambre Internationale ayant rendu des services remarquables à  l’organisation ou à  la communauté. Avant la cérémonie de passation proprement dite, le président sortant a eu a remercié les membres de la JCI Mali et les autorités ainsi que les partenaires qui lui ont permis de réussir son mandat. Au cours de l’année 2010, la Jeune Chambre a en effet brillé tant au plan national qu’international. l’augmentation substantielle du nombre de membres, la création de nouvelles Organisations Locales Membres (les démembrements locaux de la JCI) et particulièrement le lancement du processus de création de l’OLM de Kidal ont marqué le mandat. A l’international, la JCI Mali a participé à  toutes les manifestations majeures de l’Organisation Mondiale avec de nombreux trophées et récompenses à  la clé. Ainsi, au congrès mondial qui s’est tenu au mois de novembre dernier à  Osaka au Japon, elle a été désignée comme la meilleure Organisation nationale de la zone Afrique et Moyen-Orient. Le président National 2010 a tenu à  remettre des attestations de reconnaissance à  tous les membres de son bureau qui l’ont soutenu pendant cette année. Il a pour finir adressé des conseils à  son successeur et ami, en demandant à  tous les membres de l’aider dans sa tâche pour encore plus de rayonnement de la JCI Mali. Des défis à  relever en « faisant la différence » Après avoir reçu les attributs qui font de lui le président de plein droit de la JCI Mali, le Sénateur Hamed Salif Camara, président 2011, a rendu un vibrant hommage à  son prédécesseur. Visiblement ému, il a rappelé le parcours de ce dernier et l’a remercié pour son soutien qui ne lui fera certainement pas défaut. s’ensuivra un court exposé des principaux défis du mandat, à  savoir, la croissance de l’Organisation, une meilleure communication pour mieux la faire connaà®tre au grand public. Pour le nouveau président, il va falloir « agir vite, agir fort, agir bien, pour faire la différence ». Et déjà , au mois de janvier, le Rallye Budapest-Bamako ouvrira le bal des activités nationales. La JCI Mali a en effet accepté de collaborer à  l’organisation de cette course automobile solidaire, occasion de mettre en œuvre son engagement dans la lutte contre le paludisme, à  travers la collecte de fonds pour l’achat et la distribution de moustiquaires imprégnées. Et en mai prochain, la JCI Mali aura un autre défi, de taille, à  relever .Ce sera l’organisation réussie de la Conférence de Zone Afrique et Moyen-Orient que notre pays va abriter pour la deuxième fois. Des centaines de jeunes seront présents à  Bamako pour partager les valeurs de la Jeune Chambre que sont la solidarité, le respect de soi et des autres, l’amitié… Le président Hamed Salif Camara, accompagné pour la circonstance de son épouse, a demandé à  chacun de ses amis, membres de la Jeune Chambre Internationale Mali, de s’impliquer pour la réussite de ces évènements. La cérémonie a été présidée par M. Ahmed Sékou Touré, conseiller technique du ministre de la Jeunesse et des Sports, lui-même membre de la Jeune Chambre Internationale.