Mali/Zimbabwe : Seydoublein sur la touche

Pour avoir décidé de prendre un recul stratégique, histoire de tirer les leçons des différents échecs enregistrés par l’équipe nationale, Seydou Keà¯ta s’est certainement attiré la foudre du sélectionneur Alain Giresse qui semble le mettre sur sa liste noire Les Aigles du Mali se préparent à  disputer dans deux semaines, le match contre le Zimbabwe comptant pour les éliminatoires de la Can 2012. Sur la liste des joueurs convoqués pour le Match Mali-Zimbabwe, il ne l’a pas retenu. Quand bien même il a fait appel à  Mahamadou Diarra Djilla qui n’est plus opérationnel dans son club à  Monaco. Ainsi, la décision du technicien français de convoquer des joueurs en pénurie de compétitions au détriment d’autres plus étincelants dans leur club, pour le match contre le Zimbabwe du 5 juin prochain, entre dans une certaine logique que seuls le sélectionneur national et son adjoint Cheick Diallo semblent en mesure de comprendre. Nombreux sont ceux là  qui attendaient du changement sur la liste de Giresse, comme le grand retour du catalan Seydou Keita et la mise au repos du capitaine Mahamadou Diarra. Le technicien français a défendu, au cours du point de presse, le choix de Mahamadou Diarra, sur la liste des 23 mousquetaires qui se rendront à  Harare pour affronter les « Warriors », (guerriers) zimbabwéens, le dimanche 5 juin prochain, en 4e journée des éliminatoires de la CAN 2012 hier lors du point de presse. « Djilla est un leader, qui a toujours montré une envie et un intérêt particulier pour venir en équipe nationale ». Sur les raisons de la non convocation du catalan, Seydou Keà¯ta, le sélectionneur des Aigles :  » je suis dans une logique de quelqu’un qui a pris du recul avec l’équipe nationale et qui compte revenir quand il veut. J’ai discuté, dimanche avec Seydou. Il était motivé pour disputer cette rencontre, mais je n’ai pas senti, en lui, un joueur obsédé pour son retour en sélection. Il n’est pas dans une logique de volonté extrême ». Le technicien français, dont beaucoup d’observateurs émettent des réserves sur sa capacité à  relever le défi, semble avoir perdu présentement de vue que lorsque les résultats ne suivent pas, ça crée forcement des tensions. Le Mali a un besoin vital de victoire. Notons que les Aigles quitteront Bamako, le mardi prochain, à  destination de l’Afrique du Sud, o๠ils effectueront quelques jours de préparation, avant de se rendre au Zimbabwe.